Autonomie, Compétence et Appartenance Flashcards

1
Q

Quelle métaphore utilisent Deci et Ryan pour démontrer l’importance indépendante des 3 besoins psychologiques?

A

De la même manière que les plantes ont besoin de soleil, eau et terre pour se développer, les gens ont besoin de se sentir compétent, d’autonomie et d’appartenance pour atteindre son plein potentiel. Si un de ces besoin est non satisfait, cela peut affecter notre bien-être. Comme si la plante manque d’eau, elle sera pas satisfaite.

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2
Q

Explique l’étude De Reis et al sur la satisfaction des besoins psychologiques au quotidien

A

Est-ce qu’on doit satisfaire ces 3 besoins tous les jours et est-ce que cette satisfaction des besoins vont influencer notre bien-être d’aujourd’hui. Est-ce que les fluctuations de bien-être pourraient être fonction de la satisfaction ou non-satisfaction de ces besoins au courant de la journée?

Méthodologie :
Étudiants universitaires (n=67)
Mesures quotidiennes pendant 14 jours. À chaque jour, ils mesurent ceci :
- Bien-être (affects positifs et négatifs, vitalité (à quel point les gens se sentent rigoureux mentalement, physiquement et alerte), symptômes physiques)
- Satisfaction des besoins psychologiques d’autonomie, d’appartenance et de compétence
- Activités sociales faites durant la journée

Les chercheurs pensaient que le bien-être de la journée serait fonction de la satisfaction des besoins d’autonomie, d’appartenance et de compétence.

Résultats (régression)

  • L’autonomie, compétence et d’appartenance qui sont satisfaits dans la journée sont positivement associés au bien-être de la journée. Donc, la satisfaction indépendante des 3 besoins est importante pour avoir un bon bien-être.
  • *influence des jours de la semaine sur notre bien-être. La fds, on a plus de chance de satisfaire nos besoins psychologiques. La pire journée c’est le lundi.
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3
Q

Explique l’étude de Van Broeck et al sur les besoins psychologiques et le travail

A

Est-ce que le fait de satisfaire nos besoins d’autonomie, de compétence et d’appartenance au travail a un impact sur plusieurs aspects? (ex : performance)

Métho :
- Travailleurs (n=745)
- Mesures :
o Satisfaction des besoins psychologiques d’autonomie (on peut être soi-même au travail), d’appartenance (on fait partie d’une équipe) et de compétence (on peut relever des défis et faire plusieurs tâches)
o Épuisement professionnel (burn-out) vs Vigueur
o Engagement (à l’entreprise) (à quel point les gens sont impliqués et aiment leur travail)
o Performance

  • Résultats :
    o Corrélation : La satisfaction de ces 3 besoins est en lien avec toutes ces variables (pour le burnout-vs vigueur, c’est associé à la vigueur) mais c’est l’autonomie qui a le plus d’importance.
    o Régression : chaque besoin est important (pas juste l’autonomie) pour qu’il y ait satisfaction au travail
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4
Q

Explique l’étude de La Guardia et al sur les différents styles d’attachement

A

SI on satisfait nos besoins psycho dans une relation, est-ce que cela a une influence sur notre style d’attachement avec cette personne? (attachement : Notre façon d’être en relation) les styles d’attachement peuvent varier selon les relations et selon la satisfaction de nos besoins psycho dans cette relation.

Différents styles d’attachements (graphique p.12)

Méthodologie :
- Étudiants (n=745)
- Mesures :
o Style d’attachement dans 4 types de relations : père, mère, amoureux, meilleure amie
o Satisfaction des besoins psycho d’autonomie, d’appartenance et de compétence

Résultats :

  • La satisfaction des besoins d’autonomie, d’appartenance et de compétence, dans chacune des relations significatives étudiées, est associée à un attachement plus sécure dans la relation (les relations sont indépendantes les unes des autres)
  • Plus ces besoins sont satisfaits dans une relation spécifique, plus la personne aura tendance à agir de façon sécure dans cette relation.
  • Donc, les besoins psychologiques ont aussi une influence sur comment on va être dans nos relations
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5
Q

Explique l’étude de Houle et Philippe sur les besoins psychologiques et les souvenirs

A

Est-ce que le fait que les besoins psycho ont été satisfaits dans le souvenir a un impact sur comment on se sent présentement.

