Cours 2 Flashcards
(105 cards)
Nomme les concepts qui font partie de la perception sociale. (4)
- Les croyances.
- L’attribution de causes au comportement.
- L’intégration de l’information et l’exactitude de l’impression.
- La cognition sociale.
Qu’est-ce qui est au centre de nos croyances?
La perception de la réalité.
Tous les jours, nous essayons de connaître le monde qui nous entoure. C’est grâce à laquelle des 3 dimensions de l’être humain (vues dans le cours 1) que nous y parvenons?
La dimension cognitive.
Résume ce qu’est la réalité socialement partagée (aussi vue dans le cours 1).
On a une perception limitée de la réalité, donc une perception erronée de la réalité. La réalité n’existe donc pas. Ex. si 4 personnes perçoivent quelque chose et 1 personne perçoit quelque chose d’autre = la réalité socialement partagée est celle des 4 personnes.
-> Ce qu’on perçoit est donc une croyance.
Def. d’une croyance
C’est une conviction relative à un objet psychologique.
-> Ce n’est Ø tout le monde qui a les mêmes croyances.
Def. d’un objet psychologique
Tout ce qu’il est possible de se représenter, y compris les individus. L’objet psychologique peut être concret ou abstrait, réel ou imaginaire.
-> Si on prend conscience de quelque chose = c’est un objet psychologique.
Quelle est la base des croyances?
L’incertitude (si on est certain ce n’est pas une croyance, c’est un fait).
L’acquisition de croyances se fait par … (4)
- Expérience personnelle.
- Information donnée par autrui.
- Inférence.
- Supposition.
-> Personne ne naît avec des croyances.
Une croyance a trois origines possibles. Nomme les.
- L’expérience personnelle (à partir de nos perceptions et nos expériences).
-> Ex. il en a lui même fait l’expérience. - Interaction sociale / une information donnée par autrui (à partir de ce que les autres nous ont dit = influence sociale).
-> Ex. Une amie lui a décrit les souffrances qu’elle a endurées lorsqu’elle s’est fait tatouer. - Une inférence (expérimenter des choses ou se faire dire des choses (surtout), et à partir de ça, on raisonne / on infère).
-> Ex. Le tatouage suppose une série de piqûres, et les piqûres font mal, donc le tatouage est douloureux.
Qu’est-ce qui nous oblige à inférer continuellement de nouvelles croyances?
La nécessité de comprendre notre monde social.
En lien avec la flashcard précédente, la capacité de comprendre les autres nous permet de faire quoi? (2)
- De prédire leur comportement.
- De partager un système de communication avec eux.
Vrai ou faux : On pourrait facilement communiquer en l’absence de nouvelles croyances.
Faux. En l’absence de nouvelles croyances, il nous serait extrêmement difficile de communiquer, même de la façon la plus élémentaire. En outre, nos capacités d’inférer des croyances qui rendent des scènes significatives nous permettent de tirer par nous-mêmes des conclusions en faisant des liens entre plusieurs phrases ou images, ce qui nous permet de communiquer adéquatement.
Explique la différence entre des croyances :
a) Neutres
b) Évaluatives
a) Il s’agit de simples constatations de la réalité environnante.
b) Elles peuvent évaluer négativement ou positivement l’objet psychologique en question.
Qu’est-ce qui permet également de connoter positivement ou négativement des croyances neutres?
Le langage non verbal.
Vrai ou faux : Les différentes croyances qu’on a sont isolées les unes des autres.
Faux. Les croyances ne sont pas isolées les unes des autres. Elles ont tendance à former des systèmes hiérarchisés au sein desquels certaines prennent une place centrale et exercent une influence prédominante sur notre représentation du monde et sur les autres croyances.
Pourquoi est-ce qu’on fait des inférences?
Pour suppléer aux informations que nous ne possédons pas.
