Cours 11 - Thérapie et intervention Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la perspective “historique”? (3)

A

C’est un traitement pour délinquants sexuels

  1. Différents modèles thérapeutiques
  2. Des modèles qui reflètent “l’image” prédominante du DS
  3. Cet image évolue en fonction des connaissances : perspective comportementale et cognitive.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce que la perspective de “déviance sexuelle” ?

A

La délinquance sexuelle est le résultat d’une préférence sexuelle déviante.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quels sont les buts de la perspective de “déviance sexuelle” ?

A

BUT : Modification des préférences sexuelles en laboratoires

COMMENT : Par des mécanismes de conditionnement en associant l’excitation sexuelle déviante à un déplaisir.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Qu’est-ce que la perspective “sexuelle” ?

A

Délinquance sexuelle est le résultat d’une préférence sexuelle déviante et d’habiletés sociales limitées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Quels sont les buts de la perspective “sexuelle” ?

A

BUT : modification des préférences sexuelles en laboratoire ;

Comment : En DIMINUANT l’excitation sexuelle déviante et ACCROISSANT l’excitation sexuelle normative.

Par des ateliers psychoéducatifs de développement de compétences sociales et éducation sexuelle.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est-ce que la perspective “cognitive” ?

A

Délinquance sexuelle est le résultat de fausses interprétations, fausses croyances, mythes et attitudes qui favorisent la DS.

Elle ajoute une dimension cognitive importante.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quels sont les types de thérapies cognitives? (4)

A

1) modifications d’attitudes
2) modifications des croyances
3) modifications des valeurs
4) EMPATHIE.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce que la perspective “cognitivo-comportementale” ? (2)

A

Les dimensions comportementales et cognitives sont graduellement intégrées.

1) C’est une combinaison de “modalités thérapeutiques”
2) Chaque modalité modifie un “déficit” particulier.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Vrai ou faux. Est-il vrai que dire que la perspective cognitive-comportementale met l’accent sur les facteurs contributifs et moins sur les liens directs et concrets avec le passage à l’acte ?

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce qui caractérisent l’approche contemporaine? (5) - Perspective nord-américaine

A

1) Évaluation du risque et traitement vont de pair
2) Intensité en fonction du niveau de risque de récidive sexuelle
3) Axé sur les facteurs de risque ou facteurs criminogènes qui sont statistiquement associés à la récidive sexuelle
4) Les programmes de traitements ce sont standardisés à partir des années 1990
5) Emphase sur les facteurs proximaux (situation actuelle de la personne)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Qu’est-ce que le modèle cognitivo-comportemental?

A

C’est le modèle de prévention de la récidive de Pithers et coll.

Il vise la modification des pensées, croyances et cognitions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Vrai ou faux. Est-il vrai d’affirmer que le modèle cognitivo-comportemental de Pithers n’est pas le plus populaire en Amérique-du-Nord ?

A

Faux. Il s’agit du plus populaire en Amérique-du-Nord.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels sont les DEUX objectifs thérapeutiques du modèle cognitivo-comportemental ?

A

1) Modification des facteurs dynamiques qui favorisent l’émergence de situation à risque de récidive.
2) Modification des facteurs directement associés au passage à l’acte.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que l’approche multimodale adaptée aux besoins spécifiques en traitement de chaque individu?

A

C’est un plan d’intervention en fonction des facteurs de risques dynamiques spécifiques et ciblés à l’individu.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Sous l’approche multimodale, on y retrouve SIX (6) plans d’intervention, quels sont-ils ?

A
  1. Intervention pharmacologique : désirs/compulsivité sexuelle
  2. Ateliers psychoéducatifs : habiletés sociales, gestion de la colère
  3. Thérapie cognitive : empathie, distorsions cognitives
  4. Reconditionnement orgasmique : mod. des préférences sexuelles
  5. Atelier de la prévention de la récidive : compréhension du cycle, stratégies.
  6. Suivi communautaire : généralisation des acquis et mise en application au quotidien
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Sous l’approche multimodale, parmi les 6 plans d’intervention, lequel est le plus important ?

A

Le suivi communautaire.

