Cours 1 Flashcards

1
Q

Dans quelle perspective s’inscrit l’étude des carrières criminelles ?
A quoi ça sert ?

A

Dans une perspective individuelle.
On cherche à comprendre comment s’articule la criminalité de chaque personne.
On ne considère plus le crime comme un acte isolé, mais comme faisant parti d’une séquence et d’un contexte

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2
Q

Que dit l’étude de Blumstein et de ses collaborateurs, qui ont publié, en 1986, Criminal Careers and “Career Criminals” qui s’est intéressé aux carrières criminelles ? (but, principe de base, définition)

A

Ce texte = premier effort pour rassembler tous ce qui a été fait sur les carrières criminelles.
But 3 :
1 synthétiser les recherches sur carrières criminelles.
2. capacité de prédire l’évolution des carrières criminelles.
3 évaluer la contribution de la recherche sur les carrière criminelles au dvpment des connaissance sur le crime et le criminel.

Définition : comment on conçoit la carrière crimi ?Selon Blumstein, défini comme une séquence longitudinale durant laquelle des crimes sont commis par un individus.

Principe de base (4)

  1. On reconnaît que les individus débutent leur activité crimi à un âge donné (individu qui vont commencer plus tôt ou plus tard)
  2. Chaque individu s’engage dans la crimi à un rythme qui leur est propre.
  3. On conçoit que les individus s’implique majoritairement dans une diversité de délits.
  4. Les individus finissent par se désister à un moment du crime (que ce soit volontaire ou par la mort)
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3
Q

Que dit-on de la carrière criminelle par rapport au temps ?

A

Elle est circonscrite. Elle a un début (x) et une fin (y).

C’est sa ligne de parcours, avec des hauts et des bas. Cela permet de décrire la trajectoire

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4
Q

Création du paradigme de la carrière criminelle par Piquero, Farrington et Blumstein, 2003; 2007.

Piquero, Farrington et Blumstein en 2003 et 2007, proposent des paramètres centraux aux carrières criminelles actives : 5

A

Paradigme de la carrière crimi : c’est une vision du monde (un modèle cohérent) pour étudier la carrière criminelle. Ils ont défini les bases pour l’étudier.
Fréquence du passage à l’acte :
Durée des carrières criminelles
Diversification des activités criminelles
Gravité
Habitude de co-délinquance

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5
Q

a Fréquence du passage à l’acte — lambda (λ)
I. Dimension centrale des carrières criminelles (2)
II. Intérêt des variations temporelles (2)
III. Les éléments qui influencent le lambda
Blumstein (1986) – les caractéristiques des délinquants
IV. Plusieurs difficultés associées à l’examen du λ

A

a. Fréquence du passage à l’acte (ou lambda selon blumstein): On pense que c’est la dimension clé, la plus importante.
I. En observant la fréquence des délits pour examiner les faits entourant le crime (être en couple fait-il dimineur la criminalité, ëtre en LC, en sursis etc)

II. Les individus ne sont pas tout le temps actif dans le crime, ils prenent parfois des pauses (pourquoi il est actifs à certains moment et pourquoi il est inactif à d’autres.
Le second intérêt permet d’observer les haut et les bas lorsqu’elle est active. Qu’est-ce qui explique qu’une année il va commettre 300 crimes et l’autre années 50?

III. Le sexe : homme commettent plus crime que femmes. Les jeunes commettent plus que vieux. L’ethnicité : aux USA, noirs commentent plus crimes que blancs, mais attention, pas partout pareil, ça ne veut rien dire.
La précocité de la délinquance, plus on commence tôt, plus on commet de crimes.
La consommation de drogue.
L’absence d’un emploi légitime.

