BSP 200.11 Flashcards
(42 cards)
Il existe 3 types de reconnaissances :
- reco d’atk
- reco périphérique
- reco à vue
Def reco d’atk ?
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement sont pénibles, laborieuses ou menaçantes, de par la proximité immédiate du sinistre, de ses effets directs ou de conditions de progression particulièrement éprouvantes, il s’agit d’une « reconnaissance d’attaque ».
Def reco périphérique ?
Lorsqu’un binôme, sous ARI, remplit une mission de reconnaissance où les conditions d’engagement supportables n’entament que modérément ses capacités de résistance et d’endurance physique, il
s’agit d’une « reconnaissance périphérique ».
Def reco à vue ?
Lorsqu’un binôme, porteur de l’ARI, remplit une mission de reconnaissance dans un périmètre éloigné du sinistre afin de concourir au tour du feu effectué par le chef de garde, dans des conditions d’engagement n’entamant pas ses capacités de résistance et d’endurance physique il s’agit d’une « reconnaissance à vue ».
Il existe 3 façons de porter l’ARI :
- binôme sous ARI
- binôme porteur de l’ARI
- ARI en position d’attente
Def binôme de reconnaissance ?
composé d’un chef et d’un servant, il est chargé de la conduite de la reconnaissance.
Il peut être constitué :
* ❶ cas général : d’une équipe organique
* ❷ cas particulier : d’une équipe de circonstance
Def binôme de sécurité ?
composé d’un chef et d’un servant (ARI en « position d’attente »), il est en mesure d’intervenir sans délai au profit du binôme engagé en « reconnaissance d’attaque » ou en « reconnaissance périphérique ».
Il peut être constitué :
* ❶ cas général : d’une équipe organique
* ❷ cas particulier : d’une équipe de circonstance.
Def signal d’alerte ?
transmis sur ordre et sous la responsabilité du COS quand la situation évolue défavorablement pour les équipes engagées en reconnaissance, le signal d’alerte permet de désengager rapidement toutes les équipes.
Il se compose de 2 séries de signaux successifs :
* ❶ émission sur le ou les canaux tactiques utilisés du message « Alerte Repli, Alerte Repli, Alerte Repli »
* ❷ mise en œuvre de l’ensemble des moyens sonores disponibles
sur le site de l’intervention (corne de brume, porte-voix) pendant la
durée de 1 min. jusqu’au retour effectif de tous les binômes alertés
def zone de soutien ?
interdite au public de manière à ne pas entraver l’action des secours, il s’agit d’une zone qui ne nécessite cependant pas de protection particulière. S’y trouvent toutes les structures de soutien nécessaires au bon déroulement de l’intervention (ZDI, PMA, PCP, zone de
remise en condition…).
Def ligne de vie ?
composée de la ligne guide et de la liaison personnelle, elle permet au binôme engagé en « reconnaissance d’attaque » et éventuellement en « reconnaissance périphérique » de rester
indissociable, de s’orienter en direction, et de conserver un lien avec l’extérieur.
Une « reconnaissance d’attaque » peut se décomposer en 2 phases d’engagement distinctes :
► un engagement initial
► un engagement ultérieur
QUELS SONT LES MESURES GÉNÉRALES D’UNE RECONNAISSANCE D’ATTAQUE ?
- utilisation de l’ARI (masque coiffé)
- utilisation de la ligne de vie
- aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à
280 bars - aucun rengagement ultérieur si l’ARI présente une pression inférieure à 200 bars
- chaque accès doit être contrôlé par un responsable muni d’un TGR avec la mise en place d’un binôme de sécurité
- dans tous les cas après une absence de 25 min. de l’équipe partie en « reconnaissance d’attaque », le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour
partir à sa recherche et rend compte au COS - établissement d’un moyen hydraulique de 500 l/min. au point d’accès
QUELS SONT LES MESURES PARTICULIÈRES AVANT DE PARTIR EN RECO D’ATK ?
► établir un moyen hydraulique délivrant 500 l/min. au point d’accès
► répertorier les dangers potentiels et les neutraliser si nécessaire
► réaliser un contrôle croisé des EPI
► rappellez les codes de compte-rendu et d’alerte
► désigner un binôme de sécurité équipé
► renseigner le TGR
QUELS SONT LES MESURES PARTICULIÈRES AU COURS DE LA RECONNAISSANCE ?
► le chef progresse en tête, suivi du servant
► le binôme reste solidaire au moyen de la liaison personnelle
► le servant déroule la ligne guide au cours de sa progression
► afin d’améliorer sa sécurité, le binôme progresse en prenant une position adaptée aux circonstances (risque de chute, local en feu avec une fumée et une chaleur imposant de se baisser, phénomène thermique, etc.)
► lorsque le foyer est découvert ou la mission de reconnaissance remplie, le chef amarre la ligne guide à un point fixe. Le binôme rejoint le point d’accès après l’avoir indiqué au moyen de sa radio
► lorsqu’un signal de détresse retentit (instrument de contrôle et de sécurité (ICS) ou tout autre moyen de communication), le responsable du point d’accès engage alors immédiatement le binôme de sécurité pour retrouver les sapeurs-pompiers en difficulté
► si la ligne guide est trop courte, le chef l’amarre à un point fixe. Le binôme rejoint le point d’accès après l’avoir signalé au moyen de sa radio. Il se munit d’une seconde ligne guide et procède à son prolongement à partir d’un point fixe s’il remplit les conditions d’engagement ultérieur. Dans la négative, le COS engage un autre binôme de « reconnaissance d’attaque »
► le binôme se replie immédiatement dès que le manomètre mécanique de l’ARI de l’un des 2 sapeurs-pompiers affiche une pression de 90 bars
Quel est le compte rendu type après une reconnaissance d’atk ?
