Compétence et équipement du nouveau né Flashcards

(46 cards)

1
Q

Si on synthétise les différentes approches sur le dvpt psychomoteur du jeune enfant, qu’est qu’on peut en dire ?

A

Qu’il est complexe, variable selon les sujets, non linéaire, lié à l’expérience et à l’environnement.

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2
Q

Def de l’apprentissage

A

Toute modification durable liée à l’expérience du sujet. Le terme d’apprentissage est employé pour les acquisitions reposant sur des processus actifs et conscients la plupart du temps (imitation, essai, observation, répétition).

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3
Q

Quel est le lien entre le dvpt et la différenciation progressive ?

A

Cette différenciation progressive qui s’opère correspondrait au développement. Ainsi, le développement correspond à un processus spontané et endogène en lien avec des facteurs exogènes (l’environnement extérieur). Le développement serait un processus, une construction avec des acquisitions, qu’il faudra différencier des apprentissages.

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4
Q

C’est quoi le processus de maturation ?

A

Ils représentent l’ensemble des facteurs internes (facteurs somatiques) qui président à la croissance auxquels s’ajoutent les forces progressives du développement nommées ainsi par Anna FREUD correspondant au désir de l’enfant. (Envie de découvrir, d’explorer, imitation de l’autre…)

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5
Q

Le processus de dvpt sur la base de la maturation incluent quel facteur ?

A

Les facteurs endogènes et l’ensemble des interactions entre l’enfant et l’environnement, c’est-à-dire les facteurs externes pouvant jouer un rôle positif ou négatif dans cette croissance.

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6
Q

Qu’est ce qu’on peut dire sur l’acquisitions motrice ?

A

Ils sont dépendantes de la maturation cérébrale, des capacités perceptives et cognitives, de l’équipement, de l’expérience dans une relation à l’environnement, des liens entre les différents domaines de développement mais aussi des différentes périodes de la vie. Ainsi, l’intervention de ces différents facteurs rend compte des différences individuelles observées. Néanmoins, certains repères demeurent essentiels avec des étapes d’acquisitions ou de changements stables. (Plus ou moins)

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7
Q

C’est quoi la loi de dvpt céphalo-caudale ?

A

Maturation à partir de la tête et en direction du sacrum et des pieds.
Chez le nourrisson, le redressement de la tête est maîtrisé avant le redressement du tronc, puis du bassin, puis des jambes pour arriver à l’acquisition de la station érigée. Il s’agit d’un processus graduel.
Le contrôle des membres supérieurs précède celui des membres inférieurs

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8
Q

C’est quoi la loi de dvpt proximi-distale

A

Maturation se fait à partir de la tête et du tronc, vers les épaules, puis les bras et finalement les mains et les doigts.
La progression suit la même logique pour les membres inférieurs.
La motricité est sous la dépendance de deux systèmes :
- le système sous cortico-spinal ou système inférieur dont la maturation est précoce est ascendante. Il s’exprime dès les trois derniers mois de la vie fœtale alors que l’expression du système supérieur débute seulement à la naissance. Ce dernier permet la disparition progressive de la motricité réflexe, le relâchement du tonus des membres et l’installation progressive d’une motricité contrôlée de plus en plus précise et rapide.
- système cortico-spinal ou le système supérieur dont la maturation est plus tardive est descendante.

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9
Q

Qu’est ce que c’est que la loi de variabilité ?

A

cette loi concerne justement le rythme du développement qui n’est pas uniforme. La progression se fait de manière plus ou moins rapide et plus moins linéaire. (Progression – stagnation – régression)
Les étapes dans le développement psychomoteur ou « les stades » décrits permettrait d’observer un schéma de développement logique qui serait le même pour tous les enfants. Ce qui peut aider dans le repérage et la compréhension de l’évolution d’un enfant. En revanche le rythme et le temps des étapes, des stades peut être très différents d’un enfant à l’autre. (Exemple de la marche)

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10
Q

C’est l’échelle d’APGAR

A

Dés la naissance, un examen du nouveau née est réalisé pour évaluer son état générale. Il s’agit de l’échelle d’APGAR, crée en 1953. Elle mesure:
- Coloration du nouveau né –> Apparence = A
- La fréquence cardiaque –> Pouls = P
- Tonus –> Grimace = G
- Réactivité –> Activité = A
- Respiration –> Respiration = R
Chacun de ses critères est noté: 0-1-2 points. L’état optimal donne un score de 10 point. L’état de mort est coté 0. Il s’agit d’un test rapide passé à 1 minute de vie et à 5 m en générale, soit deux mesure à quelques minutes d’intervalle

