Cours 1 (partie 1) - Ce qu’est la psycho légale et rôle du psychologue Flashcards

1
Q

Quel rôle occupe la psychologie dans le système judiciaire ?

A

Un rôle distinct dans le plan criminel et civil.

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2
Q

Quel rôle occupe le psychologue au plan criminel du système judiciaire ?

A

Au plan criminel, il faut distinguer l’ intervention clinique :

  1. sélection des jurés
  2. crédibilité des témoins en cour
  3. dépistage de la falsification des symptômes
  4. techniques d’interrogatoires
  5. psychologie des scènes de crime
  6. impact du changement des lois sur l’organisation du système judiciaire et, partant de là, sur la prise en charge des individus antisociaux ou atteints de troubles mentaux
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3
Q

Quel rôle occupe le psychologue au plan civil du système judiciaire ?

A

Un accent est mis sur l’ évaluation dans le cadre de :

  1. l’hospitalisation involontaire
  2. la capacité parentale
  3. l’aptitude à consentir
  4. les séquelles subies par les victimes
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4
Q

Est-ce que la délinquance est polymorphe ou monomorphe ? Pourquoi ?

A

Elle est polymorphe car elle prend une multitude de formes. Mais, il peut y avoir des causes similaires.

Il peut y avoir pour un même type de crime (ex : tueurs en série) une hétérogénéité = une diversité de causes.

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5
Q

Tous ceux qui ont été abusés sexuellement a) abuserons à leur tour ou b) n’abuseront pas nécessairement à leur tour ?

A

B) n’abuseront pas nécessairement à leur tour.

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6
Q

Tous ceux qui n’ont jamais été agressés sexuellement a) n’abuseront jamais dans leur vie b) vont peut être abuser quelqu’un dans leur vie ?

A

B) vont peut être abuser quelqu’un dans leur vie ?

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7
Q

Un des objectif du psychologue judiciaire est d’analyser la t_____ de v_____ de l’individu dans le but d’i_____ les f_______ de vie importants qui hypothétiquement expliquent l’a____ c_____.

A
  • trajectoire de vie
  • identifier
  • facteurs
  • acte
  • commis
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8
Q

Vrai ou faux. La psychopathie et l’anti-socialité sont la même chose essentiellement.

A

Faux. Ils sont différents, mais il existe un chevauchement.

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9
Q

Est-il sensé de dire qu’il y a beaucoup de personnes atteinte de psychopathie dans la population ? Pourquoi ?

A

Non, car le taux de prévalence est de 1%, ce qui n’est pas beaucoup en terme de paramètre de population.

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10
Q

Vrai ou faux. Les psychopathes ont de la difficulté à se projeter dans le futur.

A

Vrai

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11
Q

Est-il vrai de dire que toutes les personnes qui sont incarcérées ont une psychopathie ?

A

Non, c’est moins que la moitié qui souffre de psychopathie, soit entre 20 et 30%.

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12
Q

Est-il vrai de dire qu’il existe plus de détenus qui ont un trouble de psychopathie ou un trouble de personnalité anti-sociale ?

A

Un trouble de personnalité anti-sociale est plus présent chez les détenus, à raison de 75 % des détenus.

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13
Q

Est-il vrai de croire qu’il existe un taux de psychopathie plus présent dans le milieu des affaires ?

A

Il existe un pourcentage plus élevé dans le milieu des affaires comparativement des autres milieux de travail, c’est environ 4 % des gens en affaires qui ont une psychopathie.

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14
Q

Est ce que la psychologie légale (aussi appelée psychologie forensique, est une discipline distincte des sciences forensiques ?

A

Oui, ce sont deux disciplines distinctes, mais il existe tout de même un chevauchement.

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15
Q

Définition des sciences forensiques :

A

Sciences fondamentales qui comprend :
- la chimie
- la biologie
- la criminalistique

Et qui analyse des traces prélevées sur une scène de crime, dont :
- le sang
- les empreintes
- les données informatiques

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16
Q

Définition de la psychologie légale :

A

Science de la psychologie appliquée aux questions légales, que ce soit sur le plan criminel ou sur le plan civil. C’est la psychologie appliquée au système judiciaire.

