Chapitre 7 Flashcards
(13 cards)
Qu’est-ce qu’une situation compliquée?
Elles sont liées à la difficulté d’organiser notre mémoire pour se représenter des situations abstraites.
Qu’est-ce qu’une situation complexe?
Émergent lorsque nos connaissances ne sont pas suffisantes pour comprendre le fonctionnement d’un événement qui est en constant mouvement.
Qu’est-ce que le modèle du passeur?
- Éliminer les obstacles perçus comme une source d’impuissance en fonction de ce qui est important pour elle, ses proches et la collectivité
- Déterminer conjointement une cible de changement
Qu’est-ce que vise le « Développement d’un Pouvoir d’Intégration Socioprofessionnelle » DPIS?
L’affranchissement (et non l’adaptation), s’affranchir de son problème/des obstacles
Pourquoi dit-on que la notion de problème est centrale dans le DPIS? (6 raisons)
- Problème, c’est quelque chose sur lequel j’ai un pouvoir d’agir: Le problème n’est pas une difficulté vs c’est quelque chose sur lequel je peux agir à court, moyen, long terme pour rétablir la situation. Sinon c’est une difficulté ( ex : la mort d’un proche, un handicap ) * IMP la différence entre problème et difficulté
- Problème n’est pas la solution: Amener la personne le reconnaître n’est pas la solution. dois toujours revenir au problème du ici et maintenant
- Le problème est rarement unidirectionnel: Le problème résulte de l’interaction entre deux personnes et relève d’un ordre pratique, moral ou matériel, c’est tjrs en interaction avec les autres, ça dépend tjrs de comment les gens vont composer avec la situation
- Le problème concret ne réside pas dans nos représentations: Il va plus loin que nos perceptions, des fois les gens vivent des choses tellement intenses qu’on mort à la situation, mais son problème concret c’est qu’il y aura pu personne pour s’occuper de la maison
- N’existe que dans l’ « ici et maintenant »: On n’a 1 problème à la fois, souvent les gens viennent avec plusieurs problèmes donc l’aider à faire un tri
- Le problème doit toujours pouvoir être formulé en termes concrets : ce qui nous empêche d’avoir le sentiment d’avancer « ici et maintenant », on va formuler le problème avec le client de manière qu’on puisse le résoudre, c’est ce qui veut dire opérationnalisé le problème
Quels sont les 3 pièges en ce qui concerne le DPIS?
- Piège de l’interrogatoire
Bombarde la personne de question - Piège de la broue dans le toupet :
Vouloir tout faire à la fois, vouloir tout réglé. Alors qu’on n’a qu’un problème à la fois - Piège de l’identification
S’identifier à ce que la personne vit
Se rapporter à nos expériences
Qu’est-ce que la grille d’analyse dont parle Lebossé?
- Sert de ligne directrice pour aider l’intervenant à mieux comprendre les processus complexes et à se concentrer sur l’important.
- Permettra à la personne-accompagné de s’affranchir de ses problèmes.
Comment utilise-t-on la grille d’analyse?
- Observer la situation sous l’angle de chaque axe pour y élaborer un portrait dynamique et précis.
- Reprendre la grille crée en se questionnant sur la manière d’engendrer une modification stratégique, ce qui crée instantanément une démarche de changement.
Décrire l’axe 1 “l’adoption d’une unité d’analyse “acteurs en contexte””
-Chercher à comprendre les enjeux des personnes concernées et les caractéristiques qui définissent la situation.
-Permet de comprendre ses éléments clés
c’est la façon dont on raisonne, on va prendre l’acteur et son contexte et on veut aller voir tous ce qui l’entoure, qui veut changer quoi pour qui et pourquoi, quand on parle d’Acteur c-à-d des personnes qui posent des actes sur leur situation sur les réalités concrètes. On va identifier les enjeux de ses personnes la autant les personnes concernés et les personnes impliqués.
***Distinction entre Personnes Concernées/Personne impliqués : Cette séparation est technique, sert dans la négociation
PC : vont vivre avec les conséquences de l’état actuel ( statuquo ) des choses et du changement. Ex : le client
PI: ce sont des personnes qui ont un rôle à jouer dans le problème et des solutions envisageable mais ne vivront pas avec ses conséquences de ses changements là Ex : son conjoint
Décrire l’axe 2 “La négociation”
- Prend en considération le point de vue des personnes concernées afin de discerner leurs enjeux et de comprendre le problème
- Permet d’obtenir une réponse qui convient à chacun des partis
- C’est la qu’on négocie, on définit le problème, on négocie en fonction de nos enjeux dans le contexte de notre travail et on prend en compte ses enjeux dans son contexte à elle, c’est là qu’on fait un trie, c’est avec elle qu’on négocie le problème et les solutions envisageables, on prend en compte comment la personne définit sont problème et comment elle voit les solutions envisageable, on opérationnalise le problème avec la personne ex : comment faire pour que le problème X se règle en 3 rencontre
Décrire l’axe 3 “ La prise en compte des contextes d’application”
-Les solutions trouvées à l’axe deux et on cherche à comprendre dans quelles circonstances les mettre en action.
-On veut pousser la personne à agir.
-Ces solutions doivent pouvoir s’appliquer sur le champ, sinon, on retourne à l’axe 2.
On regarde si le contexte permet les solutions **Sans conditions préalables dans le ici et maintenant ex : je veux me rendre à quelque part mais j’ai une difficulté de transport, cela constitue donc une condition préalable.
Décrire l’axe 4 “L’adoption/Introduction d’une démarche d’action conscientisant”
- Il doit y avoir une prise de conscience sur les actions qui ont été posées pour résoudre le problème afin de voir ce qui a fonctionné ou non pour en tirer une certaine leçon.
-Vise au développement du pouvoir d’agir (DPA) de la personne accompagnée sur les difficultés qu’elle vit et aux potentielles difficultés qu’elle pourrait rencontrer dans le futur.
L’introduction d’une démarche d’action conscientitante, c’est à la fin de l’accompagnement, qu’est-ce que tu as essayé, qu’est-ce qui a marché, qu’est-ce qui a pas marché, c’est les apprentissages sur soi et la société, comment tout ça agit ensemble, souvent un axe chargé car la personne réalise qu’elle s’est mis des bâtons dans les roues, c’est souvent la que la personne fait un déclic, un recadrage, une prise de conscience sur soi et la société
3 caractéristiques ou réalités que l’on travaille en interactionniste?
- Réalité ouverte (on va abordé un éventail de problématique, pas les mêmes pour tous),
- Réalité Dynamique (tout bouge tout le temps, on rencontre kk1 une semaine et l’autre semaine elle peut être rendu totalement ailleurs, on l’a prend là comme elle est dans le ici et maintenant)
- Réalité complexe (ce n’est pas pcq c’est complexe que c’est compliqué, complexe car plusieurs éléments à considérer)
