Cours 2 Flashcards

(58 cards)

1
Q

Définition criminologie

A

Étude scientifique du phénomène criminel

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Q

Qu’est ce qui est un crime ?

A

Ce qui est dans le code criminel

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3
Q

Définition du dico de la victimologie

A

Branche de la criminologie qui étudie le
statut psychosocial des victimes de
crimes et de délits

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4
Q

D’après Ezzat Abel Fattah, est-ce qu’on doit séparer la victimologie de la criminologie ?

A

Non, mais pas tous les actes qui engendrent des conséquences négatives sont criminels (ex : les violences psychologiques) et pas tous les crimes sont reconnus par les victimes (ex : crimes environnementaux)

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5
Q

Rappel définition victime

A

Personne qui a subit la haine, les tourments, les injustices de quelqu’un

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6
Q

Définition victime selon l’ONU

A

Des personnes qui, individuellement ou collectivement, ont subi un préjudice, notamment une atteinte à leur intégrité physique ou mentale, une souffrance morale, une perte matérielle, ou une atteinte grave à leurs droits fondamentaux, en raison d’actes ou d’omissions qui enfreignent les lois pénales en vigueur dans un Etat membre, y compris celles qui proscrivent les abus criminels de pouvoir

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7
Q

Définition complète victimologie

A

Étude scientifique des victimes et des victimisations attribuables à la violation des droits de la personne; elle étudie également le crime, ainsi que la réaction par rapport au crime et à la victimisation.

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8
Q

Quels sont les 3 types de victimologie ?

A

La victimologie pénale, victimologie générale et les violations des droits de la personne

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9
Q

Infos sur la victimologie pénale

A

La victimologie faite partie de la criminologie
Von Hentig, Ellenberger, Fattah, Nagel…

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10
Q

Infos sur la victimologie générale

A

Une science distincte de la criminologie.
- Victimes d’accidents
- Victimes des désastres naturels
Benjamin Mendelsohn (1956)

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11
Q

Infos sur les violations des droits de la personne

A

Inclut le génocide, la torture, l’esclavage, les abus de pouvoir, exclut les victimes des désastres naturels
- Les droits de la personne = des droits fondamentaux qui sont inhérents dans la nature des personnes sans lesquels nous ne pouvons pas vivre comme des êtres humains. Ils nous permettent de nous développer complètement et utiliser nos capacités, notre intelligence, et notre morale (ex : droit à la vie, à la sûreté)

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12
Q

Définition traumatologie

A

Stress post-traumatique

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13
Q

Tout le monde est une victime ?

A

Mais les causes et les séquelles d’un tremblement de terre ≠ celles d’un acte criminel. Dans définition d’une victime on est victime de qqn donc notion d’intention et d’acte humain

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14
Q

Définition droits de la personne

A

Des droits fondamentaux qui sont
inhérents dans la nature des personnes
sans lesquels nous ne pouvons pas
vivre comme des êtres humains.
Ils nous permettent de développer
complètement et utiliser nos capacités,
notre intelligence, et notre morale

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15
Q

Qui a créé le mot victimologie ?

A

Frederic Wertham en 1948

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16
Q

Qui pensait que la victime était la coupable du meurtre ? « Ce n’est pas l’assassin, c’est la
victime qui est coupable »

A

Hans von Hentig en 1948

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17
Q

Phénomène toujours actuel (à lire)

A

Les victimes qui victimisent. Ancien enfant-soldat devenu chef de guerre condamné pour des crimes de guerre

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18
Q

À quoi servent les typologies ?

A

À expliquer le crime

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19
Q

La typologie de Von Hentig

A

Les types généraux (les jeunes, les femmes, les vieux, les personnes malades, les immigrants, les minorités)
Les types psychologiques (les personnes d’une intelligence faible, les personnes déprimées)

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20
Q

La typologie de Mendelsohn

A

La victime innocente, la victime qui est légèrement coupable, celle qui est aussi coupable que le contrevenant, celle qui est plus coupable que le contrevenant, la victime coupable et la victime « imaginaire »

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21
Q

Contribution Henri Ellenberger

A

La « victimogénèse »
Les facteurs qui mènent à la
victimisation

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22
Q

Contribution Ezzat Fattah (1971)

A

Le criminel-victime, la victime latente, la relation spécifique entre le criminel
et la victime

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23
Q

Le typologie de Stephen Schafer (1977)

A
  1. « Unrelated victims » Les victimes sans
    aucune relation avec le contrevenant
  2. « Provocative victims » Les victimes qui
    provoquent le contrevenant
  3. « Biologically weak victims » Les victimes
    qui ont une faible constitution physique
  4. « Socially weak victims » celles qui sont
    marginalisées
  5. « Political victims » celles qui sont
    victimisées par leur opposants politiques
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24
Q

Les victimologues ont mis l’accent sur la
responsabilité de la victime (à lire)

A

Mais les victimes se sentent déjà coupables
On n’a pas étudié les problèmes ou les
besoins des victimes
On ne parle pas du rôle du hasard.
On blâme la victime au lieu de changer
sa croyance que le monde est juste