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17
Q

Est-ce que le psychologue judiciaire fait de la morphoanalyse de la projection et des taches de sang ?

A

Non (et encore moins d’anthropologie judiciaire)

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18
Q

Est-ce que le psychologue judiciaire fait l’analyse de projectiles d’armes à feu ?

A

Non

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19
Q

Comment se nomme le spécialiste qui effectue les analyses de projectiles d’armes à feu ?

A

L’expert en balistique.

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20
Q

Est-ce que le psychologue judiciaire fait des autopsies ?

A

Non

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21
Q

Est-ce que le psychologue judiciaire fait les analyses informatiques de bases de données ou des renseignements ?

A

Non

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22
Q

Ce que le psychologue judiciaire ne fait pas : Que comprends les sciences forensiques ? Nommez les sous-domaines des divisions criminalistique des sciences forensiques.

A
  1. Physique et chimie
  2. Ingénierie et numérique
  3. Identification humaine
  4. Biologie et génétique
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23
Q

Est-ce que l’activité principale du psychologue judiciaire est de réaliser du profilage criminel (dresser la liste de caractéristiques psychosociales des criminels) ?

A

Non

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24
Q

Dans quelles activités le psychologue judiciaire intervient-il ?
* 3 domaines

A
  1. Criminel
  2. Civil
  3. Recherche
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25
Q

Le psychologue judiciaire intervient sur le plan criminel. Décrivez ce qu’il fait plus spécifiquement.

A
  1. Évaluation lors de situations de crise
  2. Évaluation des menaces
  3. Évaluation des (fausses) allégations, de falsification de symptômes, des mensonges
  4. Évaluation de la crédibilité des témoins en cour
  5. Évaluation des jurés lors de leur sélection
  6. Évaluation de l’impact des lois sur l’organisation du système judiciaire : non responsabilité criminelle
  7. Mise en place de techniques d’interrogatoires : obtention d’un aveu en fonction du profil de l’individu
  8. Analyse de scène de crime
  9. Prise en charge des individus antisociaux ou ayant commis un acte criminel (ex : risque) : intervention clinique en contexte de psychologie légale.

Histoire pour se rappeler : Jonathan vit une situation de crise : il découvre que son amie est le tueur en série recherché. Roam refuse de dire que c’est lui et ment à leurs amis et dit que c’est Jonathan qui est le meurtrier. Il dit avoir été frappé par celui-ci et faint avoir un mal de tête à cause de cela. Harvey, psychologue et avocat, évalue les discours de tous les témoins et tente de voir qui dit la vérité. Son collègue, lui doit choisir les jurés qui feront parti du procès.

Dr. Chamberland évalue l’impact des lois sur le système judiciaire. Roam est considéré comme étant non criminellement responsable. Dr. Chamberland n’est pas en accord avec la mention de non criminellement responsable et décide de lui-même évaluer Roam en entrevue avec l’aide de techniques d’interrogatoires. Il désire obtenir un aveu de la part de Roam.

Afin de mieux comprendre ce qui s’est passé, Harvey se rend sur la scène de crime.

L’hôpital Philippe-Pinel prend en charge Roam et lui offre des services clinique en contexte de psychologie légale suite au Dx d’anti-socialité.

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26
Q

Le psychologue judiciaire intervient sur le plan civil. Décrivez ce qu’il fait plus spécifiquement.

A
  1. Évaluation dans le contexte de l’hospitalisation involontaire
  2. Évaluation de la capacité parentale
  3. Évaluation de l’aptitude à consentir
  4. Évaluation des séquelles subies par les victimes

Histoire pour se rappeler : En stage en soins infirmiers, j’ai dû évaluer des patients hospitalisé involontairement à l’hôpital Fleury. J’ai dû prendre soins d’enfants pour qui les parents n’étaient pas très présents à Sainte-Justine. J’ai dû évaluer un client lorsque j’étais préposée : un client qui avait eu une hémiplégie et qui ne pouvais pas prendre ses propre décisions. À l’urgence, j’ai évalué un patient qui venait de se faire poignardé sur le bras.

