Cancer Flashcards

1
Q

Nommez des gènes qui suppriment le cancer et qui ont été identifiés dans le génome humain.

A

les gènes suppresseurs RB1 et P53

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2
Q

Qu’est-ce qui se passe lors qu’un des gènes suppresseurs RB1 ou P53 est perdu par mutation ou que son expression est entravée?

A

on assiste à une situation où le développement du cancer est favorisé.

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3
Q

Définir : Oncogènes

A

gènes habituellement réprimés ont la possibilité de favoriser le développement d’un cancer lorsqu’ils sont exprimés.

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4
Q

Les symptômes du cancer du poumon peuvent être dus à quoi?

A

à la croissance locale (intra pulmonaire), régionale (intra thoracique et extra pulmonaire) ou métastatique de la tumeur.

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5
Q

Définir : Syndrome paranéoplasique

A

Lorsque certains symptômes du cancer du poumon peuvent survenir dans des systèmes autres que le poumon et ce, sans qu’il y ait de métastase.

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6
Q

Nommez les symptômes initiaux du cancer du poumon

A
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7
Q

Nommez les symptômes locaux du cancer du poumon

A
  1. Secondaires à la croissance centrale de la tumeur :
    • Toux
    • Dyspn.e - obstructive
    • Hémoptysie
    • Stridor - wheezing
    • Pneumonie
  2. Secondaires à la croissance périphérique de la tumeur :
    • Douleur (plèvre et paroi)
    • Toux
    • Dyspnée - restrictive
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8
Q

Nommez les symptômes régionaux du cancer du poumon

A
  • Envahissement nerveux
    • Nerf laryngé récurrent (enrouement)
    • Nerf phrénique [paralysie diaphragmatique (dyspnée)]
    • Syndrome Pancoast
  • Obstruction vasculaire
    • Syndrome de la veine cave supérieure
  • Extension cardiaque ou péricardiaque
    • Arythmie
    • Tamponnade
    • Insuffisance cardiaque
  • Envahissement pleural
    • Épanchement pleural
  • Extension médiastinale
    • Dysphagie
    • Fistule broncho-oesophagienne
    • Obstruction lymphatique
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9
Q

Nommez les symptômes métastatiques du cancer du poumon

A
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10
Q

Nommez les symptômes paranéoplasiques du cancer du poumon

A
  • Musculo-squelettique
    • Ostéo-arthropathie hypertrophique
    • Hippocratisme digital
  • Cutané
    • Dermatomyosite
  • Neuromusculaire
    • Polymyosite
    • Syndrome pmyasthénique
    • Polyneuropathie
    • Dégénérescence cérébelleuse
  • Cardiovasculaire
    • Thrombophlébite
    • Endocardite marantique
    • Thrombose artérielle
  • Hématologique
    • Anémie
    • Thrombocytopénie, thrombocytose
    • Éosinophilie
  • Autres
    • Syndrome néphrotique
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11
Q

Les symptômes et les signes du cancer du poumon dépendent entre autres de quoi?

A
  • de la localisation de la tumeur, de la présence de métastases et du type histologique.
  • En général, les carcinomes épidermoïdes et à petites cellules sont centraux alors que les adénocarcinomes sont de localisation périphérique.
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12
Q

Les cancers pulmonaires sont classifiés selon quoi?

A

leurs caractéristiques cellulaires, leur immunohistochimie et leur degré de différenciation.

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13
Q

Classification des néoplasies pulmnonaires malignes

A
  • I - Carcinome épidermoïde
  • II - Carcinome épidermoïde
  • III - Carcinome indifférencié à petites cellules Adénocarcinome
  • IV - Carcinome à grandes cellules
  • V Carcinome adénosquameux
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14
Q

% de représentation des carcinome épidermoïdes dans les tumeurs pulmonaires

A

30%

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15
Q

Décrire : Carcinome épidermoïde

A
  • Lorsque bien différencié, la cellule est de grande taille avec un cytoplasme abondant.
  • Plusieurs cellules sont cornifiées et on note la présence de ponts intercellulaires (desmosomes).
  • Dans les tumeurs les plus différenciées, on pourra voir la présence de globes cornés.
  • C’est une tumeur à localisation habituellement centrale et d’évolution plus lente que les autres types cellulaires.
  • Sa dissémination est lymphatique et se manifeste par une extension aux ganglions locaux.
  • Elle peut aussi donner des métastases à distance.
  • La tumeur peut devenir volumineuse, caviter en son centre et envahir directement les organes avoisinants.
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16
Q

Les carcinomes épidermoïdes ont tendance à croître où?

