Cours 2 Flashcards
(65 cards)
Def. psychopathologie développementale
La psychopathologie développementale peut être définie comme l’étude des origines et de l’évolution des patterns individuels d’inadaptation.
Concernant la psychopathologie développementale, est-ce que les issues développementales (comment la psychopathologie va évoluer au cours du temps, ex. disparaître ou empirer) dépendent :
a) De l’individu seul
b) De l’environnement de l’individu
c) Des deux choix précédents
c) Des deux choix précédents
Les issues développementales dépendent de l’interaction permanente entre les caractéristiques de l’individu et celles de l’environnement qui s’influencent mutuellement.
Quand on parle de l’environnement (comme dans la flashcard précédente), on fait surtout référence à quoi?
Quand on parle de l’environnement, on fait surtout référence aux relations interpersonnelles qui sont centrales dans l’étude de la psychopathologie en général et de la psychopathologie développementale en particulier.
Le DSM est inclus dans laquelle des trois perspectives importantes de la psychopathologie du développement?
Il est inclus dans la perspective descriptive.
Décris le DSM-I (1952) et le DSM-II (1968). (2)
- Contiennent très peu de sections sur la psychopathologie de l’enfant.
- Ils sont encore beaucoup influencés par l’approche psychodynamique (Freud) (se prête mal à un diagnostic valide et fiable).
Le DSM-III (1980) et le DSM-III-R (1987) marque un changement d’orientation fondamental. Explique pourquoi en le décrivant. (4)
- Basé sur de nombreuses observations cliniques
et sur des recherches cliniques systématiques (données empiriques). - Il décrit plus de troubles qui se manifestent pendant l’enfance et l’adolescence (parce que les connaissances évoluent).
- L’approche descriptive se veut «athéorique» (langage commun pour chercheurs et cliniciens) (pour que tous les professionnels soient capable de comprendre).
- Présente une approche multiaxiale (5 axes).
Quels sont les 5 axes du DSM :
a) Axe I
b) Axe II
c) Axe III
d) Axe IV
e) Axe V
a) Troubles mentaux (troubles intériorisés et extériorisés se situent dans cet axe).
b) Troubles de personnalité/Retard mental.
c) Affections médicales.
d) Problèmes psychosociaux & environnementaux (facteurs précipitants ou aggravants) (ex. itinérants).
e) Évaluation globale du fonctionnement en cours de traitement (échelle EGF:0 à 91). Triple évaluation en cours de traitement.
-> Ça veut dire : à quel point les dysfonctionnements au niveau des autres axes altèrent avec le fonctionnement de la personne.
Pourquoi est-ce qu’on a utilisé une évaluation multiaxiale (une approche avec 5 axes = quels sont les avantages)? (4)
- Facilite la communication des informations cliniques (avec autres professionnels ou patients).
- Permet de saisir leur complexité (des psychopathologies).
- Permet de décrire l’hétérogénéité des sujets avec un même diagnostique (patients qui ont un même diagnostic peuvent agir assez différemment les uns des autres).
- Stimule l’application d’un modèle biopsychosocial (ça permet un travail d’équipe multidisciplinaire = plusieurs professionnels de la santé qui travaillent ensemble).
Le DSM-IV (1994) a été entièrement remanié, ce qui a permis quoi? (2)
- De présenter des critères diagnostiques de plus en
plus précis (connaissances évoluent). - De s’harmoniser avec le CIM-10 (Européens).
Vrai ou faux : Le DSM-IV-TR (Text-Revised), publié en 2000, contient des remaniements majeurs par rapport au DSM-IV.
Faux. Le DSM-IV-TR (Text-Revised) ne contient pas de remaniements majeurs par rapport au DSM-IV.
Le DSM-V (2013) et le DSM-V-TR (2022) amène plusieurs changements. Nomme les. (3)
- Approche plus dimensionnelle où l’on note la sévérité des symptômes (troubles du spectre de l’autisme, schizophrénie, trouble de la personnalité).
- Disparition du système multiaxial.
- Nombreux changements spécifiques pour certains
diagnostics (notre façon de définir un trouble change avec le temps = donc les critères diagnostics de certains troubles ont changé entre le DSM-IV et le DSM-V).
Explique le changement concernant le fait que dans le DSM-V on utilise une approche plus dimensionnelle où l’on note la sévérité des symptômes (dis la différence entre avant le DSM-V et depuis le DSM-V).
- Avant DSM-V = tu as ou tu as Ø ce critère.
- Avec DSM-V = à quel point tu as ce critère (sévérité = il y a une graduation).
-> Voir diapo 10 pour l’exemple.
Pourquoi est-ce qu’il y a une disparition du système multiaxial
dans le DSM-V? (2)
- Peu de professionnels documentaient les cinq axes. Le DSM-5 combine ainsi les axes I, II et III et supprime les axes IV et V.
