Approche Cognitive Et Comportementale De Beck Et Freeman Flashcards

1
Q

3 éléments constituent l’approche catégorielle des troubles de la personnalité ; lesquels ?

A
  • Discontinuité entre le sain et le pathologique ainsi qu’entre les types.
  • Seuil clinique pour appartenir à une catégorie.
  • Cohérence entre les caractéristiques de chaque trouble (ensemble cohérent).
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2
Q

Dans l’approche catégorielle, quelle sous-approche est prédominante ? Quel est le problème de cette approche ?

A

Approche prototypique.
La personne est définie en fonction de sa similarité avec le prototype (qui est un type «idéal», très rare en réalité).
Le problème est qu’on retrouve souvent des comorbidités, certains troubles s’emboîtent, ce qui n’est pas favorisé par l’approche prototypique.

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3
Q

Quelles sont les avantages (3) et les désavantages (2) de l’approche catégorielle ?

A

Avantages :

- Facilité et rapidité à poser un diagnostic.
- Permet de faire des inférences sur les caractéristiques qui ne sont pas connues.
- Permet la comparaison entre cliniciens et avec des études.

Désavantages :

- Peu utile pour des cas atypiques
- Seuils diagnostiques arbitraires.
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4
Q

Expliquez le passage de l’approche comportementale à l’approche cognitivo-comportementale de la personnalité.

A

Dans l’approche comportementale, on voit le comportement comme déterminé par l’environnement passé et futur.
À partir des années 1970, on commence à se questionner sur l’impact des cognitions sur le comportements des individus et leur personnalité.
On ajoute donc les cognitions, les émotions et les sensations dans l’équation (en plus de l’environnement et du comportement).
= Les cognitions déterminent l’interprétation (par les émotions et les sensations) qu’un individu fait d’une situation et cette interprétation a un impact sur les comportements des individus et donc sur leur personnalité.

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5
Q
À quel point les TCC sont-elles efficaces ? 
En général ? 
sur l’agressivité et la colère ? 
sur le comportement criminel ? 
sur les agressions sexuelles ?
A

Selon Landenberg et Lipsey (2005), la TCC réduit de 25% le risque de récidive, voire jusqu’à 50% pour les programmes les plus efficaces.
De façon générale, très efficace.
Agressivité et colère : Effets modérés à larges. Réduction de l’agressivité et le colère.
Comportement criminel : Faible à modéré mais une des meilleures interventions. Effet sur la récivide, va diminuer leur récidive post-programme.
Agression sexuelle : Meilleur traitement psychologique (même si moins efficaces que certains traitements physiques).

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6
Q

Comment la TCC s’applique-t-elle au principe pour la criminalité ?

A

Attitudes antisociales mènent à un plus haut niveau de comportements antisociaux.

  1. Identifier les situations, pensées et émotions à risque (antisociale).
  2. Aider les clients à remplacer ces pensées criminogènes avec des pensées non criminogènes (restructuration cognitive).
  3. Réduire les déficits cognitifs liés à l’agression.
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7
Q

Selon Landenberger et Lipsey (2005), les programmes de TCC ciblent 11 aspects. Lesquels ?

A
Capacités cognitives
Contrôle de la colère
Restructuration cognitive
Modification comportementale
Raisonnement moral
Prévention de la récidive
Résolution de problèmes interpersonnels.
Impact sur la victime
Attention individuelle
Habiletés sociales
Abus de substances
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8
Q

Selon Landenberger et Lipsey (2005), quels sont les modérateurs qui améliorent l’efficacité d’une TCC sur la récidive ?

A
  • Niveau de risque du patient : Plus le risque est élevé, plus TCC sera efficace.
  • Efficacité dans l’application du traitement
  • Présence de certains éléments dans le traitement : contrôle de la colère, résolution de problèmes interpersonnels ;
  • Absence de certains éléments : impact sur la victime et modification comportementale (punition et récompense).
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9
Q

Définition de schémas selon la théorie de Beck & Freeman.

