BSP 200.10 Flashcards

(44 cards)

1
Q

Définition Départ Normal ?

A

Commandé par un sapeur-pompier appelé « chef de garde », indifféremment à bord d’un engin-pompe (EP) ou d’un
véhicule de liaison radio (VLR), titulaire des qualifications requises à l’exercice de cette fonction.
En l’absence, un officier de garde compagnie (OGC) est sélectionné et le commande.

Il est constitué de :
* 2 engins-pompe (EP)
* 1 moyen élévateur aérien (MEA) et VO

Le DN est gabarisé pour répondre à un feu d’appartement de 70 m² situé en étage, accessible aux moyens élévateurs aériens et restant dans son volume.

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2
Q

Missions Engin-Pompe ?

A

L es engins-pompe en service à la Brigade se distinguent par la composition de leurs équipages et leurs capacités hydrauliques. Ils sont conçus pour répondre à toutes les missions opérationnelles telles que :
– réaliser des sauvetages
– combattre les feux
– secourir les victimes
– effectuer des opérations diverses

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3
Q

Le Camion d’accompagnement est composé de : (personnel et matériel)

A

L’équipage du CA est de 2 hommes.

matériel :
– lance canon à eau/mousse
– 6 tuyaux 110 mm x 40 m roulés sur eux-mêmes
– 2 x 1 600 m de tuyaux de 110 mm pliés en écheveaux
– 2 divisions 100 / 100 X 2 x 50
– 90 obturateurs
– 2 raccords 100 x 100 avec prise mâle x 50 mm raccord d’injection de produit « émulseur-mouillant »
– 8 modules de dispositifs de franchissement de tuyaux (DFT)
– charriot de transport DFT
– 2 tenues d’approche

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4
Q

Missions du MEA ?

A

Le moyen élévateur aérien (MEA), intervient dans le cadre d’un départ normal, d’un départ préconstitué ou sur demande du commandant des opérations de secours.

Il permet d’accéder aux étages et à la toiture des bâtiments par
l’extérieur et a pour missions de :
– réaliser les sauvetages et mises en sécurité
– faciliter les reconnaissances
– participer aux opérations de ventilation
– établir des lances
– effectuer des opérations diverses

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5
Q

Armement en matériel MEA ?

A

Chaque échelle dispose de :
– 2 lances de 500 l/min.
– tuyaux
– matériels divers (DOP, porte-voix…)
– ARI + cagoule d’évacuation
– LSPCC équipé d’une corde de 60 m
– module ventilateurs électriques opérationnels

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6
Q

Hauteur des différents MEA ?

A
  • EPSA : 24m
  • EPA, EPAN, BEA : 30m
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7
Q

Quand à lieu la vérification du matériel ?

A

Elle a lieu :
– tous les matins à la prise de garde à l’issue du rassemblement

– dans la journée à chaque changement de piquet d’incendie notamment pour vérifier l’état de l’ARI et de l’appareil de protection respiratoire filtrant (APRF).

– après une phase de réarmement et/ou au retour d’une intervention importante. Il s’agit alors d’effectuer le remplacement, le recomplètement, la remise en condition et le nettoyage du matériel

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8
Q

Quel est le concept tactique d’engagement du départ normal sur feu prescrit au 1er engin-pompe ?

A

– dépasser largement l’entrée de l’immeuble et si possible l’adresse de l’intervention afin de :
* faciliter la mise en œuvre de ses moyens
* permettre l’engagement de(s) MEA(s) sur la façade de l’immeuble
* se mettre à l’abri des effets du rayonnement ou des risques d’explosion
* permettre à l’équipage de descendre et de se préparer à couvert
– s’alimenter systématiquement sur l’hydrant le plus proche
– s’engager conformément aux principes de la manœuvre
– de pouvoir être désengagé facilement dès que possible

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9
Q

Devoirs généraux du chef d’agrès du 1er engin-pompe :

À son arrivée sur intervention le chef d’agrès du 1er engin-pompe doit :

A

– transmettre un message de présentation (status et phonie)
– afficher un canal tactique sur sa radio
– analyser rapidement la situation
– donner un commandement initial
– rechercher des renseignements auprès du requérant, des témoins…