Méthodologie :
- Étudiants (n=158)
- Mesures :
o Humeur actuelle
o Bien-être psychologique général
o Décrire un souvenir auto-définissant : un souvenir qui reflète votre identité ou qui vous êtes comme personne, qui révèle quelque chose sur comment vous vous percevez en général (positif ou négatif)
o Humeur actuelle, après avoir décrit le souvenir
o Satisfaction des besoins dans le souvenir.

Résultats :
- La satisfaction des besoins psychologiques dans le souvenir est en lien avec l’augmentation de l’humeur situationnelle après la description (inverse aussi vrai) – effet situationnel

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6
Q

Donne un exemple d’un besoin compensatoire

A
  • Facebook

lorsque notre environnement ne satifait pas nos besoins (ex : si on a pas d’ami, que notre job est insatisfaisante, qu’on se sent forcé de ne pas être soi-même, etc. Est-ce qu’on peut compenser ailleurs? Ex, si on utilise facebook

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7
Q

Explique l’étude de Sheldon, Abad et Hinsch sur les besoins compensatoires et facebook.

A

Est-ce que le fait d’utiliser facebook peut nous aider à satisfaire notre besoin d’appartenance. Quel est l’effet de l’utilisation de facebook? Pk on l’utilise?

Méthodologie :
- Étudiants universitaires (n=+ de 1000)
- Mesures :
o Usage habituel de facebook
o Satisfaction du besoin d’appartenance au cours des dernières semaines (à quel point ils se sont sentis connectés aux autres)
o Frustration du besoin d’appartenance (je me suis senti seul ou j’ai eu des conflits avec des gens que j’aime)

  • Résultats :
    o La fréquence d’utilisation de facebook est positivement corrélée avec la satisfaction (r=0,10) ET la frustration (r=0,13) du besoin d’appartenance
    o Pour essayer de comprendre ce premier résultat, les chercheurs ont mesuré l’utilisation de facebook en tant que mécanisme de coping, pour compenser (quand je me sens seul, j’utilise facebook). Ils ont aussi pris une mesure de frustration et de besoin d’appartenance pendant que les gens utilisaient facebook.
    o La frustration du besoin d’appartenance motive l’utilisation de facebook pour coper avec ce sentiment de déconnexion tandis que la satisfaction du même besoin est une conséquence de l’utilisation de facebook; donc agit comme récompense. Donc, le fait d’utiliser facebook aiderait à nous sentir plus connectés aux autres lorsqu’à priori on se sentait déconnecté.
    Quand on est frustré, on est motivé à utiliser facebook car ça nous fait sentir connectés aux autres. Donc les gens sont plus poussés à utiliser facebook quand ils se sentent déconnectés car ils vont ensuite se sentir connectés.
    **juste des corrélations

Ensuite, ils mesurent ce que l’interruption de l’utilisation de facebook pour 48h fait

  • Mesures en 3 temps :
    Temps 1 (avant l’arrêt de l’utilisation de facebook) :
    o Mesures de satisfaction et de frustration du besoin d’appartenance
    o Mesure de l’usage de facebook
    Temps 2 (pendant l’arrêt de 48h de l’usage de facebook)
    o Mesures de satisfaction et de frustration du besoin d’appartenance
    ** 20% des participants n’ont pas réussi à ne pas utiliser facebook durant ces 48h.
    Temps 3 (après l’arrêt, donc durant la reprise d’utilisation de facebook)
    o Mesures de satisfaction et de frustration du besoin d’apartenance
    o Mesure de l’usage de facebook
  • Résultats :
    o La satisfaction du besoin d’appartenance a diminué pendant l’arrêt de l’utilisation de facebook. Pour ce qui est de la frustration, il n’y avait pas de différence en moyenne. Lorsque les gens ont pu reprendre possession de leur compte, ceux qui l’ont le plus ressenti une augmentation de leur frustration ont utiliser davantage facebook
    o La satisfaction du besoin d’appartenance est une conséquence de l’utilisation de Facebook et non une cause.
    o Le fait d’arrêter l’utilisation de facebook pendant 48h a fait diminuer la satisfaction du besoin d’apparetenance.
    o Ceux ressentant le plus fort sentiment de frustration (de leur besoin d’appartenance) sont ceux qui utilisent le plus facebook après 48h d’arrêt
    o Ce qui cause l’utilisation de facebook, c’est plutôt la frustration antérieure du besoin d’appartenance.