A

Structures qui donnent un sens aux événements. Façons de penser (cognitions), de percevoir (émotions et sensations), de réagir (comportements).

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10
Q

Que se passe-t-il lorsqu’un schéma prend trop d’importance ?

A

Il va introduire des biais systématiques dans la façon dont une personne interprète les situations.
Il va devenir son mode de fonctionnement principal, ce qui représente un trouble de la personnalité.

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11
Q

Comment Beck et Freeman se servent-ils des troubles de la personnalité du DSM-III ?

A

Ils reprennent les TP du DSM-III et associent à chacun d’eux des cognitions, des émotions et des comportements qui les caractérisent et qui leur sont spécifiques.

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12
Q

TP Évitant

A

CONFLIT INTERNE : Être proche des autres, réussir dans la vie MAIS peur d’être rejetés, de ne pas réussir.

STRATÉGIE COMPORTEMENTALE : Se retirer, éviter d’être impliqués avant d’en souffrir.

PERCEPTION DE SOI :

  • Incompétents dans les relations, au niveau académique et dans le travail.
  • Inférieurs aux autres.

PERCEPTION DES AUTRES :
Sources de critiques, d’humiliations, supérieurs.

CROYANCES :
«Je ne vaux rien», «Personne ne peut m’aimer», «Les autres vont me rejeter», «Si j’essaie quelque chose, je vais échouer donc ça ne vaut pas la peine d’essayer».

ÉMOTIONS : Anxiété, tristesse, peur (de l’humiliation et de la critique), colère, humiliation.

COMPORTEMENTS :

  • Éviter les situations sources de critique, jugement, humiliation
  • Éviter les interactions
  • Éviter de prendre des responsabilités, peur d’échouer.

TYPES DE CRIMES
Pas criminels mais, certains individus de ces catégories vont retrouver des traits du TP évitant :
- Agresseur de femmes sadiques
- Agresseurs sexuels d’enfants, non violents.

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13
Q

TP dépendant

A

CONFLIT INTERNE : personnes impuissantes, incapables de faire quoique ce soit et qui doivent se rattacher à d’autres personnes qu’ils considèrent comme fortes pour survivre et être heureux.

PERCEPTION DE SOI :
Inférieurs aux autres, ont besoin d’aide, sont faibles, incompétents. Quelqu’un doit s’occuper d’eux.

PERCEPTION DES AUTRES :
Personnes fortes qui peuvent s’occuper d’eux, sont supérieurs, compétents.

CROYANCES : Besoin des personnes fortes pour survivre, sinon fin du monde.

ÉMOTIONS : Anxiété, dépression MAIS amoureux, euphorique lorsqu’en relation.

COMPORTEMENTS : Cultiver une relation de dépendance, trouver une personne forte et essayer de tout faire pour leur plaire.

TYPES DE CRIMES :
Pédophiles
Membres de gang
Petits vols

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14
Q

Diagnostic différentiel : Évitant VS Dépendant

A

EN COMMUN : Ils ont tous les deux une faible estime de soi, se considèrent comme inférieurs et les autres comme supérieurs (cognitions).
ÉVITANT : Ils pensent que les autres vont le critiquer.
DÉPENDANT : S’il trouve une personne forte pouvant le prendre en charge, tout ira bien pour lui.

Aussi, leurs stratégies d’adaptation sont complètement différentes : TP évitant évite le contact avec autrui et TP dépendant recherche le contact avec autrui.

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15
Q

TP passive-agressive

A

CONFLIT INTERNE : Entre l’envie d’être reconnu et de recevoir l’approbation de figures d’autorité et l’envie de maintenir leur propre autonomie. Passifs et soumis, mais résistent fortement lorsqu’ils sentent qu’ils perdent leur autonomie.
= désir d’autonomie et désir de reconnaissance.

PERCEPTION DE SOI :
Autonomes, n’ont besoin de personne pour fonctionner.
N’aiment pas se faire contrôler mais besoin de l’approbation des autres.

