Cours 3 : Les théories biosociales des comportements délinquants Flashcards

1
Q

Vrai ou faux. Il n’est pas toujours possible de diminuer les comportements de colère grâce à l’environnement.

A

Vrai

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2
Q

Qu’est-ce que l’épigénétique ?

Indice : E____

A

Science qui étudie l’influence de l’environnement sur l’expression des gènes (notre bagage biologique).

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3
Q

La psychologie vient de l’interaction entre le b______ et le s______.

A
  • biologique
  • social
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4
Q

Quels sont les comportements qui favorisent un comportement qui va à l’encontre des attentes sociétales ?

  • I_____
  • M_____ g______ c______
  • D_____é______ (pas d’e_______)
A
  • impulsivité
  • mauvaise gestion de la colère
  • détachement émotionnel (pas d’empathie)
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5
Q

Sur le plan anatomique, quel est le « chemin » simplifié qui produit un comportement violent ?

  • G______
  • C______
  • V______
A
  • génétique
  • cerveau
  • violence
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6
Q

Vrai ou Faux. La place de la biologie dans l’étude des comportements violents/délinquants a toujours été acceptée par les sociocriminologues.

A

Faux. L’explication des comportements violents/délinquants par la biologie a toujours été critiquée par les sociocriminologues.

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7
Q

Vrai ou faux. L’explication biologique des comportements violents/délinquants est souvent utilisée actuellement.

A

Faux. C’est une discipline qui est encore peu utilisée.

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8
Q

On nomme p________ l’étude de l’explication des comportements violents/délinquants par la biologie.

A

psychopathologie

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9
Q

Vrai ou faux. L’étude de la biologie expliquant les comportements violents/délinquants a contribué à accroître notre compréhension de ces comportements.

A

Vrai

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10
Q

Quelles sont les deux principales avancées technologiques qui ont permis le développement de l’étude biosociale des comportements violents ?

  1. A______ g_____
  2. I_______ c_____
A
  1. Les analyses génétiques
  2. L’imagerie cérébrale
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11
Q

L’avancée technologique au niveau des analyses génétiques et de l’imagerie cérébrale ont donné naissance à ?

N________

A

La neurocriminologie

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12
Q

Qu’est-ce que la neurocriminologie ?

Indices pour la réponse :
- B______ N_____
- N______
- C______ O_______

A

Une discipline qui s’intéresse aux bases neuronales du crime et qui intègre les principes et les techniques des neurosciences afin de comprendre les origines des comportements antisociaux, violents, ou criminels.

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13
Q

Au début, c’était surtout l’environnement et le social qui expliquait les comportements violents, mais, on a constaté que les sociocriminologues n’ont pas réussi à trouver les outils pour cesser ces comportements. D’où la naissance de la p________.

A

Psychophysiologie

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14
Q

Vrai ou faux. Dire que les comportements violents/délinquants sont causés par la biologie uniquement revient à affirmer qu’il existe une certaine fatalité, que tout est joué d’avance.

A

Vrai

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15
Q

Pourquoi le fait de dire que tout comportement violent/délinquant vient uniquement de la biologie de la personne est problématique ?

A

Car cela voudrait dire que l’environnement, le développement, les interactions sociales de l’enfance à l’adolescence n’ont aucun pouvoir sur les comportements futurs de la personne. Cela revient aussi à penser que nous pouvons justifier des actes violents/délinquants à l’aide de la biologie (génétique) et de dire que la personne est non criminellement responsable de ses actes.

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16
Q

Puisque nous voulons éviter de dire que tout est joué d’avance pour la personne au sujet des comportements violents/délinquants, est-il correct de dire que nous devons écarter la biologie comme explication de ces comportements ?

A

Non, il existe tout de même des avancées scientifiques intéressantes qui nous permettent de mieux comprendre certains aspect des comportements de la personne et donc nous devons tenir compte de l’impact qu’a la biologie pour expliquer ces comportements, mais nous devons aussi considérer les autres facteurs, tel que l’environnement.

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17
Q

Donnez un exemple d’une avancée scientifique (concernant les joueurs de football) qui nous a permis d’observer des particularités chez un certain groupe de personnes.

  • V______
  • F______
A

La propension à la violence chez les joueurs de football a été observée grâce à des autopsie cérébrale, montrant des dommages au cortex préfrontal. Il a donc été suggéré qu’il existe un lien entre une faible activité du cortex préfrontal et l’augmentation de l’impulsivité et de la colère.

