Chapitre 2 - déterminant intra, situationnels, positionnels, culturels Flashcards

(39 cards)

1
Q

Question

A

Réponse

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2
Q

Que signifie l’idée de déterminants intra-individuels ?

A

Les attributions sont influencées par des caractéristiques internes à l’individu comme la personnalité ou les processus cognitifs.

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3
Q

Qu’est-ce que le Locus of Control selon Rotter (1966) ?

A

C’est un trait de personnalité qui mesure le degré de contrôle perçu qu’un individu pense avoir sur ce qui lui arrive.

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4
Q

Quelle est la différence entre un contrôle interne et un contrôle externe ?

A

Contrôle interne : les résultats sont attribués à soi-même ; contrôle externe : les résultats sont dus au hasard ou à des facteurs extérieurs.

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Q

Quelles corrélations ont été observées chez les individus à fort LOC interne ?

A

Ils respectent davantage les règles, ont une meilleure hygiène, une meilleure contraception, et un plus grand bien-être.

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6
Q

Pourquoi faut-il relativiser l’usage de l’échelle LOC ?

A

Car elle peut être influencée par la culture ou des stratégies d’auto-présentation.

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7
Q

Que montre l’étude avec l’échelle de croyance méritocratique ?

A

Les individus donnent plus de réponses internes quand ils doivent se présenter positivement, et plus externes en cas d’auto-dévalorisation.

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8
Q

Que montre le paradigme des juges sur les réponses internes ou externes ?

A

Les réponses internes sont mieux perçues socialement, les externes sont jugées négativement.

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9
Q

Quel lien est observé entre incertitude environnementale et attribution ?

A

Dans les cultures à climat incertain, on observe davantage d’attributions externes pour tolérer l’imprévisibilité.

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10
Q

Quelles sont les trois étapes du modèle des 3 C de Gilbert ?

A

1) Catégorisation du comportement, 2) Attribution dispositionnelle automatique, 3) Correction contextuelle si ressources cognitives suffisantes.

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11
Q

Pourquoi la correction contextuelle est-elle souvent absente ?

A

Parce qu’elle demande un effort cognitif important et dépend des ressources disponibles.

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12
Q

Qu’est-ce que le biais d’auto-complaisance selon Bradley (1978) ?

A

La tendance à attribuer ses réussites à soi-même (interne) et ses échecs à des causes externes.

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13
Q

Quelles fonctions psychologiques remplit le biais d’auto-complaisance ?

A

Protéger l’estime de soi, maintenir un sentiment de contrôle et éviter la dissonance cognitive.

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14
Q

Que sont les déterminants situationnels dans l’attribution ?

A

Ils désignent l’effet de la position d’observateur ou d’acteur sur les explications que l’on donne.

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15
Q

Qu’est-ce que l’effet acteur–observateur selon Jones & Nisbett (1972) ?

A

L’acteur attribue son comportement à des causes externes ; l’observateur à des causes internes.

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16
Q

Quelle explication donne-t-on à cet effet acteur–observateur ?

A

Le focus attentionnel : l’observateur voit l’individu, l’acteur ressent les circonstances.

17
Q

Qu’est-ce que le biais de correspondance ?

A

Tendance à attribuer les comportements d’autrui à leur personnalité, même si le contexte les contraint.

18
Q

Que montre l’expérience de Jones & Harris (1967) ?

A

Même quand l’auteur d’un texte a été forcé, les observateurs pensent qu’il est d’accord avec ce qu’il a écrit.

19
Q

Quel est l’effet de la croyance au libre arbitre sur les attributions ?

A

Elle renforce l’erreur d’attribution : plus on croit au libre arbitre, plus on pense que les actions contraintes reflètent les convictions réelles.

20
Q

Qu’est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution ?

A

Tendance générale à surestimer les causes internes dans l’explication du comportement d’autrui, au détriment des causes contextuelles.

21
Q

Quel était le but de l’expérience de Ross, Amabile & Steinmetz (1977) ?

A

Tester si l’on juge les individus selon leur rôle dans une interaction, même s’il est attribué aléatoirement.

22
Q

Quels étaient les rôles attribués dans l’expérience de Ross et al. ?

A

Questionneur (qui rédige les questions), questionné, observateur.

23
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Ross et al. ?

A

Les observateurs trouvent le questionneur plus intelligent ; les questionnés se dévalorisent ; seul le questionneur n’est pas biaisé.

24
Q

Que signifie la phrase de Heider : « Le comportement engloutit le contexte » ?

A

On focalise notre attention sur l’action, au point d’ignorer les circonstances qui l’expliquent.

25
En quoi la culture influence-t-elle les attributions ?
La culture détermine les types d’attributions privilégiés (internes ou externes) via la socialisation.
26
Que montrent les études de Morris & Peng (1994) et Lee et al. (1996) ?
La presse américaine privilégie des explications internes, tandis que la presse asiatique souligne les facteurs contextuels.
27
Quels résultats observe-t-on dans l’expérience de Morris & Peng ?
Les participants américains attribuent les meurtres aux traits de l’auteur ; les Chinois au contexte.
28
Comment les explications sportives varient-elles selon la culture ?
Américains : capacités individuelles ; Chinois : conditions extérieures favorables.
29
Qu’est-ce que la norme d’internalité selon Beauvois ?
C’est la valorisation sociale systématique des explications internes, même si elles ne sont pas plus pertinentes.
30
Pourquoi dit-on que la norme d’internalité est un construit social ?
Parce qu’elle est valorisée, désirable et acquise par apprentissage.
31
Quelle est la 1ère preuve que l’internalité est une norme sociale ?
Elle est valorisée : les classes sociales favorisées font plus d’attributions internes.
32
Quelle est la 2e preuve que l’internalité est socialement désirable ?
En situation d’auto-valorisation, les étudiants choisissent plus d’attributions internes.
33
Quelle est la 3e preuve que l’internalité est acquise ?
Elle augmente tout au long de la scolarité, y compris chez des jeunes placés en foyer éducatif.
34
Que montre l’étude de Guimond (1989) sur la socialisation universitaire ?
Les étudiants de sciences sociales adoptent des attributions externes ; ceux de sciences économiques restent sur des attributions internes.
35
À quel moment les différences entre filières apparaissent-elles selon Guimond ?
En 3e/4e année, pas en 1re année.
36
Quel est le lien entre croyances génétiques et préjugés selon Dambrun et al. ?
Plus on croit au déterminisme génétique, plus on a de préjugés (pauvres, Arabes, sexisme, peine de mort).
37
Quelles différences observe-t-on sur la dominance sociale entre étudiants bio et psycho ?
En L3, les étudiants en psycho adhèrent moins à la dominance sociale ; pas de changement chez les étudiants en biologie.
38
Comment évolue la croyance en un déterminisme génétique chez les étudiants ?
Elle diminue fortement chez les étudiants en psychologie entre L1 et L3 ; reste stable en biologie.
39
Pourquoi dit-on que la culture universitaire peut influencer les attributions ?
Parce qu’elle modifie durablement la façon d’expliquer les comportements sociaux, indépendamment de la culture nationale.