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11
Q

Présente le flux sensoriel

A

Ensemble de signaux qui sollicitent les systèmes sensoriels archaïques. Les flux tactiles, olfactifs, auditifs, visuels et il rajoute le flux gravitaire. En effet la pesanteur est toujours présente, ce flux « influence notre architecture osseuse et musculaire. » (A. Bullinger) Il sollicite le système vestibulaire
« D’une manière générale, un flux peut être défini comme un rapport continu et orienté d’un agent susceptible d’être détecté par une surface sensible à cet agent… » A. Bullinger

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12
Q

Pourquoi les compétences sensoriels vont avoir une valeur d’intentionnalité pour l’entourage ? Qu’est ce qu’elles vont permettre ?

A
  • L’enfant pourra ainsi rentrer dans un processus de développement qui va lui permettre de faire émerger de plus en plus ses compétences motrices et perceptives dans un rapport au monde extérieur.
  • Ce processus de développement constituera le soubassement de sa construction identitaire. Qui se fera toujours sur la base des capacités (sensorielles motrices) dans un lien, une relation à l’environnement et aux autres (personnes et objets).

Vont permettre les premières relations et les premiers échanges entre le bébé et
son environnement

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13
Q

Qu’est ce que donne l’hypotonie axial et l’hypertonie distale ?

A

Ce qui donne, au bébé, une posture en enroulement. Avec la maturation neurologie et un développement harmonieux, cette « dualité tonique » va assez rapidement s’inverser.

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14
Q

C’est quoi la « dualité toniques » décrit par S. Robert Ouvray ?

A

On peut observer une tonicité du
bébé qui oscille entre « deux couples tendu-détendu » (hypertonie/hypotonie)
- A. Bullinger parlera de Tonus en « Tout ou rien »
- Albert Coeman du mouvement de base « Tension-Détente »

  • Tension/absence /déplaisir/Hypertonie. S. R-Ouvray parlera « d’hypertonie périphérique » - Détente/présence /plaisir/ Hypotonie axiale
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15
Q

Qu’est ce qui est vraiment important pour le bébé ?

A

C’est donc le relâchement et la posture de l’enroulement (posture physiologique dû à la dualité tonique) qui sont importantes.

  • Relâchement (que le bébé puisse le plus souvent possible se laisser aller à son poids)
  • L’enroulement.

Il est donc important de toujours proposer à l’enfant un appui, qui sera un réel soutient sécurisant et qui lui évitera les sensations de chute. Le portage et la façon de porter le bébé joue donc un rôle primordial dans ce soutien, cet appui qu’il faut proposer au bébé.

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16
Q

Qu’est ce que le Holding ?

A
  • Winnicott parle du « holding ». Pour lui, l’ensemble des soins maternels sont primordiaux dans la construction psychique de l’enfant.
  • Tout en prodiguant les soins et en s’adaptant à son bébé la mère est disponible psychiquement à son enfant.
  • Elle est sécurisante et globalisante en proposant un maintien physique qui unifie le corps de l’enfant, Mais dans le même temps la mère propose aussi un maintien ou un appui psychique, grâce à une adaptation et à une attention toute particulière tourné vers son bébé. Ce que Winnicott nomme « La préoccupation maternelle primaire ».
  • Winnicott défini « la mère suffisamment bonne » pour parler de cet ajustement nécessaire de la mère. « Good enough mother » que Michèle Benhaïm préfère traduire en « juste assez mais pas
    trop »13 En effet la traduction serait « la mère ordinaire normalement dévouée » (illusion/désillusion)
  • Le Holding est un maintien, un maintien extérieur (physique et psychique) qui va permettre au bébé de se déposer, de s’appuyer pour vivre un sentiment de sécurité continue et donc construire un sentiment de « continuité d’existence ». Il construira sa capacité à se porter luimême : « sa capacité à être seul » Winnicott
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17
Q

Qu’est ce que le Handling ?

A

Le Handling correspond aux soins reçus par l’enfant (nourrissage soins d’hygiène, massage mobilisation manipulation (Hand : Main) …). Il correspond à la manière dont l’enfant est mobilisé, touché, stimulé. Il est en lien avec la notion de contenance, d’enveloppe et de différenciation. (Pour Anzieu auteur du « Moi peau » Le handling correspondrait à la fonction de contenance de la peau)

Ces concepts impliquent, bien entendu, la notions de « dialogue tonique » décrit par Wallon et développé par Ajuriaguerra qui parlera de « Dialogue tonico-émmotionnel. » entre la mère et son bébé.