IV. Les difficultés viennent en gros de l’accès aux données : le gars peut oublier les crime qu’il a commis en mars 1997 par exemple).
La seconde difficulté vient de l’échantillon de délinquant, surtout ceux qui vendent de la drogue. Ex d’un gars qui vend de la drogue (il peut vendre plusieurs fois par jours, donnant ainsi un gros nombre de crime) vs un gars qui fait des vols qualifiés (il ne va pas en commettre tous les ours ni plein). Les crimes de drogues viennent fausser les résultats. On va donc comparer des pommes avec des pommes.

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6
Q

B. La durée des carrières criminelles.
I. Intervalle de temps compris entre le début de cette carrière et sa fin
II. Les deux pôles de cet intervalle ont fait l’objet de plusieurs études
III. La précocité de la criminalité pour prédire les trajectoires criminelle
Moffitt (1993)
IV. Le désistement
Lien entre précocité et désistement
Les difficultés liées à l’étude du désistement (2)

A

I. C’est par rapport au x et y. On s’interesse aux deux pôle de la variable. Le x = précocité et y = désistement.
II. Très peu d’étude sur la carrière criminelle : pas de précision pour le début et la fin, très peu de données précises là dessus.
III. La précocité est un excellent prédicteur. On peut utiliser les données officielles (arrestation) ou données autorévélées. Beaucoup de données car facilement accessible. Précocité utile pour prédire les autres paramètre de la carrière criminelle.
Moffit = plus on commence tôt, plus il est probable que la délinquance soit persistante.
IV. Lien très fort entre précocité et désistement. Les 2 difficultés : La première: comment on fait pour mesurer le dernier crime d’un individu? Est-ce que la personne s’est réellement désisté ou non. Ça prend combien de temps pour dire que la personne s’est désisté (est-ce que un an c’est suffisant, 2 ans, 5 ans)?. La seconde sont les données officielles. meilleures études = qualitatives.

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7
Q

C. Diversification et D. gravité des activités criminelles.
Qu’on montré Blumstein et coll. par rapport à l’avancement des délinquants dans leur carrière ?
II. La diversification ou la spécialisation et la gravité vont de pairs. Why ?

A

Blumstein et coll. montrent que plus les délinquants avancent dans leur carrière, plus les crimes qu’ils commettent sont graves et plus ils ont tendance à se spécialiser.

II. Souvent on associe la diversification ou la spécialisation et gravité. Quelqu’un qui revend de la cocaine : est-ce qu’il se diversifie ou se spécialise?
Le pb qui nuit au connaissance est que l’on ne s’entend pas au définition sur la gravité et la diversification.

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8
Q

Qu’est-ce que l’on constate par rapport à la gravité et à la diversification ?

A

Diversification : La plupart des délinquant vont diversifier les crimes qu’ils commettent. On constate que les individus ne se diversifient pas tout le temps. La tendance à la spécialisation est plus forte chez les délinquant âgés.

Gravité : On constate que la gravité à tendance à augmenter plus l’age de la personne augmente. La personne devient un peu plus experte.

V. Comment il évolue dans le temps. Qu’est-ce qui fait qu’un individu va se spécialiser ou se diversifier davantage?

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9
Q

E. Les habitudes de co-délinquance
Les bénéfices de faire partie d’un réseau criminel (3)
Deux manières de définir la co-délinquance
Statique
Dynamique

A

I. Les 3 bénéfices.
Le premier est que cela nous donne davantage à des opportunités criminelles.
Le second est que le réseau criminel = + facile de prendre avantage des opportunités criminelles.
3. Les individus qui sont dans des réseaux criminels ont plus de succès : meilleur revenus et plus de facilité à éviter les arrestation.

Statique : si on compare des individus qui on commis des crimes en groupe vs ceux qui en ont commis seul. Qu’est-ce qu’on constate en les comparant? Les limites : je peux avoir commis un crime avec qqun, mais ça sera la seule fois où j’ai commis un crime avec qqun. Le fait de comettre des crimes veut-il dire que l’on ne fait pas partie d’un réseau ? Pas forcement.
Dynamique : regarder chaque crime. Qu’est-ce qui fat que dans certains cas je commet des crimes avec d’autres, et parfois seul. Les études dynamiques sont plus précises, mais difficiles.