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18
Q

Qu’est-ce qu’un comportement criminel ? Un comportement criminel est-il toujours violent ? Un comportement criminel est-il toujours caractérisé d’antisocial ?

A

Un comportement qui contrevient à la loi (contre la loi), pas nécessairement toujours violent, mais toujours antisocial.

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19
Q

Est-ce que tous les comportements antisociaux sont des comportements criminels ?

A

Non

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20
Q

Donnez un exemple d’un comportement antisocial non criminel.

A
  • Cracher dans la rue
  • Dépasser quelqu’un dans une file
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21
Q

Lorsque nous avons découvert que le cerveau pouvait expliquer la nature des comportements violents/délinquants, de quelles régions du cerveau s’agit-il ?

  • C_____
  • S_____
  • A_____
A
  • Cortex préfrontal
  • Système limbique
  • Amygdale cérébrale
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22
Q

Devrions-nous incarcérer préventivement les individus potentiellement violents ?

A

Non car il y a une possibilité d’aggravation du comportement en prison. Il n’y a rien de déterminé : ce n’est pas parce qu’on a un potentiel violent qu’on aura nécessairement un comportement violent. Il n’y a pas de fatalité.

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23
Q

Les comportements violents sont-ils innés ou acquis ?

A

L’un ne va pas sans l’autre (le biologique et le social). Il faut considérer les facteurs environnementaux et les facteurs biologiques. Les 2 sont présents à 50/50 : il n’y en a pas un qui est plus important pour expliquer ces comportements de manière générale.

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24
Q

Est-il vrai de dire que nous sommes tous égaux à la naissance en matière de notre biologie (génétique) ?

A

Non. Nous n’avons pas tous le même % de facteurs biologiques aggravants/protecteurs et le même % de facteurs environnementaux aggravants/protecteurs. Nous ne sommes pas tous égaux en matière de proportion de ces 2 types de facteurs. Les proportions varient d’un individu à l’autre.

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25
Q

Vrai ou faux. Il existe un lien entre la matière grise cérébrale et les comportements violents/délinquants ? Expliquez votre réponse.

A

Vrai. Une étude a été effectuée suit à l’attentat au World Trade Center : des IRM cérébraux ont démontrés qu’il existait une réduction de la matière grise au niveau du cortex préfrontal (volume plus faible de neurones) chez les sujets avec des comportements violents AVEC psychopathie et que cela avait un impact sur la compréhension des informations.

Les sujets avec des comportements violents/délinquants SANS psychopathie, n’avaient pas une diminution de la matière grise dans le cortex préfrontal.

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26
Q

Vrai ou faux. Les comportements délinquants, violents, antisociaux ont tous les mêmes origines.

A

Vrai

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27
Q

Que se passe-t-il lorsque nous sommes exposé à un comportement antisocial ?

A

Cela a un impact sur notre fonctionnement neurologique. Lorsque nous somme témoin d’un comportement violent (ex : 2 personnes se battent), cet événement a un impact direct sur nous : notre quantité de matière grise diminue. La matière grise est ce qui nous permet de comprendre les choses, de véhiculer de l’information. Cette diminution de matière grise peut s’expliquer sous forme de traumatisme et peu affecter notre capacité à faire du sens de la situation ou de l’événement.

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28
Q

Que veut-on dire lorsque nous disons qu’il existe une sorte d’épidémie des comportements violents/délinquants ?

  1. É______
  2. E_____ V_______
  3. I______ F_______
  4. V______ T______
A
  1. Épidémie des comportements violents
  2. Exposition à la violence
  3. Impact sur le fonctionnement biologique (changements cérébraux) = modulation de notre génétique
  4. Violence transmise (héréditaire)
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29
Q

La propension à la violence se distribuent-elle de manière équivalente entre les hommes et les femmes ? Existe-t-il des limites ?

A

Il existe des différences entre les comportements des hommes et des femmes. Par exemple, dans le département du psychoéducation, il a été observé qu’il existe une différence entre le niveau de violence chez les garçons vs les filles : les garçons cassent plus d’objets, morde +. Il existe donc quelque chose d’héréditaire sur le chromosome sexuel, mais cela n’explique pas entièrement les comportements violents.

