CM5 Flashcards
(25 cards)
Biais de négativité
Quand on a des informations favorables et défavorables, sur quelqu’un, on va se baser sur les infos négatives car elles sont perçues comme plus représentatives
Asch - 1952
2 descriptions avec changement d’un seul trait central
-> les traits centraux sont capables de changer l’impression générale sur quelqu’un
Rosenberg et al - 1968
2 dimensions de la formation d’impression : chaleur et compétence (participants doivent classer des personnes sous 64 traits de personnalité)
Fiske et al - 2002, 2007
Hypothèse de la primauté de chaleur : en premier et de manière automatique, on va chercher à déterminer les intentions qu’une personne a à notre égard
Les infos qui ont le plus de poids
- traits négatifs
- trais centraux
- premières informations
- appartenances catégorielles
Fiske et Neuberg - 1990
Modèle du processus de formation d’impression : on a 2 types d’informations sur quelqu’un = infos catégorielles et individualisantes
Modèle du processus de formation d’impression
Rencontre -> catégorisation initiale -> intérêt + ( confirmation catégorielle -> recatégorisation -> intégration -> impression individualisée) ou - (impression basée sur les appartenances)
Brunswick - 1956
Photos de soldats puis on demande son degré de sociabilité et degré d’intelligence + mesures objectives donc test d’intelligence et de sociabilité
- fort consensus : même avis par les participants
- aucun rapport entre les jugements des participants et l’intelligence/la sociabilité réelle
- aucun lien entre sociabilité réelle et intelligence réelle
- les soldats intelligents étaient aussi jugés sociables
Pourquoi faisons-nous les mêmes inférences ?
Consensus culturel : correspondances entre caractéristiques physiques et sociales et qualités intellectuelles et sociales
Pseudo-sciences : correspondances faites entre personnalité et physique
Comment font les chercheurs pour voir si l’on partage les mêmes inférences ?
à partir d’un répertoire de traits de personnalité très riche, on demande d’attribuer un trait à une personne et cela implique de croire en une certaine stabilité dans son comportement
Différence de beauté homme/femme dans le monde du travail
Un homme beau a + de chances d’être embauché peu importe la position du poste
Une femme belle a + de chances d’être embauchée par rapport à des femmes non-attrayantes et pour un emploi typiquement féminin. Cela fonctionne moins sur les postes à responsabilité
La beauté dans le monde du travail
+ une personne est jugée belle et + elle a de chances d’être embauchée, d’avoir ses prestations surélevées, des récompenses …
Heilman - 1983
Manque de correspondance : la beauté accentuerait les attributs liés au sexe et l’effet de la beauté varie selon le caractère sexuellement typé du métier
Définition d’une catégorie par Tajfel - 1972
Groupe de personnes, d’objets, d’évènements en tant qu’ils sont soit semblables, soit équivalents les uns aux autres pour l’action, les intentions ou les attitudes d’une personne
Les caractères d’une catégorie
- relatif : la ressemblance entre les choses n’est pas absolue
- social : culturellement déterminé
- conceptuel : représentation mentale
processus de catégorisation
activité mentale non pathologique qui consiste à organiser et à régner les informations de l’environnement
Définition de catégorisation sociale
processus de simplification de l’environnement qui consiste à créer des catégories sur la base de caractéristiques qu’un ensemble particulier de personnes semble avoir en commun
Comment on constitue une catégorie ?
- principe de similitude
- prototype/schéma
3 facteurs déterminants la catégorisation sociale
- accessibilité cognitive
- perception de similarité
- nos attentes
Tajfel - 1959
Doubles conséquences de la catégorisation : accentuation des ressemblances intra-catégorielles et des différences inter-catégorielles
-> effets d’assimilation et de contraste
Tajfel et Wilkes - 1963
Présentation de 8 lignes verticales de différentes longueurs tracées sur un carton avec condition classification continue, sans catégorisation et avec catégorisation
-> exagération des différences entre les 2 catégories
Wilder - 1977
Discussion impliquant : les membres d’un même groupe, 2 groupes différents ou des individus lambdas et les participants doivent deviner la réaction de l’intervenant suivant
Même groupe : on s’attend à ce que la personne ai un avis similaire et inversement pour 2 personnes de différentes groupes
Taylor et al - 1978
Les appartenances groupales des personnes influencent la manière dont un observateur stocke l’information avec 8 personnes photographiées qui émettent leur avis
Les sujets ont tendance à confondre les personnes de même catégorie plutôt que les personnes de catégories différentes
Le Poultier - 1987
Vidéo avec 2 femmes qui discutent sans entendre ce qu’elles disent : l’une des deux est assistante sociale (G/D) et l’autre est un cas social (D/G) ou juste 2 femmes :
Les participants attribuent des traits en fonction des étiquettes collées aux 2 femmes