PERCEPTION DES AUTRES :
Dichotomie dans la perception : Contrôlants et autoritaires ET source d’approbation et d’acceptation.

CROYANCES : Être contrôlé par les autres est intolérable. Mérite de l’approbation pour ce qu’ils font mais le font uniquement à leur façon.

ÉMOTIONS : Colère, anxiété.

COMPORTEMENTS :
Défi de l’autorité : montrer leur autonomie et leur opposition aux autres.
*** Soumission de surface, respect des règles dans l’objectif d’avoir l’approbation des autres.

TYPES DE CRIMES
Crimes intra-familiaux : Viollence contre les enfants pour faire perdre l’autonomie à leur partenaire.
Pyromanie

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16
Q

TP obsessive-compulsive

A

CONFLIT INTERNE : Contrôle de soi et contrôle d’autrui. «Je devrais» et «Je contrôle».

PERCEPTION DE SOI :
Responsables d’eux-mêmes ET des autres.
Ne peuvent dépendre que d’eux-mêmes, ils doivent être en contrôle.

PERCEPTION DES AUTRES :
Irresponsables, incompétents.

CROYANCES : Besoin de règle et d’ordre pour survivre. «Si je réussis parfaitement, je vais être heureux». Importance des détails.

ÉMOTIONS : Colère (envers soi ou les autres), frustration, anxiété, dépression.

COMPORTEMENTS :
Imposer des règles à eux-mêmes et aux autres et punir ceux qui n’obéissent pas.
Tentatives de contrôle.

TYPES DE CRIMES
Assez rarement des criminels, très exigeant envers eux-même.
Violence contre enfant ou conjointe qui ne respectent pas les règles.

17
Q

TP antisocial

A

CONFLIT INTERNE : Se voit comme des victimes de la société, ce qui les encouragent à prendre leur dû soit par la violence ou la manipulation.
Ses besoins immédiats vont dominer l’ensemble des cognitions, des émotions et des comportements de ce trouble, si je ne peux pas les satisfaire, je vis une injustice.

PERCEPTION DE SOI :
Forts, autonomes, solitaires.
Victimes de la société, donc justifie qu’ils victimisent les autres.

PERCEPTION DES AUTRES
Prédateurs ou victimes (vision de prédation)

CROYANCES : «Je dois m’occuper de moi-même», «Si je ne suis pas l’agresseur, je vais être la victime», «J’ai le droit d’exploiter les autres si ils le font avec moi».

ÉMOTIONS : Colère (lorsque besoin immédiat pas atteint), pouvoir, recherche de sensations fortes.

COMPORTEMENTS :
Prédation : manipulation ou violence.

TYPES DE CRIMES
Souvent en lien avec la psychopathie.
Crimes économiques
Crimes qui utilisent une violence excessive.

18
Q

TP narcissique

A

Élargir leur ego le plus possible, ils sont tellement spéciaux qu’ils méritent toutes les faveurs et cherchent donc des situations qui leur donneront ce pouvoir qu’ils considèrent comme dû.

PERCEPTION DE SOI
Uniques, spéciaux, supérieurs aux autres. Ils méritent l’admiration et les faveurs des autres.

PERCEPTION DES AUTRES
Inférieurs, admirateurs potentiels

CROYANCES : « Puisque je suis spécial, je mérite un traitement de faveur, des privilèges», «les règles ne s’appliquent pas à moi», «si les autres ne reconnaissent pas ma valeur, j’ai le droit de les punir»

ÉMOTIONS :
Colère (quand on ne leur accorde pas l’admiration).
Sentiment de triompher
Dépression (si personne ne leur accorde de privilèges).

COMPORTEMENTS

  • Chercher des activités ou des positions qui leur donnent du pouvoir, de la richesse, du prestige. (Se retrouvent souvent chez les haut-placés pour être admirés pour leur position).
  • Recherche de compétition

TYPES DE CRIMES
Crimes économiques (fraude, pouvoir leur permet de manipuler la richesse).
Agresseurs sexuels de femmes extrafamilial (violence instrumentale) ou intrafamilial (crimes plus violents).
Agresseurs sexuels d’enfants, qui à l’inverse de dépendant et évitant, utilise l’agression sexuelle pour répondre à leur propre besoin.

