C4 Flashcards

1
Q

Est-ce que vos attentes par rapport à la maîtrise du français sont relativement les mêmes dans ces trois cas?
a. L’enfant est arrivé au Québec il y a 1 an et fréquente la maternelle et le service de garde en français depuis 8 mois.
b. L’enfant est arrivé au Québec à l’âge de 2 ans et fréquente la garderie à temps partiel (20h/semaine) depuis.
c. L’enfant est né au Québec et est exposé au français 10h- 15h par semaine depuis sa naissance.

A

Impossible de répondre sans avoir plus de détails !
i. Quelle est la langue maternelle ?
ii. Exposition au français dans le pays d’origine ?
iii. Utilisation du français à la maison?
iv. Parents parlent français ?

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Q

De quelles manières peut-on apprécier si la différence observée dans les habiletés narratives d’un enfant est liée à une différence culturelle ou non?

A

Recueillir la perspective du parent/enseignant.e sur la pertinence des attentes relative à la communauté
Suivre des ateliers, des séances

Il faut par contre s’assurer d’aborder les éléments langagiers pour lesquels l’enfant a des difficultés associées avec un trouble - c’est notre mandat premier. On peut soutenir l’enseignant ou l’orthopédagogue, surtout dans une perspective de prévention (qui fait aussi partie de notre mandat). Dans tous les cas, c’est lorsque ces différences sont associées à des difficultés à la présence d’un impact fonctionnel.

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3
Q

Si la différence d’habiletés narratives est liée à une différence culturelle, et non à des difficultés langagières comme telles, peut-on intervenir?

A

Oui, mais il faut faire attention à nos tests et à notre biais

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4
Q

Lors de l’évaluation du vocabulaire des enfants d’âge scolaire, une attention spécifique peut être portée sur le vocabulaire particulièrement utile en classe. Comment peut-on procéder à l’évaluation de ces éléments ? Comment sélectionner les mots à évaluer ?

A

Demander à l’enseignant d’avoir accès aux listes de vocabulaire utilisées, au matériel
Observer les mots que l’enseignant utilise
Spatial, temporal, logique, consignes

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5
Q

Est-il approprié d’utiliser les normes de LMÉ issus d’un type d’échantillon de langage pour comparer la performance d’un enfant dont la LMÉ a été calculée à partir d’un autre type d’échantillon ?

A

Non, car les différents contextes d’élicitation de l’échantillon n’ont pas le même niveau de difficulté, la LMÉ peut en être affectée. Dès qu’on utilise des données normatives, il est important d’utiliser la même procédure que celle utilisée pour obtenir les normes.

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6
Q

Est-ce que les manifestations d’un TDL sont exactement les mêmes d’une langue à l’autre ? Qu’est-ce qui explique cela ?

A

Non, la structure de la langue a un impact sur les forces et faiblesses que l’on va observer. L’élément qui est commun d’une langue à l’autre est que ce sont les éléments qui sont plus longs/difficiles à acquérir par les enfants au DT qui seront particulièrement longs/difficiles à acquérir pour les enfants présentant un TDL

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7
Q

Vous devez évaluer la compréhension d’un garçon de 3 ans qui parle très peu en phrases.
a. De quelle façon procéderez-vous si vous voulez utiliser une tâche d’évaluation informelle non standardisée?

A

a. Échantillon de langage, tâche de compréhension de consigne

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8
Q

Vous devez évaluer la compréhension d’un garçon de 3 ans qui parle très peu en phrases.
b. Quel type d’échantillon de langage allez-vous utiliser pour pouvoir inclure l’évaluation de cet aspect du langage? Justifiez avec 4 éléments spécifiques ciblant la compréhension de manière générale qui pourront être évalués

A

On pourrait faire une conversation en contexte de jeu.
On peut évaluer:
-sa connaissance des objets
-sa compréhension des consignes
-sa capacité à faire des inférences
-sa compréhension des questions

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9
Q

Vous devez évaluer la compréhension d’une fillette de 7 ans qui parle en utilisant de courtes phrases. Vous voulez évaluer sa compréhension des termes de localisation spatiale (ex. devant, derrière)

De quelle façon procéderez-vous, si vous voulez utiliser une tâche d’évaluation informelle non standardisée?

A

Tâche de compréhension de consignes
Échantillon de langage

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10
Q

Vous devez évaluer la compréhension d’une fillette de 7 ans qui parlent en utilisant de courtes phrases. Vous voulez évaluer sa compréhension des termes de localisation spatiale (ex. devant, derrière)

Quel test normé et standardisé pourriez-vous utiliser?