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27
Q

Le psychologue judiciaire intervient sur le plan de la recherche. Décrivez ce qu’il fait plus spécifiquement.

A
  1. Analyse statistiques des tendances criminelles
  2. Étude des profils/typologies
  3. Étude des trajectoires de vie
  4. Étude de l’efficacité de l’intervention et des outils d’évaluation
  5. Échelle de psychopathie mesure vraiment la psychopathie ? Il faut le vérifier***

L’histoire pour s’en rappeler : Tout ce qu’on apprend dans le cours de psychologie légale.

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28
Q

Le psychologue judiciaire intervient afin d’analyser le f______ p_______, ainsi que les c______ qui en découlent et, des personnes qui interagissent, ou qui ont interagi, avec le s____ j______.

A
  • fonctionnement psychologique
  • comportements
  • système judiciaire
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29
Q

Situation 1 : L’évaluation lors de situations de crise : Dans le contexte légal, à quoi correspond une situation de crise ?

A) Un patient diagnostiqué avec une schizophrénie se présente dans un état délirant.
B) Un procès criminel mis en échec en raison d’un délai d’évaluation non respecté.
C) Un contexte dans lequel la police intervient afin de négocier avec un individu potentiellement violent

A

C)

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30
Q

À quoi font référence les situations de crise ? Les personnes en situation de crise peuvent souffrir de quels types de signes ou symptômes ?

  • B______
  • I______S_____
  • I_____
  • D______
  • M______
A
  • Dépressifs
  • Pensées suicidaires
  • État d’intoxication
  • Tendance à se barricader
  • Être menaçant envers une autre personne
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31
Q

Pourquoi la personne (qui commet un crime) déclenche une situation qu’on caractérise comme étant une situation de crise ?

A

Pour diminuer la souffrance

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32
Q

Quel est l’objectif du psychologue judiciaire en situation de crise ?

  • C
  • C
  • S
  • A
  • V
A
  • Intervenir pour calmer la situation
  • Prendre en charge la crise
  • Veut que la situation se règle sans violence pour tous
  • Apaiser la personne
  • Éviter qu’il y ait une escalade de violence
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33
Q

Quel est l’intérêt pour le policier d’être accompagné par un psychologue lors d’une situation de crise ?

A

Le but est d’intervenir dans le meilleur intérêt pour tous et sans violence, le psychologue possède une expertise dans la communication et la relation d’aide, il comprend que le patient tente d’apaiser sa souffrance et il peut utiliser des méthodes et techniques pour calmer la situation.

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34
Q

Est-il vrai de dire que la grande majorité des interventions policières (comprenant celles qui ne sont pas des situations de crise) sont effectuées auprès de personnes atteintes d’une maladie mentale ?

A

Non. C’est une petite proportion et non la majorité, soit entre 7% à 15%.

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35
Q

Quelle stratégie peut être utilisée par le psychologue judiciaire afin d’intervenir en situation de crise ? Ce modèle a été proposé par qui ?

A

Le modèle SINCRO = Stratégie d’intervention et de négociation de crise selon le rythme observé.
Proposé par St-Yves.

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36
Q

Nommez les phases du modèle SINCRO : Stratégie d’intervention et de négociation de crise selon le rythme observé.

  • Phase1, 2 et 3 et entre
A
  • Phase 1 : La crise
  • Transition A : Crise vers la résolution de problème
  • Phase 2 : La résolution du problème
  • Transition B : Résolution du problème vers reddition
  • Phase 3 : La reddition
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37
Q

Quel est le rôle du psychologue judiciaire ?

  • C/N
  • I_____ R____ I_____
  • É____ et E_____
A
  • Conseiller/Négocier
  • Identifier un risque imminent
  • Être à l’écoute et être empathique
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38
Q

Le modèle SINCRO sert à d_____ une situation de crise.

A

Désamorcer

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39
Q

Décrivez la phase 1 du modèle SINCRO : La crise.