Il prend ensuite les premières mesures conformément aux principes de la manœuvre et à la MGO.
Généralement, il doit veiller :
– à faciliter l’accès des intervenants suivants
– au barrage effectif des fluides
– au rappel et au blocage des ascenseurs au niveau d’accès pompier
– à la mise en œuvre des moyens de prévention (tirer-lâcher si nécessaire, RIA…)
– au « coup d’œil » sur les différentes faces du sinistre notamment sur la courette
– à l’établissement du ou des 1ers moyens hydrauliques
– préparer et faciliter l’engagement du chef de garde par un point de situation tel que :
« il s’agit de… j’ai fait… je n’ai pas fait… »

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10
Q

Engagement tactique du MEA:

Le concept tactique d’engagement du départ normal sur feu prescrit au MEA de :

A

– se positionner à l’adresse, ou sur la façade nécessitant des sauvetages
– laisser la place à la mise en station éventuelle d’un second MEA
– s’engager conformément aux principes de la manœuvre et aux
règles de sécurité associés aux types de MEA

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11
Q

Devoirs généraux du chef d’agrès du MEA:

À son arrivée sur intervention le chef d’agrès du MEA doit :

A

– transmettre un message de présentation (status et phonie) et afficher un canal tactique
– faire développer son agrès sur ordre du COS ou à son initiative en cas de sauvetage imminent et/ou de mise en sécurité
– s’équiper de l’ARI et se munir de la cagoule d’évacuation
– positionner le ventilateur
– rendre compte au COS

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12
Q

Engagement tactique du 2 e engin-pompe :

Le concept tactique d’engagement du départ normal sur feu
prescrit au 2 e engin-pompe de :

A

– s’assurer de la présence effective du 1er engin-pompe à
l’adresse de l’intervention
– transmettre un message de présentation (status et phonie) et
afficher un canal tactique
– s’alimenter systématiquement à l’hydrant le plus approprié à la manœuvre
– veiller à ne pas gêner l’accès à d’éventuels moyens de renforcement (MEA…)
– s’engager conformément aux principes de la manœuvre

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13
Q

Devoirs généraux du chef de garde sur incendie:

1er commandant des opérations de secours, le chef de garde doit
veiller à :

A

– se rendre physiquement à l’adresse puis transmettre un message de présentation (radio et phonie)
– s’assurer du bon engagement des premiers intervenants
– analyser rapidement la situation en :
* interrogeant le 1er chef d’agrès physiquement ou sur canal tactique
* interrogeant les requérants, témoins et victimes
* effectuant le « tour du feu »
– demander si nécessaire les moyens en renfort dans les meilleurs délais
– commander et coordonner les premières mesures relatives à son idée de manœuvre conformément aux principes de la manœuvre et à la MGO
– compléter si nécessaire le dispositif hydraulique
– renseigner le commandement
– contrôler l’évolution de la situation et l’efficacité du dispositif commandé (barrage de fluides…)
– être en mesure de réagir face à un évènement nouveau

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14
Q

Afin de limiter les risques d’une rupture d’attaque consécutive à une défaillance mécanique sur la pompe du premier engin, le chef de garde s’assure la conservation et la préservation des moyens hydrauliques déjà établis et/ou commandés en :

A

– interdisant le raccordement de plus de 1 LA sur la pompe du 1er engin
– répartissant judicieusement les établissements d’attaque en fonction des capacités hydrauliques de chaque engin-pompe
– répartissant judicieusement les hydrants aux engins-pompe supplémentaires en tenant compte des capacités hydrauliques du réseau d’eau

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15
Q

Engagement tactique de l’engin-pompe de renforcement:

En dehors du cadre de l’application d’un concept tactique où une ZDI est créée, le chef d’agrès du 3 e engin-pompe, éventuellement demandé par le chef de garde, doit :

A

– se rendre à l’hydrant le plus approprié à son action sans gêner l’engagement d’autres moyens de renforcement
– remplir sa mission conformément aux ordres du chef de garde donnés de vive voix ou éventuellement par radio

Dans tous les cas, les 3 premiers engins-pompe engagés sur feu doivent obligatoirement être alimentés.