Il existe des limites à ce que nous pouvons avancer statistiquement toutefois : la violence physique des hommes envers les femmes est très déclarée vs la violence physique des femmes envers les hommes. Les statistiques ne reflètent donc pas la réalité entière. Toutefois, statistiquement parlant, les hommes tuent plus que les femmes et ceci est très bien documenté avec une résolution des enquêtes à 90% des cas. Les homicides = 95% sont des hommes qui commettent le crime.

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30
Q

Étude de cas 1 : Jeffrey Landrigan : Pourquoi Jeffrey Landrigan est connu comme étant un cas célèbre en psychologie légale ?

A

Raine (auteur du livre : L’anatomie de la violence) a pris comme exemple le cas de Jeffrey Landrigan pour expliquer la présence d’une prédisposition génétique à la violence.

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31
Q

Décrivez les événements qui ont mené à la mort de Jeffrey Landrigan.

A

Jeffrey était un homme qui s’est retrouvé condamné à mort pour un double meurtre. Son père biologique avait également subi la même sentence.

C’est une histoire de violence au sujet d’une seule famille :
- arrière grand-père était un trafiquant d’alcool
- grand-père est mort d’une fusillade avec la police suite à un vol de banque
- père était présent lors de la fusillade du grand-père et plus tard a commis un double meurtre et a été condamné à la peine capitale
- Jeffrey a été abandonné par sa mère et a eu peu de contact avec son père biologique
- Jeffrey a été adopté par des parents stables, qui l’on entouré et aimé
- Jeffrey (adolescence) a eu des problèmes de drogues et d’alcool
- Jeffrey placé dans une institution pour jeunes délinquants
- Jeffrey (adulte) a commis un double meurtre et a été condamné à la peine capitale comme son père
- Jeffrey a rencontré son père en prison par pure hasard et son père a dit ne pas avoir été surpris de retrouver son fils au même endroit : ce que je suis, il est devenu et ce que mon père était, je suis devenu.

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32
Q

Selon Raine (auteur du livre : L’anatomie de la violence), qu’est-ce qui explique les comportements violents/délinquants/criminels de Jeffrey Landrigan ?

A

L’histoire de vie de Jeffrey - dans laquelle un bébé avec un héritage violent a été transféré d’une vie de pauvreté et de misère à une famille aimante, attentionnée et prospère, tout en devenant un tueur - suggère qu’il existe vraiment une prédisposition génétique à la violence. L’environnement n’a pas pu modifier cela.

C’est donc le déterminisme biologique qui permet d’expliquer les comportements violents de Jeffrey selon Raine.

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33
Q

Pouvons-nous expliquer les comportements violents/délinquants de Jeffrey Landrigan d’une autre manière que celle du déterminisme biologique de Raine ? Expliquez votre réponse.

A

Oui

Il est possible de faire une interprétation liée à de possibles dommages du cerveau. La mère de Jeffrey a abusé de drogues et d’alcool pendant toute sa grossesse. Ainsi, le juge qui a condamné Jeffrey à la peine de mort a dit que sa mère aurait choisi l’emprisonnement à perpétuité si elle avait su que les modifications du cerveau avaient été vraisemblablement la conséquence de son comportement pendant la grossesse.

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34
Q

Pouvons-nous expliquer les comportements violents/délinquants de Jeffrey Landrigan d’une autre manière que celle du déterminisme biologique et des dommages au cerveau ? Expliquez votre réponse.

A

Oui à l’aide du point de vue psychanalytique :

Alors que nous espérons trouver la vérité dans le corps, nous oublions que la subjectivité humaine, son imagination, ses fantasmes, son comportement d’auto-préjugé et la jouissance liée à la transgression ne peuvent être réduits à une machine neuronale pilotée par les schémas de fonctionnement complexes des cellules de notre cerveau.

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35
Q

Vrai ou faux. Le criminologue Adrian Raine pense que certaines personnes sont préprogrammées pour être violentes.

A

Vrai

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36
Q

Raine nomme sa théorie le g_____ t_____ pour expliquer l’impact de la génétique sur la propension à la violence.

A
  • gène tueur
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37
Q

La biologie est peut-être un m______, mais ce n’est pas nécessairement le d______.

A
  • modèle
  • destin
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38
Q

Vrai ou faux. Jeffrey Landrigan entre dans la catégorie de : tueur en série.