  • Comment est le contexte ?
  • Comment est l’individu ?
  • Que fait le négociateur, quel est son objectif ?
A
  • le contexte est souvent très tendu
  • l’individu vit et manifeste de fortes émotions
  • le négociateur doit bien écouter et favoriser les échanges pour permettre au sujet de verbaliser et de ventiler
40
Q

Vrai ou faux. La phase 1 du modèle SINCRO dans une situation de crise est la phase la moins problématique.

A

Faux, c’est la phase la plus problématique et continue vers un désamorçage (du + problématique au - problématique).

41
Q

Quelle phase vient après la phase 1 : La crise ?

A
  • Transition A : Crise vers la résolution du problème.
42
Q

Décrivez l’étape Transition A : Crise vers la résolution du problème.

  • Qu’est-ce qu’on essaie de savoir au sujet de l’individu ?
  • Comment le sujet agit lors de cette phase ?
  • Le sujet n’est plus uniquement ________ ?
A
  • Il s’agit d’une phase critique qui permet de savoir si l’individu est prêt pour amorcer la résolution du problème.
  • Durant cette phase, le sujet parle d’une manière moins émotive et/ou avec moins d’agressivité.
  • Il n’est plus centré uniquement sur lui-même.
43
Q

Quelle phase vient après l’étape Transition A : Crise vers Résolution du problème ?

A
  • La phase 2 : La résolution du problème.
44
Q

Décrivez la phase 2 : La résolution du problème.

  • Comment devrai-être le sujet ?
  • Que doit-on faire à cette phase ?
A
  • le sujet ne devrait plus revenir en arrière ni se montrer trop émotif
  • on doit tout faire pour garder le sujet le plus rationnel possible et pour l’amener sur un mode de résolution de problème
45
Q

Quelle étape vient après la phase 2 : La résolution du problème ?

A

La transition B : résolution du problème vers la reddition

46
Q

Décrivez l’étape de la transition B : La résolution du problème vers la reddition.

  • On envisage quoi ?
  • Comment se montre l’individu ?
A
  • les négociations sont suffisamment avancées pour envisager une reddition
  • l’individu se montre préoccupé par ce qui va lui arriver : « Il va m’arriver quoi ? » ou il est soucieux de son entourage : « Qui va s’occuper de mon chien ? »
47
Q

Quelle étape vient après la transition B : Résolution du problème vers la reddition

A
  • La phase 3 : La reddition
48
Q

Décrivez la phase 3 : La reddition

  • Que vient après cette étape ?
  • De quelle durée est cette étape ?
  • Le sujet est prêt à ?
  • Que doit s’assurer le psychologue avant la fin de cette étape ?
A
  • C’est l’étape ultime
  • Parfois très courte
  • Le sujet est prêt à se livrer aux autorités policières et à faire face aux conséquences de ses actes.
  • Avant de conclure la reddition, il faut évaluer le risque de revirement de dernière minute (ex : « suicide by cop »)
49
Q

A-t-on raison de croire qu’une grande partie des situations de crises sont résolues grâce à la négociation avec l’individu ?

A

Oui, la majorité des situations de crises sont résolues avec de la négociation, soit 86%.

50
Q

A-t-on raison de dire que les interventions du groupe Tactique d’intervention a un taux plus élevé de succès que le psychologue en négociation lors de situations de crise ?

A

Non, en fait c’est le contraire, il y a beaucoup plus de chances que la situation de crise soit résolue grâce à la négociation vs le groupe d’intervention Tactique qui ne sont pas des psychologues, ceux-ci ont un taux de succès seulement à 7%.

51
Q

Est-il vrai qu’il est plus rare que les situations de crise mènent au décès de l’individu commettant un crime ?

A

Oui, la majorité des situations de crise se résolvent sans le décès de l’individu. Il existe seulement 7 % des situations de crise où l’individu décède.

52
Q

Vrai ou faux. Tous les individus commettant un crime en situation de crise subissent une expertise psychiatrique.

A

Faux. Moins que la moitié de ces individus subissent une expertise psychiatrique, seulement 42% en ont une.

