Chapitre 11 : L'adolescence : développement identitaire et socioaffectif Flashcards

1
Q

L’adolescence est dans quel stade psychosexuel ?

A

Stade génital

Les pulsions sexuelles se réveillent et se dirigent vers des personnes pour qui l’ado ressent une attirance.

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2
Q

L’adolescence est dans quel stade psychosocial ?

A

Identité ou diffusion de rôles
Erikson a soutenu que l’acquisition d’une identité, qu’il décrit comme « continuité de soi », est une tâche développementale beaucoup plus importante pour les ados.

L’identité formé jusqu’à là se décompose. Il y a alors la « crise d’identité », temps port entre l’enfance et l’âge adulte où l’ado teste différentes identités sans trop de conséquences.

Pour Erikson, s’identifier à des groupes de pairs est un moyen de défense contre le trouble émotionnel qu’engendre la crise d’identité. Les ados se protègent contre les émotions désagréables de la crise d’identité en fusionnant leurs identités individuelles dans celle d’un groupe. (groupe comme base de sécurité)

But: avoir une image de lui-même intégrée, qui englobe son propre ensemble de croyances, d’objectifs pro et de relations humaines.

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3
Q

Presque toutes les recherches actuelles sur la formation de l’identité à l’adolescence sont basées sur :

A

la description des « états identitaires » proposée par James Marcia (2010.

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4
Q

Quels sont les 4 états identitaires selon Marcia (psychodynamique) ?

A
  1. Identité diffuse
  2. Identité forclose
  3. Identité en moratoire
  4. Identité en phase de réalisation
DIFFUS: soit stade précoce de la formation de l’identité, soit échec dans la prise d’un engagement
Engagement : non
Questionnement : non
*Sont facilement influencés. 
Parents permissifs

FORCLOS (surdéterminé) : pas de remise en question de ses choix antérieurs, se contentant d’adopter les valeurs de ses parents ou de sa culture
Engagement : oui
Questionnement : non
*Ex. suivent le modèle de leurs parents, sans se poser de questions.
Parents autoritaires

MORATOIRE :
Engagement : non
Questionnement : oui
Parents démocratiques

RÉALISATION :
Engagement : oui
Questionnement : oui

Recherche: les états identitaires progressent de façon linéaires avec des va et vient possibles entre les états. Les plus avancés sur le plan cognitif sont les plus susceptibles d’avoir atteint l’état de l’identité en phase de réalisation

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5
Q

Les 4 modèles des rôles de genre :

A

Féminin (féminin élevé, masculin faible)
Indifférencié (féminin faible, masculin faible)
Androgyne (féminin élevé, masculin élevé)
Masculin (féminin faible, masculin élevé)

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6
Q

Évolution de l’estime de soi :

A

Estime de soi positive =
moins de pression des pairs
meilleurs résultats scolaires

Estime de soi négative =
moins bonne santé:
physique
mentale (anxiété, dépression, troubles alimentaires, etc.)

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7
Q

À quoi serait dû la baisse d’estime de soi au début de l’adolescence ?

A
  • changements pubertaires simultanés

- changement d’école

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8
Q

Le sentiment d’appartenir à un groupe etchnique.

A

Identité ethnique

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9
Q

Deux identités à acquérir pour les minorités ethnoculturelles amenant à l’identité biculturelle :

A

Identité individuelle

Identité ethnoculturelle groupe d’origine

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10
Q

3 étapes de développement de l’éidentité ethnique, selon Phinney :

A
  1. Non questionnée : la prise de conscience d’une identité ethnique n’est pas faite
  2. Quête : s’apparente à l’identité en moratoire de Marcia. Souvent déclenchée par une expérience qui amène la pertinence de ce questionnement.
  3. Réalisation : stratégies pour résoudre les conflits entre les exigences contradictoires de la culture dominante et celles du groupe ethnique auquel ils s’identifient.
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11
Q

Pour atteindre l’autonomie affective et l’individuation, un grand défi de l’adolescence est de :

A
  • réguler ses émotions
  • s’apaiser
  • répondre à ses besoins d’attachement sans avoir systématiquement recours à sa base de sécurité originelle (ses figures parentales).
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12
Q

Les relations familiales :

A

La fréquence des conflits entre ados et parents augmente mais les ados maintenant de bonnes relations sont plus susceptibles de réussir à l’école, d’entretenir de bonnes relations avec leurs pairs, de moins faire l’usage de drogues

Le style parental démocratique est associé à une meilleure adaptation psychosociale de l’ado

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13
Q

L’adolescent doit accomplir 2 tâches opposées dans ses relations avec ses parents :

A
  1. Acquérir de l’autonomie
  2. Maintenir les liens d’attachement

La quête d’autonomie se manifeste par des conflits avec ses parents, souvent mineurs (tâches à la maison, sorties, habillement, etc.)

