Cours 10 - L’exposition aux écrans chez les enfants et les adolescents Flashcards

1
Q

Complétez :

Idéalement, les enfants et les adolescents devraient consacrer au moins ___ minutes par jour à des activités physiques d’intensité __________ à __________ de type _____________.

A

60
moyenne
élevée
aérobique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Au moins 3 fois par semaine, quels types d’activités physiques devraient faire les enfants et les adolescents?

A
  • Activités d’intensité élevée
  • Activités pour renforcer les muscles et les os
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Combien d’heures en moyenne (par nuit) devrait dormir un enfant de 5 à 13 ans?
(réponse est un intervalle)

A

9 à 11 heures.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

À quoi les enfants et les adolescents ne devraient-il pas être exposés plus de 2h par jour?

A

Les écrans de loisirs.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Selon la Société canadienne pour l’exercice physique (CSEP), à combien d’heures d’écran les groupes d’âges suivants devraient-il se limiter?
a) 0-2 ans : aucun écran
b) 3-4 ans : 1h et – par jour
c) 5-17 ans : maximum 2h/jour

A

a) aucun écran
b) 1h et – par jour
c) maximum 2h/jour

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Selon la Société canadienne pour l’exercice physique (CSEP), quelles sont les deux choses que les écrans ne devraient pas remplacer dans la vie de l’enfant?

A
  1. Les interactions avec les adultes et les autres enfants
  2. Les jouets traditionnels
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Vrai ou faux :

Contrairement à la CSEP, la Société canadienne en pédiatrie ne recommande aucune limite de temps d’écran pour les 6 à 17 ans.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

La Société canadienne en pédiatrie ne mentionne que les 0-1 ans (aucun écran) et les 2-5 ans (-1h par jour), mais elle propose toutefois une limite de temps d’écran à un moment clef de la journée, tout âge confondu.
Quelle est cette recommandation?

A

Éviter les écrans 1h avant d’aller au lit.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

En vue de la réduction des risques associés à l’exposition aux écrans, la Société canadienne en pédiatrie propose 5 pistes d’intervention parentale.

Pouvez-vous en nommer 2?

A
  1. Accompagner l’enfant
  2. Privilégier les activités pédagogiques, actives ou sociales
  3. Mettre des contrôles parentaux
  4. Surveiller les risques de dépendance
  5. Donner l’exemple et organiser des journées sans écran
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Selon la Société canadienne en pédiatrie, les périodes d’utilisation des écrans ne doivent pas interférer avec les activités scolaires, physiques et sociales. Elle ne doivent pas non plus réduire le temps de ___________.

A

sommeil

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Vrai ou faux :

90 % des enfants ont accès à un
appareil mobile.

A

Faux. (95%)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Une étude portant sur les portraits numériques des foyers québécois a démontré que, entre 2016 et 2019, l’accès à la technologie numérique a augmenté à tous les niveaux (internet, smart TV, téléphone, tablette), sauf pour un appareil. ¸

De quel appareil s’agit-il?

A

De la console de jeu.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

En se basant sur les données rapportées par Statistiques Canada couvrant la période de 2012 à 2015, qu’entend-t-on par «hyperconnectivité des tout-petits»?

A

Que près du 3/4 (74%) des enfants d’âge préscolaire ont une exposition aux écrans qui ne respectent pas les recommandations des organismes de santé nationaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Toujours chez les tout-petits, Naître et grandir a démontré qu’en moyenne :

A. Les enfants de _______ passaient 2,4h/jour devant un écran.

B. Les enfants de _______ passaient 3,6h/jour devant un écran.

A

A. 2 ans

B. 3 ans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Chez les 6 à 11 ans, Statistiques Canada indiquait en 2015 qu’un peu plus d’un enfant sur __ passait plus de 2h par jour exposé à un écran.

A

5 (21%)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Vrai ou faux :

2 ans plus tard (2017), la Direction régionale de santé publique prouvait que cette proportion avait doublée la semaine et triplé la fin de semaine.