19
Q

TP histrionique

A

Les individus avec ce TP se caractérisent par leur EXPRESSIVITÉ. Ils dramatisent toutes les situations de façon à attirer l’attention des autres. Ils font un spectacle parce qu’ils ont besoin d’attention.
= BESOINS D’ATTENTION ET D’EXPRESSION sous-jacents à leur «mérite d’attention» afin de percevoir leur valeur intrinsèque.

PERCEPTION DE SOI :
-Méritent l’attention des autres, ils sont intéressants, flamboyants, ce qu’ils font méritent l’attention des autres.

PERCEPTION DES AUTRES :
Perçus positivements car sources d’attention et admiration.
Ni inférieurs ou supérieurs.

CROYANCES : «J’ai besoin de l’attention des autres pour être heureux», «si j’amuse les autres, j’ai de la valeur, ils vont me porter attention, je ne serai pas abandonné»

ÉMOTIONS :
Gaité, euphorie : lorsqu’ils perçoivent qu’ils ont de l’attention.
Anxiété, peur, colère : lorsqu’ils n’y arrivent pas ou sentent qu’ils la perdent.

COMPORTEMENTS :
Cmpts très expressifs et dramatiques pour attirer l’attention des autres. Si ça ne fonctionne pas, ils peuvent exprimer des émotions négatives de façon excessive.

TYPES DE CRIMES
Fraude : Sont capables d’avoir des relations sociales, sont charmants, capables de manipulation, habiletés verbales et sociales pour obtenir ce qu’elles veulent.
Crimes violents : S’ils n’arrivent pas à obtenir de l’attention, il est possible qu’ils vivent de la détresse et s’en prennent à leurs proches, des collègues, des amis.

20
Q

Diagnostic différentiel : Narcissique VS Histrionique

A

EN COMMUN : ils veulent être au centre de l’attention (cognition)
NARCISSIQUE : Il doit être admiré car il est supérieur.
HISTRIONIQUE : Il se donne en spectacle donc il mérite l’attention des autres.

21
Q

Diagnostic différentiel : Antisocial VS Narcissique

A

EN COMMUN : Ils veulent que les autres répondent à leurs besoins, ils pensent que c’est leur dû (cognition).
ANTISOCIAL : Il est victime d’injustices donc s’il désire quelque chose (besoin immédiat), il doit l’obtenir.
NARCISSIQUE : Les autres doivent répondre à ses besoins parce qu’il est spécial.

22
Q

TP «État-Limite»

A

Se caractérise par un large éventail de croyances qui pourrait refléter l’ensemble des autres TP. Après une certaine alternance entre fusion et destruction, il y aura une phase d’épuisement.

CONFLIT INTERNE : Instabilités, FUSION ET DESTRUCTION, chaos.

PERCEPTIONS DE SOI :
Ils se perçoivent de façon clivée : soit les meilleurs, extraordinaires, soit inutiles, sans valeur, misérables.
Ils sont vulnérables, ils sont des victimes faciles, ils doivent être punis, ils sont mauvais.

PERCEPTION DES AUTRES :
Les autres sont aussi clivés : soit ils sont bons, ils veulent leur faire du bien, soit ils sont hostiles, n’ont aucune valeur, ils sont mauvais et veulent abuser d’eux.

CROYANCES : «Si je ne contrôle pas mes émotions, ce sera la fin», « si je fais confiance aux autres, ils vont me trahir».

ÉMOTIONS :
Généralement sentiments négatifs : anxiété, colère, dépression, désespoir.
Parfois positifs : amour, euphorie.

COMPORTEMENTS :
Recherchent la fusion avec les autres, ils peuvent devenir contrôlants pour que tout se passe comme ils veulent.
Instables, chaotiques, souvent violents envers eux-mêmes ou les autres.

