Atelier 4 Flashcards

1
Q

Quels sont des obstacles et des difficultés auxquelles se butent les personnes en situation de pauvreté?

A
  1. Nous ne sommes pas tous égaux sur la « ligne de départ » :
    • certains commencent leur vie déjà hypothéqués par la pauvreté ou la sous-scolarisation de leur famille, la maladie, ou d’autres circonstances ayant pour effet de ralentir ou de compromettre leur développement et qui entraîneront des séquelles qui se feront sentir toute leur vie, même si leurs conditions devaient s’améliorer avec le temps ;
  2. Le marché du travail est de plus en plus complexe et exigeant
    • trop rigide pour favoriser la diversité des contributions et l’inclusion de tous et toutes ; l’économie, initialement pensée pour être au service des individus, les a progressivement soumis à ses propres lois et intérêts, peu importe leurs besoins réels ;
  3. On peine à reconnaître à leur juste valeur les efforts déployés et les contributions apportées en marge du marché du travail
    • ​l’apport social et économique du bénévolat, de l’entraide familiale et communautaire et de l’économie sociale représente pourtant des milliards de dollars ;
  4. Les services publics qui, par définition, s’adressent à l’ensemble des citoyens et citoyennes sont mal adaptés aux personnes en situation de pauvreté
    • dans la mesure où ils sont essentiellement pensés en fonction des caractéristiques de ceux qui les dispensent et non de ceux qui en auraient le plus besoin – qu’il s’agisse, par exemple, des coûts parfois exorbitants des frais de stationnement, des salles d’attente où l’on est exposé aux regards de tous, de l’information diffusée dans un format inaccessible aux personnes ne sachant pas lire – les personnes pauvres ou vulnérables cumulent les frustrations et les expériences négatives qui les éloignent des seuls services à leur disposition ;
  5. L’importance démesurée accordée aux signes extérieurs de la réussite, la course à la richesse, l’individualisme, la surconsommation
    • à laquelle nous incite inlassablement la publicité en nous faisant miroiter l’illusion du bonheur sont autant de comportements collectifs qui contribuent à la production d’un système de « gagnants » et de « perdants » et à l’érosion de la cohésion sociale.
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2
Q

À quoi la majorité des préjugés concernant les personnes pauvres réfèrent-ils?

A
  1. à l’apparence
    • ​​les pauvres sont sales, sont gros, se négligent, sont mal vêtus, n’ont pas de goût, etc.;
  2. aux comportements et aux choix de vie
    • ​​ils gaspillent, ils font de mauvais choix, ils jouent à la loterie, ils fument, ils boivent, ils se droguent, ils mangent mal, etc.;
  3. aux compétences
    • ils ne savent pas s’exprimer, se présenter, ils n’ont pas d’éducation, ils travaillent mal, ils ne savent pas s’organiser, gérer un budget, ils s’occupent mal de leurs enfants, etc;
  4. aux valeurs morales
    • ​​ils exploitent la société, ils travaillent « au noir », ils sont paresseux, faibles ou manipulateurs, portés vers la criminalité, ils n’ont pas de « morale », etc.;
  5. à leur statut et leur contribution
    • ils n’apportent rien de valable à la société, ils ne contribuent pas à la vie sociale et à la vie économique, etc.
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3
Q

V ou F?

Il n’y a pas de pauvreté chez nous. La vraie pauvreté est au Tiers-Monde.

A

La pauvreté existe chez nous, à la différence qu’elle s’inscrit dans un contexte de richesse et de prospérité relatives, ce qui entraîne de l’exclusion sociale et des écarts de revenu importants.

La pauvreté au Québec touche environ 10 % de la population, principalement les personnes prestataires de l’aide sociale, les travailleuses et travailleurs à faible revenu, les personnes seules, les autochtones, les personnes immigrantes, les personnes handicapées et les familles monoparentales.

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4
Q

Au Québec, même pauvre, on vit dans un état confortable. V ou F?

A

La pauvreté engendre des privations et des souffrances majeures. Elle affecte la santé physique et mentale, le niveau de stress, l’estime de soi, les compétences et les aptitudes, le sentiment de contrôle sur sa vie.

