cour 8: intimidation et victimisation par les pairs Flashcards
(38 cards)
Explique la forte prévalence de l’intimidation / victimisation chez les jeunes
◼ 57% des adolescents rapportent avoir été victime de harcèlement par les pairs à au moins une reprise dans la dernière année.
◼ 37% rapportent avoir été menacé physiquement
◼ 12% rapportent avoir été physiquement agressés
◼ 10 à 15% rapportent être fréquemment victimisés sur une base hebdomadaire
◼ 10-12%rapportent agir fréquemment comme agresseurs
◼ Sur les cours de récréation à l’école élémentaire: un enfant est victime de
mauvais traitement à toutes les 4 minutes.
À retenir: phénomène très prévalent.l
Quand est-ce que l’intimidation / victimisation augmente particulièrement?
Augmentation de l’intimidation et de la victimisation dans la première année
du secondaire
◼ Recours aux conduites agressives afin d’établir leur dominance et acquérir un
statut social enviable au sein de leur nouveau groupe de pairs
◼ Retour à la normale lorsque les relations de dominance entre les élèves se sont rétablies et stabilisées.
Explique la différence entre la victimisation et l’intimidation
Intimidation: Modèle de comportement agressif et répétitif ayant une intention négative, manifesté par un enfant envers un autre enfant et où il y a un déséquilibre des forces (Olweus, 1991)
◼ Intention de faire mal, de blesser ou de menacer
◼ Rapport de force inégal
◼ Caractère répété des agressions
◼ La victime se sent impuissante/peu de recours pour se défendre par elle-même
Victimisation : toute forme d’agression / mauvais traitement sans pour autant faire référence à l’intention, au rapport de force ou au caractère répété des actes commis.
Quel est le plus grand prédicteur de victimisation?
le rejet
Pourquoi 30% des victimes avouent en avoir parlé à personne (Elliot, 1997)?
Qu’est-ce qu’il serait possible de faire pour tenter d’y remédier?
se vit souvent seul parce que les élèves ne trouvent pas que c’est important ou qu’ils ne font pas confiance aux adultes de l’école ou leur parents dans leur capacité de changer qqch. Donc l’intervention principale serait de redonner de la confiance envers les ressources d’aide, notamment les adultes qui l’entourent.
Nomme 4 formes d’agressions (types de comportements agressifs)
◼ Verbale
◼ Physique
◼ Harcèlement sexuel (puberté)
◼Relationnelle/indirecte/sociale (Violence faite à autrui
de façon détournée et sournoise dans le but
d’endommager le statut social, d’isoler et d’exclure
l’autre. Ex.: fausses rumeurs, exclusion sociale).
Forte intercorrelation entre les différentes formes de
victimisation.
Quelle forme de victimisation est le plus grand prédicteur de de détresse psychologique?
Relationnelle/
indirecte/
sociale
la rumeur plus déterminante que les faits
Pourquoi les filles pour avoir recours à l’agressivité
relationnelle (Owens et al., 2000)?
▪ Se désennuyer, créer de l’excitation
▪ Recherche d’attention, être incluse dans le groupe, faire partie du groupe « in »
▪ Suivre le leader, avoir du support
▪ Maintenir une position dans le groupe
▪ Se venger, résoudre un conflit
▪ Par jalousie, recherche l’attention des garçons
▪ Mousser sa propre réputation, être importante aux yeux du groupe
▪ Parce que c’est un moyen efficace d’atteindre ces buts
Elles cherchent notamment à promouvoir l’image positive qu’elles entendent projeter d’eux-mêmes
Quelle est la différence entre l’intimidation ou la victimisation quant au sexe?
Peu de différence dans la quantité, mais plutot par la méthode employée. Les filles ne sont pas moins agressives que les gars, elles ont juste une autre façon de le faire.
La seule différence entre les 2 sexes est que les gars utilisent plus la victimisation physique.
◼ Garçons > Filles: victimisation physique
◼ Garçons = filles: victimisation extrême; victimisation verbale et relationnelle
Qu’est-ce que la cyberintimidation? Quel est l’interet pour un agresseur d’employer cette méthode?
