COURS 2 EXAM 2 Flashcards
(87 cards)
neuroéconomie?
une branche de recherche au croisement de l’économieet desneurosciences cognitivesqui étudie l’influence des facteurs cognitifs etémotionnelsdans lesprises de décisions, qu’il s’agisse d’investissement, d’achat, de prise derisqueou deconsommation.
-neuroscience de la cognition et du comportement dans les prises de décisions
Homo economicus?
l’homme serait rationnel
-capable de maximiser sa satisfaction en utilisant au mieux ses ressources.
Il sait analyser et anticiper le mieux possible la situation et les événements du monde qui l’entoure afin de prendre les décisions permettant cette maximisation.
-Fondement de l’économie néoclassique. L’économie classique est celle d’Adam Smith et de David Ricardo qui ont vécu la révolution industrielle
un des pères fondateur de l’école néoclassique?
Alfred Marshall
critique de Herbert Simon de l’homo economicus
l’homo economicus n’est pas un bon modèle de l’humain qui possède une rationnalité limitée (bounded rationality, en anglais)
L’humain est incapable de prendre des decisions optimales selon Herbert Simon. Il prend des decisions limitées par la mémoire finie, par les capacités de projection dans le future limitées.
A fait des modèles informatiques. L’un des fondateurs des sciences cognitives et de l’intelligence artificielle. (participé au collocque du 11 sept)
valeur espérée?
La somme de la probabilité de chaque événement fois la valeur économique qui lui est associée.
-Mais cette notion de valeur espérée est beaucoup trop simple pour décrire (ou prédire) le comportement d’un humain.
théorie des probabilités par Blaise Pascal
-a expliqué ce qu’un être rationnel ferait (prescriptif). Ce que nous ferions si nous étions des homo economicus
-calcul de la valeur espérée
calcul valeur espérée?
: La somme du produit de la probabilité de chaque événement (dans l’exemple du banquier, un événement est de terminer avec un montant de 0.01$—sa probabilité est de 1/22) par la valeur associée à cet événement (ici, trivialement, 0.01$). Donc 1/220.01+11/22+51/22+101/22, etc.
Ici, les événements sont équiprobables donc simplement la moyenne : ~100 600 donc l’offre devrait être ACCEPTÉE parce que supérieure à la valeur espérée.
Considérez l’exemple suivant : laquelle des deux roues choisiriez-vous de faire tourner dans un jeu du genre The Price is Right?
La gauche?
Pourtant c’est celle dont la valeur espérée est la plus petite (5/2010,000$ + 15/209,000$ = 9,250$ à gauche; versus 5/204$ + 15/2020,000$ = 15,001$ à droite).
(tous les montants sont équiprobables)
La plupart des humains choissent la droite donc la valeur espérée décrit mal la prise de décisions des humains
Limite de la valeur espérée comme modèle descriptif.
qui propose une alternative à la limite de la valeur espérée comme modèle descriptif?
La réponse de Daniel Bernouilli
Paradoxe de St-Petersbourg?
Soit le jeu de pile ou face suivant: un joueur et une banque. Le joueur parie une mise initiale. La banque encaisse la mise du joueur. On lance une pièce de monnaie. Si face apparaît, la banque paie 2$ au joueur, et on arrête le jeu. Sinon, on relance la pièce. Si face apparaît, la banque paie 4$, et on arrête le jeu. Sinon, on relance la pièce. Si face apparaît, la banque paie 8$ au joueur, et ainsi de suite.
Les gens misent moins, sont prets à miser pas grand chose pour jouer (environ 20$ mais en fait tt mise est défavorable à la banque)
Quelle somme seriez-vous prêt à miser pour jouer à ce jeu? C’est-à-dire pour que ni la banque ni le joueur ne soient avantagés par ce jeu?
En fait, le jeu est donc défavorable à la banque dans tous les cas, sauf si la mise initiale est infinie.
Pourquoi?
Le montant du gain est égal au dénominateur de la probabilité, dont le numérateur est tjs égal a 1 donc ca donne tjs 1 + 1 +1 … valeur espérée de infinie
Mais malgré ça, personne est prêt à parier une grosse somme
réponse alternative à la valeur espérée de Daniel Bernouilli?
il faut utiliser l’utilité plutôt que la valeur, c’est-à-dire la valeur psychologique (et non économique) d’un événement.
Propose que l’utilité est fonction du logarithme de la valeur (quand la valeur est connue, évidemment).
L’utilité espérée est calculée un peu comme la valeur espérée mais à partir de l’utilité plutôt que la valeur.