Les personnes pauvres sont plus souvent isolées, plus souvent malades et ont une espérance de vie plus courte (jusqu’à 14 ans d’écart entre les communautés les plus défavorisées et les moins défavorisées).

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5
Q

Les prestations d’aide sociale sont suffisantes pour couvrir les besoins essentiels. V ou F?

A

En 2011, la prestation de base pour une personne seule sans contraintes sévères à l’emploi s’élève à 574 $ par mois. La personne peut toucher 200 $ de revenu d’emploi sans être pénalisée. Au mieux, elle peut donc compter sur un peu moins de 800 $ par mois pour payer son loyer, l’électricité, la nourriture, les vêtements, les soins d’hygiène et les autres frais incontournables.

Il ne reste généralement rien pour les médicaments, les soins dentaires, le transport, les loisirs, les assurances, les communications (téléphone, Internet), etc.

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6
Q

Les assistés sociaux ont tout gratuitement (dentiste, lunettes, etc.) V ou F?

A

La sécurité du revenu ne rembourse pas systématiquement le montant intégral d’un service ou d’un bien (dentiste, lunettes, etc.) Des limites et des conditions s’appliquent (par exemple, être prestataire depuis au moins 6, 12 ou 24 mois consécutifs).

Soulignons notamment qu’une des personnes rencontrées en consultation nous a indiqué que, pour l’achat de ses lunettes, elle avait déboursé 451 $ et la sécurité du revenu, 118 $.

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7
Q

Les pauvres ne savent pas gérer un budget. Ils ne font pas les bons choix et ne sont pas prévoyants. V ou F?

A

La pauvreté force souvent les gens à vivre au jour le jour, simplement parce qu’ils n’ont pas les moyens de faire autrement. Tout peut devenir extraordinairement compliqué en situation de pauvreté, y compris de boucler un budget quand on n’a que quelques centaines de dollars par mois à dépenser pour couvrir tous ses besoins.

Les compétences et la bonne volonté ne suffisent pas : pour faire les bons choix, il faut d’abord… avoir le choix.

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8
Q

Pour sortir de la pauvreté, il suffit d’aller travailler. V ou F?

A

S’il est vrai que le travail procure beaucoup d’avantages, occuper un emploi n’est pas une garantie contre la pauvreté. Près du tiers des personnes sous le seuil de faible revenu sont des travailleurs et travailleuses.

Les boulots accessibles aux personnes peu scolarisées sont souvent précaires, peu attrayants, mal rémunérés et n’offrent aucune protection.

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9
Q

Comment le monde de la santé et des services sociaux est-il influencé par les préjugés?

A

En raison de leur proximité avec les personnes en situation de pauvreté, les intervenants sociaux et de la santé jouent des rôles clés de soutien, d’accompagnement, d’éducation et de sensibilisation auprès des gens qu’ils côtoient. Bien souvent, ils sont en mesure de faire une différence significative dans la vie de ceux-ci. Mais ils sont eux et elles aussi habités par des idées, des images, des préjugés qui teintent leurs rapports aux personnes pauvres, sans compter que leur travail les y confronte quotidiennement et leur rappelle sans relâche leurs limites à cet égard.

Lorsque l’on intervient auprès d’une personne fragilisée, ce qui est le cas la plupart du temps, une simple erreur d’interprétation peut aggraver sa situation, et elle risque fort de ne pas revenir ou de voir son problème dégénérer en crise. D’où l’importance de ne ménager aucun effort pour assurer une formation des plus adéquates à ceux et celles qui interviennent auprès des personnes pauvres, autant dans le milieu de la santé et des services sociaux que dans le milieu communautaire. Cette formation devrait idéalement inclure un volet de sensibilisation aux causes et aux conséquences de la pauvreté sur les plans individuel et collectif. C’est d’ailleurs ce qu’ont entrepris certains CSSS , dont le Centre de santé et de services sociaux de la Vieille-Capitale, en offrant à leurs intervenants des ateliers de sensibilisation aux préjugés envers les personnes pauvres.