53
Q

Vrai ou faux. Plus que la moitié des individus commettant un crime subissent un procès criminel suite à une situation de crise.

A

Vrai. C’est 73% de ces individus qui subissent un procès criminel.

54
Q

Qu’évalue-t-on lors de la réception d’une menace ?

Ex : Lettre de divulgation envoyée au journal par l’individu ayant commis un crime ou menaçant de commettre un crime prochainement.

Quelles questions doit-on se poser en tant que psychologue ? (6 questions)

  • A ?
  • C ?
  • R ?
  • I ?
  • P ?
A
  1. Est-elle anonyme ?
  2. S’adresse-t-elle à une cible spécifique ?
  3. Intègre-t-elle une indication sur l’imminence de sa réalisation ?
  4. Est-elle « réaliste » ?
  5. Informe-t-elle sur son degré d’intention d’être réalisée ?
  6. Informe-t-elle sur le profil psychologique et psychosocial de son auteur ?
55
Q

Lorsque nous évaluons une menace reçue, le fait que celle-ci soit signée avec un pseudonyme ou le vrai nom de la personne nous informe sur quoi ?

A

Sur la volonté de l’auteur : veut-il être mis à l’avant-scène ou ce n’est pas important pour lui ?

56
Q

Sur quoi nous informe la mention d’une cible dans une menace ?

Ex : L’individu menace Elon Musk vs le journaliste au nom de X qui travaille chez X.

A

Nous aide à déterminer la sévérité et la pertinence : est-ce que cette menace doit être prise au sérieux ?

57
Q

Sur quoi nous informe l’indication sur l’imminence de la réalisation de la menace ?

A

Sur le délai au passage à l’acte : est-ce que c’est imminent ou plutôt vague ou sur du long terme ?

58
Q

Quelle information nous donne le réalisme de la menace ?

A

Si c’est réaliste dans la société actuellement. Ex : L’individu menace de provoquer l’effondrement de l’occident vs tuer le boulanger du coin.

59
Q

Vrai ou faux. Lorsque nous recevons une menace au passage à un acte criminel, si la menace n’est pas réaliste, on peut la mettre de côté sans se préoccuper car ça n’arrivera pas.

A

Faux. Ce n’est pas parce que c’est irréaliste qu’on ne doit pas la prendre au sérieux.

60
Q

Sur quoi nous informe le degré d’intention d’être réalisée lorsque nous recevons une menace ?

Indices : C vs S, contenu

A

Évaluer si c’est un canular vs une menace sérieuse. Ça nous permet d’évaluer le degré de sérieux, on évalue le contenu de la lettre (informations sur l’individu, le trajet de la victime potentielle, etc.)

61
Q

Sur quoi nous informe le profil psychologique et psychosocial de l’auteur lors de la réception d’une menace ?

Indices : T, V, R, R ?

A

S’il est possible qu’il commette de la torture, de la violence, fait-il des reproches, est-ce réaliste ?

62
Q

Comment fait-on pour savoir si la menace est réaliste ?

Q__

A

On doit questionner l’individu lors d’entrevues.

63
Q

Pourquoi dit-on que la solution la plus probable est la solution la plus réaliste lorsque nous parlons d’un individu qui commet un incendie criminel (ex : le voyeur de la haute ville) ?

A

Ces individus ont un fonctionnement cognitif limité.

64
Q

L’évaluation des allégations, des mensonges : Qu’est-il important d’évaluer au niveau des allégations, mensonges ?

6 éléments :
1. F (V/F)
2. I (M/C)
3. M + P
4. F+
5. L’outil principal pour le psychologue judiciaire à la recherche de la vérité ___
6. R

A
  1. Considérer la problématique des fausses allégations : distinguer le vrai du faux
  2. Évaluer l’intention de l’individu : intention mauvaise vs croyance erronée
  3. Analyser les motivations et la personnalité de l’individu
  4. Considérer la possibilité d’émettre un jugement pouvant mener à l’identification d’un faux positif
  5. L’entrevue est l’outil principal
  6. Relativiser la prédominance des fausses allégations (ex : agressions sexuelles) : cela existe, mais c’est très rare
65
Q

Que permet l’expertise à la court ?