A

Vrai

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39
Q

Qu’est-ce qu’un génotype ? Donnez un exemple.

A

C’est l’expression du patrimoine génétique. Ex : expression de la colère élevée chez le père transmise à son enfant.

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40
Q

Que peut-on dire du type de criminalité de Jeffrey Landrigan ?

  • P_____
  • D____
  • P_____
A
  • Précoce
  • Diversifiée
  • Polymorphe
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41
Q

Vrai ou faux. L’antisocialité se transmet : nous avons plus de chances d’avoir des comportements antisociaux lorsque nous sommes exposés aux comportements antisociaux de nos parents.

A

Vrai

42
Q

Quels sont les facteurs prédisposants à la violence et la criminalité chez Jeffrey Landrigan ?

  • P____ I____
  • A____
  • C____ P____
  • A____ P____
  • C____ P____
  • I_____
A
  • père inconnu
  • abandonné par sa mère
  • comportements problématiques à l’enfance
  • aggravation des problèmes comportementaux à l’adolescence
  • criminalité précoce
  • incarcération (jeune adulte)
43
Q

Qui est Henry Lee Lucas ? Qui étaient ses victimes ?

A

C’était un tueur en série condamné pour avoir commis entre 11 et 100 meurtres (non clair). Il a été emprisonné à perpétuité. Ses principales victimes étaient des jeunes femmes auto-stopper.

44
Q

Quels sont les antécédents développementaux d’Henry Lucas ?

  • P + M = A______
  • P_____
  • E___ P_____
  • P_____
  • N_____
  • M_____
A
  • père alcoolique criminalisé
  • mère alcoolique et prostituée
  • extrême pauvreté
  • promiscuité
  • privation
  • négligence
  • maltraitance
45
Q

Vrai ou faux. Une personne qui a 2 types de facteurs de risques à la violence, il y a une probabilité accrue que celle-ci commette des comportements problématiques.

A

Vrai

46
Q

Quels sont les deux types de facteurs de risque présents chez Henry Lee Lucas ?

A
  • Facteurs biologiques
  • Facteurs environnementaux
47
Q

Nommez 4 facteurs de risque environnementaux (propension à la violence) chez Henry Lee Lucas.

A
  • extrême pauvreté
  • maltraitance
  • négligence
  • promiscuité
  • humiliation
  • initiation précoce à l’alcool
  • conflits familiaux
  • mauvais voisinage
  • absence totale de soins et de sentiments tout au long de sa vie
  • rejet maternel
48
Q

Nommez 3 facteurs de risques biologiques (propension à la violence) présents chez Henry Lee Lucas.

A
  • blessure à la tête
  • malnutrition
  • héritage génétique de parents antisociaux
49
Q

Vrai ou faux. Les facteurs environnementaux et biologiques présents chez Henry Lee Lucas ont diminués la probabilité de comportements violents chez celui-ci.

A

Faux. Ces facteurs ont augmenté la probabilité de comportements violents

50
Q

Selon la vidéo vue en classe : Le grand débat : les origines de la violence : Quels sont les facteurs de risque importants menant à la violence ?

  • C____P_____
  • G
  • I______
  • R_____
  • A______
  • A_____
  • P_____
A
  • manque d’activité cérébrale dans le cortex préfrontal
  • présence faible de métabolisme du glucose dans le cortex préfrontal
  • impulsivité
  • faible régulation des comportements
  • raccourcissement de l’amygdale (sens de ce qui est et mal) : manque de remord, manque de conscience
  • association neurobiologique et environnement = augmente le risque de comportements violents
  • quantité élevée de plomb
51
Q

Selon la vidéo vue en classe : Le grand débat : les origines de la violence : Quels sont les facteurs qui nous protègent de commettre des comportements violents ?

  • G____
  • P____
  • N___
  • I____
  • P___
A
  • Métabolisme élevé du glucose (présence ++)
  • Huile de poisson : augmente l’activité cérébrale = peut réduire de 34% les comportements violents : les détenus qui mangent du poisson ont 34% moins de chance d’adopter des comportements violents
  • Nutrition est ce qui favorise le développement du cerveau, plus de développement de l’amygdale = plus de contrôle des comportements violents et des émotions.
  • Intervention précoce de la criminalité
  • Prévention de la criminalité future
52
Q

Vrai ou faux. Le terme sociopathe est toujours utilisé.