A

centralement vers la bronche souche et à envahir localement les tissus avoisinants.

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17
Q

Carcinome épidermoïde est plus fréquent chez qui?

A

chez les hommes et survient presque exclusivement chez les fumeurs.

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18
Q

Symptômes : Carcinome épidermoïde

A
  • En raison de sa localisation centrale et de sa tendance à envahir localement avant de métastasier, les patients se présentent habituellement avec des symptômes et des signes qui reflètent ces propriétés tels toux, hémoptysie, wheezing, stridor et dyspnée ou une pneumonie secondaire à l’obstruction bronchique.
  • peuvent s’étendre aux ganglions régionaux et donner des symptômes reliés à leur atteinte.
  • Le syndrome de Pancoast peut être associé aux cancers épidermoïdes.
  • Parmi les syndromes paranéoplasiques retrouvés, les plus fréquents sont l’hippocratisme digital et l’hypercalcémie.
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19
Q

Définir : Le syndrome de Pancoast

A

défini comme une tumeur de l’apex pulmonaire avec une extension par contiguïté à la paroi thoracique, les racines nerveuses C8 et D1 et le ganglion stellaire, causant ainsi de la douleur à l’épaule irradiant à la face cubitale du bras et un syndrome de Claude-Bernard-Horner (myosis, ptose palpébrale et anhidrose).

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20
Q

Décrire : Carcinome indifférencié à petites cellules

A
  • Il est constitué de petites cellules caractérisées par un gros noyau avec peu de cytoplasme.
  • Les cellules sont tassées les unes sur les autres.
  • Les noyaux sont hyperchromatiques.
  • En microscopie électronique, on retrouve habituellement des granules neurosécrétoires.
  • Ces cellules ressemblent aux cellules argentaffines (Kulchitsky).
  • Ce sont des tumeurs très malignes qui ont tendance à disséminer très rapidement par voies lymphatique et hématogène.
  • C’est une tumeur centrale qui atteint habituellement les ganglions médiastinaux.
  • Elle ne cavite jamais.
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21
Q

Les symptômes et les signes sont habituellement de courte durée ou de longue durée? Pourquoi?

A
  • Courte durée en raison de la rapidité de croissance de cette tumeur.
  • Les 2/3 des patients ont déjà des métastases au moment du diagnostic.
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22
Q

% de représentation des carcinome indifférencié à petites cellules dans les tumeurs pulmonaires

A

forme environ 15 % des tumeurs pulmonaires.

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23
Q

Syndromes : Carcinome indifférencié à petites cellules

A
  • Plusieurs syndromes paranéoplasiques sont retrouvés presque exclusivement dans le cancer à petites cellules.
  • Le syndrome de sécrétion inappropriée de l’ADH et le syndrome de Cushing sont fréquents dans cette maladie.
  • Le syndrome myasthénique de Eaton-Lambert se caractérise par de la faiblesse musculaire proximale associée avec des douleurs et des raideurs musculaires.
  • Contrairement à la myasthénie grave, dans le syndrome myasthénique il y a une augmentation des potentiels d’action avec une stimulation répétée du muscle.
  • Étant donné que ces tumeurs ont des antigènes communs avec le tissu nerveux, on y retrouve des syndromes paranéoplasiques tels une dégénérescence du cervelet ou des neuropathies périphériques.
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24
Q

% de représentation des adénocarcinomedans les tumeurs pulmonaires

A

forment environ 35 % à 40% des tumeurs pulmonaires.

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25
Q

Décrire : Adénocarcinome

A
  • Ils sont classifiés selon leur aspect microscopique avec un degré de malignité croissant en lépidique, acineux, papillaire, micropapillaire et solide.
  • Dans la forme solide, ce sont des tumeurs constituées de grandes cellules à cytoplasme abondant.
  • Les cellules sont disposées de manière à former des glandes qui souvent sécrètent du mucus.
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26
Q

Localisation : Adénocarcinome

A

se situent surtout en périphérie du poumon et cavitent rarement.