-> Ex. Lorsque nous disposons de peu d’informations sur un individu, mais que celui-ci active chez nous des croyances reliées à un type particulier de personnes (ex. les personnes chaleureuses et sociables), nous lui taillons de toutes pièces une personnalité qui ira avec cette représentation; nous nous appuierons sur celle-ci pour interagir avec lui, du moins jusqu’à ce que nous le connaissions mieux.
Explique ce que signifie : l’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.
C’est lorsqu’on attribue des causes à un comportement, mais que l’on utilise qu’un seul comportement pour inférer les causes (ex. telle personne a eu tel comportement à cause de … - mais on s’appuie sur un seul comportement qu’on a observé pour inférer des causes).
-> C’est une situation où l’on observe qu’un seul comportement, c’est une observation isolée.
-> Ex. avec voisin et son tutu (on dit qu’il est fou à partir d’une seule observation, mais il avait perdu un pari).
Def. inférence correspondante
**L’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.
Attribution d’une disposition (ou d’un trait) qui correspond directement à la nature du comportement observé.
-> Nous essayons de comprendre le comportement d’une personne en faisant un lien entre le comportement observé et les disposition/traits de personnalité de la personne.
Qu’est-ce qui est important en psychologie sociale :
a) Quelles causes les gens attribuent à un comportement à partir d’un seul comportement.
b) La raison pour laquelle les gens attribuent ces causes à ce comportement.
-> Réponds a) ou b)
b) Ce qui est important = pourquoi les gens attribuent ces causes à ce comportement (Ø la cause en tant que telle).
Afin de faire une inférence (attribuer une cause à un comportement), nous allons nous demander trois choses. Quelles sont-elles?
**L’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.
- Si la personne avait le choix d’agir autrement.
- Si le comportement correspond aux attentes des autres.
- Quelles sont les conséquences particulières de son comportement?
Pour les 3 questions de la flashcard précédente, mentionne si on attribue une cause interne (personnalité de la personne) ou une cause externe au comportement :
a) Est-ce que la personne avait le choix d’agir autrement ?
i. Oui
ii. Non
b) Est-ce que le comportement correspond aux attentes des autres ?
i. Oui
ii. Non
c) D’autres actions auraient-elles mené au même résultat (quelles sont les conséquences particulières de son comportement) ?
i. Oui
ii. Non
**L’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.
a) i. Attribution interne (ex. elle est naturellement violente).
ii. Attribution externe (ex. la nécessité de se protéger et de protéger le public contre un agresseur armé ne lui laissait pas d’autre choix).
b) i. Attribution externe (ex. elle a agi comme on s’attend à ce qu’agissent des policiers dans une telle situation).
ii. Attribution interne (ex. guidée par des motivations internes, elle a outrepassé les limites imposées par son rôle).
c) i. Attribution interne (ex. parmi plusieurs moyens permettant d’arriver au même résultat, elle a choisi le plus violent).
ii. Attribution externe (ex. elle a choisi la stratégie qui, dans les circonstances, lui paraissait la plus apte à contenir la manifestation).
-> Voir diapo 5 pour le texte sous les cases bleues.
Vrai ou faux : Lorsqu’on attribue des causes à un comportement, cela se fait toujours de façon consciente.
**L’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.
Faux. Nous ne procédons pas toujours de façon pleinement consciente à un traitement aussi rigoureux des informations. Une grande partie de ce processus se fait sans que nous y pensions.
Lorsqu’on attribue des causes à un comportement, la profondeur de notre réflexion dépend de quels facteurs? (3)
**L’attribution de causes au comportement à partir d’un seul comportement.
- Le temps que nous pouvons consacrer à notre réflexion.
- Les ressources dont nous disposons.
- Notre motivation à arriver à un jugement sûr.
Qu’est-ce que la théorie de la covariation (fait référence à la corrélation entre 2 phénomène sou +) de Kelley stipule concernant l’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements?
**L’attribution de causes au comportement à partir de plusieurs comportements.
Selon la théorie de la covariation de Kelley, en présence de nombreuses données, nous procédons généralement à la manière d’un scientifique pour déceler la cause d’un comportement.