TYPES DE CRIMES
Crimes violents : sur le coup de l’impulsion (violence expressive)
Petit rôle dans une organisation criminelle : ils sont trop instables pour avoir un grand rôle ou monter dans les rangs.
Crimes sexuels : de nature très violente, sous le coup de la colère, dans la même perspective que pour les crimes violents, ils vont exprimer leur rage à travers la sexualité.

23
Q

TP Paranoïde

A

Se caractérise par une méfiance exacerbée envers l’environnement dans toutes les situations de la vie. Ils vont penser que le mone est contre eux, ce qui les amène à être hypervigilants et suspicieux.

PERCEPTION DE SOI :
Nobles, vertueux, ils ont les idéaux et sont «purs» mais ils sont susceptibles de se faire maltraiter par les autres. Idées de soi IMPORTANTES.

PERCEPTION DES AUTRES :
Manipulateurs, malhonnêtes, ce sont des traitres qui créent des complots contre eux.

CROYANCES : «Je ne peux pas me fier aux autres», «les autres sont hostiles, vont me manipuler si je ne fais pas attention».

ÉMOTIONS :
Sentiment d’être exploité
Anxiété : Notamment quand ils cherchent les signes et manifestations du complot qu’ils perçoivent.
Colère : Lorsqu’ils pensent avoir identifier un complot.

COMPORTEMENTS : Hyper-vigilants, toujours sur leurs gardes, ils cherchent des indices pour prouver que les autres sont en train de comploter contre eux.

TYPES DE CRIMES
Crimes violents contre la personne, quand ils identifient des personnes qui complotent.
Violence procédurière (++ de procès).

24
Q

TP Schizoïde

A

Ces individus se caractérisent par leur isolation, leur retrait, ils sont autonomes, ils ne veulent pas dépendre des autres et préfèrent ainsi être détachés. Ils ne veulent pas non plus que les autres s’immiscent dans leur vie privée.

PERCEPTION DE SOI :
Personnes bizarres qui n’appartiennent pas à la société.
Autonomes et indépendants.

PERCEPTION DES AUTRES :
Intrusifs, demandent beaucoup de temps et d’énergie, hostiles.

CROYANCES : «J’ai besoin de mon espace», «les relations sont trop compliquées, je préfère être seul».

ÉMOTIONS
Anxiété (s’ils ont à trop interagir avec les autres).
Expriment peu leurs émotions et ne les ressent pas beaucoup.

COMPORTEMENTS :
Ils vont garder leurs distances par rapport à autrui, ils vont rester seul et ÉVITER les autres.

TYPES DE CRIMES :
Pas vraiment des criminels.

25
Q

Diagnostic différentiel : Schizoïde VS Évitant

A

EN COMMUN : Les deux sont en retrait, n’ont pas de relations interpersonnelles, personnes solitaires (comportement)
SCHIZOÏDE : Ne veulent pas avoir des relations, cet isolement n’est pas problématique pour eux (cognition).
ÉVITANT : Ils s’iolent par peur d’être rejetés et critiqués (cognition).

26
Q

TP Schizotypique

A

Est similaire dans son isolement au TP Schizoïde, mais il ne présente pas un fonctionnement qui lui est réellement spécifique. Ce qui la caractérise = bizarreries au niveau de la pensée.

PERCEPTION DE SOI :
N’ont pas besoin des autres, ils sont indépendants. Ils ont peu à offrir.

PERCEPTION DES AUTRES :
Ils sont hostiles, ils vont vouloir me changer, ils croient que je suis fou, ne se préoccupent pas vraiment de moi.

CROYANCES : «L’environnement est hostile», «il vaut miaux que je fasse les choses seul»

ÉMOTIONS :
Anxiété s’ils ne peuvent pas éviter.

COMPORTEMENTS
Évitement anxieux des contacts avec les autres.
Montrent souvent des intérêts spécifiques pour des sujets peu habituels.

TYPES DE CRIMES
Pas vraiment des criminels car isolés.