A

Vrai.

17
Q

Vrai ou faux :

L’étude de 2017 a aussi ajouté l’option de ‘‘4h et +’’, qui est la moins populaire, mais indique tout de même une augmentation du temps d’exposition aux écrans.

A

Faux. Malheureusement, elle était déjà plus prévalente que l’option ‘‘2h à 4h’’, de peu durant la semaine (21% : 19%) et de BEAUCOUP durant la fin de semaine (36% : 25%)

18
Q

Chez les 12-17 ans, on en retrouvait déjà, durant la période 2012-2015, 75% qui passaient plus de __h/jour sur des écrans.
Selon les données récentes issues de la campagne «PAUSE», il y en maintenant 21% des adolescents qui dépassent __h/jour, sans compter que 77% d’entre eux….

A

2
…possèdent leur propre téléphone intelligent.

19
Q

À quoi peut-on comparer l’effet dopaminergique de l’exposition aux écrans de loisirs sur le cerveau?

A

À la consommation d’alcool et de psychostimulants.

20
Q

Les appareils électroniques contribuent à répondre à deux besoins qui participent activement à leur consommation.

Quels sont-ils?

A
  • La recherche de plaisir
  • L’évitement d’un malaise
21
Q

L’exposition aux _______ ___ _______ (réseaux sociaux, jeux vidéo, clavardage, etc.) stimule le système de récompense du corps en libérant beaucoup de ___________ (système ____________________), l’«hormone du plaisir». Plus la quantité de ___________ est élevée, plus la sensation de plaisir éprouvée est grande. Devant des stimuli qui procurent beaucoup de plaisir, ce qui est le cas avec les _______, le jeune adopte des comportements orientés vers la recherche de _________.

A

écrans de loisirs
dopamine
dopaminergique
dopamine
écrans
plaisir

22
Q

Mythe ou réalité?

Les jeux vidéo coopératifs et compétitifs, joués en famille et entre amis, peuvent occuper la même fonction que les jeux
traditionnels et contribuer au développement de l’identité, de la cognition et de la socialisation.

A

Réalité!

23
Q

Outre ceux précédemment associés aux jeux vidéos coopératifs et compétitifs, nommez deux bienfaits possibles des écrans sur les enfants et/ou les adolescents.

A
  • Les émissions adaptés à l’âge et visionnées en famille et encadrées stimulent les apprentissages, la curiosité et le développement de diverses habiletés.
  • Des médias sur écran (ex. : TNI) peuvent accroître la performance scolaire des élèves, améliorer les relations avec l’enseignant.e
    et les camarades de classe et susciter la curiosité et l’intérêt pour la matière.
  • Les logiciels adaptés peuvent améliorer la performance scolaire et réduire les lacunes en mathématiques.
  • Les réseaux sociaux comblent un besoin d’appartenance à l’adolescence et augmentent la qualité perçue des amitiés.
  • Les réseaux sociaux peuvent contribuer à obtenir de la reconnaissance, du soutien et de la validation durant des périodes
    difficiles.
24
Q

IMPACTS PHYSIQUES DES ÉCRANS

Quelles dimensions (2) du développement seraient potentiellement RETARDÉES par l’hyperconnectivité?

A
  1. Développement de la motricité
  2. Langage
25
Q

Comment appelle-t-on le problèmes de posture qui est causé par le fait de constamment pencher sa tête vers son téléphone (dans les mains)?

A

« Cou du texto »

26
Q

Pour certaines fonctions physiques, l’hyperconnectivité représente un risque plus fort de développer certaines pathologies :

a) Problèmes oculaires = augmentation des ____________ ___ _________.

b) Problèmes avec les conduites alimentaires = Augmentation des _______ ___ ___________.

A

a) problèmes de myopie

b) risques de surpoids

27
Q

Parmi les 5 impacts que peut engendrer l’hyperconnectivité sur le sommeil, nommez en au moins deux.