Il arrive souvent que l’on juge inappropriés ou dérangeants certains comportements des gens en situation de pauvreté simplement parce que l’on ignore ce qu’ils pensent et ce qu’ils ressentent.

Prenons pour exemple la question des soins dentaires : bon nombre de prestataires d’aide sociale, gênés par le regard du professionnel sur leur condition socio-économique, ne consulteront un dentiste qu’en dernier recours et lorsque la douleur sera devenue insupportable. Trop souvent, la solution consistera en l’extraction d’une ou de plusieurs dents, les autres interventions étant bien au-dessus de leurs moyens. On peut imaginer que quelques dents en moins ne facilitent ni les relations interpersonnelles ni la recherche d’un emploi. Le Dr Christophe Bedos, professeur à la Faculté de médecine dentaire de l’Université McGill, croit que les dentistes ont un rôle social à jouer et suggère quelques avenues pour « rapprocher les mondes » :

  • recruter des étudiants en médecine dentaire provenant de différents milieux ou de différentes communautés;
  • modifier la philosophie de la formation pour laisser davantage de place à un idéal de justice sociale ;
  • recourir, comme il le fait lui-même dans ses cours, à des mises en scène permettant aux étudiants de réfléchir sur leurs rapports avec leurs futurs clients et sur les questions de société qui les concernent.

Tout cela s’applique à tous les intervenants appelés à jouer un rôle, de près ou de loin, dans la trajectoire des personnes en situation de pauvreté, qu’il s’agisse de les soutenir psychologiquement, de les soigner, de concevoir des milieux de vie, d’appliquer ou d’interpréter la loi, de leur offrir une formation ou un accompagnement dans des démarches d’emploi, etc.

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10
Q

Comment le mouvement syndical est-il influencé par les préjugés?

A

Le mouvement syndical vise d’abord la défense des droits et des intérêts des travailleurs et travailleuses, mais il a cependant toujours reconnu que celle-ci s’inscrit dans un projet de société plus large où prime la justice sociale. Cela suppose, entre autres, de mieux répartir la richesse et de lutter contre l’exclusion.

Par conséquent, le mouvement syndical se doit d’appuyer et de soutenir les organismes du milieu qui partagent ces objectifs de défense des droits des exclus, mais qui ne bénéficient pas de moyens aussi importants.

La lutte contre l’exclusion ne peut se faire sans remettre en question les préjugés. Les grands syndicats se doivent d’utiliser les liens privilégiés de communication qu’ils ont avec leurs membres pour les sensibiliser aux préjugés et à leurs conséquences. De telles activités de sensibilisation sur des sujets comme l’homophobie, le sexisme et le racisme sont déjà mises de l’avant par plusieurs syndicats. Les préjugés sur les personnes en situation de pauvreté, qu’elles travaillent ou non, mériteraient la même attention.

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11
Q

Comment le monde des affaires est-il influencé par les préjugés?

A

Parmi les acteurs du monde des affaires se trouvent des personnes habitées par une sensibilité particulière à l’égard de la pauvreté, parfois pour en avoir fait l’expérience elles-mêmes au cours de leur vie ou simplement parce que leur parcours les a conduites à faire le constat d’un certain échec collectif en matière de pauvreté et d’exclusion. Elles ont notamment compris qu’on ne prospère pas collectivement lorsqu’on accepte que des gens soient exclus et privés des moyens de contribuer à la vie sociale et économique. Ces personnes peuvent jouer un rôle majeur dans le milieu des affaires, précisément en réaffirmant l’intérêt que nous avons tous à lutter contre des conditions et des mécanismes qui concourent à freiner la prospérité générale.

Ces gens doivent être alimentés et soutenus dans leurs efforts par d’autres acteurs, personnes ou organisations, en mesure de les accompagner dans ce rôle.

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12
Q

Comment le monde municipal est-il influencé par les préjugés?

A

Les municipalités ont elles aussi un rôle à jouer, entre autres dans l’aménagement des espaces résidentiels et publics ; on peut penser ici aux effets néfastes des « ghettos » par lesquels on associe automatiquement un espace quelconque, un ensemble de résidences à une communauté de personnes défavorisées. Favoriser la mixité sociale et toutes les mesures qui contribuent au « mieux-vivre ensemble » devrait être une préoccupation prioritaire des municipalités, notamment par l’entremise d’une politique de logement social éclairée et équitable sur tout le territoire.