Aussi, ce qui est intéressant, c’est que l’utilisation de facebook nous amène à nous sentir connectés mais seulement sur le moment. Dès qu’on arrête d’utiliser facebook, le sentiment de déconnexion revient.

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8
Q

Que se passe-t-il si on nos besoins psychologiques ne sont pas satisfaists?

A

Si on arrive pas à satisfaire nos besoins de manière générale, on aura un sentiment de manque, de vide. Pour remplir ce vide, on devient avide de le remplir de toutes les manières possibles mais ça ne marche pas vrm alors on est constamment à la recherche de ce qui pourrait nous faire satisfaire ce besoin. Si notre insatisfaction est chronique, malgré toutes les tentatives de satisfaction du besoin, on en vient à vouloir rejeter et éviter un besoin. Le besoin devient comme toxique

Avidité :

  • Autonomie : « j’ai besoin de toujours être en contrôle de ce que je fais »
  • Compétence : « Je suis déçue de moi quand mon travail n’est pas apprécié »
  • Appartenance : « Je gagne confiance en moi à avoir des ami.e.s qui ont les mêmes croyances que moi

Évitement :

  • Autonomie : « avoir des responsabilités me fait peur »
  • Compétence : « quand je fais quelque chose de bien, j’évite la reconnaissance des autres
  • Appartenance : « Ça me dérange d’être dans des relations proches avec des gens semblables à moi.
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9
Q

comment fait-on pour favoriser la satisfaction de nos besoins psychologiques?

A

Avec des stratégies de support à l’autonomie.

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10
Q

Quelles sont les différentes stratégies de support à l’autonomie?

A

1) Fournir des choix dans les limites et les règles spécifiques
2) Fournir une logique rationnelle pour les tâches et les limites
3) Laisser à l’autre l’opportunité de prendre des initiatives et d’essayer des choses par lui (elle)-même
4) Éviter les récompenses tangibles pour les tâches intéressantes
5) Minimiser la pression et le contrôle

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11
Q

Quelles sont les différentes stratégies pour supporter la compétence?

A

1) Fournir une rétroaction informative non-contrôlante sur la compétence
2) Prévenir le fait que l’autre mette son intégrité en jeu dans l’activité ou la tâche
3) Avoir un regard inconditionnel sur l’autre

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12
Q

Explique l’étude de Koestner, Ryan, Bernieri et Holt sur le support à l’autonomie tout en mettant des règles

A

Comment peut-on mettre des limites mais quand même supporter le besoin d’autonomie? Étude chez les enfants. Peut-on mettre des règles à des enfants et des limites mais quand même supporter leur besoin d’autonomie?

Métho :

  • Enfants en 1ere et 2e année (n=44)
  • Les enfants devaient participer à une activité de peinture.
  • 1 groupe où les adultes utilisent un langage contrôlant pour donner les consignes
  • 1 groupe où les adultes utilisent un langage supportant l’autonomie pour donner les consignes. (mêmes consignes que le groupe 1)

Mesures :

  • Qualité
  • Créativité
  • Temps passé à peindre durant une période libre. Après l’exercice, ils ont le choix de continuer à peindre ou pas

Résultats :

  • La créativité et la qualité est meilleure chez le groupe dont l’autonomie est supporté.
  • Les enfants dont l’autonomie est supportée ont continué à peindre plus longtemps après l’exercice que l’autre groupe

Donc, on peut supporter l’autonomie même en ayant des règle, c’est la façon de dire ces règles qui affectent le sentiment d’autonomie

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13
Q

Explique le problème dans le système scolaire en lien avec le support à l’autonomie

A

Problème dans le système scolaire car les stratégies mises de l’avant sont vrm axées sur le contrôle plutôt que de supporter l’autonomie :
- Omniprésence des « devoirs »
- Retire des privilèges (es : pas de récréation), donne des punitions (ex : points de « mauvais comportements », corvées, retenues), formule des menaces
- Rétroactions comparatives axées sur la performance (ex : appeler les élèves par un ordre de notes, « tu as eu 70% alors que tu aurais pu avoir 100%)
- Bref, évaluations constante des enfants
Est-ce que cela peut avoir un impact sur le fait que bcp d’enfants n’aiment pas l’école? Surement, car c’est rendu qu’on scrap le plaisir qu’ils ont à apprendre en mettant plein de règles qui sont très contrôlantes.