25
Où et quand a débuté le mouvement en faveur des victimes d'actes criminels ?
Aux USA dans les années 70
26
Quels sont les 5 facteurs à son origine ?
1. Le taux de criminalité 2. Les politiques et la recherche (initiatives gouvernementaux) 3. L’esprit du temps 4. Le mouvement féministe 5. L’activisme pro-victime
27
Comment gérer l’augmentation de criminalité ?
Dans les années 1960-1990 = augmentation du taux de crime. L'État est incapable de gérer la criminalité (police pas assez efficace). La police a besoin de la coopération des victimes pour gérer la criminalité L'opinion publique est important : - Peur de la criminalité - Attitudes - Programmes pour réduire la peur sans affecté le taux de criminalité
28
Quelles sont les 2 initiatives gouvernementales ?
- L’indemnisation (1971; IVAC) - Programmes de soutien victimes d’actes criminels/témoins (LEAA) (Victim-Witness Advocates au bureau du Procureur, Objectif : pour redonner confiance aux victimes et améliorer la collaboration des victimes)
29
L'esprit du temps (à lire)
L’abolitionnisme en criminologie (Louk Hulsman, Nils Christie) Contester les institutions sociales/judiciaires/ le statuquo Justice réparatrice
30
Mouvement féministe (à lire)
Aide aux femmes victimes : - Centres pour victimes de viol, les ÉU, 1972 - Premier centre d’aide au Qc, 1975 - Changements législatifs (agression sexuelle (1983), l’exploitation sexuelle des enfants (1987)
31
L’activisme pro-victime (à lire)
Les années 1970: les femmes Les années 1980: les catégories spécifiques de victimes 1990 : les services pour des victimes/femmes 2000 : des regroupements des victimes (livres de victimes qui sortent...) 2010 à maintenant : médias sociaux (me too)
32
Conclusion (à lire)
D’une victimologie pénale, vers une victimologie des droits de la personne L’activisme par des victimes Risque de manipulation des victimes par la politique
33
Partie 2 : Comment mesurer la criminalité ?
* Prisons/pénitenciers * Les tribunaux * La police : DUC (1962)
34
Chiffre noir (à lire)
* Ces statistiques portent sur les délits et les délinquants * On ne connaît pas le nombre de victimes impliquées dans ces cas * Tout le système pénal dépend du délinquant * Une minorité des victimes porte plainte à la police (29% en 2019). * La police filtre les plaintes reçues : pour chaque 100 crime connus par la police, 96 seront entrés dans les statistiques (pouvoir discrétionnaire, les plaintes non fondées)
35
Qu’est-ce que l’ESG ?
Une enquête aléatoire sur la victimisation au Canada avec les citoyens de 15 ans et plus - Entrevues téléphoniques assistées par ordinateur ou rempli directement en ligne par le répondant (nouveau) - Environ tout les 5 ans L'année précédant l'enquête
36
Quels sont ces 2 objectifs ?
- Recueillir des données sur la nature et l’étendue de la victimisation au Canada - Fournir de l’information sur de nouvelles questions d’intérêt public
37
Quels sont les 8 types de victimisations ?
- Crimes contre la personne : agression sexuelle, vol qualifié/tentative, voies de fait (incluant violence conjugale) et vols de biens personnels - Crimes contre les ménages : vol de véhicule à moteur/de pièces, introduction par effraction, vols de biens du ménage et vandalisme
38
Quels sont les 6 avantages de L'ESG ?
Échantillon aléatoire, données non filtrées par la police, permet d’analyser les facteurs de risque, les caractéristiques de la victime, permet de mesurer les perceptions et déclaration à la police (facteurs)
39
Quelles sont les 4 limites ?
Les erreurs de mémoire et la volonté de répondre (exagération ou sous-estimation ), comprend uniquement huit types de crimes, l’appréciation d’un comportement (subjectivité) et exclusion de groupes importants (les enfants de - de 15 ans sont pas inclus, 61% des enfants de 2 à 17 ans ont été victimisés au moins une fois dans la dernière année. Surtout victimisation par un autre enfant). Exclusion de la victimisation dans les prisons ou centre de soins. Les Autochtones sont deux fois plus susceptibles que les non-Autochtones d’être victimes de violence
40
Résultats de l'enquête (à lire)
8.3 millions victimisations signalées en 2019. Avoir ajouté les territoires complique la comparaison des résultats avec les autres années. En 2019, 19% des Canadiens et Canadiennes de 15 ans et plus ont été victimes d’au moins un acte criminel au cours de l’année précédant l’enquête. En 2019, 6% d'agression sexuelle ont été signalées à la police
41
La majorité des victimisations sont non violentes. Vrai ou faux ?
Vrai
42
Est-ce que les femmes ou les hommes ont un plus grand risque de victimisation avec violence ?
En 2019, les femmes étaient plus à risque d’être victimes d’un crime violent
43
Est-ce que l’âge est lié au risque de victimisation avec violence ?
En comparaison avec 2014, il y a plus de victimes jeunes. Donc, les jeunes femmes sont le plus à risque
44