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18
Q

C’est quo l’objet-présenting ?

A

La « mère suffisamment bonne » présentera l’objet à l’enfant ni trop tôt ni trop tard.
Objet créé/trouvé

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19
Q

C’est quoi la “capacité à se déposer” ou “lâcher prise”

A

C’est accepter de se laisser aller à son poids mais c’est surtout accepter de se laisser aller, sans agrippement, à une situation et de la vivre dans « l’ici et le maintenant » c’est donc être au plus proche de son ressenti dans l’instant présent.

20
Q

Qu’est ce qui faut a un enfant quand il naît ?

A

Soutien appuis pour un relâchement et une posture en enroulement avec un
alignement de l’axe.
- Proposer un appui solide sécurisant (occiput/sacrum qui sont le début et la fin de l’axe) (main en
corbeille sous l’occiput et non la nuque)
- Toujours porter le bébé ou le manipuler avec le souci de l’enroulé « sacrum/occiput (ne pas
prendre le bébé sous les bras …)
- Alignement des trois masses corporelles : Alignement de l’axe.
- Jouer avec la proximité

21
Q

Pourquoi la rythmicité est aussi importante pour le bébé ?

A

La vie du bébé est une confrontation avec des ruptures et une discontinuité. Il y a alternance entre des moments de présence et des temps d’absence. L’absence est un temps traumatique pour l’enfant et elle ne peut être tolérée et source de maturation que s’il y a un retour possible à la présence. Et ceci doit être inclus dans une rythmicité qui garantit un retour au même et un sentiment de continuité.
« C’est la rythmicité de l’alternance présence/absence qui pourra soutenir la croissance mentale
et le développement de la pensée à partir du manque. » A. Ciccone 2005

22
Q

Quels sont les différentes alternances qui faut pour le bébé ?

A

Ce couple tonique est donc en lien
- avec ces extrêmes sensoriels,
- avec le couple plaisir/déplaisir et le couple présence/absence.

Tension/absence /déplaisir/Hypertonie. S. R-Ouvray parlera « d’hypertonie périphérique »
Détente/présence /plaisir/ Hypotonie axiale

Ces variations toniques prennent, pour l’entourage du bébé, une valeur d’intentionnalité

23
Q

Qu’est ce que le portage peut nous apporter dans les séances ?

A

Dans le soin ou dans nos séances le portage peut nous renvoyer :
- A la notion d’ancrage et d’appui : Couple Appui/soutient : C’est la question du portage aux différents âges de la vie ou avec les différentes pathologies qui peuvent entraver la capacité du sujet à se porter seul « sur ses propres appuis psychomoteurs » ou à se laisser porter ou à se sentir porter.
- En lien avec le concept de holding, Le portage en psychomotricité renvoie à nos capacités d’accueil et aux qualités psychiques et physiques des espaces de rencontre que l’on va proposer aux patients. (Notre disponibilité psychique notre préoccupation pour le patient) (La question du dispositif Notion de contenance, d’enveloppe…)
- Au registre du Tonus (tonus de fond) mais aussi à la posture (enroulement), à la relation et aux représentations du corps et à la temporalité.
- Aux soins du bébé et à la référence aux relations précoces et au commencement du développement psychique. (Infantile et archaïsme)

24
Q

Def de schéme ?

A

Le schème désigne la structure générale de l’action c’est-à-dire la structure et l’organisation et non l’action
elle-même.

Le schème se conserve au cours des répétitions, se consolide par l’exercice et tend à se généraliser au
contact du milieu (différenciations, coordinations).