A

CELF-5 (possiblement le sous-test Concepts linguistiques 5-8 ans)

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11
Q

Vous devez évaluer la compréhension d’une fillette de 7 ans qui parle en utilisant de courtes phrases. Vous voulez évaluer sa compréhension des termes de localisation spatiale (ex. devant, derrière)

Identifier un type d’échantillon de langage que vous pourriez utiliser pour effectuer l’évaluation de cet aspect du langage un et type d’échantillon de langage qui ne le permettrait pas

A

Permet: Jeu
Permet pas: Narration personnelle

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12
Q

Quels éléments de l’utilisation doit-on considérer quand on évalue ?

A

Maximes de Grice (quantité, qualité, relation, manière)
Fonctions communicatives
Moyens de communication linguistiques + non-linguistiques (prosodie, expressions faciales, gestes)
Tour de parole
Initiation de conversations
Maintien du sujet
Réparation des bris de communication
Langage abstrait (métaphore, ironie, sarcasme, sens de l’humour)

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13
Q

Quelles habiletés affectent la pragmatique?

A

Habiletés langagières
Habiletés sociales (empathie, inférences, théorie de l’esprit, motivation sociale)

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14
Q

Quelles difficultés peut-on observer chez les personnes qui ont un trouble pragmatique?

A

Comprendre les intentions de l’autre, les règles implicites
Traitement de l’information contextuelle
Compréhension du code nonverbal, de l’implicite et du « non-dit »
Comportements langagiers de base (saluer, contact visuel, postule corporelle ajustée)

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15
Q

Quelle est la différence entre un enfant avec TDL et un enfant avec trouble pragmatique?

A

TDL: Intentions et réponses pas toujours appropriées / efficaces, mais utilisation et fréquence similaire aux enfants DT (les enfants au DT ne répondent pas toujours !)
TP: Plus tendance à ne pas répondre, même de manière non-verbale

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16
Q

De quelle manière une première mention doit être faite pour être correcte?

A

Prénom
Article défini + nom commun (un garçon qui)
Article possessif + nom commun (son ami)
Pointé du doigt + article défini / pronom

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17
Q

Quelle est la différence entre la cohésion et la cohérence ?

A

Cohésion: reprise de l’information, marqueurs de relation
Cohérence: Organisation macro, est-ce que l’histoire commence par le début, les évènements sont-ils dans l’ordre

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18
Q

À quel âge les enfants, lorsqu’ils ont le choix entre langage et gestes, choisissent d’utiliser seulement le langage pour référer à quelque chose en narration

A

Vers 11 ans

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19
Q

Quels sont les 2 niveaux d’analyse de la narration?

A

Microstructure (référents, aspects morphosyntaxiques, cohésion)
Macrostructure (éléments de l’histoire, cohérence)

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20
Q

Qu’est-ce qu’une séquence descriptive selon l’analyse par épisodes de Glenn et Stein

A

Suite d’événements habituels décrits sans lien de causalité

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21
Q

Pour quel type d’histoires on utilise l’analyse par épisodes de Glenn et Stein?

A

Histoires fictives surtout

22
Q

Qu’est-ce qu’une séquence d’action selon l’analyse par épisodes de Glenn et Stein

A

Suite d’actions décrites sans lien de causalité, indication de l’état interne et externe du caractère

23
Q

Qu’est-ce qu’une séquence réactive selon l’analyse par épisodes de Glenn et Stein

A

suite de changements sans objectif, une progression

24
Q

Qu’est-ce qu’un épisode abrégé selon l’analyse par épisodes de Glenn et Stein

A

Description d’un but d’un protagoniste en réaction à un événement ou à un état interne suivi d’une conséquence spécifiée

25
Q

Qu’est-ce qu’un épisode complet selon l’analyse par épisodes de Glenn et Stein

A

Doit inclure :
Situation initiale
Événement perturbateur
Conséquence

Évidence d’un certain niveau de planification. Peut aussi inclure une réaction, une tentative et un jugement

26
Q

Qu’est-ce qu’un épisode complexe selon l’analyse par épisodes de Glenn et Stein

A

ex. Séquences de réactions
Inclusion dans une narration plus longue

27
Q

Qu’est-ce qu’un épisode interactif selon l’analyse par épisodes de Glenn et Stein

A

Il y a deux protagonistes qui s’influencent

28
Q

Qu’est-ce qu’une structure multiple selon l’analyse par épisodes de Glenn et Stein

A

Plus d’une structure narrative dans le récit, sans lien de causalité. Plusieurs petites histoires

29
Q

Quel test permet d’évaluer notamment les premières mentions?