Dans le milieu scolaire, les études démontrent que c’est important d’avoir un milieu structuré mais avec pas troooop de choix. Même chose dans le milieu du travail.

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14
Q

Est-ce que structure est équivalent à contrôle? Explique

A

Il n’y a pas d’équivalence entre la structure et le contrôle.
Structure = avoir des choix mais dans une certaine limite
Contrôle = avoir plein de limites et aucuns choix.

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15
Q

Explique l’étude de Lyengard et Lepper sur la quantité de choix

A

Est-ce que c’est mieux d’Avoir trop de choix ou pas assez? L’étude se déroule dans une épicerie et s’intéresse au choix des consommateurs. On se demande, si on offre plus ou moins de choix de confitures, est-ce que cela aura un impact sur leur quantité d’achats?

Métho :

  • Clients d’une épicerie fine (n=754)
  • 2 kiosques : 1 avec 6 choix et 1 avec 24 choix de confitures

Résultats :

  • plus de gens se sont arrêtés au kiosque présentant 24 choix (60% vs 40%)
  • MAIS! Plus de gens ont fait un achat au kiosque présentant 6 choix…. (30% vs 3%)
  • Donc plus de choix semble être attrayant mais cela n’influencera pas leur achat. Le fait d’avoir trop de choix peut être démotivant; trop de choses à considérer. Donc important d’avoir des choix mais pas à l’infini.
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16
Q

Explique l’étude sur les choix à travers les différentes cultures

A

Est-ce que l’importance de choisir est qqc d’important partout? Est-ce que le fait d’avoir des choix a le même poids selon toutes les cultures?

Métho :
- Enfants américains vs asiatiques (n=105)
- Anagrammes (mots mélangés), de différentes catégories (animaux, famille, nourriture, etc)
- 3 groupes expérimentaux :
o Choix personnel (c’est l’enfant qui choisit la catégorie des anagrammes qu’il a à résoudre)
o Choix de l’expérimentateur (l’expérimentateur impose le choix)
o Choix de la mère (l’expérimentateur dit à l’enfant que la mère a choisi la catégorie pour l’enfant)
Mesures :
- Performance aux anagrammes
- Intérêt intrinsèque dans une tâche libre. (une fois qu’ils ont fini de faire la tâche, ils pouvaient continuer à résoudre des anagrammes s’ils en avaient envie)

Résultats :

  • Chez les enfants américains, la performance est plus élevée lorsqu’ils ont le choix de la catégorie. Lorsque c’était le choix de la mère ou de l’expérimentateur, ils avaient une moins bonne performance.
  • Chez les enfants asiatiques, la performance est la plus élevée lorsque c’est leur mère qui choisissait la catégorie, ensuite lorsque le choix était personnel et en dernier, le choix de l’expérimentateur.
  • Dans chaque condition (choix personnel vs de l’expérimentateur vs de la mère), la différence entre la performance des américains et asiatiques n’est pas significative dans la condition du choix personnel ou du choix de l’expérimentateur mais elle est très significative lorsque c’est le choix de la mère. Comment ça se fait? Le rôle de la culture aurait un impact sur ce qui est valorisé dans les choix qu’on fait. Pour les enfants américains (culture individualiste), ils seraient bcp plus motivés à faire qqc lorsque c’est leur choix personnel. Pour les enfants asiatiques (culture plus collectiviste), ils seraient davantage motivés lorsque la décision prend en compte le choix d’un membre de leur communauté d’appartenance. Donc, selon la culture, la notion de choix est différente.
  • Lorsqu’on regarde la motivation intrinsèque, on observe des résultats similaires : plus grande motivation des américains lors du choix personnel, plus grande motivation des asiatiques lors du choix de la mère, puis du choix personnel et en dernier du choix de l’Expérimentateur. Même la différence au sein de chaque condition relève des mêmes résultats que pour la performance; différence pas significative ds la condition du choix personnel ou de l’expérimentateur mais différence significative dans le choix de la mère.