1) généralisation des acquis
2) mise en application au quotidien

17
Q

Quels sont les défis du modèle Cognitivo-comportemental de prévention de la récidive ? (4)

A
  1. Généralisation des acquis
  2. Mettre en application les apprentissages
  3. Faire des liens entre les expériences passées et les expériences actuelles.
  4. L’importance de faire du suivi communautaire.
18
Q

Quels sont les limites du modèle cognitivo-comportemental? (5)

A
  1. Axé sur les aspects négatifs de la personne au détriment de forces et des aspects positifs
  2. Approche qui sous-tend que les individus demeurent éternellement à risque de récidive sexuelle
  3. Effets pervers, l’individu toujours sur ses gardes, donc constamment crimes sexuels/fantaisies en tête
  4. Ce ne sont pas tous les délinquants sexuels qui ont un “cycle” de récidive sexuelle
  5. On parle maintenant de progression comportementale vers les délits/crimes sexuels.
19
Q

Quant à l’efficacité des programmes de traitement. Quels sont les TROIS constats de la perspective optimiste de Marshall et coll., 1991 ?

A
  1. Les programmes ne sont pas tous efficaces
  2. Certains programmes sont plus prometteurs : approche cognitivo-comportementale
  3. Meilleurs pronostics pour les exhibitionnistes et les agresseurs d’enfants.
20
Q

Vrai ou faux. L’intervention pharmacologiques en combinaison avec les traitements cogitivo-comportementaux fait partie des programmes plus prometteurs de la perspective optimiste de Marshall ?

A

Vrai.

21
Q

Quant à l’efficacité des programmes de traitement. Quels sont les TROIS constats de la perspective pessimiste de Quinsey et coll., 1993 ?

A
  1. Beaucoup trop de limites méthodologiques pour toute conclusion
  2. Les taux de récidive d’individus (abandons, expulsions) ne sont pas comptabilisés
  3. Le groupe de comparaison n’est pas équivalent
22
Q

Quant à l’efficacité des programmes de traitement. Quels sont les TROIS conclusions de la perspective optimiste de Marshall et coll., 1991 ?

A
  1. Recommandations afin de mieux évaluer l’impact des programmes.
  2. Revue qualitative n’est pas suffisante (biais du chercheur) : (1) Méta-analyse quantitative
  3. Pas d’étude expérimentale avec groupe de contrôle : (2) étude avec un schéma expérimentale
23
Q

En ce qui a trait aux MÉTA-ANALYSES, que dit HALL (1995) ? (3)

A
  1. Il identifie un impact, faible, mais significatif du traitement sur les probabilité de récidive.
  2. Réaffirme les conclusions optimistes de Marshall.
  3. Programmes cognitivo-comportementaux et pharmacologiques
24
Q

En ce qui a trait aux MÉTA-ANALYSES, que dit la COLLABORATIVE OUTCOME DATA PROJECT ? (3)

A
  1. Identifie un effet positif sur la récidive générale et sexuelle
  2. Il y a un impact, mais faible.
  3. Réaffirme l’impact des programmes, particulièrement ceux axés sur le modèle de la prévention de la récidive.
25
Q

En ce qui a trait aux MÉTA-ANALYSES, que dit l’étude de LOSEL ET SCHMUKER (2005)?

A
  1. Confirme les résultats des méta-analyses antérieures
  2. Individus ayant complétés leur traitement ont des taux de récidives ont 37% de réduction
  3. Efficacité des interventions pharmacologiques + thérapie cognitivo-comportementale
26
Q

En ce qui a trait aux MÉTA-ANALYSES sur l’efficacité des traitements, quelle en est la CONCLUSION ?

A

Les études montrent bien la présence de taux de récidive différentiels entre les individus ayant complétés un traitement et ceux ayant abandonnés.

27
Q

En ce qui a trait aux MÉTA-ANALYSES sur l’efficacité des traitements, quels sont les TROIS constats finaux ?

A
  1. Problème du groupe contrôle
  2. Ne peut pas déterminer s’il s’agit d’un effet du programme ou simplement le reflet de la motivation à changer indépendamment du programme
  3. La plupart des études n’ont pas un cadre expérimental.
28
Q

Qu’est-ce que le Projet SOTEP de Marques et coll. en 1991 ?