A

L’évaluation du degré du témoignage : distinguer le vrai du faux.

66
Q

Donnez un exemple de fausse allégation basée sur une croyance erronée et le résultat qui peut en découler.

A

Une femme qui croit s’être fait violée par un acteur, mais en réalité c’est que lorsqu’elle s’est fait violée, elle regardait la télévision et cet acteur était présent. L’intention de la femme n’était donc pas mauvaise, elle était basée sur une croyance erronée et donc, elle n’a pas été sanctionnée.

67
Q

Si l’acte criminel est présent, mais que l’i________de la personne n’est pas présente, cela peut mener à ?

A
  • intention
  • non responsabilité criminelle
68
Q

Qu’est-ce qu’un faux positif ?

A

C’est lorsqu’on identifie/accuse à tord une personne comme étant l’auteure d’une fausse allégation = accuser de manière erronée une victime d’acte criminel ou une personne qui n’a pas commis d’acte criminel.

69
Q

À quoi sert l’entrevue pour le psychologue judiciaire ?

A

Faire parler les personnes pour les comprendre et pour être plus proche de la vérité.

70
Q

Que nous dit cette image ?

A
  • Ce ne sont pas tous les viols qui sont rapportés en forme de plainte
  • Lorsqu’on fait une plainte suite à un viol, seulement une faible proportion de ceux-ci feront l’objet d’un procès criminel (10%)
  • Parmi ceux qui font l’objet d’un procès criminel, seulement 33% sont incarcérés pour le viol
  • Parmi tous les signalements, seulement une infime partie correspondait à une fausse allégation (2%) = les fausses allégations existent, mais elles sont très rares.
71
Q

Vrai ou faux. Le polygraphe est une preuve valide.

A

Faux. Elle n’est pas une preuve valide, mais elle peut soit aider ou nuire à nos entrevues. Il faut utiliser un jugement clinique pour savoir si nous devrions l’utiliser.

72
Q

Vrai ou faux. Nous devons utiliser la détection des traits du visage et des comportements non verbaux chez l’individu afin de détecter la vérité.

A

Faux. Il existe des résultats positifs avec l’utilisation de cette technique, mais ce n’est pas généralisé à tous, c’est plus complexe.

73
Q

L’aptitude à subir son procès (ASP) consiste à é______ la c______ de l’a_______, en raison de t______ m_______, d’a________ sa d_______, ou de donner des i________ à un a________ à cet effet, à toute é______ des p________, avant que le v_____ ne soit rendu, et plus particulièrement de :

A) N/O
B) C
C) C

A
  • évaluer
  • capacité
  • accusé
  • troubles mentaux
  • assumer
  • défense
  • instructions
  • avocat
  • étape
  • verdict

A) Comprendre la nature ou l’objet des poursuites
B) Comprendre les conséquences éventuelles des poursuites
C) Communiquer avec son avocat

74
Q

Quelle distinction pouvons-nous faire au sujet de l’aptitude à subir son procès vs la responsabilité criminelle ?

A

L’aptitude à subir son procès criminel : c’est dévaluer la capacité mentale de l’accusé à comprendre les accusations et les étapes du procès criminel. Est-ce que l’accusé a un trouble mental actuellement, qui l’empêche de subir son procès = ÉTAT MENTAL PENDANT LE PROCÈS.

La responsabilité criminelle : cherche à déterminer si l’individu était atteint d’un trouble mental au moment de commettre son crime = ÉTAT MENTAL PENDANT LE CRIME

75
Q

Comment déterminent-on la responsabilité criminelle ?

A

1) L’Actus Reus : un acte criminel a été commis
2) Le Mens Rea : l’individu avait une intention de commettre le crime (intention criminelle)

76
Q

Que doit-il se passer pour qu’un individu soit reconnu non criminellement responsable d’un crime ?

A

L’accusé doit avoir un trouble mental qui l’a empêché de comprendre l’action criminelle ou de savoir qu’elle était mauvaise : c’est le trouble mental qui doit expliquer l’action.