A
  1. Diminution de la durée et de la qualité du sommeil
  2. Stimulation émotionnelle avant d’aller au lit
  3. Surstimulation du système nerveux
  4. Inhibition de la sécrétion de la mélatonine
  5. Perturbation du rythme du sommeil
28
Q

Mythe ou réalité?

Les écrans pourraient en partie expliquer que de plus en plus d’enfants sont agités.

A

Réalité : Le mouvement est une stratégie compensatoire pour éliminer le surplus de stress accumulé

29
Q

Nommez trois impacts psychologiques
possibles entourant l’exposition excessive aux écrans parmi des dix proposés dans ce cours.

A
  • Diminution de l’attention et de la concentration
  • Augmentation de l’hypervigilance
  • Augmentation des symptômes de stress et d’anxiété
  • Irritabilité
  • Baisse/perte de motivation
  • Perte d’intérêt pour d’autres activités
  • Préoccupation majeure en lien avec les écrans : vérifications compulsives, anxiété lorsque que le délai pour consulter
    son appareil est retardé, FOMO
  • Sentiment d’ennui lorsque la personne n’est pas sur son appareil électronique
  • Augmentation de l’anxiété reliée à l’apparence et à l’image corporelle
  • Émotions désagréables après l’utilisation
30
Q

Selon la sphère développementale touchée, nommez les impacts comportementaux suivants :

A. 1 x sphère sociale

B. 2 x sphère comportementale

C. 2 x sphère sociale (parmi les 5 présentés)

A

A. Soulagement des émotions désagréables avec un écran

B.1. Difficultés à diminuer et contrôler le temps d’écran
B.2. Difficultés à établir et respecter les priorités

C.1. Augmentation des conflits familiaux (surtout relié à la gestion du temps d’écran)
C.2. Difficultés au niveau des habiletés sociales
C.3. Opposition, confrontation et argumentation en lien avec la gestion des écrans
C.4. Mensonges reliés à l’usage des écrans
C.5. Isolement

31
Q

IMPACTS ACADÉMIQUES

À quelle autre problématique ces symptômes s’apparent-ils?

  • Diminution des résultats scolaires
  • Difficultés d’attention et de concentration en classe
  • Difficultés à entamer, mener et compléter une tâche
  • Difficultés à persévérer dans une tâche demandant des efforts soutenus
  • Procrastination et sabotage
  • Agitation, difficultés à rester en place
  • Échecs scolaires
  • Autres
A

TDAH (ce qui expliquerait la prévalence qui monte en flèche et la surmédicalisation…)

32
Q

Les enjeux de l’exposition aux écrans en lien avec les enfants milieu scolaire semblent tous issus de la méconnaissance des adultes qui sont responsables d’eux. C’est ce qui explique leur passivité au moment d’interdire et de limiter les usages inappropriés, ainsi que leur incapacité à encadrer adéquatement les usages adéquats :

A. Manque d’encadrement des parents
(Nommez 1 des 2 enjeux)

B. Manque d’encadrement de l’école
(Nommez 2 des 4 enjeux)

A

A.1 - Les jeunes se retrouvent avec des appareils dans les mains dès le plus jeune âge, sans être éduqués ni sensibilisés aux impacts des écrans sur leur santé et leur bien être.
A.2 - Les parents ne sont pas informés ni outillés pour gérer les écrans à la maison alors que leur enfant/ado doit utiliser un appareil pour ses travaux scolaires.

B.1 - Le personnel scolaire n’est pas adéquatement formé sur l’impact d’une surexposition aux écrans.
B.2 - Une grande majorité des élèves du secondaire au Québec ont accès à un appareil électronique de loisirs avant, pendant et après les heures de cours.
B.3 - Dès la 6e année primaire, de nombreux élèves au Québec sont autorisés à utiliser leur appareil électronique dans l’autobus scolaire.
B.4 - Le contenu proposé en milieu scolaire n’est pas toujours adéquat (ex. période de jeux libres sur YouTube) et n’est pas toujours collé aux besoins de nos jeunes (ex. une période d’écran avant une période nécessitant des efforts mentaux et de l’attention).