Est-ce que l’orientation sexuelle est lié au risque de victimisation avec violence ?
Les personnes non hétérosexuelles avaient un risque plus élevé de victimisation avec violence en 2019
45
Est-ce que la victimisation dans l’enfance est liée au risque de victimisation avec violence ?
La victimisation antérieure est une facteur de risque. - Les personnes victimes de la violence sexuelle dans l’enfance ont un taux de victimisation avec violence plus élevé à l’âge adulte - Les personnes ayant été témoins de la violence d’un de leurs parents envers un autre adulte ont aussi des taux de victimisation avec violence plus élevés - Les pratiques parentales sévères sont associées à un risque de victimisation plus élevé
46
Est-ce que la pauvreté est lié au risque de victimisation avec violence ?
- Avoir une revenue faible est facteur de risque de victimisation violente (surtout relatif aux obligations financières) - Avoir vécu une période d’itinérance - Problèmes sociaux dans le voisinage
47
Est-ce que l’ethnicité de la victime est lié au risque de victimisation violente ?
Non, quand on tient compte d’autres facteurs de risque chez ces groupes (ex. orientation sexuelle; âge), ils ont le même risque que les autres groupes (non-minorité visible). En soi, le fait d’être Autochtone n’augmentait pas le risque de subir de la victimisation avec violence - L’ethnicité n’est pas associé à un plus grand risque de victimisation avec violence, après la neutralisation de l’effet d’autres caractéristiques comme l’âge, le genre de la personne et les mauvais traitements subis durant l’enfance - Une plus forte prévalence d’autres facteurs de risque chez ce groupe comme les mauvais traitements subis durant l’enfance en raison de la violence et des traumatismes historiques et continus causés par la colonisation, les pensionnats, la surreprésentation des Autochtones dans le système de protection de l’enfance
48
Constatations chiffre noir (à lire)
La collaboration des victimes est primordiale pour le fonctionnement du système pénal - Moins de 29 % des incidents ont été signalés à la police selon le sondage de 2019 - La déclaration à la police est en recul (1993 : 42% des incidents étaient signalés à la police)
49
Chiffre signalement à la police en 2019 (à lire)
* Victimisation violente: en 2019, 74% n’ont pas été signalées; * Victimisation de ménages: 65% n’ont pas été signalées * Vol de biens personnels: 72% n’ont pas été signalés
50
Le taux de signalement à la police est en recul pour tous les groupes (à lire)
Manque de collaboration surtout pour les victimisations violentes (agression sexuelle) * Réponse politique : Programme Rebâtir la confiance
51
Pourquoi ne pas signaler à la police (2019) : violentes victimisations
- Délit anodin (56%) - Pas assez grave (53 %) - Personne n’a été blessé ou il n’y a eu aucune perte financière (47%) - Le fait de communiquer avec la police embêtait (49%) - Ne voulait pas être embêté par le processus judiciaire ou en avait peur (32%) - Ne pensait pas que ce genre de chose pouvait être signalé (29%) - Ressentait de l’embarras ou de la honte (25%) - Craignait de ne pas être cru (19%)
52
Déclaration et type de crime (à lire)
* Les Motifs de non-déclaration : diffèrent selon que le crime est violent ou non et connaissance de l’agresseur * Plus susceptibles d’être signalés (ESG 2014) : 1. Quand perte financière de 1 000 $ et plus (70 %) 2. Incidents ayant causé des blessures (45 %) 3. Incidents impliquant une arme (53 %)
53
Quelles sont les 2 raisons pourquoi porter plainte ?
Mon devoir (citoyenneté) et ma sécurité/la protection
54
Les 4 critiques des victimes qui ont porté plainte
La police : absence d’intérêt, traite la victime comme si elle n’était pas importante, traite la victime comme si elle lui fait perdre son temps et n’offre pas d’information
55
Analyse au niveau macro (ICVS) (à lire)
Un haut niveau d’agression contre les femmes : la pauvreté et le niveau d’éducation des femmes
56
Gallup World Poll (GWP) (à lire)
* Plus de pays * Crimes non-courants : la traite et mariage forcé * Moins d’information : déclaration à la police et conséquences
57
Le sentiment de sécurité n’est pas lié au risque de victimisation (à lire)
* Leurs attitudes vers la police sont plus négatives * À cause de leurs expériences négatives avec la police * Elles ont signalé le délit à la police moins souvent que les personnes victimisées une seule fois * Le faible taux de déclaration est inquiétant * Remet en question la confiance envers le système
58
Conclusion
* Les sondages de victimisation nous ont appris beaucoup sur la victimisation (la victimisation multiple) * Ils donnent la parole aux victimes : pour comprendre les besoins, les attitudes et les attentes des victimes * Ils nous permettent de comparer la victimisation et les attitudes au plan national/international * Mais il reste toujours un chiffre noir