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16
Q

Devoirs généraux de l’équipe:

Composée d’un chef et d’un servant, l’équipe constitue le plus petit élément engagé au cours d’un incendie dans le cadre de la MGO. Binôme organique ou de circonstance l’équipe doit :

A

– réaliser les missions ordonnées par leur chef d’agrès
– rendre compte de l’exécution de leurs missions et/ou des difficultés rencontrées
– prévoir un itinéraire de repli pour toutes missions entreprises
– se tenir obligatoirement, à la disposition de leur chef d’agrès, dans leurs engins d’affectation s’ils n’ont pas reçu de mission
– le 2e servant recueille les renseignements nécessaires à l’établissement du rapport d’intervention

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17
Q

Devoirs généraux du conducteur:

Indépendamment de ce qui est fixé par le document de formation technique 2A.100 et celui propre à chaque engin, à son arrivée sur intervention, le conducteur d’un engin-pompe engagé dans le cadre d’un départ normal ou en renforcement de celui-ci doit :

A

– stationner son engin de façon à gêner le moins possible les usagers et à assurer l’arrivée des engins de renforcement
– revêtir les EPI et le gilet haute visibilité (GHV)
– procéder au calage et au balisage de l’engin
– alimenter l’engin avant de mettre les établissements en pression (hors LDT et LA : maxi 10 impulsions)
– afficher la pression correspondante à la nature des établissements
– s’assurer du remplissage de la citerne
– brancher en priorité les établissements sur le collecteur mouillant /moussant pour tous types de feu si le véhicule en est doté
– utiliser judicieusement le système Caméléon CTD
– surveiller le fonctionnement de la pompe
– recenser les matériels divers donnés aux équipages en cours d’intervention
– positionner les dispositifs de franchissement de tuyaux (DFT)

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18
Q

Devoirs généraux de l’échelier:

Indépendamment de ce qui est fixé par le document de formation technique 728 et celui propre à chaque MEA à son arrivée sur intervention, le conducteur du 1er MEA engagé dans le cadre d’un départ normal doit :

A

– revêtir les EPI et le GHV
– stabiliser l’agrès une fois la mission donnée
– procéder au balisage de l’engin
– rejoindre le poste de commande principal afin d’être en mesure de développer l’agrès :
* à son initiative en cas de sauvetage imminent et/ ou de mise en sécurité
* sur ordre
– recenser les matériels divers donnés aux équipages en cours d’intervention
– positionner les DFT

19
Q

La reconnaissance opérationnelle a pour objectif de :

A
  • s’assurer que les points d’eau incendie (PEI) publics et privés restent utilisables pour l’alimentation des moyens de lutte contre les incendies.

Ces reconnaissances permettent également de connaître les particularités d’implantation des PEI.

20
Q

La reconnaissance opérationnelle des bouches et poteaux d’incendie publics est effectuée une fois par semestre.

Elle consiste à vérifier sur le terrain :

A

– l’existence effective du PEI à la bonne adresse conformément à la cartographie opérationnelle
– l’accessibilité
– la signalisation et/ou l’identification
– la fonctionnalité (ouverture du couvercle, présence des bouchons)
– l’état général (propreté du coffre, peinture, fuites…)
– la naissance de la présence d’eau (ouverture de la BI ou du PI jusqu’à l’apparition de l’eau puis fermeture)

21
Q

Reconnaissance opérationnelle des bouches ou poteaux d’incendie privés :

A

La reconnaissance opérationnelle d’un PEI privé fait l’objet d’une autorisation du propriétaire.
Elle est effectuée une fois par an. Elle est réalisée dans les mêmes conditions que pour les BI/PI publics.

22
Q

La reconnaissance opérationnelle des citernes incendie consiste à vérifier une fois par an :

A

– l’accessibilité
– la signalisation
– le volume d’eau disponible
– l’état des raccords d’alimentation

23
Q

La reconnaissance opérationnelle des aires d’aspiration publiques et privées sans dispositif d’aspiration consiste à vérifier une fois par an:

A

– l’accessibilité
– la signalisation
– la présence d’eau
– la hauteur d’aspiration
La mise en œuvre d’un engin de lutte contre l’incendie n’est pas obligatoire. Elle peut cependant être réalisée dans le cadre de la formation permanente.

