Cours 6 Flashcards
(96 cards)
Quel est le sujet principal de la psychologie sociale?
L’influence sociale (c’est ce qui distingue la psychologie sociale des autres types de psychologies).
Def. de l’influence sociale
C’est la modification du comportement ou des attitudes d’un individu sous l’effet d’une pression réelle ou imaginaire, volontaire (souvent conformisme privé) ou involontaire (souvent obéissance ou conformisme public = on a été forcé, ça a des conséquences si on n’obéit Ø), exercée par une personne ou un groupe.
Explique le conformisme privé, selon ce que le prof a mentionné.
Le conformisme privé est le fait qu’une personne va se conformer lorsqu’elle est seule, ce qui signifie qu’elle a intégré, par exemple, la croyance, l’attitude ou le comportement. Elle se conforme parce qu’elle le veut, en effet elle ne serait Ø obligée, puisqu’elle est seule.
Def. de l’uniformité de comportement
C’est une conduite adoptée par tout individu, indépendamment des autres, en réaction à un même stimulus. Même si tout le monde effectue un comportement similaire, il n’y a Ø d’influence sociale (des autres).
-> Ex. lorsqu’il fait froid dehors, tout le monde porte des vêtements chauds, mais ce n’est Ø le résultat d’une influence sociale. Les gens s’habillent ainsi pour combler un de leurs besoins physiologiques.
L’influence sociale est donc différente de l’uniformité de comportement (même si parfois, on peut croire qu’un comportement découle de l’influence sociale, alors qu’il est dû à l’uniformité de comportement). Quelle est la différence entre les deux.
- L’influence sociale est un processus actif, il y a une intention (ce n’est Ø qqch de passif).
- L’uniformité de comportement est un processus inconscient, Ø intentionnel.
La recherche en psychologie sociale révèle cinq types de réactions à l’influence sociale (on réagit de cinq façons à l’influence sociale). Nomme les. (5)
- La soumission
- L’identification
- L’intériorisation
- L’indépendance
- L’anticonformisme
Classe les cinq types de réactions à l’influence sociale précédentes selon les deux critères suivants :
a) L’influence sociale a un effet
b) L’influence sociale n’a Ø d’effet
a) - La soumission
- L’identification
- L’intériorisation
b) - L’indépendance
- L’anticonformisme
Parmi les cinq types de réactions à l’influence sociale, lesquelles sont présentées comme les catégories de Kelman?
- La soumission
- L’identification
- L’intériorisation
Def. de la soumission
Modification du comportement
sous l’influence d’autrui, sans changement d’attitude ou de croyance (conformisme public ou obéissance).
-> Ex. on observe un changement de comportement de la personne en public, mais Ø en privé (la personne ne change Ø, elle n’a Ø intégré la croyance).
-> Chaque fois que vous acceptez d’agir comme autrui tout en maintenant intérieurement votre propre opinion, vous réagissez par soumission.
Def. de l’identification
Adoption d’un comportement ou
d’une attitude parce qu’on s’identifie à un groupe ou à une personne.
-> Dans ce cas, le comportement est changé, mais la personne aussi (ses croyances/attitudes).
-> Nous nous plions alors aux autres parce que nous les admirons et avons envie de leur ressembler.
-> Ex. une personne boit du coke, mais quand elle réalise que son idole boit du Pepsi, elle arrête de boire du coke et boit du Pepsi.
Def. de l’intériorisation
Changement d’attitude (durable et profond), fondé sur une réorganisation cognitive basée sur de l’information acquise auprès des autres (conformisme privé).
-> La personne a intégré les croyances et elle fait donc le comportement en tout temps, même en privé. Elle fait ce comportement, car elle croit maintenant que c’est le bon comportement.
-> Les croyances sont ancrées chez la personne.
Laquelle des catégories de Kelman suppose un degré d’influence plus important de la part des autres?
L’identification suppose un degré d’influence de la part des autres plus important que la soumission et l’intériorisation.
Def. de l’indépendance
Maintien du comportement ou
des croyances d’une personne en
dépit des pressions d’autrui.
-> C’est le fait de prendre nos décisions indépendamment de qqun d’autre (être capable de faire ce qu’on veut). C’est aussi le fait de ne Ø être influencé par l’obéissance et le conformisme.
-> Dans un groupe doté d’une grande cohésion, cette réaction peut coûter cher à ceux qui contreviennent à la norme. Ex. les adolescents qui refusent de suivre la «gang» dans ses comportements antisociaux peuvent le payer par leur exclusion du groupe.