Les élèves perçus comme étant agressifs à l’école rapportent être plus enclins à
faire de la cyberintimidation
◼ Peut être consulté de façon continue et répétée
◼ Anonyme
◼ Extérieur de l’école
◼ Audience plus grande (+ grand sentiment de honte, effet
d’entraînement)
◼ Impacts susceptibles d’être plus importants (favorise la rumination, le
manque d’indices contextuels favorisent les biais d’attributions)
Explique les 2 types de victimes dans la victimisation: ressemblances et difference
▪ Victime passive: Anxiété-retrait social
▪ Victime provocatrice: Agressivité réactive, immaturité, hyperactivité
Les deux sont caractérisé par un manque d’habiletés sociales (comportements bizarres)
▪ Faible estime de soi.
▪ Statut social négatif et absence d’amis.
Qu’est-ce qui contribue à renforcer les agresseurs dans le comportement des victimes?
La façon de réagir des victimes renforce les agresseurs.
▪ Soumission ou perte de contrôle émotionne
Quelles sont les qualités socio-cognitives des victimes passives vs provocatrices? (tendance face au conflit)
▪ Victimes passives: Pas de déficit apparent sur le plan du traitement de l’information et des stratégies de résolutions de problèmes. Difficultés à « performer » les habiletés de résolution de problèmes adéquates (i.e.
affirmation personnelle)
▪ Victimes provocatrices: attribution d’intentions hostiles dans les situations
ambiguës et valorisation des conduites agressives pour résoudre les problèmes.
Quelles sont les conséquences de la victimisation?
◼ Détresse psychologique, solitude, dépression,
anxiété et évitement social.
◼ Comportements agressifs, toxicomanie, délinquance.
◼ Rendement et engagement scolaire
Nomme des éléments qui peuvent faire varier les conséquences de la victimisation
- La fréquence (intensité)
- De la durée (chronicité)
- généralisation dans le groupe de pairs
- généralisation des contextes (école, quartier, groupe de pairs, amis, relations amoureuses, parents)
- Motivation sociale
- qualité des relations d’amitié
- nature des comportements agressifs
- Biais attributionnels et des sentiments de contrôle
▪ Victime = Pourquoi moi = Auto-dénigrement = Anxiété-Dépression = retrait social - De la prévalence du phénomène dans l’école
intervention: comment la personne qui se fait écoeurer l’interprète? estime-t-il le mériter?
Qu’est-ce qui contribue à renforcer, voire ancrer le phénomène d’intimidation?
85% des agressions ont lieu devant témoins(Pepler,
1997). C’est un phénomène de groupe (Salmivalli et al., 1996)
◼ Victimes (12 %)
◼ Agresseurs (8%)
* Assistants (7%),
* Renforçateurs (20%)
Majorité silencieuse (témoins): par crainte ne font rien, donc par leur inaction renforcent agresseurs
Les élèves rapportent rarement leurs expériences
d’intimidation aux enseignants (< 20% du temps), qui laissent eux-mêmes passer plusieurs gestes de victimisation.
Que faut-il prendre en compte en intervenant par rapport à l’intimidation?
ceux qui ne sont pas des agresseurs mais contribuent doivent être pris en compte pendant l’intervention sinon ca sert à rien, parce que c’est eux qui renforce et maintiennent le phénomène.
Il est important de chercher à influencer le comportement des témoins lors des situations d’intimidation (modification des contingences sociales associées à la manifestation des comportements agressifs susceptible d’affecter la motivation des agresseurs à agir ainsi).
Les agresseurs ont
aussi besoin d’être confrontés et les
victimes soutenues
Quels sont les 6 rôles et modes de réactions
possibles dans une situation
d’intimidation, en dehors de la victime et de l’intimidateur?
Supporteur actif: part
active mais n’initie pas lui-même l’intimidation
Supporteur ou intimidateur:
Encourage passif l’intimidation mais sans y prendre une part active
supporteur passif,
intimidateur potentiel: en accord avec l’intimidation
mais ne fait rien:
Badaud: Regarde ce qui se
passe « c’est pas de mes affaires», Ne prend pas position
Défenseur possible: S’oppose à l’intimidation, aide ou tente
d’aider la victime
Défenseur de la victime: En désaccord avec l’intimidation
pense qu’il devrait agir mais ne fait rien.