Il est reconnu que l’amélioration des conditions de logement est l’un des déterminants clés de la santé des populations. La municipalité constitue le palier politique le plus proche de la population et, à ce titre, elle est particulièrement bien placée pour entendre les citoyens et citoyennes, y compris les plus vulnérables.

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13
Q

Comment le monde de la recherche est-il influencé par les préjugés?

A

De nombreux domaines de recherche (service social, sociologie, sciences politiques, sciences économiques, médecine sociale, etc.) peuvent contribuer de façon importante à la lutte contre les préjugés et la pauvreté, que ce soit en faisant mieux comprendre la réalité des personnes pauvres à travers des projets qui visent à révéler leur savoir, en relayant la parole de ces gens dans des recherches de type participatif, en recherchant les meilleures pratiques en matière de lutte contre les préjugés et la pauvreté, en mettant au jour les déséquilibres dans les rapports de force et les conséquences néfastes qu’ils engendrent pour les personnes et pour la société, etc.

Ces recherches méritent un soutien financier adéquat et soutenu, y compris dans la région de Québec où le contexte économique apparaît relativement favorable et où il est plus facile d’ignorer la pauvreté.

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14
Q

Comment le monde communautaire est-il influencé par la pauvreté?

A

Les intervenants, bénévoles et participants issus du monde communautaire sont évidemment des acteurs clés en matière de lutte contre les préjugés et y travaillent depuis longtemps. La liste des exemples à suivre pourrait s’allonger indéfiniment, mais pensons ici :

  • aux Déjeuners entre parlementaires et personnes en situation de pauvreté organisées par le comité AVEC du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Huit déjeuners ont eu lieu à ce jour, dont un portant spécifiquement sur le poids des préjugés en 2005. Ce fut l’occasion notamment de rappeler que « vivre la pauvreté, c’est comme être en bas de l’escalier roulant qui descend et se faire dire « monte ! » par des personnes qui sont dans l’escalier roulant qui monte… »
  • à l’activité de formation et de sensibilisation offerte dans les écoles par Moisson Québec, Des préjugés, moi j’en ai pas ! Cette initiative propose une réflexion sur l’existence et la nature des préjugés, leur rôle dans la société et les façons de les éliminer. L’organisme mise sur le savoir collectif pour contribuer à la lutte contre les préjugés.
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15
Q

Comment l’État est-il influencé par les préjugés?

A

À titre de premier leader de la collectivité, l’État a la responsabilité de garantir le bien commun, y compris en oeuvrant à faire évoluer les perceptions et les habitudes de la population dans le sens de la solidarité. Il a le pouvoir d’agir sur les messages qu’il diffuse, sur les modalités de ses programmes ainsi que sur les services publics et la fiscalité. Il revient à l’État d’expliquer l’intérêt capital que nous avons, collectivement, à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale.

Au Québec, nous disposons en plus d’une loi et d’un plan d’action qui prévoit diverses mesures. L’une d’entre elles brille par son absence : une stratégie cohérente et bien coordonnée de lutte contre les préjugés – pourtant identifiée au départ comme devant faire partie dudit plan d’action. Il apparaît donc évident que le premier pas d’un gouvernement déterminé à respecter la lettre et l’esprit de la Loi devrait être la mise en place d’une telle stratégie, élaborée sur la base d’une participation citoyenne large.

À titre de « chef d’orchestre », l’État a la responsabilité de soutenir les efforts des acteurs de tous horizons et, bien sûr, de s’assurer que ses propres choix et actions ne comportent pas d’effets contre-productifs en matière de lutte contre les préjugés.

Aussi, comme plusieurs groupes, nous nous interrogeons sur la pertinence des catégories à l’aide sociale, lesquelles, manifestement, ne correspondent pas à la réalité des gens. Que toutes les personnes en mesure de travailler soient accompagnées vers un emploi stable, valorisant et suffisamment rémunéré est certainement une excellente chose, mais le problème de la pauvreté, de l’appauvrissement et de l’exclusion sociale ne se résume pas à l’accès à l’emploi. Le ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale lui-même reconnaissait qu’une faible proportion de prestataires dits aptes à l’emploi pouvait en réalité en occuper un à court terme.

