BSP 112 EA2 Flashcards

1
Q

l’unIté élémentaIre

A

Le bon fonctionnement du service quotidien de l’unité est conditionné par une organisation stable s’appuyant sur :
- un cadre de vie bien défini
- des règles de service rigoureuses
- des attributions fonctionnelles précises
Le rôle des cadres de contact au sein de cette organisation, et plus particulièrement au sein de l’unité élémentaire, est primordial.
Ils y ont en effet des attributions clés dans lesquelles ils doivent appliquer des règles de service connues et acceptées de chacun.
Le règlement de service intérieur organise la vie dans les casernements, les rassemblements et les différentes activités qui rythment la journée des unités (instruction, travaux d’intérêt général, repas notamment).
Il indique les règles de service à appliquer dans la vie quotidienne.

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Q

l’unIté élémentaIre

Description

A

La compagnie est la plus petite formation placée sous les ordres d’un chef responsable de l’administration, des activités et du mode de vie des militaires qui la composent.
Commandée par un officier qui est directement responsable devant le commandement, elle dispose organiquement des moyens de s’administrer et de remplir les missions qui peuvent lui être confiées.
C’est à son niveau que se réalisent concrètement la vie militaire et la personnalité de la collectivité.
Elle est l’échelon le plus élevé où chacun peut connaître tous les autres et en être connu ; c’est là que se réalise, dans la pratique des relations personnelles, l’unité d’esprit, d’action et de style indispensable à la vie collective et à la bonne marche du service.
L’unité élémentaire revêt plusieurs formes :
- la compagnie d’incendie et de secours, qui est prête en permanence à intervenir dans le cadre des missions de secours et de défense contre l’incendie. elle comprend un ou plusieurs centres de secours, dont l’un est le Pc de l’unité
- la compagnie de commandement et de logistique
- la compagnie d’appui spécialisé
- la compagnie de formation
- la compagnie de soutien
- l’unité élémentaire spécialisée
- la compagnie métier

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3
Q

l’unIté élémentaIre

principes De commanDement

A

L’obtention du rendement et de l’efficacité de la compagnie est l’objectif essentiel du commandant d’unité, qui doit, dans tous les domaines, en inspirer ses pensées, ses décisions et ses actes. La recherche de l’obéissance, où l’adhésion l’emporte sur la contrainte, est le meilleur moyen d’action.
Le commandant d’unité est le représentant du commandement, dont il exécute et fait exécuter les directives et les ordres. Connaissant tous les cadres et tous les hommes qui composent son unité, il a une action directe et complète sur chacun d’entre eux.
Il est secondé dans son action par les autres officiers et majors de l’unité, qu’il exerce constamment à la pratique du commandement et de l’administration.
Les subordonnés, qu’ils soient officiers, sous-officiers ou militaires du rang, doivent avoir une nette vision des objectifs à atteindre et adhérer à ceux-ci. Cela ne peut être obtenu que par une bonne information, qui permet une véritable participation, condition même de l’adhésion. Informer les subordonnés et les associer à l’action quotidienne est une tâche capitale. Dans ce but, le commandant d’unité s’entretient avec les sous-of chers et les militaires du rang de liaison quand il le juge nécessaire ou à leur demande.
L’information doit être à double sens. A quelque échelon qu’il se situe, un chef ne peut négliger l’avis de ses subordonnés. Il doit, à chaque fois que cela est possible, s’informer auprès d’eux et donc, dans une certaine mesure, les faire participer à l’élaboration de sa décision, celle-ci restant l’apanage du chef. Ainsi peut se créer un véritable courant montant, basé essentiellement sur le ré axe du compte-rendu que le commandant de compagnie doit éveiller et développer chez l’ensemble de ses subordonnés.
Le rendement et l’efficacité de la compagnie sont, en premier lieu, obtenus par l’instruction professionnelle pratique et théorique, qui, outre la connaissance des actes nécessaires à l’accomplissement des missions, l’acquisition des réflexes et techniques du métier, ainsi que la connaissance des matériels spécifiques, permet à chacun de se connaître lui-même et d’établir les liens indispensables à la cohésion.
La recherche des meilleures conditions de vie et de travail du personnel est un souci constant du commandant d’unité, qui porte un intérêt soutenu aux problèmes individuels à caractère social.
Toutes les occasions de contacts simples et directs doivent être recherchées, en particulier par les cadres, pour bien connaître le personnel, le former et l’orienter : rassemblement quotidien, visites et inspections des centres de secours, réception des militaires de liaison, réunions des cadres ou de toute l’unité, réunions des différentes commissions consultatives, séances d’instruction et de travail, entretiens individuels aussi fréquents que possible (arrivées, retours de stages, résultats d’examen ou concours, notation, avancement, incidents, opérations marquantes, départs, décorations, sanctions, etc.).
Tout en se montrant strict, exigeant et même intransigeant dans la préparation et l’exécution du service, le commandant d’unité est bienveillant. Alliant la rigueur, accompagnée de justice et la compréhension, empreinte de chaleur humaine, il évite à la fois autoritarisme et démagogie. Il maintient et fait maintenir la discipline dans le respect de la personne et de la dignité humaine. Il utilise avec à-propos et discernement les récompenses et les punitions qui ont, les unes comme les autres, valeur d’exemple.