Explique les 2 types d’agresseurs
Bully victim agressent un peu n’importe qui ; agresseurs proactifs = très conscients
Bully-victims: (4-6% des agresseurs)
Agresseurs proactifs (la majorité des agresseurs)
◼ Valorisation de l’agressivité pour atteindre leurs buts
(dominance sociale). Se perçoivent comme dominant, aspirent à l’être encore davantage et pensent que les autres attendent d’eux qu’ils soient dominants.
◼ Valorise peu les comportements prosociaux, peu empathique
◼ Statut social dominant (perçus comme étant populaires, dominants et “cool”, notamment auprès du sexe opposé). Normes injonctives en faveur des
comportements des intimidateurs…
Les agresseurs se tiennent en semble, partage les mêmes cibles et se renforcent
mutuellement…
Qu’est-ce qu’une norme injonctive et le lien avec l’intimidation?
Norme injonctive = comment le comportement est valorisé.
Souvent les agresseurs ont beaucoup de ressources: beaux, riches, bons en sport, populaires, etc. Ils n’ont aucune raison de changer leur comportement parce que socialement, ça fonctionne, ils sont craints, ont des filles, beaucoup d’amis (qui ont peur ou veulent se tenir avec qq de populaire) et respectés donc trop de renforcement.
Comment les agresseurs choisissent-ils leurs victimes?
Choisissent méticuleusement les victimes en fonction de leurs vulnérabilités et de leur faible statut social afin de s’assurer de ne pas perdre
l’affection des autres…
Que faut-il retenir du video “its a girl world”?
En novembre 2000, Dawn Marie Wesley (14 ans) de
Mission, Colombie-Britanique, se suicide par
pendaison après avoir été menacée de mort au
téléphone par deux camarades de classe parce
qu’elle aurait supposément faites circuler des rumeurs à propos d’une des deux filles.
En réponse, des parents agissent dans une perspective de prévention….
la victimisation est un phénomène de groupe. Dynamique de groupe malsaine. Ceux qui ne font rien et ceux qui aident participent au problème à leur façon.
Impact quand les gens agissent pour prendre la défense.
Agir sur les agresseurs ne fait pas tant d’effet. Ils ont trop d’avantages dans leur comportement. Travailler avec les victimes ne fonctionne pas bien aussi parce que c’est trop de pression et ils n’ont pas les capacités pour se défendre et résoudre le problème. Donc il faut modifier les contingences sociales (les normes) par le groupe et l’environnement (facon que les jeunes ont de réagir, qui ferait que les agresseurs auraient un cout au passage à l’acte au lieu de soutien, de valorisation - trouver ca drole -, pour ne plus qu’ils se sentent “cool”) pour prévenir
Pourquoi cibler les témoins dans des cas d’intimidation?
la victimisation est un phénomène de groupe. Dynamique de groupe malsaine. Ceux qui ne font rien et ceux qui aident participent au problème à leur façon. Impact quand les gens agissent pour prendre la défense.
Agir sur les agresseurs ne fait pas tant d’effet. Ils ont trop d’avantages dans leur comportement. Travailler avec les victimes ne fonctionne pas bien aussi parce que c’est trop de pression et ils n’ont pas les capacités pour se défendre et résoudre le problème.
Donc il faut modifier les contingences sociales (les normes) par le groupe et l’environnement (facon que les jeunes ont de réagir, qui ferait que les agresseurs auraient un cout au passage à l’acte au lieu de soutien, de valorisation - trouver ca drole -, pour ne plus qu’ils se sentent “cool”) pour prévenir
◼ La probabilité d’être intimidé est plus forte dans les classes où les
jeunes sont plus enclins à renforcer les agresseur
◼ Les victimes vivent moins de détresse psychologique lorsqu’elles sont soutenues et défendues.
◼ À long terme, le souvenir les plus négatif associé aux expériences de victimisation est souvent «no-one cared»
Quels sont les 2 facteurs de risque individuels les plus fortement associés aux
expériences d’intimidation?
retrait social et rejet par les pairs