A

ENNI

30
Q

Pour quelles narrations utilise-t-on l’analsye par point-fort de Labov

A

Anecdotes personnelles surtout

31
Q

Dans l’analyse par point-fort Labov, qu’est-ce que la structure « désorienté » ?

A

L’enfant est désorienté à propos des évènements racontés, ou des erreurs de langage rendent l’histoire incompréhensible

32
Q

Dans l’analyse par point-fort Labov, qu’est-ce que la structure « pauvre » ?

A

Séquence de 2 évènements qui sont largement commentés, ou de trop peu de propositions pour permettre une analyse

33
Q

Dans l’analyse par point-fort Labov, qu’est-ce que la structure « chronologique » ?

A

Description d’une suite d’événements

34
Q

Dans l’analyse par point-fort Labov, qu’est-ce que la structure « coq-à-l’âne » ?

A

Présentation des événements dans le désordre en omettant certaines parties qui peuvent être inférées

35
Q

Dans l’analyse par point-fort Labov, qu’est-ce que la structure « fin au point fort » ?

A

Augmentation de la complication d’action jusqu’à atteindre un point fort sans résolution

36
Q

Dans l’analyse par point-fort Labov, qu’est-ce que la structure « modèle classique » ?

A

Les événements menant à un point fort sont récapitulés dans l’ordre, suivi de la conclusion

37
Q

Quelles sont les difficultés de narration possibles pour un enfant présentant un TDL

A

Microstructure: diversité lexicale moindre, références ambiguës, utilisation de structures syntaxiques moins complexes
Macrostructure: Structure narrative souvent de type coq-à-l’âne, moins de personnages, moins de présentation d’événements orientés vers les buts

38
Q

Vrai ou faux: les enfants ayant un retard / trouble de l’articulation sont à risque d’avoir des difficultés avec la conscience phono

A

Vrai

39
Q

Les difficultés de mémoire phonologique, de conscience phonémique, de conscience des rimes et de dénomination rapide sont des facteurs de risque pour ?

A

Un trouble de langage écrit

40
Q

Quel type de vocabulaire a l’impact le plus significatif sur le succès scolaire

A

Le vocabulaire scolaire

41
Q

Les manifestations d’un TDL portent sur les éléments se développant plus ____ en français.

A

tardivement

42
Q

Vrai ou faux: un TDL se manifestera seulement dans la langue dominante de l’enfant

A

Faux, un TDL se manifestera dans les deux langues

43
Q

Quelle tâche est importante pour les bilingues possiblement TDL

A

Répétition de nonmots (beaucoup moins influencée par le niveau de connaissance de la langue)

44
Q

Quels points de repère « corrigé » peut-on appliquer pour les bilingues simultanés de 3-5 ans

A
45
Q

Quels points de repère « corrigé » peut-on appliquer pour les bilingues simultanés de 3-5 ans

A

Français langue dominante : -1,25 à -1,5 ÉT
Bilingue équilibré : -1,5 à -1,75Ét
Français langue faible: -2 à -2,25 ÉT

46
Q

une _______ forte va soutenir une langue seconde

A

langue maternelle

47
Q

Quels sont les 3 catégories d’exposition selon le % d’exposition ? (bilinguisme)

A

Français langue à exposition dominante (60-90% FR)
Bilingue équilibré (40-60% FR)
Français langue à faible exposition (20-40% FR)

48
Q

Qu’est-ce qu’on doit avoir comme infos pour déterminer l’exposition au français d’un enfant

A

Pour le calcul:
Durée (mois) de chaque période
Contextes, % de temps dans chaque contexte
mais aussi, pour la qualité de l’exposition:
Nombre d’interlocuteurs qui parlent à l’enfant
Variétés de l’exposition à la langue

49
Q

Est-ce qu’on peut se baser sur les constatations d’une autre ortho pour donner un avis ou un conseil?

A

Non, il faut se faire une opinion basée sur notre propre constatation, il faut rencontrer l’enfant.
Dans certains cas, on doit se servir des infos d’autres intervenants (ex. neuropsy)

50
Q

Quelles sont les 4 sous-sections de la sections « résultats » d’un rapport ?

A

Préalables à la communication / comportement auditif (si pertinent pour âge/niveau)
Langage réceptif: lexique/sémantique, morphosyntaxe, (pragmatique/discours)
Langage expressif: lexique/sémantique (+accès), morphosyntaxe, pramatique/discours
Phonologie et parole + MOP

51
Q

Qu’est-ce qu’il faut faire à la suite de chaque paragraphe sur les composantes du langage dans le rapport?

A

Utiliser une phrase synthèse avec :
Normal / faiblesse / difficulté