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4
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

COMMANDANT D’UNITE

A

La compagnie est par excellence l’unité dont le chef est à même d’agir directement sur tous les militaires qui la composent ; aussi, sa valeur est-elle fonction de celle du commandant d’unité, qui reçoit son commandement au cours d’une cérémonie de passation de commandement.
Le commandant d’unité prend son commandement après s’être pénétré des consignes laissées par son prédécesseur et avoir pris en compte l’ensemble du personnel, des matériels et des documents administratifs arrêtés à la date de sa prise de commandement.
Son autorité est fondée sur l’ascendant qu’il sait prendre par son attitude, son exemple, sa manière de commander et sa compétence.
Ses efforts doivent tendre à faire de sa compagnie un outil efficace dans le cadre des missions de la Brigade. Son domaine d’action et ses limites lui sont dictés par les règlements, les directives, les notes et les instructions en vigueur.
Il est responsable de la discipline, de l’éducation morale et de la préparation opérationnelle de son personnel, de l’emploi et du maintien en condition des matériels, ainsi que de l’administration de la compagnie.
Connaissant tous ses subordonnés, officiers, sous- officiers et militaires du rang, il emploie et dirige chacun d’entre eux en fonction de ses qualifications, de ses aptitudes et de sa personnalité. Il veille à ce que la continuité des activités soit toujours assurée dans tous les bureaux et services de son unité.
Il reçoit ceux qui sollicitent un entretien (jusqu’au grade de capitaine, il n’est pas nécessaire de rédiger un compte-rendu pour demander un rendez-vous). Il s’informe de la situation de famille de chacun et apporte aide et conseils à ceux qui ont des problèmes particuliers. Il a le devoir de provoquer, par la voie hiérarchique, l’intervention de l’assistante sociale et/ ou du bureau de la condition du personnel dès que nécessaire.
Le commandant d’unité assiste le plus souvent possible au rassemblement quotidien et, notamment, quand il lui paraît nécessaire d’insister sur un point particulier de l’instruction ou du service. Il pro te souvent de ce rassemblement pour tirer les enseignements ou la moralité de certains événements de la vie de la Brigade ou de l’unité. Il résume les faits en quelques mots, fait connaître sa manière de voir et en indique-les raisons. Il évoque les récompenses décernées ou les sanctions prises.
Il fait une place privilégiée aux relations avec ses cadres. Il les réunit fréquemment pour leur communiquer ses observations et ses ordres, les informer des questions traitées lors des réunions de commandement et, s’il y a lieu, recueillir leurs suggestions.
En dehors du service, il s’attache à créer un climat de détente et de camaraderie.
Les rapports du commandant d’unité avec son chef de corps sont constants et directs. Ils lui permettent de recevoir ses ordres et directives, de saisir ses intentions et de demander les conseils que peut offrir l’expérience.
Il doit transmettre au commandement les remarques et les soucis de son personnel. En particulier, suivant l’évolution du moral de son unité, il doit rendre compte sans délai des facteurs nouveaux et provoquer l’action du commandement.
Il règle par des ordres et des consignes particulières les détails du service propre à son unité.
Le commandant d’unité préside la commission d’unité élémentaire.
Il fait appliquer une stricte discipline en matière d’économie d’énergie et de gestion des matériels consommables mis à la disposition de l’unité.