A

Faux. Le terme sociopathe n’est plus utilisé.

53
Q

Quel(s) terme(s) utilisent-ont pour dire sociopathe maintenant ?

A
  • sociopathie primaire
  • sociopathie secondaire
54
Q

Neurocriminologie : Que nous disent les études sur les jumeaux ?

  1. Les c______ i_______ sont influencées par la g_________
    - Donnez deux exemples de ce qui est influencé par la génétique :
  2. Est-ce que les comportements violents échappent à la règle ?
  3. Est-ce que ces études démontrent qu’il existe uniquement un lien entre la génétique et le comportement violent ?
A
  1. caractéristiques individuelles sont influencées par la génétique.
    - la personnalité, les troubles de santé mentale, l’hostilité, la tendance à l’évitement, le style de vie, la nutrition, la consommation d’alcool, l’intelligence, le fonctionnement exécutif, etc. Enfin pour tout!
  2. Non
  3. Non, cela démontre que la génétique est toute aussi importante que l’influence de l’environnement.
55
Q

Neurocriminologie : Selon les études sur les jumeaux, la génétique aurait une propension de combien de % à influencer la présence ou non de comportements violents.

A

50%

56
Q

Dans les études sur les jumeaux. Les chercheurs ont suivi plusieurs familles de jumeaux, vrais (monozygotes) et faux (dizygotes), notant les différents comportements agressifs. Qu’ont-ils observé spécifiquement chez les types de jumeaux ?

A

Chez les jumeaux monozygotes : si l’un des enfants affichait un comportement agressif, le deuxième était fortement à risque d’afficher la même agressivité.

Cette corrélation était nettement plus faible chez les jumeaux dizygotes.

57
Q

Que permet d’analyser les études sur les jumeaux ?

A

La contribution des facteurs biologiques et environnementaux dans le crime.

58
Q

Quels sont les différents types de jumeaux ?

A
  1. Jumeaux monozygotes = vrais jumeaux
  2. Jumeaux dizygotes = faux jumeaux
59
Q

Vrai ou faux. Chez les jumeaux dizygotes, seulement 50% du patrimoine génétique est partagé.

A

Vrai

60
Q

Expliquez les résultats des études sur les jumeaux et l’origine des comportements violents. Expliquez ce que cela veut dire.

  • G_____
  • E_____
  • E_____
A
  • Les gènes sont responsables de 50% des explications des comportements violents
  • L’environnement non familial est responsable de 30% des explications des comportements violents
  • L’environnement familial est responsable de 20% des explications des comportements violents

Cela veut dire qu’il existe une distribution de 50/50 pour les gènes et l’environnement. De plus, l’environnement est divisé en 2 types d’environnements, soit l’environnement familial et l’environnement non familial. L’environnement non familial a beaucoup plus d’impact sur le développement ou non de comportements violents que l’environnement familial.

61
Q

Comment peut-on expliquer simplement que des jumeaux monozygotes habitant dans le même environnement familial agissent différemment : 1 a un comportement violent et l’autre n’en a pas ?

A

Les 2 jumeaux, même s’ils sont dans la même famille, ils sont exposés à différentes choses : l’environnement familial est une vision simplifiée de la réalité. Il existe l’environnement non familial qui lui a un impact plus élevé. De plus, même si deux jumeaux sont dans le même environnement, ils ont les 2 des interactions uniques avec leur milieu et donc l’environnement est distinct puisque ce sont deux personnes et non une seule.

62
Q

Est-il vrai de dire que mise à part l’influence des gènes, les amis et les pairs ont une influence importante sur les comportements ?

A

Vrai

63
Q

Que nous disent les études des enfants adoptés ?

  • P______ de l’H_______
A

Qu’il existe une persistence de l’héritage. Plus les parents biologiques sont des criminels et ont des comportements violents/délinquants, plus y a de chances que leurs enfants soient eux aussi condamnés pour des comportements violents/délinquants.

64
Q

Que nous montre le graphique ci-dessous concernant les études d’enfants adoptés ?

A

Oui il y a une corrélation positive entre les parents biologiques criminels et la propension que leurs enfants deviennent eux aussi des criminels, mais il existe tout de même 70% de ces enfants qui ne deviennent pas des criminels.

65
Q

Quelles conclusions pouvons-nous tirer des études de jumeaux ?

