Cours 2 Flashcards
Pourquoi mesure-t-on la réussite criminelle ?
Parce que la plupart des crimes = motivé par l’appat du gain.
On mesure la réussite cri par le revenu cri.
A quel stade? À l’adulte, c’est le plus interessant. Mais on peut aussi regarder à l’adolescence et à l’enfance pour l’impunité (ceux qui ne sont pas puni).
La réussite criminelle est un concept passablement large, qui inclut 2 types de mesures possibles et 4 indicateurs de la réussite.
2 mesures pour mesurer la réussite cri : Mesures objectives (qu’on peut observer directement) et subjectives.
4 indicateurs : 2 objectifs et 2 subjectifs.
2 subjectifs = perception du succès et la réputation
2 objectifs = xp d’impunité (capacité éviter arrestation) et revenus cri.
L’impératif pour étudier la réussite criminelle : à partir de données auto rapportées.
Première vague d’études sur gains criminels : Wilson & Abrahamse (1992) – Does crime pay?
Qu’ont-ils trouvés ?
correl inverse entre nbs de crimes commis et le revenu gagné = les gars avaient tendances à surrestimer leur gain. Ils ont donc contacté compagnies d’assurances et se sont basés là-dessus pour établir des constantes pour estimer le revenu criminel.
Conclusion : le crime ne paie pas tant que ça : 5000$ par années.
Concluent aussi que c’est inutile d’analyser les revenu criminel, car la criminalité des individus c’est la conséquence d’un trait de personnalité. Puis, on ne peut pas faire confiance aux délinquants.
L’effet, laissé de côté.
Seconde vague d’études sur gains criminels : Levitt & Venkatesh (2000) -An Economic Analysis Of A Drug-selling Gang’s Finances
Qu’ont-ils trouvé (3) ?
Conclusions :
- Les revenus varient beaucoup en fonction de la position dans le gang.
- Les gangs sont souvent engagés dans des guerres de gang, qui les amènent à vendre la drogue sous le prix coutant (donc période moins rentables)
- La participation dans un gang ne peut pas s’expliquer uniquement par une motivation financière.
Les revenus criminels comme un paramètre central des carrières criminelles?
Non.
Seconde vague d’études sur les revenus cri : Tremblay et Morselli (2000)- Patterns In Criminal Achievement: Wilson And Abrahamse Revisited
Tremblay et Morselli.
Ils ont décidé de faire confiance aux délinquants et d’analyser leur revenus.
La différence est que des groupes d’individus arrivaient à retirer de grosses sommes dans la criminalité.
Ils ont regarder l’efficacité criminelle pour chaque crime. Certains délinquants sont plus efficaces que d’autres.
Conclusion : pour expliquer différence entre les délinquants, c’est que les opportunités criminelles varient d’un individu à l’autre. opportunités criminelles = circonstancielles (ils peut y en avoir des différentes).
Les expériences d’impunité ou la capacité à éviter les arrestations.
En quoi est-ce important?
La dimension de la réussite cri est peu abordée, pourquoi?
Importance de la dimension : influence la manière de faire ses crimes.
La dimension de la réussite criminelle peu abordée car c’est des données officielles. Il faut savoir à quel niveau de risque on s’expose. On ne peut pas examiner cela à partir de données officielles.
Les expériences d’impunité ou la capacité à éviter les arrestations
Études de Kazemian & Le Blanc (2007)
Kazemian et LeBlanc : données parlent de l’enfance. On prenait caractéristiques à l’adolescence et on essayait de voir les caractéistiques des individus à éviter les arrestations.
Mais c’est difficile à faire, car beaucoup d’opportunités à l’âge adulte.
Conclusion : Pour expliquer la capacité à éviter les arrestations, il faut tenir compte des différentes opportunités criminelles. C’est circonstanciel.
Les expériences d’impunité ou la capacité à éviter les arrestations
Bouchard & Nguyen (2010)
Bouchar : qu’est-ce qui différentiait ceux qui étaient arrêté vs ceux qui ne l’était pas?
Conclusion : C’est la personne que tu connais qui compte le plus.
Structure du réseau = influence sur l’arrestation. Les jeunes qui étaient impliqué dans des réseau criminel adultes se faisaient moins arrêté que ceux qui étaient impliqués dans des réseaux cri de jeunes.
Conclusion générales : la capacité de se faire arrêter est circonstancielle.
La perception du succès
Brezina & Topalli (2012) CRIMINAL SELF-EFFICACY: Exploring the Correlates and Consequences of a “Successful Criminal” Identity
Les résultats.
Le sentiment d’efficacité = la croyance que l’on peut effectuer avec succès à une tâche donnée.
48% des individus qui sont incarcérés considèrent qu’ils ont du succès dans leur carrière cri.
Les passages en prison font augmenter leur perception du succès (prison = école du crime ici).
La perception du succès se base sur: gain, xp d’impunité et sur habilités ou compétences.
Conclusion : le sentiment d’efficacité criminelle tend à réduire leur intention de renoncer à la criminalité.
La perception du succès
Brezina & Topalli (2012) CRIMINAL SELF-EFFICACY: Exploring the Correlates and Consequences of a “Successful Criminal” Identity
Quels sont les pbs avec ces mesures subjectives ?
Pb :
Distorsions cognitives (un vieux mec qui dit gagner beaucoup)
Comparaison difficile. Ici il faudrait des études qualitatives.
Conclusions sur la réussite criminelle :
Compétence ou fatalité ?
Processus
C’est ici une question de compétence, habilité (peu étudier en crimino)
Les processus sont liéa à un processus d’apprentissage.
Les caractéristiques des délinquants de même que certaines circonstances = susceptibles de changer ou d’accélérer l’acquisition du capital criminel.
Les éléments susceptibles d’influencer la réussite ciminelle.
Quels sont les 2 concepts importants?
Capital humain (ou capital cri) :
Expérience ; + on a de l’xp, et + succès. Mais elle ne suffit pas à elle seule. Je joue au hockey depuis 15 ans, mais je ne suis pas à la TV.
La spécialisation : y’en a qui se spécialisent par défaut et non par choix. A force de se spécialisé, on devient plus fort.
Le niveau d’efficacité : ici on va chercher les revenus criminels par crimes.
Capital social :
Le réseau criminel : peut avoir influence positive.
La présence d’un mentor : qqun qui transmet ses connaissances. Qqun qui a eu un mentor réussira mieux.
