Cours 1 Flashcards
(44 cards)
1- Pour qu’on puisse parler d’agression sexuelle, il doit y avoir trois éléments (1) un contact physique, (2) de nature sexuelle (3) sans le consentement de la personne
• Pas nécessairement besoin d’avoir un contact physique (ex: dévêtir, se masturber) dans ce cours, c’est avec ou sans contact. Pas nécessairement celle d’un point de vue juridique. Avec ou sans contact.
2- La grande majorité des victimes sont agressées par une personne qu’ils connaissent.
• Vrai. Presque la totalité chez les enfants. Chez les adultes, c’est un peu moins.
3- Au Québec, on estime qu’un (1) homme sur dix (10) a vécu une agression sexuelle au cours de sa vie.
- 1 homme sur 6.
* 1 sur 10 : avant 18 ans.
4- Au Québec, on estime qu’une (1) femme sur cinq (5) a vécu une agression sexuelle au cours de sa vie.
- 1 sur 3 : au cours de la vie.
* 1 sur 5 : avant 18 ans.
5- La moitié des enfants agressés sexuellement dévoilent les faits 6 mois ou moins après l’agression.
- Faux. Plus la victime est jeune, plus ça prend du temps. La moitié des enfants dévoilent 5 ans après.
- 1 sur 5 en a jamais parlé à personne.
6- Le harcèlement sexuel constitue un crime selon le Code criminel canadien pouvant entraîner jusqu’à 2 ans de prison.
• Harcèlement sexuel n’est pas un article dans le code criminel canadien. Dans le code, harcèlement, c’est plus de la menace de la vie d’une autre personne. Peut-être sexuel si menace la vie de la personne. C’est plus au niveau des normes du travail (c’est plus des sanctions professionnelles)
7- Au Québec, seuls.es les professionnels. Elles ont l’obligation légale de signaler à la DPJ un cas d’agression sexuelle.
• Non. Tous citoyens. Quand on a un doute en tant que professionnels, obligation. Quand on a un doute sérieux en tant que citoyen, TOUS citoyens, on signale à la DPJ.
8- À l’UQAM, la politique numéro 16 contre le harcèlement sexuel ne permet pas à un.e étudiant.e et un.e enseignant.e d’avoir une relation sexuelle.
• Faux. C’est plus utilisation de force et d’autorité. S’il y a consentement, it’s ok même si position d’autorité.
9- Un enfant qui se masturbe est un indice qu’il pourrait avoir vécu une agression sexuelle.
• Faux. Ça ne veut pas dire que c’est possible. Cela fait partie d’un développement normal. Un comportement hypersexualisé peut éveiller un son de cloche (surtout si c’est drastique). Ex: simuler des positions sexuelles, mais ça ne veut pas dire certainement.
10- Les allégations d’agression sexuelle faites par les enfants se révèlent plus souvent qu’autrement fausses.
• Faux. Mythe. Fausses allégations pour n’importe qu’elle autre crime sont le même pourcentage. Enfant ou adulte. 3 à 6%. Et pour les enfants, c’est souvent l’alinéation parentale.
11- Les enfants qui modifient leur version des faits de l’agression sexuelle ont probablement menti la première fois, ce qui entraîne de fausses allégations.
• Faux. Les enfants sont encore plus sensibles aux avocats de la défense et contre-intérogatoire.
12- Les enquêtes actuelles indiquent qu’environ 10% des agressions sexuelles sont dénoncées annuellement aux services de police.
• Vrai. 5 à 10%.
13- Les séquelles des agressions sexuelles sont différentes d’une personne à l’autre, mais le stress post-traumatique est présent chez presque toutes les victimes.
• Faux. Ça dépend vraiment du soutien et de la résilience de la personne. Le PTSD, c’est une conséquence parmi tant d’autres.
14- Les enfants vivant avec un handicap physique ou une déficience intellectuelle sont plus à risque d’être victimes d’agression sexuelle que les autres enfants.
• 2 à 6x plus à risque. Plus facile d’exercer le pouvoir sur elle.
15- Le fait qu’un enfant a été agressé sexuellement augmente les risques qu’il soit de nouveau victime d’agression sexuelle au cours de sa vie.
• Vrai. C’est un facteur de risque important. Chez les adultes, probablement qu’ils ont vécu d’autres épisodes.
16- Il est nécessaire qu’il y ait une preuve physique ou une corroboration (ex : témoin) de l’agression sexuelle pour qu’il vaille la peine de se rendre en cours.
• Faux. Sans preuves physiques, ça peut valoir la peine.
17- L’examen médical permet rarement de détecter une preuve physique qui confirmerait que la personne ait réellement subi une agression sexuelle.
• Vrai. Ça prend du temps de dénoncer. Même à ça, à part le sperme, c’est questionnable et rare pour les preuves physiques.
18- La majorité des agressions sexuelles sont commises sur des personnes qui ont moins de 18 ans.
• Vrai. Le tiers sont commises avant 12 ans. Un autre tiers à l’adolescence et un autre tiers à l’âge adulte.
19- Les personnes LGBT sont plus susceptibles de subir de la violence conjugale.
• Vrai. Minority stress. Et les communautés LGBT sont plus petites. Plusieurs facteurs expliquent pourquoi ils vivent plus de violence conjugale.
20- Il a été démontré que les interventions de groupe pour les victimes d’agression sexuelle sont plus efficaces que les interventions individuelles, car elles permettent de briser l’isolement.
• Faux. Ça dépend des personnes.
(1) Définition politique de l’agression sexuelle
« un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou, dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective ou par du chantage. Il s’agit d’un acte visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l’utilisation de la force ou de la contrainte, ou sous la menace implicite ou explicite. Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l’intégrité physique et psychologique et à la sécurité de la personne. »
(2) Définition clinique de l’agression sexuelle durant l’enfance:
« Tout geste posé par une personne donnant ou recherchant une stimulation sexuelle non appropriée quant à l’âge et au développement de l’enfant ou l’adolescent, portant ainsi atteinte à son intégrité corporelle ou psychique, alors que l’abuseur a un lien de consanguinité avec la victime ou qu’il est en position de responsabilité, d’autorité ou de domination avec elle. »
(3) Définition de recherche de la violence sexuelle dans le cadre de relations amoureuses
: Violence sexuelle commise par un partenaire intime (ex: essayer d’avoir une relation sexuelle alors que la victime ne veut pas en utilisant des arguments ou des pressions) - tiré de l’Enquête sur les Parcours Amoureux des Jeunes (2011)
Définition :
Harcèlement sexuel:
un comportement (geste ou parole) à caractère sexuel non désiré, qui se manifeste de façon répétée et qui a des conséquences néfastes sur la victime (ex: remarques désobligeantes sur l’apparence, le corps ou les activités sexuelles de la victime; gestes à connotation sexuelle qui sont offensants ou embarrassants) (Souvent, c'est répété, mais la prof accepte autrement des fois)