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14
Q

Évolution de l’attachement :

A
Un autre grand défi est de développer des 
liens amicaux et amoureux sources de: 
soutien social
rétroaction
réciprocité
information
compréhension
intimité 

L’adolescent veut être une personne différente.
Il acquiert de plus en plus d’autonomie.
Les parents se désengagent peu à peu sur les plans émotif et physique.
La recherche d’autonomie est néanmoins facilitée par une relation d’attachement positive (sécurisante) avec les parents.
Attachement établi durant l’enfance  Qualité des relations amicales et amoureuses à l’adolescence  Développement des compétences pour les relations à l’âge adulte.
Au début de l’adolescence, déplacement de l’attachement des parents vers les pairs  capacité d’établir des relations intimes hors du noyau familial.
L’amoureux = la première figure d’attachement, remplaçant les parents dans la hiérarchie.
La sexualité apporte l’intensité affective qui contribue à ce lien d’attachement.

Approche attachement (Shaver, Kobak) – L’étonnante variété qui caractérise le comportement des adolescents dépend de leurs attachements antérieurs, et du degré de progrès effectué au cours de l’enfance. La relation de l’adolescent au monde extérieur dépend de ses habiletés relationnelles.

L’étude par Shaver sur la sécurité de l’attachement et les relations interpersonnelles à l’adolescence indique:

Sécure: Semblent avoir atteint un bon équilibre sur le plan des relations interpersonnelles. Elles ont un travail satisfaisant.

Ambivalent: Accordent beaucoup d’importance aux relations interpersonnelles. Elles ont de la difficulté à établir des relations satisfaisantes et harmonieuses. Elles ont une moins bonne réussite professionnelle que les autres; moins bon salaire.

Évitant: Prétendent que les relations interpersonnelles ne sont pas importantes. En général, les personnes vivent seules ou si elles sont en couple, il s’agit d’une relation où il y a très peu d’expression des émotions. Elles ont un bon salaire et réussissent professionnellement.

Lien avec la théorie de l’attachement de Hansworth :
Attachement sécurisé, en relation : fait confiance à son partenaire, il et une source fiable. Pas menacé par l’autonomie de l’autre. Pas de dépendance affective.

Ambivalent : Anxieux, pas confiance, jalousie. Important d’avoir des ami.e.s et un partenaire. Dépendance affective. Menacé par l’autonomie de son partenaire. Angoisse d’être abandonné ou trompé.

Évitant : vivre seul.e, moins en recherche du contact des autres. Bonne estime de soi tho.

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15
Q

La structure du groupe de pairs évolue à travers l’adolescence. Selon Dunphy,

A

Émergence de la réciprocité et de la stabilité : Clique

  • 4-6 ados
  • soudée et hiérarchique
  • unisexe

12-15 ans = sommet de l’importance de la popularité : Bande

  • plus grand groupe (les cliques fusionnent)
  • vers 13-15 ans
  • mixte
  • sportifs, queers, hipsters, etc.

Critères communs / bande : statut amoureux, maturité, popularité, états identitaires, objectifs scolaires, etc.

Vers 15 ans et plus = la qualité de la relation devient plus importante que la popularité (loyauté-fidélité) : Clique et couples

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16
Q

Que font les ados sur les médias sociaux?

A
Communications publiques (gestion de sa réputation) 
Communications privées
Recherche d’infos
Divertissement
FOMO
17
Q

Les relations entre pairs sur internet sont transformées par:

A
l’asynchronicité
la permanence
La dimension publique
l’absence d’indices non verbaux
l’aspect quantifiable
18
Q

Les relations avec les pairs – l’amitié à l’ère numérique

A

Plus de 70% des jeunes de 10 à 12 auraient au moins 1 compte actif sur un média social

45% des ados déclarent qu’ils sont en ligne quasi constamment (ordi, cell, tablettes, etc.)

19
Q

Les relations amoureuses

A
  • représentent un élément central du monde social de la plupart des adolescents.
  • contribuent au développement de l’intimité et de l’identité.
  • ont tendance à inclure des relations sexuelles.
20
Q

Coming out :

A
  1. Questionnement (homophobie intériorisée)
  2. Reconnaissance de ses attirances
  3. Explorations des possibles
  4. Acceptation de son homosexualité ou de sa bisexualité
  5. Valorisation de son homosexualité ou de sa bisexualité
  6. Intégration de son homosexualité ou de sa bisexualité

Étapes pas linéaire. Il y a des va et vient.

21
Q

Les comportements sexuels des adolescents:

A

Au Québec, en 2014, 70% des élèves du secondaire de ont déclaré avoir eu des relations sexuelles avec pénétration après l’âge de 15 ans.
La première relation sexuelle = 16 ans.

22
Q

Les comportements sexuels à risque :

A
  • Augmentation constante de certaines ITSS au cours des 20 dernières années, particulièrement chez les 15-24 ans (chlamydia, gonorrhée, syphilis)
  • on observe aussi une plus grande propension à ne pas utiliser les préservatifs pour les jeunes de 15 à 19 ans.
23
Q

Différence entre équité et égalité :

A

Égalité : partager également.

Équité : palier au manque d’éaglité en donnant plus à la partie moins avantagée.