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10
Q
E. Les habitudes de co-délinquance
I. Les tendances lourdes
Reiss et Farrington (1991) 
Piquero et coll. (2007) 
II. L’état des connaissances sur les habitudes de co-délinquance
A

I. les délinquant juvénile on + tendance à commettre des crimes avec des co-délinquants. Plus on va vers l’âge adulte, plus on les commet seul. 2. sommet de la co-délinquance est à l’adolescence. Aussi, les habitude de co-délinquance dépendendent comment on les fait (ex si on fait parti d’un réseau).
IILa seule chose qu’on ne connaît pas sont les autres paramètre. Ex des habitudes

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11
Q

la carrière criminelle : perspective à court terme

Parcours, la question soulevée.

A

Deux façon de voir carrière criminelle : court et long terme.
Données longitudinales = difficilement accessible
Les données rétrospective = comme les calendriers.
Avantage à cours terme : voir que la personne est entrée en couple montre une chute par exemple.
Inconvénient : on perd la vue d’ensemble, on devient trop centré sur le moment présent.
Infos utiles pour agent de proba pour les plans correctionnels etc.
Les études sur les perspective à court terme mettent en évidence parcours zig zag (alternance de cycle d’activité cri et de non activité cri). Ça soulève la question : Pourquoi ils vont ils vont s’impliquer sur une période dans des activités criminelles et pourquoi sur cette période il n’y a pas d’activités?

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12
Q

Perspective à court terme : parcours en zigzag

A

Les parcours en zigzag : l’intermittence de la criminalité
Force est d’admettre qu’il existe une très grande hétérogénéité dans les trajectoires criminelles :
La durée et l’intensité varient d’un individu à l’autre.
Les individus ne sont pas constamment actifs.

Les délinquants ne commettent pas des crimes tout au long de leur carrière criminelle
il y a un intérêt derrière ses interruption : désistement. On parle parfois de désistement temporaire, lorsqu’un délinquant fait une pause volontaire.

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13
Q

Perspective à long terme

Sampson et laub.

A

Très peu de travaux.
Sampson et Laub : la continuité et les changements du passage à l’acte dans la carrière criminelle sont liés aux événements qui marquent la vie sociale des délinquants.
En d’autres mots, les liens sociaux qui unissent les délinquants et les institutions sociales, (les travail, l’école et le mariage) avaient un impact colossale sur les carrières criminelles. Ils concluent que les caractéristiques individuelles ont une influence sur les carrière criminelles, mais qu’il existes des points tournant à l’intérieur des carrières criminelles. Le fait de se trouver un travail, de se marier.

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14
Q

Quelles sont les 2 perspectives théoriques qui s’intéressent à l’évolution et au développement des conduites criminelles ?
Les points communs

A

La perspective développementale
La perspective du « life course ».
Point commun : On accorde l’importance aux caractéristiques individuelles et aux circonstances de vies. Life course (sociologie plus importante) est plus concentré sur cirsconstance de vie. Perspective développementale, la psychologie est plus présente.

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15
Q

Qu’est-ce que la perpective développementale ?

A

C’est multidisciplinaire
La perspective développementale s’efforce d’identifier les facteurs ou causes, antérieurs ou simultanés à l’activité criminelle, qui affectent le développement des conduites criminelles (Le Blanc et Loeber, 1988).
On présume que : un penchant ou une prédisposition est à la base de la motivation criminelle.
L’idée derrière cette perspectiverepose sur le fait que la motivation à commettre des délits est déterminé dans le dvp des individus.
S’interesse au facteur associés au svp de la délinquance : les caractéristiques individuelles
Dans cette théorie, le crime serait vu comme le résultat :
1 Les facteurs constitutionnels (gênes associés aux cpt violents)
2 Les défauts de socialisation (enfant non supervisé durant l’enfance)
3 les théorie qui intègrent les deux théories précédentes.