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5
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

OFFICERS ET MAJORS

A

Le commandant d’unité est secondé par un ou plusieurs officiers du grade de capitaine, lieutenant, sous-lieutenant ou aspirant.
Les majors peuvent également tenir les fonctions opérationnelles dévolues aux officiers, conformément aux principes de l’instruction Gestion du temps des activités (GTA).
Collaborateurs immédiats du commandant d’unité, les officiers et les majors assurent des fonctions de commandement et d’instruction. Ils peuvent être chargés de tâches diverses de contrôle, de surveillance et d’administration.
Les officiers et les majors de l’unité sont affectés au PC de compagnie. Leur autorité s’étend sur l’ensemble de l’unité, quelle que soit son articulation. Ils en connaissent tous les sous-officiers, gradés et sapeurs.
Ils sont à la disposition du commandant d’unité pour l’éducation civique et morale, la formation, les détails du service intérieur et l’exécution du service à la Brigade. Le commandant d’unité les initie aux fonctions administratives et les exerce à la surveillance des matériels et des diverses parties de la comptabilité. Il les initie à la notation des personnels sous- officiers et des militaires du rang de l’unité.
Dans le cadre des dispositions des instructions sur les ordinaires, les foyers, la gestion des matériels techniques, le commandant d’unité leur con e tout ou partie de ses pouvoirs de direction et de contrôle, sans pour autant se dessaisir de son devoir de surveillance générale et de sa responsabilité.
Il répartit en priorité entre les officiers la charge des différentes fonctions de l’unité :
- l’ordinaire a le foyer
- le soutien de l’homme
- la remise: les matériels techniques et le service
pharmacie
- les systèmes d’information et de communication a la prévision opérationnelle
- la préparation opérationnelle
Il leur con e en outre des tâches particulières :
- la mise à jour et la tenue de la documentation
- le contrôle de plusieurs fonctions au PC de l’unité et éventuellement la surveillance d’un ou plusieurs centres de secours
- la programmation de la préparation opérationnelle
- l’instruction des spécialistes
- la préparation aux examens des candidats volontaires aux différentes formations
- la surveillance des matériels relevant du SSH et de l’ordinaire
Les majors remplissent en priorité des fonctions parti- culières propres au service spécial des compagnies d’incendie : commissions communales de sécurité, groupes de visite, réunions de chantier… Si nécessaire ils sont renforcés dans cette mission par les officiers et les sous-officiers préventionnistes de la compagnie et du groupement.
Les officiers et les majors en unité d’incendie doivent être constamment en mesure de donner au commandant d’unité des renseignements détaillés sur la tenue, l’état d’esprit et le degré d’instruction professionnelle du personnel; ainsi que sur l’état de conservation des effets et des matériels (individuels et collectifs) qui lui sont confiés.

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6
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

SOUS-OFFICIERS

A

Les adjudants-chefs et les adjudants sont directement placés sous les ordres du commandant d’unité. Ils remplissent des fonctions de commandement et/ou d’administration pour ce qui concerne :
- l’organisation et l’exécution du service intérieur au PC de l’unité
- le commandement des centres de secours
- l’administration et la comptabilité
Les sergents-chefs et les sous-officiers titulaires de l’UV 2 CCGI remplissent des fonctions techniques ou administratives :
- sous-officier administratif
- chef de remise (chef de remise principale et
chef de remise)
- sous-officier chargé de la prévision opérationnelle
- sous-chef de centre de secours
- sous-officier chargé de la préparation opérationnelle
- sous-officier gérant de l’ordinaire
- sous-officier gérant du foyer
Cependant, les adjudants peuvent assumer des fonctions normalement dévolues aux sergents-chefs, et inversement.
Les sergents remplissent :
- des fonctions administratives :
1 sous-officier administratif adjoint (SOA adjoint)
2 sous-officier gérant de l’ordinaire
3 sous-officier gérant du foyer
4 sous-officier chargé du SSH
- des fonctions de commandement ou d’instruction :
1 sergent de jour
2 sous-officier instructeur  chef de groupe
_ des fonctions techniques ou spéciales :
1 chef ou sous-chef de remise
2 sous-officier chargé des systèmes d’information et de communication
3 sous-of hier chargé de la préparation physique opérationnelle
4 sous-officier adjoint au sous-officier chargé de la prévision opérationnelle
5 sous-officier chargé de la conservation du patrimoine
Compte tenu des conditions propres à sa compagnie, le commandant d’unité a toujours la possibilité de charger, à titre provisoire ou permanent selon le cas, un sous-of hier d’une fonction non énumérée ci-dessus.