- Quant à l’évaluation globale du fonctionnement (axe V), on a conclu que les résultats qu’on en tirait n’étaient pas vraiment fiables. On propose plutôt d’utiliser d’autres outils pour évaluer le fonctionnement (les outils qu’on utilise sont plus adaptés à la problématique, ex. on utilise des outils différents pour voir si un trouble alimentaire affecte le fonctionnement ou si une dépression affecte le fonctionnement).
Quelles sont les controverses liées au DSM-5 (il y a toujours des controverses liées à la sortie des différentes versions du DSM)? (2)
- Craintes de surdiagnostic : les minimums de certains critères ont diminué pour plusieurs troubles, de même que le minimum de durée d’un symptôme (ça prend moins de symptômes pour pouvoir être diagnostiqué d’un trouble qu’avant, parce que les chercheurs ont réalisé qu’il n’y avait Ø de différence entre une personne qui a 5 symptômes et une personne qui en a 8 par exemple).
- De nouveaux troubles ont été introduits. Moins de fondements scientifiques pour ces nouveaux diagnostics (on les connaît moins ces nouveaux troubles.
Quelles sont les contraintes et limites du DSM? (6)
- Troubles jugés absents ou présents (catégories nosologiques) (tu as le trouble ou tu ne l’as Ø).
- Les définitions d’un certain nombre de troubles se recoupent et les critères diagnostiques ne sont pas mutuellement exclusifs (phénomène de comorbidité) (c’est Ø un problème, c’est juste une réalité = plusieurs troubles ont plusieurs symptômes en commun).
- Il y a une grande hétérogénéité à l’intérieur de chaque catégorie diagnostique (la manifestation du trouble peut être différente entre les différents individus (ex. ont aucun Sx en commun) et la cause (pronostic) peut varier entre les individus).
- Critères diagnostiques tiennent rarement compte du sexe et de l’âge des enfants ou des différents informateurs (contextes dans lesquels les enfants évoluent) = on doit donc utiliser d’autres outils.
- Procédures non standardisées pour l’obtention de différentes sources d’information (le DSM ne dit Ø comment évaluer les critères (ex. à quel moment un enfant est agité ou il ne l’est Ø pour diagnostiquer le TDAH)).
- Ignore le contexte social et culturel dans lequel les troubles émergent et évoluent.
Lire diapo 15.
Compare le DSM et les paradigmes à base empirique en parlant de 3 points :
a) Problèmes
b) Critères
c) Procédures utilisées pour les sources d’information
a) - DSM = Problèmes jugés absents ou présents (catégoriel =il y a ou il n’y a Ø le trouble).
- Base empirique = Problèmes mesurés quantitativement à partir d’une approche dimensionnelle (on évalue la sévérité et l’intensité des Sx).
b) - DSM = Critères diagnostiques indifférenciés selon le sexe, l’âge et les différents informateurs (mêmes critères).
- Base empirique = Critères d’évaluation varient selon le genre, l’âge et l’informateur (seuils cliniques différents pour les différentes populations = critères différents).
c) - DSM = Le clinicien choisit la source d’information, les données à obtenir et les procédures d’évaluation.
- Base empirique = Procédures standardisées pour l’obtention de différentes sources d’information.
Def. facteur de risque
- Variable de nature personnelle, familiale, sociale ou environnementale qui augmente la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation (le facteur de risque est associé soit à l’émergence, au maintien ou à l’aggravation du problème).
- Variable antérieure (prédicteur, précurseur) ou concomitante au problème (facteur de risque peut prédire un problème (problème arrive plus tard) ou être présent au même moment que le problème).
Def. facteur bénéfique ou facteur compensateur (Ø même chose qu’un facteur protecteur)
Facteur qui diminue la probabilité d’apparition d’un problème d’adaptation (contraire d’un facteur de risque).
Définis les termes suivants :
a) Équifinalité
b) Multifinalité
a) Différents facteurs de risque peuvent conduire au même résultat (une même finalité).
b) Un même facteur peut être associé à différentes difficultés d’adaptation (différentes finalités) (ex. pauvreté).
Vrai ou faux : Quand on parle de facteurs de risque ou de compensation, on doit toujours avoir deux variables.
Vrai. On peut Ø dire : la pauvreté est un facteur de risque. On doit dire : la pauvreté est un facteur de risque pour …
Voir diapo 20 pour un exemple de facteurs de risque de la délinquance.
Dans quelle circonstance est-ce qu’un facteur de risque peut jouer un rôle déterminant?
Lorsqu’il participe à la chaîne d’évènements qui conduit à un problème d’adaptation (ex. lien de nature causale).
-> Voir diapo 21 pour un exemple.
Dans quelle circonstance est-ce qu’un facteur de risque peut jouer un rôle moins déterminant?
Lorsqu’il reflète la présence de d’autres facteurs de risque sans pour autant contribuer au développement d’un problème d’adaptation.
-> Voir diapo 22 pour un exemple.