77
Q

Quelles sont les dispositions possibles de la Commission des Examens des Troubles Mentaux ? (3)

A
  1. Libération absolue
  2. Libération conditionnelle (avec conditions)
  3. La détention
78
Q

Vrai ou faux. Si l’individu est reconnu comme étant non criminellement responsable d’un crime, il doit être libéré et ne peut être incarcéré ou détenu.

A

Faux. Même si l’individu est reconnu non criminellement responsable, il peut être détenu s’il y a une évaluation positive à un risque de dangerosité pour la population suite à sa libération. L’individu sera gardé jusqu’à ce qu’il ne soit plus considéré dangereux.

79
Q

Quels types de diagnostics de troubles mentaux ont les personnes qui sont considérées comme non criminellement responsables d’un crime ?

  1. S____ et P
  2. A____
  3. H_____
  4. P_____
  5. A_____
A
  1. Spectre de la schizophrénie et autres troubles psychotiques
  2. Troubles liés à l’abus de substance
  3. Troubles de l’humeur
  4. Troubles de personnalité
  5. Autres
80
Q

Dans la population, quels sont les types de crimes commis, du plus fréquent au moins fréquent ?

  1. =
  2. P____
  3. A____
  4. H____ et T______
  5. A_____
  6. S_______
A
  1. À égalité : les voies de faits et les menaces
  2. Contre la propriété : vol de voitures, maison, etc.
  3. Autres (14%)
  4. Homicides et tentatives (7%)
  5. Armes (6%)
  6. Sexuels (2%) = le type de crime judiciarisé le moins commis

*Les crimes contre la propriété ET les Autres sont presqu’en égalité.
*Les crimes d’homicides et de tentatives ET les crimes d’armes sont presque à égalité.

81
Q

Parmi les crimes commis, quels types de liens avaient les accusés avec leur victime ? (En ordre)

  1. F____
  2. P____
  3. A____
  4. A_____
A
  1. La famille
  2. Professionnel
  3. Aucun lien
  4. Autre personne connue

*La famille fait partie du type de lien le plus présent lors d’un crime.
*Les 3 autres types de liens sont presqu’égaux lorsque l’individu commet un crime

82
Q

Vrai ou faux. Plus de la moitié des accusés ayant commis un crime, sont évalués non criminellement responsables.

A

Faux. Seulement une petite proportion est jugée non criminellement responsable, soit 8%.

83
Q

Vrai ou faux. Presque la moitié des accusés d’un crime reçoivent un verdict de culpabilité.

A

Vrai

84
Q

Vrai ou faux. Il existe absolument une corrélation entre les antécédents de crime contre la personne et un crime commis dans le présent.

A

Faux. Les crimes contre la personne commis auparavant sont des facteurs aggravants et augmentant le risque de récidive, mais ce n’est pas toujours le cas, car des personnes commettent des crimes sans avoir commis des crimes contre la personne auparavant.

85
Q

Vrai ou faux. Il existe un lien non négligeable entre l’historique d’hospitalisation en psychiatrie avant le verdict et un crime commis.

A

Vrai. 72% des individus qui commettent un crime, ont été hospitalisés en psychiatrie dans le passé.

86
Q

Vrai ou faux. Le taux de récidive après libération avec ou sans condition est très élevé et c’est pourquoi nous devrions ne jamais laisser sortir les détenus.

A

Faux. C’est une proportion de 20 à 22% seulement qui vont récidiver.

87
Q

Comment devient-on un psychologue judiciaire ?

A
88
Q

Vrai ou faux. Le rôle de praticien (psychologue) et d’expert judiciaire peuvent être exercés pour un même client si le psychologue détient les compétences requises à l’exercice de ces deux mandats.

A

Faux. Les rôles de praticien et d’expert ne peuvent être exercés pour un même client, et ce, malgré l’éventualité qu’un psychologue puisse détenir les compétences requises à l’exercice de ces deux mandats.

