Cours 12 : Virologie Flashcards
(40 cards)
Les virus ont besoin de quoi pour fonctionner
ils utilisent les fonctions cellulaires à leur avantage, ce qui entraîne
souvent des conséquences sur les cellules infectées
V/F : Toutes les cell. sont permissives à l’infection
Faux : certaines cellules peuvent être initialement
infectées sans permettre la multiplication du virus
Qu’est ce qui cause le fait que les cellules ne soit pas permissives à l’infection virale
l’absence de fonctions
requises par le virus, ou à différents modes de résistance intracellulaire
Lorsque la cellule permet la multiplication du virus, on assite à quelle intéraction
- Virus cytolytiques
- Infection persistante
- Transformation cellulaire
Qu’est ce que les virus cytolytiques
- la dernière étape du cycle de multiplication viral s’accompagne de la mort des cellules infectées et de la destruction de celles-ci. La destruction plus ou moins complète de la membrane cytoplasmique entraîne la lyse des cellules et la sortie du
virus
=> Stratégie la plus simple
Dans les cellules eucaryotes quels sont les mécanismes qui cause les virus cytolytiques
inhibition de la synthèse des protéines, modifications des
propriétés de la membrane cytoplasmique
Qu’est ce que l’infection persistante
Certains virus peuvent se multiplier à l’intérieur de la cellule sans nécessairement entraîner la mort de celle-ci.
=> Les virus seront relâchés tout au long de l’infection ou ultérieurement dans une phase lytique. On parle d’une infection persistante dans laquelle le virus et la cellule vont co-évoluer.
V/F : Certains virus cytolytiques dans certains types cellulaires peuvent établir des infections
persistantes dans d’autres types de cellules
Vrai
V/F : lors des infections persistante les cellules meurent
Faux
Qu’est ce que la transformation cellulaire
- persistance virale
- changer les propriétés de croissance des cellules ( deviennent cell. transformées)
=> possèdent des propriétés qui les rapprochent des cellules cancéreuses : multiplication illimitée, croissance rapide, perte d’adhérence (pouvant mener aux métastases in vivo), etc.
V/F : les virus peuvent causer des cancer
Vrai: il s’agit de virus pouvant causer d’autres pathologies, mais qui peuvent par la suite persister dans l’organisme et occasionner la cancérisation des cellules
infectées
=> Ex : virus de l’ hépatite B => cancer du foie
Indiquez les modes de transmission lors d’infection virale
-respiratoire : le rhume ( rhinovirus ) ou la grippe ( influenza)
-oral (gastro-intestinal) :l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminée
-contacts sexuels : VIH
-sang
-insectes :le virus du Nil occidental
-morsures d’animaux : virus de la rage
Est ce que le mode de transmission correspond toujours au site d’infection
Non ;
-le virus de la poliomyélite qui se transmet par voie orale, mais produit une infection du système nerveux
- virus de la rage produisant une pathologie par infection au niveau du cerveau bien que
la transmission se fasse par morsure à des sites parfois très éloignés
La sévérité de l’infection virale dépend de quoi
la capacité du virus à se répliquer et à détruire des cellules, et de la nature du tissu infecté
Indiquez les types de pathologies virales
-infections respiratoires
-infections gastro-intestinales
-hépatites virales
-infections génitales
-infections du système nerveux
-infections du système immunitaire
Indiquez quels type de virus agit où dans le corps
Quelles sont les types d’infection virale
-infection aigüe
-complications tardives
-infection latente
-infection chronique
Qu’est ce qu’une infection aigue
Après l’infection, la multiplication du virus entraîne l’apparition de la maladie lorsque le niveau de virus atteint un certain seuil; par la suite, l’intervention du système immunitaire permettra la guérison (exemple du rhume).
Qu’est ce qu’une infection avec des complications tardives
le virus n’est pas complètement éliminé de l’organisme, le virus se réplique lentement après cette infection primaire et des séquelles à plus long terme peuvent se produire.
=>Ex; du virus d’immunodéficience humaine (VIH) responsable du SIDA
=> Dans ce cas, l’infection initiale s’accompagne d’une forte réplication du virus accompagnée de symptômes qui peuvent facilement être confondus avec ceux d’une grippe ou d’une autre infection. Le virus semble ensuite presque disparaître de l’organisme, mais il continue en fait à s’y multiplier sur une longue période (en absence de traitement) entraînant à plus ou moins long terme une destruction du système immunitaire, le SIDA
Qu’est ce qu’une infection latente
après l’infection initiale, le virus ne peut plus être retrouvé dans l’organisme, il y a absence de multiplication virale; le génome viral demeure présent, mais latent. => L’infection n’est donc pas complètement éliminée de l’organisme et le virus peut se réactiver beaucoup plus tardivement.
L’exemple le mieux connu est celui des virus herpès, que ce soit l’herpès labial, génital ou le
virus de la varicelle-zona ( avec la varicelle comme infection primaire)
Qu’est ce qu’une infection chronique
le virus continue d’être produit sans nécessairement occasionner de maladie au porteur.
=> Ceci peut être observé chez certains individus vaccinés contre la poliomyélite, par exemple ou des porteurs du virus de l’hépatite C.
=> Dans certains cas, la chronicité entraîne le développement de maladies à très long terme,
V/F : Si les virus sont très virulent en culture cell. il sont difficilement gérés par le système immunitaire
Faux : certains virus qui semblent très virulents en culture
cellulaire seront bien maîtrisés par le système immunitaire et rapidement éliminés de l’organisme sans trop de conséquences fâcheuses pour celui-ci
V/F : parfois la réponse immunitaire est peu efficace, ou pire, peut en elle-même contribuer à la maladie (augmentation de l’infection, inflammation, auto-immunité, ….)
Vrai
V/F : pour évaluer le virus il est possile de faire des tests in
vitro (en culture de cellules) et extrapolé les conséquences possibles in vivo (chez l’organisme).
Faux : il est souvent difficile d’extrapoler les résultats en culture cellulaire aux conséquences chez l’organisme