Chapitre 10 Flashcards
(122 cards)
Glandes exocrines
sécrètent une substance dans des canaux qui s’ouvrent dans la lumière de divers
organes ou à la surface de la peau.
Glandes endocrines
sécrètent une substance dans le liquide interstitiel et, de là, dans le sang.
Glandes paracrines
sécrètent une substance qui n’affecte que les cellules voisines.
Hormone:
substance sécrétée par les glandes endocrines; - transportée par le sang, déclenche des effets à différents endroits dans le corps; - synthétisée à base de protéines ou de stéroïd
Endocrinologie:
étude des hormones.
Contrôle de type nerveux
Rapide (vitesse des influx nerveux)
Temporaire (durée du message nerveux)
Localisé (limité à la destination du nerf)
Contrôle de type hormonal
Plus lent (vitesse de la circulation sanguine)
Plus prolongé (durée de vie de l’hormone dans le sang)
Plus général (l’hormone agira sur toutes les cellules du corps qui possèdent le récepteur spécifique à l’hormone)
Hormone à base de protéines
Les récepteurs de l’hormone sont à la surface de la cellule, sur la membrane cellulaire. Si
l’hormone est présente, elle se lie à ces récepteurs, ce qui déclenche une série de réactions dans la cellule, menant à l’effet désiré. Les différents réactifs impliqués dans cette série de réactions sont appelés les « seconds messagers ». (Devinez quel est le premier messager …)
Hormone à base de stéroïdes:
Les récepteurs de l’hormone sont dans la cellule, dans le cytoplasme. L’hormone, étant faite de stéroïdes, est lipidique et donc liposoluble, ce qui lui permet de passer toute seule au travers de la membrane cellulaire. Elle se fixe alors à son récepteur, et le complexe hormone-récepteur peut
entrer dans le noyau et déclencher la traduction et transcription de gènes bien précis.
But Ablation-remplacement:
But: Déterminer le rôle d’une glande ou d’une hormone.
Procedure Ablation-remplacement
1)On fait l’ablation de la glande, et on regarde qu’est-ce qui alors ne se fait pas
bien dans le corps, indiquant quel était le rôle de l’hormone produite par la
glande.
2) On transplante la glande de retour dans le corps, ou on injecte l’hormone dans le
corps, et on prédit que la situation va revenir à la normale.
But Bio-essai
Tester la présence d’une hormone dans une solution.
Procedure Bio-essai
On injecte la solution à un animal ou tissu vivant (d’où le mot « bio » dans le nom
du test) et on regarde si l’effet normal de l’hormone se produit.
But Chromatographie
Tester la présence d’une hormone dans une solution.
(C’est la façon moderne de le faire; les bio-essais n’ont plus qu’un intérêt
historique.)
Procedure chromatographie
Plusieur types, a voir dans vos labos de chimie!
But Radio-immuno-essai
But: Mesurer la quantité précise d’une hormone dans un échantillon.
Procédure radio immuno essai
a) On obtient des anticorps d’une hormone (ex.: on injecte l’hormone à un cheval, lequel
reconnait l’hormone comme étrangère et synthétise des anticorps contre elle; on recueille
les anticorps dans son urine et on les isole par centrifugation).
b) On manufacture, à l’aide de radio-isotopes, une solution d’hormone radioactive.
c) On mélange anticorps et hormones radioactives, de volume et concentration connus, avec des hormones normales (non-radioactives) de volume et concentration connus.
d) L’anticorps se fixe aux hormones; on le précipite et on mesure son niveau de
radioactivité; on établit une courbe de calibration (radioactivité mesurée en fonction de la concentration d’hormone normale utilisée).
e) On répète les étapes c et d avec l’échantillon d’hormone normale de concentration inconnue; on trouve sa concentration grâce au niveau de radioactivité mesuré, reporté sur la courbe de calibration.
Enzymo-immuno-essai
Même technique que le radio-immuno-essai, sauf qu’au lieu d’être marquée par un isotope
radioactif, l’hormone est unie à une molécule qui change de couleur lorsque l’hormone se fixe à l’anticorps. On mesure l’intensité de la couleur plutôt que l’intensité de la radioactivité. Vu les dangers des matières radioactives, l’enzymo-immuno-essai est, de nos jours, beaucoup plus pratiqué que le radio-immuno-essai.
Emploi de bloqueurs des récepteurs de l’hormone:
Si on veut savoir si une hormone a des effets différents à des endroits différents du corps, ou à des temps différents de la journée, on peut injecter, localement ou dans tout le corps, toute la journée ou seulement à des temps précis, une substance qui bloque spécifiquement les récepteurs de l’hormone sur/dans les cellules, et regarder qu’est-ce qui ne se fait plus dans le corps à ces endroits ou moments.
Canulation
Installation d’une canule qui reste en place pour plusieurs jours. Une canule est un petit tuyau de plastique dont un bout est inséré dans un des tuyaux du corps (un vaisseau sanguin, par exemple)
et l’autre bout demeure à l’extérieur du corps, dans le but de faire des injections ou prendre des échantillons de façon répétée ou en continu (si on avait besoin de le faire juste une fois, on se contenterait d’une seringue). On peut se servir de canules pour faire des micro-injections d’hormone (ou autres substances) ou bien faire des prélèvements de substances (ex. : sang) à
intervalles réguliers ou à des endroits bien précis. On peut aussi connecter la canule à une pompe programmable qui peut injecter l’hormone (ou autres substances, comme un médicament) à des
temps bien précis.
L’érythropoïétine
L’érythropoïétine ( = EPO) est une hormone qui stimule la production de globules rouges. Certains athlètes
s’injectent de l’érythropoïétine synthétique avant une compétition, une forme de dopage sanguin. C’est
illégal.
Hormone sécrétée par les testicules (cellules de Leydig)
Testostérone
Taux de production de testostérone est influencé par:
les niveaux de LH (hormone lutéinisante) sécrétée par l’adénohypophyse. Plus il y a de LH, plus il y a de testostérone
Effets de la testostérone:
Développement des organes génitaux mâles (pénis et scrotum) lors de l’embryogénèse.Activation des gonades et des glandes reproductrices mâles pendant la puberté (moment où il y a une
poussée de production de testostérone), et leur maintien par la suite. Développement des caractères sexuels secondaires mâles lors de la puberté (barbe et poils longs,
voix grave, musculature et squelette plus gros, etc.). Stimulation du métabolisme, l’anabolisme en particulier. Promotion de l’agressivité et de la libido. Croissance normale des cheveux et des poils.