C’est sans compter les coûts importants associés à la surveillance des faits et gestes d’un grand nombre de personnes. Outre qu’elle appauvrit les gens par un niveau de prestations beaucoup trop faible pour couvrir les besoins essentiels, le principal inconvénient d’une telle catégorisation est qu’elle contribue pour beaucoup à attiser les préjugés envers eux.

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16
Q

Selon l’Université Laval, le professionnalisme compte 3 composante:

  1. le sens du devoir et des responsabilités ;
  2. le respect de l’autre et l’altruisme ;
  3. le souci de justice.

En quoi consiste le sens du devoir et des responsabilités?

A

Savoir-être :

  1. Être intègre et capable d’exercer son jugement de façon autonome et critique.
  2. Être guidé par le maintien et l’amélioration du bien-être individuel et collectif qu’il s’agisse de l’avancement, du transfert des connaissances, de pratiques professionnelles ou de services.
  3. Être conscient des besoins de la société et assumer son imputabilité sociale.
  4. Être capable de s’autoévaluer et de reconnaître ses limites.
  5. Viser à atteindre et à maintenir un équilibre personnel.

Savoir-faire :

  • Développer, maintenir à jour ses connaissances et son expertise dans une perspective d’excellence et d’innovation.
  • Accorder la priorité au maintien et à l’amélioration du bien-être individuel ou collectif.
  • Exercer son rôle au sein des institutions d’appartenance et contribuer à leur bon fonctionnement.
  • Contribuer à l’amélioration des connaissances, des pratiques, des soins et des services.
  • Être engagé dans son milieu professionnel et dans son milieu clinique.
  • Travailler en équipe avec collégialité, faire appel aux autres compétences et ressources au moment approprié.
  • Assurer et protéger la créativité, l’autonomie intellectuelle et le jugement critique.
  • Prévenir, reconnaître, déclarer et, s’il y a lieu, gérer ou participer à la résolution des conflits d’intérêts.
17
Q

En quoi consiste le respect de l’autre et l’altruisme?

A

Savoir-être :

  • Être ouvert à l’autre et le considérer humainement comme un égal.
  • Être empathique à l’autre et à son expérience.
  • Être capable d’une relation de continuité.

Savoir-faire :

  • Respecter l’autre quelles que soient sa vulnérabilité, ses caractéristiques, ses valeurs, ses croyances, ses opinions, sa condition sociale, culturelle, économique et politique.
  • Écouter et être attentif aux besoins de l’autre.
  • Être capable de comprendre lorsqu’il y a souffrance, avoir la volonté de la soulager et savoir manifester de l’empathie, de la compassion et de la solidarité.
  • Communiquer adéquatement et respectueusement avec autrui.
  • Collaborer pleinement avec les membres de son équipe, les membres de son organisation et la collectivité.
  • Démontrer une ouverture à l’interdisciplinarité.
  • Reconnaître la contribution des étudiantes, des étudiants, des enseignantes, des enseignants, des pairs et des collègues.
  • En milieu clinique, agir comme partenaire dans les soins ou les services susceptibles d’être porteurs de sens pour la personne, ses proches et la communauté.
  • En milieu clinique, se donner une organisation de travail capable d’assurer une continuité dans les soins en collaboration avec les intervenants du réseau et respecter la propriété intellectuelle.
18
Q

En quoi consiste le souci de justice?

A

Savoir-être :

  • Se préoccuper de justice sociale, d’équité dans l’accès aux soins, dans l’utilisation des fonds de recherche et dans l’exercice de ses fonctions.

Savoir-faire :

  • Agir avec un souci d’équité.
  • Gérer les ressources mises à sa disposition et à celles de son organisation de manière efficiente et efficace dans un souci d’amélioration du bien-être individuel et collectif.
  • Selon son expertise, participer aux débats de société, prendre la défense des patients et des collectivités.