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7
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

ADJUDANT DE COMPAGNIE

A

La fonction d’adjudant de compagnie est tenue par un adjudant-chef ou un adjudant, exceptionnellement par un sergent-chef.
Principal responsable de la gestion du temps des activités du personnel de la compagnie, il veille à l’application des règles édictées dans l’Instruction GTA.
Il établit les listes du service journalier en tenant compte des desiderata de chacun et du type de service à effectuer. Il autorise les changements de tour de service des sous-of chers, gradés et sapeurs, sous le contrôle du commandant d’unité.
Il s’assure que les listes de service sont bien affichées 72 heures à l’avance, pour que le personnel puisse en avoir connaissance dans des délais suffisants.
Il reçoit des chefs de centre, au plus tard le 20 de chaque mois la prévision du tour de garde du mois suivant et affiche celle du PC de compagnie.
Il soumet au commandant d’unité le tour des permissions de longue durée des sous-officiers, gradés et sapeurs, ainsi que les demandes de permissions de courte durée. Il affiche le tour prévisionnel des permissions annuelles.
Il ne peut pas être en permission de longue durée en même temps que le commandant d’unité, mais a priorité sur les autres sous-officiers de l’unité pour établir son tour prévisionnel des permissions annuelles.
Il s’assure de l’exécution des punitions des sous- officiers, des caporaux-chefs, des caporaux et des sapeurs.
Il tient à jour la liste du personnel devant subir une visite médicale (systématique, vaccination, aptitude spécifique, retour à la vie civile, etc.).
Il participe au rassemblement quotidien.
Il est chargé par ailleurs de l’enregistrement des permissions et tient à jour le registre de contrôle des permissions.
Il commande les Travaux d’intérêt général (TIG) à assurer au PC de compagnie.
L’adjudant de compagnie est le chef du service général de l’unité. A ce titre, il est chargé de la surveillance des travaux d’entretien du casernement.
Il a sous ses ordres immédiats : a le sergent de jour
- le caporal de jour
Il fait respecter les ordres et les consignes du commandement, notamment celles concernant :
- la propreté intérieure et extérieure des casernements, l’accessibilité des trottoirs et leur entre- tien, en particulier l’enlèvement de la neige et de la glace en période hivernale
- le libre accès des portes de la caserne et des remises, le stationnement des véhicules parti- cuillers à l’intérieur des casernements à leurs abords.
La propreté des chambres est vérifiée tous les matins lors de la revue du chef de garde et lors de celle passée par l’adjudant de compagnie avant le rassemblement de 13 h 45.
Il contrôle chaque jour le bon ordre, la propreté des locaux intérieurs et leur aération.

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8
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

CHEF DE CENTRE DE SECOURS ET DE DETACHEMENT

A

La fonction de chef de centre de secours est assurée, en principe, par un adjudant-chef ou un adjudant. Il est secondé par un sous-chef de centre.
Le chef de centre de secours est responsable de la discipline, de l’ordre, de la propreté et de la bonne marche du service de son centre de secours. Il a de ce point de vue les mêmes devoirs que l’adjudant de compagnie.
Il est également responsable de la conservation et de l’entretien des véhicules ou engins, des locaux, du mobilier et du matériel du centre de secours. Il constitue les groupes au sein du CS et veille à l’exécution des mesures fixées par l’INS relative à la nouvelle politique d’habillement à la BSPP.
Il rend compte au commandant d’unité des événements survenus au centre de secours. En particulier, il lui rend compte sans délai de tout événement grave ou important.
Il veille à la tenue à jour des documents suivants :
- documentation permanente et professionnelle
- documents du service d’incendie et de secours (cf. BSP 118.1)
- cahier d’enregistrement des consommations de carburants et d’huiles
- contrôle d’emploi de véhicules automobiles ou d’engins
- registre des entrées et sorties
- cahier de visites médicales
- fiches inventaires du mobilier et matériel du SSH détenus par le CS
- registre des visites d’officiers
- comptabilité téléphonique
- carnet de dons
- relevé des consommations d’énergie a cahier de suivi des ordinaires
- dossier de sécurité
Le chef de centre de secours est responsable de l’emploi et du maintien en condition de ses matériels, ainsi que du bon fonctionnement du foyer.
Il est responsable de la préparation opérationnelle de son personnel. Il est également chargé de la préparation des candidats concourant aux diverses formations, en liaison avec l’officier responsable de l’instruction de l’unité.
Il propose au commandant d’unité les récompenses. Il a délégation pour punir, dans les limites fixées par le commandement.
Les nominations aux fonctions de chef de centre paraissent en décision Brigade.