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27
Q

La dissémination des Adénocarcinomes est comment?

A

par voie hématogène et lymphatique.

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28
Q

La relation du tabac et adénocarcinome est comment?

A

est statistiquement moins forte qu’avec les autres types cellulaires.

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29
Q

Syndromes : Adénocarcinome

A
  • Les syndromes paranéoplasiques d’hypercoagulabilité et d’ostéo-arthropathie sont plus fréquemment rencontrés dans ce type cellulaire.
  • Il s’agit du cancer qui métastasie le plus après le carcinome à petites cellules.
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30
Q

L’adénocarcinome se présente sous quelle forme?

A
  • Cette tumeur peut se présenter sous la forme d’un nodule unique, de plusieurs nodules ou d’une infiltration pneumonique.
  • Dans ce dernier cas, il y a parfois hypersécrétion marquée de mucus avec bronchorrhée.
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31
Q

Quel est le type le moins fréquent des tumeurs pulmonaires.

A

Carcinome à grandes cellules

32
Q

Décrire : Carcinome à grandes cellules

A
  • néoplasies très indifférenciées où on ne retrouve pas les caractéristiques histologiques qui permettraient de les classifier dans une autre catégorie.
  • Ces tumeurs sont très malignes et évoluent rapidement vers une dissémination lymphatique et hématogène.
  • Bien que les carcinomes à grandes cellules soient situés en périphérie du poumon, il s’agit de tumeurs souvent volumineuses qui peuvent caviter.
33
Q

Les symptômes des carcinome à grandes cellules sont dus à quoi?

A

Les symptômes sont dus à la localisation de la tumeur et à son extension régionale fréquente.

34
Q

Manifestations pulmonaires directes des carcinomes à grandes cellules sur radiologie

A
  • Nodule
  • Masse (>4cm)
  • Masse cavitaire
35
Q

Manifestations pulmonaires indirectes des carcinomes à grandes cellules sur radiologie

A
  • Atélectasie
  • Pneumonie obstructive
  • Abcès
36
Q

Manifestations extrapulmonaires des carcinomes à grandes cellules sur radiologie

A
  • Élargissement du médiastin
  • Élévation du diaphragme
  • Épanchement pleural
  • Envahissement pleural
  • Épanchement péricardique
  • Envahissement paroi thoracique
37
Q

Le diagnostic du cancer du poumon se fait avec quelles méthodes?

A
  • L’obtention de matériel cytologique et/ou histologique est essentielle à cette fin.
  • Le bronchoscope flexible permet de visualiser une tumeur jusque dans 75 % des cas et de porter un diagnostic pathologique jusque dans 92 % des cas visibles.
  • Même lorsque la tumeur n’est pas visible, l’emploi de brosses passées à travers le bronchoscope permet de recueillir du matériel permettant de porter un diagnostic jusque dans 44% des cas.
  • Ces résultats ont été récemment améliorés par le développement de l’échographie endobronchique (EBUS).
  • La biopsie transthoracique à l’aiguille de lésions périphériques sous guidage échographique ou tomodensitométrique permet habituellement d’établir un diagnostic lorsque ceci n’est pas possible par la bronchoscopie.
  • Lorsqu’approprié, l’obtention de matériel cytologique et/ou pathologique peut se faire par la ponction d’un épanchement pleural, la biopsie d’un organe extrapulmonaire, la médiastinoscopie ou la vidéothoracoscopie.
38
Q

Signification TNM

A
  • T (Tumeur primaire)
  • N (Adénopathies régionales)
  • M (métastase à distance)
39
Q

Le staging anatomique est fait pourquoi?