  1. P_____ C_____ + A________ =
  2. J______ M____ vs J_______ D________
  3. Confirmation du point 2 lorsque ?
A
  1. Les enfants de parents criminels et ayant été adoptés sont plus à risque de devenir des criminels que les enfants adoptés n’ayant pas un parent criminel.
  2. Les jumeaux monozygotes sont davantage similaires en ce qui concerne les comportements criminels et les comportements antisociaux que les jumeaux dizygotes.
  3. Le point 2 est vérifié même lorsque les jumeaux monozygotes ont grandi dans des environnements différents.
66
Q

Quelles limites existent-ils au sujet des études sur les jumeaux ?

A

Il existe une attention particulière que nous porter sur l’environnement commun (familial) et l’environnement non partagé (non familial).

67
Q

Vrai ou faux. La pauvreté est ce qui influence le plus les comportements violents/délinquants après les facteurs biosociaux.

A

Faux. Ce sont les facteurs neuromoteurs.

68
Q

Vrai ou faux. C’est le contrôle qui influence le plus les comportements violents/délinquants.

A

Faux. Ce sont les facteurs biosociaux.

69
Q

Vrai ou faux. La pauvreté est le 3e facteur qui influence le plus les comportements violents/délinquants.

A

Vrai

70
Q

Vrai ou faux. La biologie n’est pas nécessairement plus importante que l’environnement.

A

Vrai

71
Q

Vrai ou faux. Plus de 50 % des personnes qui ont des facteurs de risque biosociaux seront condamnées. Expliquez votre réponse.

A

Faux. Seulement 35% le seront. Cela veut dire que 65% (la grande majorité) ne sera pas condamnée.

72
Q

Vrai ou faux. Quand il y a des interactions entre les facteurs de risque biologiques et des facteurs de risque environnementaux, il y a une grande influence sur notre tendance à la violence.

A

Vrai

73
Q

Quels sont les 2 types de perspectives biosociales de la violence ?

  1. P______ I_____
  2. S______ P_____ P________
A
  1. La perspective interactionniste
  2. « Le social-push perspective »
74
Q

Qu’est-ce que la perspective interactionniste au sujet de la violence :

  1. C’est lorsqu’un produit b________ interagit avec un f_______ de r______ s_________, cela produit de la v_________.
  2. C’est lorsqu’un produit b______ interagit avec un f______ de p_______ s______, cela peut i_____ la v_______.
A
    • biologique
    • facteur
    • risque
    • social
    • violence
    • biologique
    • facteur
    • protection
    • social
    • inhiber
    • violence
75
Q

Vrai ou faux. Quand il y a 2 types de facteurs de risque qui interagissent ensemble, cela crée un cocktail explosif et donc augmente le risque de violence. Tandis que si j’ai un environnement ayant des facteur de protection, il est possible que cela vienne inhiber la tendance à la violence.

A

Vrai

76
Q

Qu’est-ce que le « social-push perspective » ?

A

C’est lorsqu’on additionne et ou soustrait des informations quant à la nature des variations du comportement. L’environnement cache ou met en lumière le rôle des influences génétiques.

77
Q

Quel est le risque d’utiliser la perspective biosociale de la violence : le « social-push perspective » ?

A

On risque de perdre l’objectivité, si on questionne le client sur son passé, son vécu, on risque de trouver que des éléments environnementaux qui viennent expliquer les comportements violents, MAIS il ne faut pas oublier les facteurs biologiques.

78
Q

Donnez un exemple de la perspective biosociale de la violence : « Social-push perspective ».

  • Étude de cas d’ Édouard (7 ans)
  • Mère qui consulte un psychiatre pour son fils car il tue des animaux, frappe sa mère enceinte, prend plaisir à faire du mal à son frère (nouveau-né)
A
  1. Enfant provenant d’un environnement chaleureux + comportements antisociaux = Origine biologique
  2. Enfant provenant d’un environnement adverse (non chaleureux = hostile) + comportements antisociaux = origine biologique cachée à travers l’origine sociale (son environnement) = oublie de l’origine biologique
79
Q

Que peut-on percevoir au niveau de l’image cérébrale concernant le bon ou le mauvais environnement ?