33
Q

À la lumière des conclusions précédentes,

A
  1. Former adéquatement le personnel scolaire en lien avec l’exposition aux écrans chez les jeunes.
  2. Animer des activités de prévention et de sensibilisation pour les jeunes en lien avec le bien-être et l’hygiène numériques. (Sensibiliser les jeunes aux impacts des écrans sur le développement global et des conséquences d’une surexposition.)
  3. Offrir des activités d’informations aux parents en lien avec la gestion des écrans à la maison, dès la maternelle.
  4. Limiter au maximum l’utilisation des écrans de loisirs en milieu scolaire et durant les heures de classe.
  5. Informer le personnel, les parents et les élèves des ressources d’aide à leur disposition en cas de difficultés reliées à l’usage du numérique.
  6. Accompagner le jeune dans la mise en place d’un plan d’action numérique lorsque nous identifions des signes d’une utilisation problématique.
34
Q

Les parents rapportent que les défis reliés à la gestion des écrans à la maison concernent deux paramètre d’utilisation.

Lesquels?

A
  1. Le temps d’utilisation
  2. Les moments durant lesquels les écrans sont permis ou non
35
Q

Les milieux familiaux ____________ ou issus de ___________ consomment beaucoup plus de médias.
Leur consommation est plutôt _________ et non _______. Ils ont moins accès à des ressources d’apprentissage de qualité sur Internet qui stimulent, quant à eux, la participation active, la
___________ et le ______ ___________.

A

défavorisés
minorités
passive
active
créativité
sens critique

36
Q

Deux grands sondages canadiens rapportent que de nombreux enfants sont laissés devant un écran sans supervision.

Considérant les caractéristiques des familles qui consomment le plus de médias, quelles seraient les raisons sous-jacentes à cette négligence?

A
  • La conciliation travail-famille est très difficile pour de nombreux parents. L’épuisement parental conduit à relâcher des mesures de supervision et d’encadrement des écrans à la maison.
  • Les parents accusent eux-mêmes des problématiques reliées à l’usage du numérique (manque d’habiletés pour se débrouiller).
37
Q

Parmi les 9 recommandations à faire auprès des parents, nommez-en 3 et expliquez en quoi elles consistent concrètement.

A
  1. Encadrer l’utilisation des médias de son enfant : durée d’exposition, type de contenu consulté, période de la journée durant laquelle les écrans sont permis ou non, supervision des activités en ligne, vérification des activités en ligne, enseignements au niveau des comportements acceptables ou non en ligne.
  2. Favoriser une utilisation constructive des écrans :
    a. Prioriser les activités physiques, le sommeil et les relations interpersonnelles hors ligne aux écrans;
    b. Prioriser du contenu pédagogique, actives ou sociales à l’écran;
    c. Participer aux activités en ligne avec son enfant;
    d. S’informer sur les intérêts et les activités en ligne de son enfant.
  3. Donner l’exemple : temps d’exposition, contenu visionné devant l’enfant, priorité donnée aux autres activités de la vie quotidienne, priorité donnée aux relations interpersonnelles, période quotidienne sans écran.
  4. Surveiller les signes d’une utilisation problématique reliée à l’usage des écrans. Mettre en place un plan d’action
    numérique à la maison. Aller chercher de l’aide, au besoin
  5. Adopter une posture d’ouverture et d’écoute pour aborder le sujet des écrans. Éviter le ton moralisateur.
  6. Faire des pauses d’écran en famille. Donner l’exemple.
  7. Favoriser l’autocontrôle : aider le jeune à développer des stratégies pour gérer par lui-même son temps d’écran et le soutenir.
  8. Aider l’enfant à définir ses priorités dans ses activités en ligne et hors ligne.
  9. Mettre en place un cadre d’utilisation du numérique clair et connu de tous à la maison.