24
Q

La signalisation d’un point d’eau incendie:

Les inscriptions obligatoires sur une plaque murale sont :

A

– bouche incendie
– Ø de la conduite maîtresse
– numéro du PEI (avec notion de privé le cas échéant)
– distances latérale et en ordonnée

25
Les poteaux d’incendie sont identifiables au moyen de 1 ou 2 couleurs :
- rouge : 60m3/h à 1 bar - rouge et jaune : 120m3/h à 1 bar - jaune : Poteau relié à un réseau d'eau surpressé - vert : Borne de puisage non utilisable par les sapeurs-pompiers - bleu : Poteau d’aspiration
26
Les poteaux d'incendie doivent-ils être signaler ?
Non Toutefois, il est nécessaire de les identifier au moyen d’une étiquette autocollante ou une plaque rivetable de couleur blanche avec inscriptions en rouge.
27
combien existe t-il de niveaux de barrage de gaz ? lesquels ?
4 - Organe de coupure générale coffret sous trottoir, en façade branchement immeuble individuel ou collectif - Robinet pied de colonne montante - Robinet de branchement particulier - robinet de compteur
28
Quels sont les points clés du barrage de gaz ?
– la fermeture d’un barrage s’effectue généralement par 1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre – ne pas forcer sur un barrage – ne jamais revenir en arrière – après fermeture d’un barrage sous trottoir, refermer le couvercle
29
MANŒUVRER UN COFFRET DE COUPURE RAPIDE (CCR): Le CCR est l’organe de coupure de l’alimentation électrique d’un immeuble manœuvrable par les sapeurs-pompiers. Installé essentiellement à PARIS entre 1998 et 2004 dans les immeubles neufs ou rénovés on le trouve :
– en façade – dans les halls d’entrée – dans les sous-sols exceptionnellement La manœuvre d’un CCR n’est pas systématique car elle entraine une coupure de l’alimentation électrique de tout l’immeuble y compris des machineries d’ascenseurs, des dispositifs d’assistance médicale à domicile, des organes de sécurité et du désenfumage mécanique...
30
Règles pour l’établissement des tuyaux :
– faire une grande réserve en boucle au point d’attaque ou à la division pour les gros tuyaux et au point d’attaque pour les petits tuyaux – dérouler le premier tuyau et successivement tous les autres en serrant le plus près possible la bordure du trottoir ou du mur – éviter de couper les rues, si cela est indispensable, disposer les tuyaux perpendiculairement à l’axe de la chaussée. Cette opération doit se faire le plus près possible du point d’attaque – employer le moins possible de tuyaux en leur faisant prendre le chemin le plus court et en évitant leur enchevêtrement – éviter de leur faire subir des torsions, des plis ou des coudes brusques surtout aux angles des murs – ne pas les laisser reposer sur des décombres brûlants – les mettre à l’abri de la chute des matériaux
31
Précautions à observer pour éviter de détériorer les tuyaux :
– faire reposer les tuyaux de manière à éviter un pli brusque s’ils risquent de porter sur une partie angulaire – s’ils doivent être déplacés ou hissés, veiller à ce qu’ils ne puissent se détériorer près des coudes, notamment aux angles des murs – ne pas marcher dessus, même pour les rouler – ne pas les laisser franchir par des véhicules sans avoir placé au préalable des dispositifs de franchissement de tuyaux (DFT) – les rouler et les mettre à l’abri dès qu’ils ne sont plus utilisés en évitant de les traîner à terre au cours de ces opérations – ne pas heurter les demi-raccords sur des objets durs – manœuvrer doucement les robinets des lances, des divisions et des retenues pour éviter les coups de bélier – ne pas les plier ni les rouler quand ils sont gelés – les protéger au cours du transport
32
Manœuvre de la pose des dispositifs de franchissement de tuyaux (DFT) :
– disposer les tuyaux perpendiculairement à l’axe de la chaussée – placer les éléments et régler leur écartement en fonction de la nature des véhicules
33