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9
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

SERGENT, CHEF DE GROUPE

A

Les fonctions de chef de groupe sont confiées par le commandant d’unité à des sergents, à l’exception du SOA adjoint. Pour faciliter le commandement, les groupes sont constitués dans toute la mesure du possible de gradés et de sapeurs appartenant au même service que le chef de groupe.
Le chef de groupe assure les missions générales suivantes:
- surveillance du fonctionnement et de l’état des appareils de chauffage et d’éclairage, du mobilier et de la literie
- surveillance des effets individuels des sapeurs dans les conditions fixées par l’INS relative à la nouvelle politique d’habillement à la BSPP, immatriculation des effets, envoi en réparation, inventaire a mise en garde contre les vols
Il rend compte :
a au sous-officier du SSH pour toute perte, vol ou dégradation concernant ses effets d’habillement
a au sous-officier administratif, de tout fait intéressant l’administration
a à l’adjudant de compagnie ou au chef de centre, de tout fait concernant la discipline ou le moral.
Il est suppléé par un gradé, qui assume cette fonction en plus de ses attributions particulières dans l’exécution du service des unités d’incendie. Il rend compte au chef de groupe de l’intéressé de la discipline, du moral et de la vie matérielle de ses hommes ; il le remplace en cas d’absence ou d’indisponibilité.

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10
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

SOUS-OFFICIER ADMINISTRATIF

A

La fonction de sous-officier administratif (SOA) est assurée, en principe, par un sergent-chef ou un sergent. Il est chargé de l’exécution de toute l’administration de l’unité, en fonction des directives données par le commandant d’unité.
Il est responsable vis-à-vis du commandant d’unité de l’application des procédures et de la production des documents imposés par les instructions relatives au personnel.
A ce titre, il lui appartient d’organiser le travail administratif de l’unité. L’adjudant d’unité doit s’attacher à fournir au sous-officier administratif les moyens en personnel et en matériels, a n qu’il puisse accomplir sa mission dans des conditions satisfaisantes.
A n d’assurer la continuité de ses activités, il ne doit pas être en permission de longue durée en même temps que le commandant d’unité et être remplacé par le sous-officier administratif adjoint. A ce titre, il bénéficie d’une priorité sur les autres sous-officiers de la compagnie (à l’exception de l’adjudant de compagnie) pour établir ses prévisions de permissions et de son service de garde.
Sauf cas exceptionnel, il ne doit pas être distrait de ses tâches. A ce titre, les remplacements dans la garde incendie doivent être limités au stricte minimum.
Au moins un sous-officier du bureau SOA doit rester joignable en permanence.
Les tâches principales à assurer par le sous-officier administratif sont :
- la mise à jour permanente de la documentation en compte d’ordre opérationnel, administratif, d’instruction, etc.
- la tenue et la mise à jour des dossiers personnels des militaires de l’unité, ainsi que des fichiers CONCERTO/SIRHIUS
- la tenue des archives de l’unité
- l’information de tout le personnel de l’unité par
les moyens prévus par la réglementation et le commandant d’unité
- la préparation de tous les dossiers relatifs aux situations administratives de l’ensemble du personnel de l’unité
- la préparation du courrier à traiter par le commandant d’unité et la transmission dans les délais prévus de tous les documents demandés par le groupement, les bureaux ou les services
- la préparation des travaux de notations et notamment de l’état, au 31 juillet A-1, du personnel militaire du rang à noter, en vue de la commission de notation
- la préparation des travaux relatifs aux plans annuels d’attribution des logements (PAAL) et plan annuel des mutations (PAM).
Il est chargé par ailleurs :
- du classement, de la conservation et de la mise à jour des notes, instructions et textes réglementaires en vigueur, conformément aux directives reçues (en particulier pour ce qui concerne le catalogue de documentation)
- de la tenue des registres, des contrôles, des livrets d’instruction et individuels, des fiches « CONCERTO/SIRHIUS », des dossiers du personnel et des carnets de notes
- de la remise des comptes-rendus du personnel de la compagnie au commandant d’unité
- de la transmission, dans les conditions précitées, des fiches d’opérations importantes, de représentation, de la correspondance officielle, y compris celle destinée aux bureaux et/ou services de la Brigade, des procès-verbaux des commissions communales de sécurité pour les communes de banlieues et des groupes de visite à Paris, etc.
- de la conservation des archives de l’unité
- de la préparation des dossiers de demandes de permission dans les départements et territoires d’outre-mer, ainsi qu’à l’étranger, conformément aux prescriptions du bureau secondaire de la protection du secret et de la section discipline du cabinet du général
- de la mise à jour CONCERTO/SIRHIUS
- de l’affichage des notes de service, décisions, directives et autres documents concourant à l’information du personnel
Chef du bureau administratif de la compagnie, il en dirige le travail. Il est secondé par le SOA adjoint.
Il reçoit toutes les demandes urgentes d’ordre administratif que pourraient présenter les militaires de la compagnie, les enregistre et les soumet intégralement au commandant d’unité.
En cas d’absence, il est remplacé par le SOA adjoint de l’unité.