Def. de l’anticonformisme
Adoption délibérée d’un comportement ou d’une croyance qui va à l’encontre de la pression d’autrui, quelle que soit l’intention ou la croyance de départ.
-> Associé à un trait de personnalité, qui est le fait de ne Ø vouloir être comme les autres. Ex. si tout le monde va à gauche, c’est sure que je vais à droite, car je fais toujours l’inverse.
-> L’individu va délibérément à l’encontre de la pression d’autrui, même si elle est en accord avec ses désirs personnels (devient jusqu’à un certain point du conformisme si leur anticonformisme est très fort, car ils vont toujours faire le contraire des autres).
Nomme des raisons pour lesquelles les gens voudraient résister à l’influence sociale (en utilisant soit l’indépendance ou l’anticonformisme). (2)
- Le besoin d’être unique. Le besoin de se distinguer des autres est en effet aussi fort que celui de se sentir intégré à un groupe ou à une collectivité.
- Une autre raison de résister à l’influence sociale est liée à ce qu’on appelle la réactance.
Def. de la réactance
Réaction au sentiment d’avoir
perdu sa liberté.
-> Elle mène généralement à l’anticonformisme.
-> Ex. un produit se vend mieux lors de la menace de son interdiction.
Vrai ou faux : Il est mieux de résister le plus possible à l’influence sociale.
**Lire
Faux.
- On peut être tenté de voir l’influence sociale comme un ensemble de phénomènes essen-
tellement négatifs. Toutefois, la conformité aux normes sociales ou à une majorité permettent une certaine cohésion sociale en ce sens qu’ils nous fournissent un cadre de référence commun. L’influence des minorités ouvre la voie à des idées nouvelles. L’obéissance à l’autorité est un facteur de socialisation efficace.
- Par ailleurs, la résistance à l’influence sociale n’est pas toujours une attitude positive. Elle peut signifier que la personne refuse de profiter des enseignements ou de l’expérience des autres.
-> On aurait donc tort de considérer la résistance absolue à l’influence sociale comme un idéal.
Deux processus fondamentaux permettent de répondre à la question suivante : “Pourquoi sommes-nous influencés?” Nomme ces deux processus fondamentaux de l’influence.
- On se conforme sous l’effet de l’influence informationnelle.
- On se conforme sous l’effet de l’influence normative.
Def. de l’influence informationnelle
Influence sociale basée sur le désir d’avoir la bonne perception du monde et d’être correct (d’avoir raison) (forme plus proche de l’objectivité et de la rationalité).
-> Le changement chez les individus qui se font influencer est motivé par ce désir d’avoir la bonne perception du monde et d’être correct.
Dans l’influence informationnelle, comment est-ce que les autres exercent une influence sur nous?
Les autres exercent une influence dans la mesure où nous pensons qu’ils possèdent les connaissances, l’expertise, l’expérience que nous n’avons pas (on va donc être influencé par les informations qu’ils nous apprennent).
-> Vous voulez avoir raison, prendre la bonne décision, être sûr de vos actes, par conséquent, vous vous laissez influencer.
Est-ce que l’influence informationnelle produit un changement :
a) Durable
b) Peu durable
a) Produit un changement durable qui repose sur l’information.
-> Ce n’est Ø directement l’information qui a une influence sur nous. Ce sont les autres qui nous influencent en utilisant des infos (c’est une forme d’autorité).
L’influence informationnelle est particulièrement importante dans quelle(s) catégorie(s) de Kelman?
Dans l’intériorisation et elle peut aussi jouer un rôle dans l’identification.
Def. de l’influence normative
Influence sociale basée sur le désir
d’être accepté, approuvé par les autres (on se conforme à ce que les autres font).
-> Le changement chez les individus qui se font influencer est motivé par ce désir d’être approuvé et aimé, et d’éviter le rejet ou l’hostilité.
Dans l’influence normative, comment est-ce que les autres exercent une influence sur nous?
Les autres exercent une influence dans la mesure où ils sont perçus comme capables de nous punir et de nous récompenser (en lien avec obéissance ou conformisme).
-> L’apprentissage est basé sur le renforcement, mais dès que le renforcement disparaît (ex. lorsqu’on est en privé, parce qu’il n’y a pu d’influence sociale), il y a une extinction du comportement.