Définitions Point fixe :
Tout objet d’une certaine masse ou d’une structure convenablement ancrée dans le sol ou dans les murs, sur lequel il est possible de s’amarrer constitue un point fixe. Il doit : – résister aux forces exercées lors des amarrages – résister au choc produit par une chute éventuelle du sapeur-pompier
34
Frein de descente :
Il est constitué par la corde engagée dans le descendeur « type 8 ». La vitesse de descente se contrôle en retenant plus ou moins fortement le brin libre appelé « garant », et en l’écartant de l’autre brin appelé « tirant ».
35
Dispositif d’amarrage :
Le dispositif d’amarrage est constitué au moyen de 2 anneaux de sangle sur 1 ou 2 points fixes reliés entre eux à 1 mousqueton à virole à vis.
36
Dispositif de descente :
Le dispositif de descente est constitué d’un dispositif d’amarrage auquel est ajouté un frein de descente. Il permet de laisser filer la corde de sécurité, de la freiner ou de la bloquer.
37
Dispositif de renvoi :
Le dispositif de renvoi est réalisé avec les mêmes matériels que le dispositif d’amarrage auquel on ajoute éventuellement une poulie. Il permet de : – dévier la corde d’une trajectoire où elle pourrait subir des dommages – placer la corde à l’aplomb de la victime
38
Dispositif de préhension :
Le dispositif de préhension permet au sapeur-pompier de disposer d’une prise en main efficace sur la corde de sécurité lors d’une manœuvre de remontée. Appelé aussi « nœud français », il est réalisé avec 1 anneau de sangle.
39
Dispositif de remontée :
Ce dispositif est utilisé pour remonter une victime ou un sauveteur. Il est constitué : – d’un dispositif de descente – d’un dispositif de préhension – d’un ou de plusieurs dispositif(s) de renvoi si nécessaire – d’un mouflage si nécessaire
40
Progression en hauteur: Au cours d’une progression en hauteur, le sapeur-pompier doit :
– éprouver avec le pied la solidité de la toiture avant de s’engager – observer la toiture et repérer les chassis vitrés qui peuvent avoir l’apparence du zinc – se déplacer, autant que possible, à cheval sur le faîtage – éviter de marcher sur les plaques de fibro-ciment. Si besoin, progresser sur les vis de fixation de ces plaques – se méfier des dispositifs métalliques fixes placés à l’air libre 1 dont les points d’attache peuvent être affaiblis par la corosion – faire reposer le pied à cheval sur 2 tuiles ou 2 ardoises pour éviter les détériorations et leur chute – amarrer les outils emportés en utilisant leur dragonne – se déplacer avec un ARI ou une charge qui déséquilibre, qu’en cas d’absolue nécessité
41
Manœuvres de l’échelle à crochets: Les manœuvres de l’échelle à crochets regroupent les manipulations suivantes :
– porter l’échelle – dresser l’échelle – accrocher l'échelle – tourner l’échelle – abaisser l’échelle – poser l'échelle – monter à l'échelle à crochets – descendre à l'échelle à crochets
42
Manœuvres de l’échelle à coulisses petit modèle: Les manœuvres de l’échelle à coulisses regroupent les manipulations suivantes :
– porter l’échelle – dresser l’échelle – développer l'échelle – abaisser l’échelle – poser l'échelle
43
Manœuvres de l’échelle à coulisses 3 plans: Les manœuvres de l’échelle à coulisses 3 plans regroupent les manipulations suivantes :
– porter – dresser – développer – appuyer – reployer – abaisser La mise en œuvre de l’échelle nécessite l’engagement de 2 équipes dirigées par le chef d’agrès. Au commandement : « Échelle à coulisses 3 plans en reconnaissances» donné par le chef d’agrès, les 2 équipes se positionnent de part et d’autre de l’échelle : – la 1re au pied de l’échelle – la 2e au niveau des parachutes
44
Manœuvres sur les MEA sauf BEA: Les manœuvres sur les MEA regroupent les savoir-faire suivants :
– monter – descendre – se mettre en position – réaliser un sauvetage – établir une lance – prolonger le MEA par une échelle à crochets