A

En comparant des imageries cérébrales d’un groupe contrôle qui a un cortex pré-frontal sous activé à 2 cas (1) meurtrier ayant vécu dans un environnement adverse (non chaleureux) 2) meurtrier ayant vécu dans un environnement chaleureux) : on peut voir que le meurtrier qui a vécu dans un environnement chaleureux, mais qui présente des comportements antisociaux, on doit suspecter une origine biologique. Il faut tout de même tenir compte qu’un seul facteur n’explique pas tout.

80
Q

Que peut-on remarquer au niveau du cortex préfrontal en imagerie cérébrale chez les meurtriers et les meurtriers en série ?

  • A_____ C_____
  • F_____ E_____
  • C______
  • I________
  • C_______
A

Nous pouvons voir que le meurtrier en série a des activations cérébrales similaires à celle de la personne normale.

Cela veut dire que le meurtrier en série a des bonnes fonctions exécutives, un bon contrôle sur lui-même, une inhibition présente, il est capable de canaliser sa colère au bon moment. Ceci se traduit par des meurtres élaborés et par le fait qu’ils ne se font pas prendre au premier crime.

81
Q

À quoi nous référons-nous lorsqu’on parle du syndrome XYY, le cas de Richard Speck, Francis Heaulmes et Manuel Delgado :

  1. Qu’est-ce que le syndrome XYY ?
  2. Qu’est-ce que ces personnes ont en commun ?
A
  1. Anomalie particulièrement rare : il existe un lien avec le double chromosome Y et la violence, mais tous les comportements violents ne s’expliquent pas uniquement avec cela.
  2. Ils ont tous tué des femmes, ils ont tous tué au moins 3 femmes = tueurs en série, les homicides étaient tous des homicides sexuels, les 3 ont le syndrome XYY au niveau des gènes.
82
Q

Quel est l’impact de l’anomalie du syndrome XYY ?

  • G_____ C_____
  • T_____ N______ : L_____, M_____ A______
  • R_____S____
  • A_______
  • E____ S____
  • F_____
  • C______
  • V_____
A
  • difficultés dans la gestion de la colère
  • troubles neurologiques : langage, motricité, apprentissage
  • difficultés dans les relations sociales
  • plus d’adversité
  • faible estime de soi
  • frustration
  • colère
  • envie de se venger
83
Q

Quelles conclusions pouvons-nous tirer du syndrome XYY ?

  1. P_____
  2. % + élevé présent chez qui ?
  3. A____ entre
  4. ____ fois plus de chance
  5. A_____
A
  1. Peu présent : très peu de criminels ont l’anomalité
  2. 40 fois plus d’hommes détenus ont le gêne XYY vs la population normale
  3. Il y a une association entre le gêne XYY et les comportements criminels
  4. Les hommes avec XYY ont 5 fois + de chances de commettre des crimes violents
  5. Les adolescents qui ont un gêne XYY sont plus agressifs que ceux qui n’ont pas cette anomalie
84
Q

Qu’est-ce que le « warrior gene » : monoamine oxidase A (MAOA) selon Caspi et Moffit ?

  • G______E______ C_____ V_____
  • I_____ G______ et E________ =

Une f______ e______ de ? =
- P___ A____
- H_____
- I_____

A
  • C’est un gène important pour expliquer les comportements violents
  • Les interactions gènes et environnement favorisent l’émergence des comportements violents

La faible expression de l’enzyme MAOA favorise :
- une personnalité agressive
- hypersensibilité
- impulsivité

85
Q

Vrai ou faux. Les comportements violents sont le produit d’un seul gène.

A

Faux. Ils existent plusieurs gènes qui expliquent en partie la propension aux comportements violents.

86
Q

Nommez 2 types de gène qui expliquent la propension aux comportements violents.

A
  1. MAOA : the warrior gene
  2. 5HTT
  3. DAT1
  4. DRD2
87
Q

Vrai ou faux. La maltraitance répétée à l’enfance a une influence sur l’expression du gène Monoamie oxydase A (MAOA) = va faiblement activer l’expression du gène.

A

Vrai

88
Q

Vrai ou faux. Le gène Monoamie oxydase A (MAOA) est seulement présent lorsque la personne vit de la maltraitance ou de la violence.

A

Faux. Nous avons tous ce gène, mais il s’exprime à une intensité variable chez chacun.

89
Q

Les gènes exprimées en cas de maltraitance ou de violence à l’enfance viennent tous du s_____ s________, ces gènes ont donc un impact sur la s______ de l’h______.