A
  • pour établir le pronostic et pour aider à la sélection du traitement.
  • Le staging permet aussi de comparer les résultats des différents traitements.
40
Q

Examens pour déterminer le T (tumeur primaire)

A
  • Radiographie pulmonaire
  • Tomodensitométrie (taille et localisation)
  • Bronchoscopie (situation endobronchique)
  • Vidéothoracoscopie (atteinte pleurale)
41
Q

Examens pour déterminer le N (Adénopathies régionales)

A
  • Radiographie pulmonaire
  • Tomodensitométrie
  • Biopsie du médiastin par aiguille fine (EBUS)
  • Médiastinoscopie (N2, N3)
  • Biopsie d’une adénopathie susclaviculaire (N3)
  • TEP
42
Q

Examens pour déterminer le M (métastase à distance)

A
  • Examen clinique
  • Examens biologiques
  • Médecine nucléaire
  • Méthodes radiologiques et échographiques
  • Biopsie d’organes
  • TEP
43
Q

Nommez les deux examens les plus utiles pour déterminer le T (tumeur primaire)

A

La bronchoscopie et la tomodensitométrie

44
Q

Pour le cancer du poumon à petites cellules, on a tendance à ne pas utiliser le système TNM. Pourquoi?

A
  • En effet, le pronostic de cette maladie est surtout modulé par la présence ou non de métastases.
  • On classifie donc la maladie comme étant soit limitée au thorax ou extensive (métastatique).
  • On considère une maladie comme étant limitée si elle se situe à l’intérieur d’un hémithorax avec ou sans adénopathies susclaviculaires.
  • La présence d’un épanchement pleural est considérée comme un stade extensif, tout comme l’atteinte d’un organe extrapulmonaire.
45
Q

Le traitement de choix du cancer du poumon est quoi?

A
  • la résection chirurgicale.
  • Malheureusement, seulement 30 % des malades seront considérés résécables au moment du diagnostic
46
Q

Les contre-indications à la chirurgie pour le cancer du poumon sont d’ordres ….?

A

d’ordres histologique, anatomique ou physiologique.

47
Q

Quel est le traitement de choix pour les carcinomes à petites cellules?

A

En général, les carcinomes à petites cellules sont d’emblée inopérables. La polychimiothérapie est ici la pierre angulaire du traitement.

48
Q

Quelles sont les contre-indications usuelles à une résection chirurgicale ?

A
  1. Œla présence d’une tumeur de toute dimension qui envahit le médiastin, le coeur, les gros vaisseaux, la trachée, l’oesophage, un corps vertébral ou la carène, ou la présence d’un épanchement pleural malin (T4)
  2. la présence de métastases aux ganglions médiastinaux controlatéraux, aux ganglions hilaires controlatéraux ou aux ganglions scaléniques ou supraclaviculaires (N3)
  3. Žla présence de métastases à distance (M1)

Il est toutefois à noter que dans certains milieux spécialisés, l’envahissement de la trachée, la carène, l’oesophage ou le nerf laryngé récurrent gauche ne constitue pas une contre-indication chirurgicale absolue.

49
Q

Bien qu’une tumeur soit jugée résécable, il arrive souvent qu’un patient ne soit pas opérable en raison de quoi?

A

en raison de maladies cardiaques, pulmonaires ou des autres systèmes.

50
Q

Une épreuve d’effort sur ergocycle avec mesure de la consommation maximale d’oxygène peut aider à prendre une décision lorsque la fonction respiratoire d’un patient est limite.

Nommez les conditions.

A

Une consommation de moins de 10 ml/Kg est une contre indication absolue tandis qu’une valeur entre 10 et 15 ml/Kg est une contre indication relative.

51
Q

% de survie pour le cancer du poumon

A
  • La survie observée 5 ans après un traitement chirurgical du cancer du poumon non à petites cellules est de 60 % pour le stade I, 30 % pour le stade II et 15 % pour le stade IIIa.
  • La survie globale après chirurgie est de 30 % à 5 ans et de 15 % à 10 ans.
  • Il est important de noter que plusieurs malades (6-10 %) vont développer un 2e cancer durant la période de suivi.
52
Q

Pertinence de la chimiothérapie d’induction pour le cancer du poumon

A
  • Des études récentes suggèrent que l’administration de chimiothérapie préopératoire peut améliorer le taux de résécabilité des stades IIIA, en réduisant la taille de la tumeur et en stérilisant le médiastin.
  • On parle alors de chimiothérapie d’induction.
  • Cette stratégie peut s’adresser aux patients qui ont une atteinte limitée des ganglions médiastinaux ipsilatéraux.
  • Étant donné que les récidives après une chirurgie sont habituellement dues à des métastases, il est aussi possible qu’une telle chimiothérapie réduise le taux de récidive en s’attaquant aux micro métastases.
53
Q

Suite au traitement chirurgical du cancer du poumon, la majorité des patients présenteront une récidive métastatique et ce, même si le stade initial était favorable.