25
Comment on voit les schèmes de mouvement ?
Ces schèmes de mouvements décrits ont à voir comme des flux qui traverse le corps de l’intérieur et qui le mettent dans un lien, dans une relation à l’environnement (des affinités spatiales) Pour Benoit Lesage « ces schèmes de mouvement sont donc un parcours de rassemblement et de mise en forme du corps dans le mouvement qui conduisent à une motricité globalement intégrée. » I.Bartenieff nous amène du côté de la construction du corps par le mouvement. Nous sommes en de ça des schèmes d’action (Piaget) et des praxies
26
Explique les différents schèmes que décrit Bainbridge Cohen ?
- Respiration : L’échange d’air influence le tonus musculaire et le bien-être global. - Core-Distal --> Noyau - Extrémité distales: Alternance entre enroulement et ouverture du corps. - Torsions (tête / coccyx) corporelles “HEAD –TAIL CONNECTIVITY” - Schème spinal : Coordination du mouvement autour de l’axe central. - "Ceder et pousser" (Yield & Push) --> Alternance entre relâchement et appui sur un support. "Atteindre et tirer" (Reach & Pull) étendre et tirer --> Étirement pour aller chercher un objet. - Schèmes homologues (Upper-Lower Connectivity) --> Coordination entre haut et bas du corps. = Les deux bras ensembles et/ou les deux jambes ensembles - Connexité des moitiés du corps: Schème homolatéral --> Le bras et la jambe du même côté. - Connexité croisée - Schèmes controlatéraux (marche à quatre pattes, marche bipède)​.
27
La gestuelles de l'enfant est comment de base ?
La gestualité de l’enfant est, au départ, un perpétuel Aller-Retour entre : - L’enroulement autour du centre et l’ouverture corporelle. - Le déploiement et le rassemblement - Aller vers et recentrer (PL – AM)
28
Def Enroulement
Le rassemblement, un retour vers le centre un mouvement centripète qui va du dehors vers le dedans, du monde extérieur vers soi. Le bébé doit se nourrir de cet enroulement, ce qui lui permet de construire, de prendre conscience, de construire une Sécurité de base.
29
Def Ouveture
L’ouverture (Sur la base de l’enroulement) éloigne la tête du bassin et les extrémités du centre (Travail en TP). L’ouverture est un mouvement vers l’extérieur, centrifuge du dedans vers le dehors. Du soi vers le monde environnent
30
Quels sont les deux points essentiels sur l'intégration haut / bas ?
« L’intégration haut/bas- C’est-à-dire leur différenciation et leur coordination – peut donc se résumer à deux points essentiels : -L’ancrage dynamique dans lequel la flexion de hanche et la réactivité des genoux liée à la capacité d’appui et de rebond confèrent une sécurité, et correspond au grounding ; -La liberté du haut du corps qui assure des fonctions de relation, en particulier à l’espace. »B.L.
31
Quels sont les différents stades décrit par Henri Wallon ?
* Stade impulsif pur (de la naissance à3- 6 mois) caractérise le nouveau-né. La réponse motrice aux divers types de stimulation est une réponse réflexe. Orientation centrifuge. * Stade émotionnel (à partir de 3- 6 mois à 12 mois) avec prévalence des signaux orientés vers le monde humain : besoins affectifs et émotionnels, reconnaissance dans le miroir. Orientation centripète. * Stade sensorimoteur (à partir de 12 mois) avec prévalence de l’acte moteur dans la connaissance des objets. Orientation centrifuge. * Stade projectif (vers 2 ans) ou l’activité motrice stimule l’activité mentale : l’enfant connait l’objet par l’action qu’il y exerce. Orientation centrifuge. * Stade du personnalisme (de 2 ans et demi à 4-5 ans) : conscience de soi, différenciation moi/autrui. Orientation centripète. * Stade de la personnalité polyvalente (à partir de 6 ans) : socialisation, multiples expériences, représentation abstraite.
32
Quels sont les différentes périodes selon Jean Piaget ?
➢ Stade sensori-moteur ou la période de l’intelligence sensori-motrice (0 à 2 ans) est subdivisée en 6 stades ➢ La période préopératoire (2 à 6 ans) : accession progressive à l’intelligence représentative. Stade du langage, du dessin, du raisonnement intuitif. ➢ La période des opérations concrètes (7 à 11-12 ans) : objectivation de la pensée, conservations des mesures, logique des classes et des opérations. ➢ La période des opérations formelles (à partir de 11-12 ans) : raisonnements hypothéticodéductif et combinatoire.
33
Quels sont les 6 stades de l'intelligence sensori-motrice ?
- La période réflexe 0-1 mois Stade réflexe du premier mois - Le stade de l'acquisition des premières habitudes, des premiers comportements adaptés. Stade des réactions circulaires primaires (1 à 4 mois ½) - Stade des premières coordinations sensorimotrices Stade des réactions circulaires secondaires (4 mois ½ à 8-9 mois) - Stade des premiers actes intentionnels Stade de coordination des réactions secondaires (8-9 mois à 11-12 mois) - Stade de la différenciation des schèmes d'action par réaction circulaire "tertiaire - Stade de différenciation des schèmes d’action par réaction circulaire tertiaire et de découverte de moyens nouveaux par expérimentation active (11-12 mois à 18 mois) - Stade d’acquisition du premier invariant (18 mois à 2 ans)