24
Q

La théorie de Kohlberg :
Kohlberg identifie trois niveaux
de raisonnement moral, comportant chacun deux stades différents. À quoi équivaut le niveau 1 ?

A

• Niveau I : Morale préconventionnelle:
– Caractérisé par un contrôle extérieur et par le respect de règles afin d’obtenir des récompenses, de se soustraire aux punitions ou de satisfaire ses propres intérêts.
– Axée sur les récompenses et les punitions

25
Q

La théorie de Kohlberg :
Kohlberg identifie trois niveaux
de raisonnement moral, comportant chacun deux stades différents. À quoi équivaut le niveau 2 ?

A

• Niveau II: Morale conventionnelle:
– Caractérisé par l’intériorisation des normes des figures d’autorité et la conformité aux conventions sociales.
– Axée sur les règles sociales et les lois.

26
Q

La théorie de Kohlberg :
Kohlberg identifie trois niveaux
de raisonnement moral, comportant chacun deux stades différents. À quoi équivaut le niveau 3 ?

A

• Niveau III: Morale postconventionnelle:
– L’individu obéit à des principes moraux complètement intériorisés et peut choisir entre des normes morales conflictuelles.
– Axée sur les principes moraux

27
Q

Dilemme de Heinz (tester le développement moral) :

A

L’intérêt de Heinz, ici, est d’analyser les justifications aux questions.

Dilemmes de Heinz (réponses types) :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_du_d%C3%A9veloppement_moral_de_Kohlberg?fbclid=IwAR3qqbi_2x5xGCo9JASj8JG4c8JsxSIxfUnBhtckWLCzSc9oHA8aX8GQm_Q#M.C3.A9thode

28
Q

À quel stade du développement moral cet énoncé est-il attribué (Kohlberg) ?

Ce qui est mal est ce qui est puni. L’obéissance a une valeur en soi, mais l’enfant obéit parce que les adultes ont un pouvoir supérieur.

A

Niveau 1, morale préconventionnelle

Stade 1, orientation punition et obéissance

29
Q

À quel stade du développement moral cet énoncé est-il attribué (Kohlberg) ?

Les action morales sont celles qui répondent aux attentes de la famille ou d’un autre groupe important. « Être bon » devient important pour son propre bien.

A

Niveau 2, morale conventionnelle

Stade 3, attentes interpersonnelles mutuelles, relations et conformité interpersonnelle

30
Q

À quel stade du développement moral cet énoncé est-il attribué (Kohlberg) ?

À ce stade, les actions morales doivent servir « le plus grand bien du plus grand nombre ». L’individu est conscient que la plupart des valeurs sont relatives et que les lois sont modifiables, même si les règles doivent être respectées pour préserver l’ordre social. Pourtant, il y existe quelques valeurs fondamentales absolues, telles que l’importance de la vie de chacun et de la liberté.

A

Niveau 3, morale postconventionnelle

Stade 5, contrat social ou utilité et droits individuels

31
Q

Décrivez ce stade du développement moral (Kohlberg) :

Niveau 1, morale préconventionnelle
Stade 2, individualisme, but instrumental et échange

A

Les règles sont suivies lorsqu’elles servent l’intérêt immédiat de l’individu. Ce qui est bon est ce qui apporte des résultats agréables.

32
Q

Décrivez ce stade du développement moral (Kohlberg) :

Niveau 2, morale conventionnelle
Stade 4, système social et conscience (loi et ordre)

A

Les actions morales sont celles qui sont désignées comme telles par des groupes sociaux plus vastes ou par la société dans son ensemble. On doit accomplir son devoir et respecter les lois, sauf dans les cas extrêmes.

33
Q

Décrivez ce stade du développement moral (Kohlberg) :

Niveau 3, morale postconventionnelle
Stade 6, principes éthiques universels

A

Le petit nombre d’adultes dont le raisonnement se site au stade 6 élaborent et suivent des principes éthiques qu’ils ont choisis eux-mêmes pour déterminer ce qui est juste. Ces principes éthiques font partie d’un système de valeurs et de principes articulé, intégré, soigneusement réfléchi et suivi de façon constante.

34
Q

L’adolescent se trouve dans quels stades moraux (Kohlberg) ?

A

Stades 2 (niveau 1) et 3 (niveau 2)

35
Q

À quel stade est-ce que les adultes plafonnent-ils habituellement ?

A

Stade 4 (niveau 2)

36
Q

Causes et conséquences du développement moral

A

CAUSES :
Développement cognitif (âge)
• opérations concrètes vers les opérations
formelles

Prise de rôle – point de vue d’autrui – empathie

Régulation émotionnelle (colère?)
Environnement social
• styles parentaux
• climat familial
• raisonnement moral du parent
• valeurs
CONSÉQUENCES SUR :
- Raisonnement logique
- Acceptabilité de la violence
- Comportements:
• prosociaux (empathie)
• antisociaux (colère)
37
Q

Quelle est une critique envers la théorie de Kohlberg ?

A

Raisonnement moral n’égale pas le comportement moral.

Cette théorie ne fonctionne pas avec les sociétés non occidentales

La régulation des émotions n’est pas incluse