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11
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

SOUS-OFFICIER ADMINISTRATIF ADJOINT

A

En l’absence du SOA, il doit être le garant du bon fonctionnement du bureau. De ce fait, il doit en connaître tous les rouages.
Il est chargé en particulier de la mise à jour permanente de la documentation en compte d’ordre opérationnel, administratif, d’instruction, etc…
Il est également responsable de la gestion adminis- trativedeslogementsdel’unité.Ildoitdoncs’assurer de la bonne tenue des classeurs dédiés à ceux-ci. De plus et dans la mesure du possible, il réalise les états des lieux lors des mouvements des occupants. A l’issue, il doit transmettre l’ensemble des documents prévus au groupe logements de l’état-major du Groupement.

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12
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

SOUS-OFFICIER CHEF DE REMISE PRINCIPALE

A

La fonction de chef de remise principale est assurée, en principe, par un adjudant ou un sergent-chef. Ses missions sont définies dans l’instruction relative au maintien en condition opérationnelle des matériels et des engins.
Le sous-officier est obligatoirement titulaire du stage « chef de remise » organisé par le Centre de formation des conducteurs d’engins (CFCE) du GFIS.

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13
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

SOUS-OFFICIER GARANT DU FOYER

A

La fonction de sous-officier gérant du foyer est assurée, en principe, par un sergent-chef ou un sergent. Les attributions du gérant sont définies dans l’instruction relative au fonctionnement des foyers de la BSPP. Le gérant est obligatoirement titulaire du stage « foyer » organisé par le BAG.

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14
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

SOUS-OFFICIER GERANT DE L’ORDINAIRE

A

La fonction de sous-officier gérant de l’ordinaire est assurée, en principe, par un sergent-chef ou un sergent. La gestion des ordinaires est définie dans l’instruction relative au fonctionnement des ordinaires de la BSPP. Le gérant est obligatoirement titulaire du stage « ordinaire » organisé par le BAG.

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15
Q

FONCTIONS ET EMPLOIS

SOUS-OFFICIER CHEF DE SERVICE

A

D’autres postes de chef de service sont ouverts (SSH, BOSI, INST, SPORT, CASERNEMENT…). Les missions en sont dé nies par des Notes Temporaires, des Notes Circulaires ou des Notes de Services établies à l’échelon central et local. Pour certaines fonctions, des formations sont assurées par le bureau ou le service compétent.

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16
Q

SECURITE DES A CASERNEMENTS

CONSERVATION A DOMICILE, AU SEIN D’UNE ENCEINTE DE LA BSPP D’UNE ARME PERSONNELLE

A

La conservation d’armes personnelles à domicile par les personnels logés en centre de secours fait l’objet de consignes particulières.
Les armes sont classées en 4 catégories en fonction de leur dangerosité, et non plus de leur nature (armes à feu ou armes blanches par exemple).
Pour les armes à feu, la dangerosité s’apprécie en fonction des modalités de répétition du tir et du nombre de coups tirés.
À chaque catégorie correspond un régime administratif d’acquisition et de détention (l’interdiction, l’autorisation, la déclaration, l’enregistrement ou la détention libre).
Pour conserver à son domicile une arme de la catégorie D soumise à enregistrement, il faut :
- soit la ranger dans un coffre-fort ou une armoire forte adaptés au type de matériels détenus
- soit démonter une pièce essentielle la rendant immédiatement inutilisable et conserver cette pièce à part
- soit utiliser tout autre dispositif empêchant l’enlèvement de l’arme
Les munitions doivent être conservées séparément dans des conditions interdisant l’accès libre.
Pour conserver à son domicile une arme de la catégorie C soumise à déclaration, il faut soit :
- la ranger dans un coffre-fort ou une armoire forte adaptés au type de matériels détenus
- démonter une pièce essentielle la rendant immédiatement inutilisable et conserver cette pièce à part
- utiliser tout autre dispositif empêchant l’enlèvement de l’arme
Les munitions doivent être conservées séparément dans des conditions interdisant l’accès libre.
Pour conserver à son domicile une arme de la catégorie B soumise à autorisation, il faut :
- la ranger dans un coffre-fort ou une armoire forte adaptés au type de matériels détenus
Les munitions doivent être conservées séparément dans des conditions interdisant l’accès libre.
L’acquisition et la détention des matériels relevant de la catégorie A1 sont interdites pour les particuliers.
L’acquisition et la détention de certaines armes de la catégorie A2, dont le modèle est antérieur au 1er janvier 1946 et dont la neutralisation est garantie, sont soumises à la procédure de l’autorisation.
Seuls les personnels de la Brigade logés en centre de secours peuvent être autorisés à détenir des armes à leur domicile à conditions qu’elles soient détenues dans les conditions susmentionnées et en plus :
- de prouver par la production d’un document of ciel soit de l’enregistrement, de la déclaration ou de l’autorisation, par les services compétents
- après avoir fait la demande, être autorisé par le chef de corps (autorité responsable)
- adresser une copie de la décision CAB/BSPS
- tout changement de chef de corps devra faire
l’objet d’une nouvelle décision
Cette réglementation ne s’applique pas pour les personnels ne disposant pas de logement en centre de secours.