- j’ai vu (analyse)
- j’ai fait (action)
- je redoute (estimation)
- je propose (anticipation)
Une « reconnaissance périphérique » peut se décomposer en 2 phases d’engagement distinctes :
► un engagement initial
► un engagement ultérieur
Compte tenu des contraintes physiologiques liées au port de l’ARI la durée maximum d’engagement d’un binôme en « reconnaissance
périphérique » doit être limitée à :
30 min maximum engagement initial et engagement ultérieur compris.
Les « reconnaissances périphériques » consistent à :
► localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre
► mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre
► rechercher d’autres accès au sinistre
► contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes
► vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte- charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours
► vérifier la mise en œuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours
► vérifier l’absence ou la présence de fumée ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre
► inspecter les faces arrières du bâtiment sinistré
► conduire toutes les actions définies comme telles par le COS
QUELS SONT LES MESURES GÉNÉRALES À LA « RECONNAISSANCE PÉRIPHÉRIQUE » ?
- utilisation de l’ARI (masque coiffé)
- aucun engagement initial si l’ARI présente une pression inférieure à 280 bars
- aucun rengagement ultérieur si l’ARI présente une pression inférieure à 200 bars
- utilisation des liaisons personnelles
- chaque accès d’engagement doit être contrôlé par un responsable
muni d’un TGR avec un binôme de sécurité. Cette règle est impérative en infrastructure. En superstructure, une latence est tolérée dans l’attente des moyens nécessaires à la simultanéité des missions des primo-intervenants (attaque du foyer, sauvetage, reconnaissances niveau supérieur, exutoire). Un retour à l’engagement nominal est à appliquer le plus rapidement possible - dans tous les cas après une absence de 30 minutes de l’équipe partie en « reconnaissance périphérique », le responsable du TGR donne l’ordre au binôme de sécurité de s’engager pour partir à sa recherche et rend compte au COS
À L’ISSUE D’UNE « RP » :
► Signaler les locaux visités en inscrivant à la craie ou par tout autre moyen, les mentions :
* « Vu »
* « fonction »
* « engin d’appartenance »
* « X CONF »
dès lors que le chef d’équipe responsable de la reconnaissance est certain que le local est inoccupé et/ou qu’il ne présente pas de risque particulier
► aucune inscription ne doit être apposée si la reconnaissance est impossible ou incomplète
► rendre compte de l’état des reconnaissances et préciser les difficultés rencontrées
► maintenir fermées les portes et les fenêtres des locaux reconnus hormis ceux devant être ventilés
► faire un compte-rendu type « reconnaissance » ( j’ai vu, j’ai fait, je redoute, je propose)
QUELS SONT LES MESURES GÉNÉRALES À LA « RECONNAISSANCE À VUE »
- la reconnaissance à vue n’est pas limitée dans le temps
- port de l’ARI
- tout binôme engagé en « reconnaissance à vue » doit être inscrit sur un TGR
- le chef d’équipe n’est pas amarré à son servant toutefois, le binôme ne doit jamais se séparer
Si une situation évolutive défavorable contraint un binôme initialement parti en « reconnaissance à vue » à un changement de posture le plaçant en « reconnaissance périphérique » :
l’équipe doit :
► soit poursuivre sa mission et rendre compte au COS sur canal tactique
► soit abandonner sa mission, rejoindre le COS et lui rendre compte de vive voix
OBJET DES « RECONNAISSANCE À VUE »:
Tout comme les « reconnaissances périphériques », les
« reconnaissances à vue » consistent à :
► localiser, évacuer ou confiner les personnes menacées par le sinistre
► mener des investigations dans un périmètre proche ou éloigné du sinistre
► rechercher d’autres accès au sinistre
► contrôler les courettes intérieures et rechercher les éventuelles victimes défenestrées
► vérifier la vacuité des ascenseurs et des monte-charges, les bloquer en position ouverte au niveau d’accès des secours
► vérifier la mise en œuvre effective et le bon fonctionnement des moyens de secours
► vérifier l’absence ou la présence de fumées ou de points chauds dans les bâtiments contigus au sinistre
► inspecter les faces arrières du bâtiment sinistré
► conduire toutes les actions définies comme telles par le COS
À L’ISSUE D’UNE « RV » :
► Signaler les locaux visités en inscrivant à la craie ou par tout autre moyen, les mentions :
* « Vu »
* « fonction »
* « engin d’appartenance »
* « X CONF »
dès lors que le chef d’équipe responsable de la reconnaissance est certain que le local est inoccupé et/ou qu’il ne présente pas de risque particulier
► aucune inscription ne doit être apposée si la reconnaissance est impossible ou incomplète
► rendre compte de l’état des reconnaissances et préciser les difficultés rencontrées
► maintenir fermées les portes et les fenêtres des locaux reconnus hormis ceux devant être ventilés
► faire un compte-rendu type « reconnaissance » ( j’ai vu, j’ai fait, je redoute, je propose)