En fait, c’est un peu plus compliqué que ça parce que la notion d’utilité de Bernouilli tient compte aussi de la richesse de l’individu… Mais nous n’en tiendrons pas compte dans ce qui suit.
est ce que le calcul de l’utilité est considéré comme faisant partie de l’homo economicus?
oui meme sil s’agit dun aspect psychologique
(et que l’homo economicus est faible du côté psychologique)
utilité est indépendante du contexte et des limites cognitives?
vrai
calcul utilité
ex: roue avec 5 fois 10 000$ et 15 fois 9 000$
-faire (log10(montant) *nbfois quil apparait)/nb montant total
ex: (log10(10000)5 + log10(9000)15) / 20
travaux fondateurs sur la théorie des perspectives, base de la finance comportementale (neuroéconomie)?
Daniel Kahneman
Ses principales découvertes, sur lesanomalies boursières etles biaiscognitifs et émotionnelsqui les causent
dans la théorie des perspectives; que veut dire perspective?
une situation dans laquelle les valeurs économiques et probabilités des événements sont connues. Autrement dit, une situation sans incertitude.
théorie des perspectives diffère de 2 manières la théorie de l’utilité espérée de Bernouilli
-raison 1
1- Dépendance à la référence : gens font des choix en fonction des gains et des pertes par rapport à leur état présent, sans tenir compte de leur richesse. = Sensible à l’histoire locale, pas à l’histoire globale.
Comme pour l’utilité espérée de Bernouilli, il y a compression des effets marginaux mais la pente est plus raide pour les pertes que pour les gains.
Autrement dit, les gens cherchent davantage a éviter les pertes qu’à faire des gains.
Des neurones dopaminergiques semblent déclencher avec une fréquence proportionnelle à celle prédite par cette loi.
théorie des perspectives diffère de 2 manières la théorie de l’utilité espérée de Bernouilli
-raison 2
Et 2- les probabilités sont dites «pondérées» :
Surestimation des probabilités faibles et sous-estimation des probabilités élevées.
On calcule la décision basée sur une combinaison de ces probabilités pondérées et de l’utilité dépendante à la référence en multipliant les deux et en sommant tous les termes, comme l’utilité espérée et la valeur espérée.
patron distinctif de comportements selon la théorie des perspectives
1- aversion pour le risque quand gain hautement probable
Disons que la probabilité de gain est de 0.95; la probabilité subjective est donc de 0.8, c’est-à-dire à une sous-estimation du gain—et donc à une surestimation de la probabilité de la perte, ce qui particulièrement est aversif—souvenez vous de la dépendance à la référence.
2- aversion pour le risque quand perte peu probable
Disons que la probabilité de la perte est de 0.1; la probabilité subjective est donc de 0.2, c’est-à-dire une surestimation de la perte, ce qui est particulièrement aversif.
3- attirance pour le risque quand gain peu probable
Disons que la probabilité du gain est de 0.1; la probabilité subjective est donc de 0.2, c’est-à-dire une surestimation de la probabilité du gain, ce qui est attrayant.
C’est ce qui nous pousse, par exemple, à acheter des billets de loterie pour le grand bonheur du gouvernement du Québec.
4- attirance pour le risque quand perte hautement probable
Disons que la probabilité de la perte est de 0.95; la probabilité subjective de la perte sera de 0.8, c’est-à-dire une sous-estimation de la perte—et donc une surestimation du gain, ce qui est attrayant.
aversion pour le risque quand gain hautement probable
nous pousse à faire quoi?
C’est ce qui nous pousse, à prendre des taux hypothécaires fixes (sont plus chers—trop chers pour l’homo economicus—mais moins risqués contre une envolée des taux d’intérêts) plutôt que variables (sont moins chers—plus proche d’un prix juste selon l’homo economicus—mais plus risqués).
aversion pour le risque quand perte peu probable
nous pousse à faire quoi?
C’est ce qui nous pousse à acheter des assurances contre le vol.
attirance pour le risque quand gain peu probable
nous pousse à faire quoi?
C’est ce qui nous pousse, par exemple, à acheter des billets de loterie
attirance pour le risque quand perte hautement probable
nous pousse à faire quoi?
C’est ce qui nous pousse par exemple à garder des actions boursières perdantes—ou des bitcoins—dans l’espoir que leur valeur augmente.
2 groupes principales de neurones de dopamine?
Mais 2 groupes ont les caractéristiques des systèmes modulateurs diffus : l’un d’eux origine de la substance noire (substancia nigra) dans le mésencéphale.
Comme on l’a vu dans le cours sur le contrôle central du mouvement, ces neurones projettent sur le striatum formant le système dopaminergique nigrostrié.
La DA dans le striatum facilite les mouvements volontaires et la dégénérescence de la substance noire est responsable de la maladie de Parkinson.
L’autre, celle qui nous intéresse plus particulièrement aujourd’hui, originedans la partie ventrale du tegmentum mésencéphalique, à côté de la substance noire — l’aire tegmentale ventrale (VTA en anglais).