17
Q

NOTIONS DE SAVOIR-VIVRE EN COLLECTIVITE, DE RESPONSABILITE INDIVIDUELLE DANS LES CASERNEMENTS
VIVRE EN COLLECTIVITE
LES FONDAMENTAUX

A

La spécificité du statut militaire et du métier de sapeur-pompier impose des conditions de travail et de vie particulières qui se traduisent concrètement au sein d’une compagnie.
Celle-ci permet de rassembler des individus au sein d’une communauté unie dans la discipline et la fraternité d’armes. Elle est la traduction même de la vie en collectivité.
C’est au sein de celle-ci que se caractérise la dimension humaine du « vivre ensemble ». Cette vision, qui n’est pas l’apanage de la seule compagnie d’incendie et de secours, est interprétée en service intérieur par l’application de deux notions élémentaires appelées :
➊ Le savoir-vivre
C’est l’application des règles élémentaires de politesse qui facilite les rapports entre les individus, tout en imposant le respect au quotidien.
➋ Le savoir-être
En collectivité, c’est l’attitude nécessaire de chacun pour prouver son intégrité et sa capacité à vivre ensemble.
Les qualités nécessaires à la vie en communauté sont identiques aux règles du savoir-être opérationnel et rejoignent pleinement les valeurs édictées dans l’éthique et le code d’honneur du SPP. Au sein du service intérieur, ces valeurs sont traduites de la façon suivante :
« Se mettre au service de tous »
L’ABNÉGATION : maître mot de la vie en collectivité. Il s’agit d’une valeur humaine qui se traduit dans les faits par la priorité que l’on doit donner à l’institution avant soi. « Vivre ensemble », c’est avant tout agir ensemble pour le bien commun, tant en opération que dans le cadre du service intérieur.
« Faire profiter la collectivité de toutes ses compétences et ses capacités dans l’intérêt de celle-ci »
L’EFFICIENCE : le sapeur-pompier doit mettre son savoir-faire à disposition du groupe, quelque soit sa position au sein de la compagnie. Cette compétence est complétée par la prise d’initiatives personnelles, permettant ainsi de valoriser l’individu au sein du groupe.
« Respecter l’institution et les moyens qui la composent »
LA DISCRETION INTELLECTUELLE : aider les autres, faire du mieux que l’on puisse, mais sans détruire le travail ou malmener la pensée d’autrui. Cela veut dire également savoir s’effacer devant le bien commun. Les intérêts personnels doivent faire place à l’intérêt collectif, tout en préservant une certaine liberté individuelle instaurée par les lois de la République.
A ces valeurs morales viennent s’ajouter l’ensemble des règles communes nécessaires au bon fonctionnement interne de l’unité et inscrites dans le règlement de service intérieur.

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Q

NOTIONS DE SAVOIR-VIVRE EN COLLECTIVITE, DE RESPONSABILITE INDIVIDUELLE DANS LES CASERNEMENTS
VIVRE EN COLLECTIVITE
L’APPLICATION DES RAGLES DE VIE EN COLLECTIVITE ET LES MANQUEMENTS