34
Qu'est ce que le Schème d'Action ?
Inspirée de Jean Piaget, l’intelligence sensori-motrice repose sur des schèmes d’action comporte un aspect moteur mais également les perceptions en rapport à cette action ainsi que les impressions internes de nature affective, kinesthésique. Exemple : Le nourrisson qui frappe un objet contre une table applique un schème d’action​ Les schèmes d’action évoluent sur la base des schèmes moteurs. Exemple : Le schème de préhension suit une séquence répétitive : tendre le bras → ouvrir la main → saisir l’objet.
35
Def Assimilation
L’assimilation est le processus par lequel un organisme vivant ou un sujet connaissant impose ses structures propres à un élément du milieu.
36
L'évolution des schèmes repose sur deux processus fondamentaux selon Piaget, lequel ? Expliquer ?
Assimilation – L’enfant applique un schème existant à une nouvelle situation. Exemples : - Assimilation physiologique : La digestion transforme la nourriture. - Assimilation psychologique : Le bébé applique différents schèmes sur un objet (le secouer, le frotter). - Assimilation symbolique : Utiliser un manche à balai comme un cheval. Accommodation – L’enfant modifie un schème en fonction des contraintes du réel. Exemples :L’enfant découvre qu’un tuyau ne peut pas contenir d’eau comme un verre, et s’adapte à ses propriétés​.
37
Def de l'équilibration
Processus d’adaptation qui combine assimilation et accommodation pour affiner et généraliser les schèmes​.
38
Def Appropriation
C’est une forme d’intériorisation… Les fonctionnements deviennent des objets de connaissance (représentation.) différent d’images mentales Intériorisation aussi de la combinaison des schèmes moteurs et créations de nouveaux schèmes. Ce concept d’appropriation contient l’idée que l’enfant va faire siens, maitriser les objets et leur utilisation ainsi que les savoirs faire de son corps dans son milieu.
39
Def Instrumentalisation
Comprendre comme la maîtrise progressive de moyens instrumentaux par un individu. S’adapter, maîtriser et construire des façons de faire ou des savoirs faire.)
40
Qu'est ce que tu peut le dire sur les praxies et ces étapes ?
Les praxies (coordination volontaire des mouvements) se développent progressivement entre 2 et 12 ans, passant par plusieurs étapes : - Avant 3 ans : L’enfant montre une partie du corps concernée par l’action. - 4-7 ans : L’enfant mime le geste avec une partie de son corps (ex. son doigt pour représenter une brosse à dents). - Après 7 ans : Il peut imiter le geste avec une représentation symbolique​.
41
Def Posture
Maintien du corps dans une position donnée grâce à une activité musculaire permanente et qui s’oppose au jeu des articulations. Selon CORRAZE (1987)
42
Quels sont les différents composants du tonus musculaire ?
- Tonus de base : Tonus musculaire minimal requis pour maintenir une posture. - Tonus postural : Permet la stabilisation et l’ancrage des mouvements. - Tonus d’action : Mobilisation tonique nécessaire à l’exécution des mouvements.
43
Pourquoi la posture est un processus dynamique ?
B. Lesage parle de « processus postural » pour souligner que la posture n’est pas un état figé mais une activité dynamique nécessitant des ajustements constants en fonction des stimuli sensoriels (tactiles, visuels, auditifs, vestibulaires) et du contexte émotionnel. Wallon insiste sur le fait que la posture est un « mouvement en puissance » plutôt qu’un état statique.
44
Les ajustements posturaux son influencés par quel facteurs ?
La vigilance et les stimuli sensoriels. L’environnement et le milieu humain. Le contexte émotionnel et les interactions sociales.
45
Pourquoi on appelle on peut dire que la posture est un processus ?
Le bébé passe progressivement par plusieurs postures : décubitus dorsal, décubitus latéral, posture ventrale, assise, quadrupédie, puis la station debout. Ces acquisitions permettent la construction d’un "habitus postural" qui se développe progressivement si l’environnement le permet.
46
Quel est le lien entre posture et motricité ?
La posture joue un rôle essentiel dans la motricité, car elle conditionne l’efficacité et la fluidité des mouvements. Elle intègre plusieurs dimensions : - Proprioception : Sens de la position et du mouvement du corps. - Construction du schéma corporel : Relation entre le corps et l’espace. - Interactions sociales : La posture exprime aussi des émotions et des intentions. Selon Hécaen, la posture est une "façon d’être au monde", tandis qu’Ajuriaguerra parle de "personnalité motrice", signifiant que chaque individu développe un mode postural propre qui reflète sa relation à l’environnement​.