Ceci est dû à quoi?

A

Ceci est dû à la présence de métastases microscopiques présentes au diagnostic et trop petites pour être détectées par les moyens habituels d’investigation.

54
Q

Des études ont démontré que l’administration de chimiothérapie après une chirurgie résultait en quoi?

A
  • en une diminution du taux de récidive et en une amélioration de la survie.
  • Il est donc recommandé d’administrer de la chimiothérapie après toute chirurgie pour un cancer du poumon à l’exception des stades I.
55
Q

Traitement pour le cancer non à petites cellules

A
  • Le cancer du poumon non à petites cellules peut être inopérable en raison de l’extension régionale ou métastatique de la tumeur, ou bien encore en raison de contre-indications médicales à une chirurgie chez un patient dont la tumeur serait autrement résécable.
  • C’est alors que la radiothérapie et la chimiothérapie jouent un certain rôle dans le traitement de ces patients.
56
Q

L’inefficacité de la radiothérapie à guérir un plus grand nombre de patients est due à quoi?

A

due en partie au mauvais contrôle local de la tumeur mais surtout à l’apparition de métastases systémiques.

57
Q

Le taux de réponse à la chimiothérapie dans le traitement du cancer du poumon non à petites cellules de forme métastatique traité est de combien de %

A
  • st de 30 % à 40 % avec une réponse complète dans moins de 5 % des cas.
  • La survie médiane des patients traités avec chimiothérapie est de 40 semaines avec moins de 40 % des patients vivant 1 an après le diagnostic.
  • Bien que ceux qui répondent à la chimiothérapie aient une meilleure survie que ceux qui n’y répondent pas, l’impact d’un tel traitement sur l’ensemble des patients traités est encore marginal.
58
Q

La chimiothérapie est mieux tolérée chez quels types de patients?

A

les patients de moins de 70 ans ayant un bon état général, sans perte de poids importante, sans pathologies rénale ou cardiaque sérieuses et dont la réponse au traitement peut être évaluée par des examens radiologiques.

59
Q

Si, après 2 cycles de chimiothérapie, aucune réponse n’est objectivée, qu’est-ce qui se passe?

A

le traitement doit être réévalué car les chances de réponse avec la poursuite du traitement sont presque inexistantes.

60
Q

Pour les patients porteurs d’une mutation ALK ou EGFR, quel type de traitement?

A

l’administration de modificateurs de la réponse biologique (thérapie ciblée) est un premier choix.

61
Q

Le laser est une approche du traitement des lésions néoplasiques endobronchiques. Le laser le plus fréquemment utilisé est quoi?

A

est le Nd-YAG (neodymium yttrium-aluminium-garnet) laser.

62
Q

L’énergie produite par ce type de laser (Nd-YAG (neodymium yttrium-aluminium-garnet) laser) est transportée comment?

A
  • L’énergie produite par ce type de laser est transportée par une fibre optique et sert à coaguler ou vaporiser les tissus.
  • Cette fibre peut être insérée à l’intérieur de bronchoscopes rigides ou flexibles.
63
Q

Le but d’un traitement au laser est quoi?

A
  • est la palliation de symptômes chez les patients incurables.
  • Le laser peut aussi être utile lorsque d’autres modalités thérapeutiques ont failli.
64
Q

Quelles sont les indications pour le traitement au laser?

A

sont dans la palliation des hémoptysies, de la dyspnée et des symptômes reliés à l’atélectasie.

65
Q

Lorsqu’un laser n’est pas disponible, on peut obtenir les mêmes résultats avec quoi?

(Thérapie endobronchique)

A

l’électrocautérisation ou la cryothérapie.