A

Si l’application de ces règles est avant tout une affaire de commandement, leur mise en œuvre au quotidien est l’affaire de tous sans distinction de grade, d’ancienneté ou de compétences.
Les règles de vie en communauté doivent recueillir l’adhésion de tous les personnels de la brigade.
Il convient donc de connaitre ces règles, mais également de les enseigner aux plus jeunes et de les rappeler aux plus anciens.
L’apprentissage de ces règles de vie est à la charge des cadres ou gradés de la compagnie. Elles doivent être enseignées avec bienveillance et transmises en s’assurant qu’elles ont été comprises pour être appliquées quelque soit le type de compagnie, de façon spontanée.
« Les cadres de contact sont en première ligne pour faire acquérir les comportements recherchés en faisant comprendre à chacun que toute collectivité humaine a besoin de règles, de codes et de normes pour un fonctionnement plus harmonieux »1.
1Directive EMAT sur la FMG

Tout manquement aux règles de vie en collectivité doit faire l’objet d’un compte rendu immédiat à l’autorité hiérarchique, a n d’être sanctionné sans délai.
De la rigueur en service intérieur découle la discipline sur intervention. Ainsi, il ne peut y avoir de savoir- être opérationnel, s’il n’y a pas de savoir-vivre en collectivité.

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Q

NOTIONS DE SAVOIR-VIVRE EN COLLECTIVITE, DE RESPONSABILITE INDIVIDUELLE DANS LES CASERNEMENTS
VIVRE EN COLLECTIVITE
A RETENIR

A

L’ensemble des règles de vie en collectivité se traduisent
et se résument aux quelques mots suivants :
- respect de l’institution et du personnel qui la compose
- altruisme, disponibilité et loyauté au sein de la compagnie
- esprit de corps, de cohésion et de camaraderie
- rigueur comportementale et discipline intellectuelle
- sens des responsabilités et des initiatives personnelles
- civisme, savoir-vivre et exemplarité
En conclusion, agir pour le bien commun doit demeurer une priorité pour le sapeur-pompier de Paris, tant sur le plan opérationnel que sur le plan du service intérieur. Apprises durant les phases de formation et acquises au fil du temps, elles doivent permettre à la compagnie un fonctionnement optimal qui se répercute sur la qualité de l’activité opérationnelle et au final sur la satisfaction de la population.

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Q

NOTIONS DE SAVOIR-VIVRE EN COLLECTIVITE, DE RESPONSABILITE INDIVIDUELLE DANS LES CASERNEMENTS
LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS

A

Toute forme de discrimination est à proscrire, notamment le bizutage et le harcèlement sous toutes ses formes.
Afin de lutter contre ce type de violence, un numéro d’alerte bizutage/anti-bizutage (NABAB), le 01.47.54.63.00. est en place.
Ce numéro d’alerte est à la disposition de tous ceux qui s’estiment victimes de bizutage, de comportements contraires à l’éthique ou qui en seraient témoins.
Ce numéro est activé 24/24 h, 7jours/7 et 365 jours par an.

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NOTIONS DE SAVOIR-VIVRE EN COLLECTIVITE, DE RESPONSABILITE INDIVIDUELLE DANS LES CASERNEMENTS
VISITES DE PERSONNES EXTERIEURES DANS LES ENCEINTES DE LA BSPP

A

Conformément à l’instruction relative au service général, toute personne désirant rendre visite à un personnel de garde se présente au poste de sécurité du centre de secours, où l’intéressé est alors demandé.
Les créneaux horaires de visite sont les suivants :
- du lundi au samedi de 17 h 00 à 21 h 00
- les dimanches et jours fériés de 15h00 à 21h00

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ETHIQUE ET DEONTOLOGIE

COMPORTEMENT DANS LE SERVICE INTERIEUR

A

Au cœur de l’entité à laquelle il appartient, le SPP
doit faire preuve de :
- une exemplarité et une rigueur sans faille
- loyauté, d’honnêteté et de respect envers ses chefs, subordonnés et l’institution
- un esprit de camaraderie, preuve de l’esprit de corps au quotidien
- volontarisme individuel, de participation active à l’intérêt collectif et de disponibilité pour le bien du service

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ETHIQUE ET DEONTOLOGIE

COMPORTEMENT EN MISSIONS EXTERIEURES

A

Lorsqu’il est en mission de représentation au nom de la BSPP, le SPP doit faire preuve de :

  • exemplarité dans le cadre du civisme en s’imposant le respect et l’application des lois de la République
  • fraternité humaine, dans le but de renforcer le lien armées-nation
  • une ouverture d’esprit et de communication tout en respectant le devoir de réserve qui lui est imposé
  • une certaine prestance dans l’allure, la tenue et les gestes
  • une certaine politesse et d’un savoir-vivre qui le distingue
  • un respect des principes éthiques du SPP
  • un patriotisme promouvant le sens de l’intérêt national