A
  • système sérotoninergique
  • stabilité de l’humeur
90
Q

Dans le modèle du fonctionnement neuroanatomique de la violence comprend 3 types de troubles qui font partie de 3 différents processus. Quels sont ces processus.

  1. C_____
  2. A_____
  3. M____
A
  1. Processus cognitif
  2. Processus affectif
  3. Processus moteur
91
Q

Modèle du fonctionnement neuroanatomique de la violence : Associez les troubles neurologiques aux processus :

  1. Cortex préfrontaldorsolatéral et cortex orbitofrontal
  2. Cortex préfrontal ventromédian et cortex singulaire
  3. Amygdale et hippocampe

A) Cognitif
B) Affectif
C) Moteur

A
  1. Cortex préfrontaldorsolatéral et cortex orbitofrontal = processus moteur C)
  2. Cortex préfrontal ventromédian et cortex singulaire = processus cognitif
  3. Amygdale et hippocampe = processus affectif
92
Q

Quel est le message général à retenir au sujet du modèle du fonctionnement neuroanatomique de la violence ?

  1. G______
  2. C_____
  3. 3 > P____
  4. D_____
  5. C_____
A
  1. La génétique va influencer notre structure cérébrale et notre fonctionnement
  2. Cela aura des conséquences
  3. Nous avons 3 grands processus (cognitif, affectif et moteur) : notre cerveau va façonner ces 3 processus
  4. Des fois, le cerveau va façonner ces processus de manière déviante et notre comportement va s’écarter de la norme : ce n’est pas un problème, mais certains comportements ne sont pas acceptés dans la société
  5. La conséquence est que certains processus vont engendrer des comportements violents
93
Q

Les lésions du cortex préfrontal ont des conséquences à différents niveaux. Nommez les différents niveau impliqués.

  • C_______
  • É_______
  • C_______
  • P_______
  • S_______
A
  • cognitif
  • émotionnel
  • comportemental
  • psychologique
  • social
94
Q

Quelles conséquences ont les lésions du cortex préfrontal au niveau cognitif ?

  • F____
  • R____
  • D____
  • A_____
A
  • manque de flexibilité
  • faible capacité à résoudre des problèmes
  • difficulté à différer la satisfaction de ses besoins
  • difficulté à apprendre de ses échecs
95
Q

Quelles conséquences ont les lésions du cortex préfrontal au niveau émotionnel ?

  • C_____
  • R_____
A

Favorise l’expression de la colère et de la rage.

96
Q

Quelles conséquences ont les lésions du cortex préfrontal au niveau comportemental ?

  • C_____
  • R_____
  • I_____
  • I______
A

Favorise :

  • comportements criminels
  • prise de risque
  • impulsivité
  • irresponsabilité
97
Q

Quelles conséquences ont les lésions du cortex préfrontal au niveau psychologique ?

  • T_____ P______
  • C_____ S______
  • I______ C______
A
  • émergence de traits de personnalité négatifs
  • faible contrôle de soi
  • incapacité à inhiber des comportements inadéquats
98
Q

Quelles conséquences ont les lésions du cortex préfrontal au niveau social ?

  • I______
  • T_____
  • H____ S____
A

Favorise :

  • immaturité
  • manque de tact
  • manque d’habiletés sociales
99
Q

Un f______ fonctionnement du c______ est le résultat le plus fiable associé aux c_________ a_______, aux c_____ v________ et aux c_______ c________.

A
  • faible
  • cortex préfrontal
  • comportements antisociaux
  • comportements violents
  • comportements criminels
100
Q

IMPORTANT EXAMEN!!!

  1. Les comportements violents résultent de ?
  2. R_______ n’est, tout ___________ (p_______)
  3. V______ é________ = c_________ et h__________ (g_____)
  4. V_____ = P________ :
    - G_____ + E______ —> C____ —-> a) c_____ b) a____ c) c_______ —> V______
A
  1. Les comportements violents résultent des interactions entre les gènes et l’environnement
  2. Rien n’est déterminé à l’avance, tout évolue (plasticité du cerveau, ex : World Trade Center)
  3. L’épidémie de la violence = contagieuse (exposition) et héréditaire (génotype)
  4. La violence est un processus complexe :
    - les gènes + l’environnement —> cerveau —-> a) cognitif b) affectif c) comportements —> violence