66
Q

Définir : Photoradiation

A
  • est une variante du laser en cours de développement.
  • Elle consiste en l’administration systémique d’un colorant photosensibilisant suivie de l’application de lumière pour initier une cytotoxicité, par la formation de radicaux libres d’oxygène.
  • L’hématoporphirine est un exemple de substance photosensibilisante qui se concentre dans les cellules néoplasiques.
67
Q
A
68
Q

Sans traitement, la survie médiane du cancer du poumon à petites cellules est

A

st de 2.8 mois avec une survie à 5 ans de moins de 1 %.

69
Q

____ comme seul traitement du cancer à petites cellules ont été démontrées peu utiles.

A

La chirurgie ou la radiothérapie

70
Q

Quel es tla pierre angulaire du traitement du cancer à petites cellules

A

En raison d’une très forte sensibilité à différents agents, la polychimiothérapie

71
Q

Le rôle de la radiothérapie dans le traitement du cancer du poumon à petites cellules

A
  • se situe aussi au niveau du contrôle des symptômes dus aux métastases osseuses, cérébrales, spinales ou aux effets de l’obstruction bronchique. P
  • ar contre, en raison de la grande sensibilité du cancer du poumon à petites cellules à la chimiothérapie, celle-ci est préférée pour le traitement du syndrome de la veine cave supérieure.
72
Q

L’amélioration de la survie avec la polychimiothérapie a été accompagnée de quoi?

(Thérapie pour cancer à petites cellules)

A
  • un risque relativement élevé de récidive cérébrale.
  • Le taux cumulatif de métastases cérébrales 2 ans après une chimiothérapie efficace approche 80 %.
73
Q

Comment diminuer le risque relativement élevé de récidive cérébrale de la radiothérapie (traitement du cancer à petites cellules)

A
  • Pour tenter de réduire ce risque, plusieurs études ont exploré le rôle de la radiothérapie crânienne prophylactique.
  • Il a été démontré qu’on pouvait réduire ce risque pour atteindre un taux de métastase cérébrale de 3 % à 12 %.
  • Une amélioration de la survie globale a été démontrée que chez les patients ayant eu une réponse significative à la chimiothérapie.
  • Les recommandations sont donc d’administrer de la radiothérapie crânienne prophylactique à tous les patients qui ont obtenu une réponse à la chimiothérapie et qui acceptent les effets secondaires d’un tel traitement.
  • Pour ceux qui n’obtiennent pas de réponse significative à la chimiothérapie, la radiothérapie est administrée seulement lorsqu’il y a apparition d’une métastase cérébrale.
74
Q

Pertinence de la chirurgie pour le traitement du cancer à petites cellules

A
  • Certaines études ont rapporté de bons résultats avec la chirurgie dans le traitement des formes très localisées de cancer du poumon à petites cellules (TIN0 et T2N0).
  • Il est donc actuellement recommandé de considérer certains patients avec des formes très limitées de cancer du poumon à petites cellules pour une résection chirurgicale mais suivie de chimiothérapie intensive.
75
Q

Les effets secondaires connus de la chimiothérapie

(Traitement du cancer du poumon à petites cellules)

A
  • sont l’alopécie, les nausées, les vomissements, la neuropathie périphérique, la constipation, la mucosité, les troubles électrolytiques et la fibrose pulmonaire.
  • La myélosuppression, parfois sévère, entraîne un risque potentiel d’infection et d’hémorragie.
76
Q

Les effets secondaires connus de la radiothérapie

(Traitement du cancer du poumon à petites cellules)

A
  • La radiothérapie entraîne souvent une oesophagite avec dysphagie et peut même conduire vers une stricture de l’oesophage.
  • La pneumonite d’irradiation et la fibrose pulmonaire sont des complications fréquentes.
  • contribue aussi à la myélosuppression.
  • Plusieurs des effets secondaires sont plus fréquents lors de l’emploi combiné de chimiothérapie et de radiothérapie.
77
Q

Avec la survie prolongée de certains patients suite aux traitements du cancer du poumon, de nouvelles complications tardives font maintenant leur apparition.

A
  • Un syndrome consistant en perte de mémoire, confusion, ataxie, baisse de la vision et dysphonie, est maintenant reconnu chez une certaine proportion des survivants à long terme et qui ont reçu de la radiothérapie crânienne prophylactique.
  • Il existe de plus un risque accru de développer un autre cancer attribuable à la chimiothérapie et la radiothérapie.