A

C’est une étude expérimentale réalisée entre 1985 et 1995. Découle d’un projet de loi permettant la mise en place d’un schéme expérimental en Californie.

  1. Étude cognitivo-comportemental avec prévention de la récidive
  2. On oblige tous les délinquants sexuels à faire des thérapies.
  3. Assignation aléatoire (traitement) vs. Prison
29
Q

Quels sont les conséquence de l’obligation universelle à tous les délinquants de suivre une thérapie ?

A
  1. Manque de ressources.

2. Offre le traitement vers la fin de la sentence

30
Q

Quel conclusion ont tirés les chercheurs du projet SOTEP quant à l’étude cognitivo-comportementale avec prévention de la récidive dans un cadre expérimental ?

A

“Que contrairement à la plupart des études évaluatives de l’époque, nous n’avons pas identifié un effet significatif sur la récidive post-libération…”

31
Q

Quels sont les DEUX constats des chercheurs du projet SOTEP quant à l’étude cognitivo-comportementale avec prévention de la récidive dans un cadre expérimental ?

A
  1. Une meilleure compréhension du cycle de la récidive est associée à de taux de récidive plus faibles
  2. Les récidivistes sont ceux qui n’ont pas mis en application les apprentissages faits en traitement
32
Q

Quelles sont les DEUX réactions “idéologiques” aux résultats de l’étude SOTEP ?

A
  1. Réaction idéologique pro-réhabilitation

2. Réaction idéologique anti-réhabilitation

33
Q

Quelles sont les réactions idéologiques des pro-réhabilitation ? (6)

A
  1. C’est l’opportunité de réaffirmer l’importance de la thérapie, mais sur de nouvelles bases
  2. Déni des études
  3. Pas concerné par les résultats
  4. Notre programme est efficace
  5. Minimise l’impact d’une seule étude
  6. Modèles thérapeutiques alternatifs
34
Q

Quelles sont les réactions idéologiques des anti-réhabilitation ? (4)

A
  1. Confirmation que la réhabilitation n’est pas un objectif valable ou réaliste
  2. Peine plus longue
  3. Limiter l’octroi de semi-liberté et de libérations conditionnelles
  4. Resserrer les mesures comportementales
35
Q

Que dit la Perspective réaliste sur l’efficacité des traitements? (5)

A
  1. Les taux de récidive sont principalement non-sexuel
  2. On doit repenser le focus de la thérapie
  3. Les taux de récidives sexuelle sont bas au départ : il est donc difficile de développer un programme qui a un impact important sur un phénomène rare
  4. Encore trop tôt (jeune) pour tirer des conclusions définitives
  5. Mieux comprendre ce qui fonctionne/ne fonctionne pas
36
Q

Nommez TROIS problèmes reliés aux programmes de traitements, énumérés par la Perspective réaliste. (3)

A
  1. Pour participer à un programme de traitement, un individu doit avoir commis un crime sexuel/être sous mandat légal.. doit avoir une peine fédérale.
  2. Pas de ressource disponible dans la collectivité
  3. Méthode réactive et non proactive de prévention
37
Q

Qu’est-ce que le Berlin Prévention Project Dunkerfeld ?

A

Il s’agit d’un programme de prévention de l’abus sexuel d’enfants visant les hommes (qui pensent avoir abusé ou à risque de le faire)

  1. Ils ont des services (consultations, évaluations, thérapies)
  2. Prévention à l’extérieur du cadre pénal, contrairement au Canada.
38
Q

Au niveau des campagnes publicitaires de la méthode alternative de Berlin, quels sont les QUATRE caractéristiques que devrait avoir la publicité ?

A
  1. Démontre de l’empathie et un compréhension de leur problématique
  2. Démontre qu’on ne cherche pas à les juger
  3. Assure une confidentialité de l’information receuillie
  4. Déculpabilisation face aux intérêts sexuels, mais responsabilise vis-à-vis le comportement.
39
Q

Quel est la conclusion en ce qui à trait aux initiatives pour l’efficacité des traitements ?

A

On ne peut conclure que la thérapie a un impact sur le comportement.