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16
Q

Quels sont les deux éléments qui sont essentiels pour bien comprendre le lien qui existe entre la prédisposition ou le penchant aux crimes et les dimensions de la carrière criminelle ?
Critiques

A

1.Motivation/penchant/prédisposition n’est pas nécessairement déterminer par diagnostic (oui/non).
2.Ce sont les différences individuelles de cette motivation/penchant/prédisposition qui prédisent l’intensité de l’engagement criminel ou déviant.
La critique : on est figé dans des études qui sont statiques. On étudie pas beaucoup d’étude longitudinale.
Dans les études développementale, on n’étudie que très peu l’âge adulte.

17
Q

La perspective du life course

A

Accorde davantage d’importance au processus décisionnel et aux événements qui surviennent dans la vie.
L’idée: c’est le contexte. Le développement humain ne peut pas être séparé de son contexte dans lequel il appartient
La prémisse derrière cette perspective: : la transition et les point tournants sont cruciaux pour expliquer les carrières criminelles.
Par conséquent : on s’intéresse aux circonstances de vie. Les circonstance de vie ont le pouvoir de redirigé les carrières criminelles.
Donc, caractéristiques ont une influence, mais on n’est pas pris dedans.

18
Q

Perspective du life course : concept de base (benson)

a. Trajectoire et transitions (Trajectories and transitions)
b. L’effet cumulatif de la continuité et l’auto-sélection (Cumulative continuity and self-selection)
c. L’ontogenèse et l’erreur ontogénétique (Ontogenesis and ontogenetic fallacy)
d. L’effet de cohorte et de l’âge (Cohorts and age)

A

a) Trajectoire et transition : il est important d’examiner les trajectoires
b) L’effet cumulatif de la continuité : les décisions et choix que l’on va prendre auront une influence sur les choix et décisions futurs.
c) L’ontogénèse : c’est accordé de l’importante au dvpment de l’individu. C’est l’intéraction entre l’environnement et l’individu. C’est dire que c’est grâce à l’intellignece que l’on réussi. Genre dire que c’est parce qu’on va à l’université que l’on réussi bien.
d) L’effet de cohorte : les adolescents qui ont été ado durant le seconde GM ne sont pas du tout les même que ceux des années 90.

La recherche : données longitudinales ou rétrospectives. On est obligé d’utiliser ce genre de données.

Critique : on ne parle pas de l’enfance et de l’adolescence.
De plus on s’interesse de vie conventionnel (est-ce que la personne travaille, est-ce qu’elle est en couple?)

19
Q

Intégration des 2 théories (10 commandements)

A
  1. La prévalence passage à l’acte criminel atteint sommet à la fin de l’adolescence;
  2. L’âge de l’initiation au crime (premier crime; onset) est à son paroxysme entre 8 et 14 ans;
  3. Une initiation au crime hâtive prédit une carrière criminelle relativement plus longue;
  4. Il y a une continuité du crime et des conduites antisociales de l’enfance à l’adolescence et à l’âge adulte;
  5. Une petite fraction pop = responsable de majorité des crimes;
  6. Le passage à l’acte se veut bien souvent diversifié, plutôt que spécialisé;
  7. Les crimes s’insèrent dans un spectre de conduites déviantes (conduites antisociales, habitudes de consommation, jeux de hasard et d’argent, etc.);
  8. La plupart des crimes commis avant l’âge de 20 sont commis avec des partenaires (co-délinquances), après 20 ans le passage à l’acte est plus souvent solitaire;
  9. Les motivations criminelles varient passablement à l’adolescence, ce qui n’est pas le cas à l’âge adulte;
  10. Différents types de crime ont tendance à apparaitre plus tôt dans les trajectoires criminelles