27
Q

Diagnostic différentiel : Schizoïde VS Schizotypique

A

EN COMMUN : Très similaires, aucun intérêt pour les relations sociales, sont en retrait (cognitions, comportements).
SCHIZOÏDE : Isolés, détachés et à l’écart, ne se remarquent pas.
SCHIZOTYPIQUE : Se différencient par leur croyances bizarres, leur apparence particulière, ils sont inhabituels.

28
Q

Plusieurs TP prennent une position de victime, pour des raisons différentes : Antisocial, narcissique, état-limite, histrionique, paranoïde.

A

ANTISOCIAL : Injustice, victime de la société.
NARCISSIQUE : Les autres ne le voient pas comme supérieur
ÉTAT-LIMITE : Le monde est dangereux
HISTRIONIQUE : Les autres n’apprécient pas mon spectacle.
PARANOÏDE : L’autre n’a pas reconnu la noblesse de mes valeurs.

29
Q

Quels sont les 2 types de comorbidité? Expliquez et donnez un exemple.

A

COMPLÉMENTARITÉ DE PROCESSUS : Deux troubles se ressemblent donc on les retrouve ensemble souvent.
Ex : Antisocial et Narcissique ou Évitant et Dépendant

COMPLÉMENTARITÉ DÉFENSIVE : Association entre un trouble = souffrance et un trouble = réduire ou remplacer cette souffrance.
Ex :
Évitant/Dépendant (doute envers soi-mêmes, anxiété, faible estime de soi) - Narcissique/Antisocial (répond au sentiment de faiblesse et d’infériorité en ajoutant une cognition de supériorité).

30
Q

Quel est le but du MCMI ?

A

Évaluer la présence de troubles de la personnalité et de troubles mentaux graves.

31
Q

Historiquement, Millon (MCMI) commence par distinguer les individus à deux niveaux. Lesquels ?

A

Relations sociales : détachés, dépendants, indépendants, ambivalents.
Mode d’adaptation : passif VS actif.

32
Q

Plus tard, le MCMI précise 3 propriétés ou composantes définissant chacun des TP. Lesquels ?

A

Existence (orientation de la vie choisie par la personne) : Plaisir - Souffrance
Adaptation : Passive - Active
Reproduction (promouvoir l’autre ou soi) : Soi - Autrui

33
Q

Faites une brève présentation du MCMI-III (combien d’échelles de TP et le TMG, combien de questions, quel type de questions, différents scores, cotation)

A

14 échelles de TP
10 TMG (dépression, toxicomanie, schizophrénie).
175 questions VRAI-FAUX qui vont permettre d’obtenir un score sur chacune des échelles.

Moins de 75 sur une échelle : profil normal.
Entre 75 et 84 : Profil mixte, la personne présente certaines caractéristiques correspondant au TP de l’échelle, besoin d’une entrevue pour plus d’infos.
Plus de 84 : Il y a des caractéristiques qui correspondent au TP.

La grille sera cotée différemment en fonction du TP ou du TMG. Ex : un facteur peut compter pour 3 pour TP évitant mais 0 pour TP narcissique.

34
Q

Étude de Weekes & Morison :
Ils font passer le MCMI à un échantillon de 135 détenus dans les pénitenciers canadiens. À partir des résultats, ils font une analyse de clusters qui leur permet de mettre en évidence l’existence de 5 groupes ou types de délinquants.
Nommez-les et expliquez-les, puis donner la conclusion à retenir de cette étude.

A
Groupe 1 (26%) : Pas de scores très élevés sur MCMI, ni de TP. Excessivement conformistes biais dans les scores.
Groupe 2 (24%) : Histrionique - Narcissique - Antisocial. Psychopathes manipulateurs.
Groupe 3 (20%) : Narcissique - Antisocial - Paranoïde. Psychopathes agressifs.
Groupe 4 (20%) : Évitant - Dépendant - Passif-agressif.
Groupe 5 (10%) : Schizoïde - Évitant - Dépendant.

À retenir : On peut avoir un ensemble cohérent même si on a des traits de plusieurs TP.