89
Q

Vrai ou faux. Un psychologue qui a été nommé pour témoigner à la Cour peut le faire à titre de témoin et rapporter ce qu’il sait de son client puisqu’il s’agit d’un crime.

A

Faux. Le psychologue qui a été dûment nommé pour témoigner à la Cour peut le faire à titre de témoin de fait et rapporter au tribunal ce qu’il sait de son client SEULEMENT après avoir informé ce dernier des conséquences possibles d’un tel témoignage, entre autres sur l’alliance de travail. Il doit évidemment obtenir son autorisation à le faire, puisque cela implique la divulgation d’informations confidentielles le concernant.

90
Q

Vrai ou faux. Si le psychologue n’obtient pas le consentement de son client, il doit rappeler la Cour ses obligations en matière de secret professionnel.

A

Vrai.

91
Q

Vrai ou Faux. Si le psychologue a le consentement de son client, il peut divulguer toutes les informations demandées par le tribunal.

A

Faux. Même si le psychologue a le consentement de son client, il doit s’assurer de ne divulguer que les seules informations requises pour éclairer le tribunal, ces informations pouvant se rapporter par exemple à son engagement professionnel, à des éléments de l’anamnèse telle que rapportée par le client, au diagnostic psychologique, aux soins prodigués, à la réponse du client au traitement, à son pronostic, à ses humeurs ou affects, à ses cognitions, à ses comportements à un moment particulier, ou à toutes prises de position ou affirmations faites par le client à un moment ou l’autre de l’intervention.

92
Q

Est-ce que le psychologue qui témoigne à la Cour au sujet de son client est considéré comme un expert judiciaire ?

A

Non. Cela contrevient à la loi.

93
Q

Comment peut-on devenir psychologue expert judiciaire ?

A

Il arrive que ce soit la Cour elle-même qui fait la demande au psychologue ou encore l’avocat de l’une des parties en litige qui lui donnent le mandat d’expertise, bien que la plupart du temps ce soit le ou les clients objets de l’expertise qui le mandatent.

94
Q

Vrai ou Faux. Le mandat de la Cour qui nomme le psychologue comme expert, lie l’expert au client avant tout.

A

Faux. Le mandat de la Cour lie l’expert au tribunal avant tout, et cela modifie la nature des relations du psychologue avec son client, qui lui est l’objet de l’expertise.

95
Q

Est-ce que l’expert doit soutenir la personne qu’il a à évaluer sous forme d’expertise à la Cour et l’accepter de façon inconditionnelle ?

A

Non. L’expert n’a pas à soutenir la personne qu’il a à évaluer ni non plus à l’accepter de façon inconditionnelle. Il doit être détaché pour s’acquitter de façon impartiale de son mandat d’éclairer le tribunal.

96
Q

Vrai ou Faux. Devant le tribunal, le psychologue qui répond à des question au sujet de son client peu être considéré comme ayant un biais en faveur du client avec lequel il entretient une relation d’aide.

A

Vrai.

97
Q

Comment devient-on un psychologue judiciaire expert ? Qui nomme le psychologue comme étant un expert en matière de légalité ?

A
  • Une expertise doit être effectuée par un professionnel qui est membre de l’Ordre des psychologues du Québec

Il existe plusieurs options pour avoir recourt à un psychologue judiciaire expert :

  1. Le juge ordonne une évaluation psychologique ;
  2. On peut demander un expert privé que les deux parties conviennent de désigner pour effectuer l’évaluation ;
  3. L’avocat des enfants peut également demander qu’une expertise soit ordonnée.

L’expertise peut être effectuée à la demande de l’une des deux parties avec soit la participation de toute la famille (une expertise complète) ou soit la participation d’une partie (une expertise partielle).

Dans tous les cas d’expertise, le consentement libre et éclairé de toutes les parties âgées de 14 ans et plus doit être obtenu par écrit ou noté dans le dossier et l’autorisation de rencontrer les enfants de moins de 14 ans doit être obtenue par écrit, et ce, par les deux parents. Dans une expertise partielle, l’expert ne peut pas faire de recommandations sur les droits de garde et de visite et ne peut pas donner une opinion sur l’autre partie.