Cours 2.1. Flashcards
(34 cards)
Quels sont les postulats du connexionnisme?
Le réseau est composé d’unités hautement interconnectées
Il traite le signal en parallèle dans plusieurs couches simultanément
Il apprend en formant des associations entre unités, toute connaissance n’étant que des associations
Tabula rasa
Quel est le modèle de l’esprit du connexionnisme?
La cognition est basée sur le fonctionnement et l’architecture du cerveau, l’esprit étant égal au cerveau
Qu’elles sont les caractéristiques d’un réseau connexionniste?
Les unités n’ont pas de signification seules, c’est l’ensemble des unités d’une couche qui en a une (codage distribué)
Les connexions ont une force qui se nomme le poids de connexion
Il existe un ensemble de règles générales pour le fonctionnement du réseau qui peuvent être dérivées mathématiquement, dont la règle d’apprentissage Hebienne (neurones activés ensemble tendent à s’associer d’une façon que l’activité d’une facilite l’activation de l’autre
Qu’est-ce que les réseaux connexionnistes peuvent-ils faire avec l’apprentissage et l’entraînement à la rétroaction en IA?
Reconnaître des patrons
Conjuguer des temps de verbes au passé
Catégoriser des mots
Quels sont les arguments en faveur des réseaux connexionnistes au lieu de l’approche du traitement de l’information?
Plausibilité biologique, car la façon dont est défini le réseau et l’esprit est basée sur la biologie du cerveau
Apprentissage autonome avec connaissance innée minimale requise, car cela prend peu d’informations pour partir une simulation d’un réseau connexionniste
Certains types d’apprentissage sont plus faciles à expliquer avec les réseaux connexionnistes comme la reconnaissance de patron
Pourquoi un hybride connexionniste et traitement de l’information fournit un modèle avec des réponses plus complètes sur les processus mentaux?
Parce que les réseaux connexionnistes réussissent mieux à expliquer les processus de bas niveau comme la perception alors que l’approche du traitement de l’information explique mieux des processus de haut niveau comme le raisonnement.
Qu’est ce que l’approche des sciences cognitives?
Étude multidisciplinaire de l’esprit incluant de multiples domaines dans le but de créer de nouveaux domaines et résoudre de nouveaux problèmes
Qu’est-ce que l’approche des neurosciences cognitives?
Branche de la neuroscience impliquant l’étude des mécanismes neuronaux de la cognition. Ils comparent et corrèlent des mesures béhaviorales et neurologiques afin de trouver des tâches, des questions et des dissociations permettant de comprendre l’implication de certaines parties du cerveau dans des processus.
Pourquoi est-il intéressant de mettre en commun les méthodes béhaviorales et cognitives alors que traditionnellement, ce sont les méthodes béhaviorales qui permettent de proposer et raffiner des théories cognitives?
Pour proposer des théories cognitives qui sont basées sur le cerveau
Pour guider le choix de mesures neurologiques dans des études spécifiques grâce aux théories cognitives
Pour pouvoir savoir quelles théories cognitives sont plausibles en prenant en compte le fonctionnement réel du cerveau.
Qu’est-ce qui qui distingue la psychologie cognitive et la neuroscience cognitive?
La psychologie cognitive cherche à comprendre l’esprit et la neuroscience cognitive cherche à comprendre comment les processus mentaux se déroulent dans le cerveau
Quel est le lien entre un paradigme et une méthode de recherche?
Il n’y en a pas, car la méthode de recherche est seulement un différent niveau d’analyse pour comprendre sous différents angles le même sujet pour ajouter une nouvelle dimension à notre compréhension. Il est possible d’utiliser n’importe quelle mesure peut importe le paradigme utilisé.
Qu’est ce que le principe de représentation neuronale?
Tout ce qu’une personne perçoit est basé sur une représentation dans son SN.
Qu’est-ce que Hubel et Weisel ont découvert dans leur étude sur des chats?
Ils ont découvert des cellules dans le cortex strié qui répondaient à des orientations de lignes spécifiques (cellules simples) et à des orientations spécifiques avec des mouvements (cellules complexes) ainsi que d’autres cellules formées d’assemblage de cellules simples répondant des angles ou des courbes (cellules complexes). Ces cellules représenteraient les éléments primitifs de base de la perception hiérarchiques.
Qu’est-ce que l’étude de Blackmore et Cooper a démontré?
Que le cerveau à une plasticité cérébrale qui dépend de l’expérience, le cerveau des chatons s’étant réorganisé selon leur environnement.
Quel est la séquence générale de traitement hiérarchique?
L’image touche la rétine, les détecteurs simples divisent l’image, l’activité de détecteurs simples est transmise aux détecteurs complexes, transmission du signal à des aires visuelles plus complexes et traitement hiérarchique de caractéristiques jusqu’à la création de l’objet dans l’esprit.
Quelle est la conclusion de l’étude de Gross sur des macaques avec des stimuli complexes comme une main pointée?
Le cortex inférotemporal serait une autre étape du traitement hiérarchique qui vient pas longtemps après les détecteurs de caractéristiques, mais pour des neurones liés à des objets spécifiques.
Par quoi étaient activés les neurones du cortex temporal visuel des singes dans l’étude de Rolls et Tovee sur des stimuli complexes spécialisés?
Les neurones étaient activés par des visages de singes et d’humains, mais pas par des endroits. Un neurone était particulièrement activé par 2 des visages, moyennement par les autres visages et faiblement pour les endroits. En calculant un indice de distributivité, un neurone était activé pour environ 60% des visages, donc pas tous.
Qu’est-ce qu’un neurone miroir?
C’est un neurone qui est activé lorsqu’un animal ou un humain fait une action et lorsqu’il voit quelqu’un d’autre la faire.
Quel est le but des neurones miroir?
Comprendre, prédire et apprendre les actions
Quelle serait la raison derrière la prédisposition génétique des neurones miroir dans le cerveau?
Ce serait parce que ce sont des neurones hautement adaptatifs qui aident à l’apprentissage par observation et l’acquisition du langage. Cela explique pourquoi le système de neurones miroir est développé avant 12 mois pour aider les enfants à comprendre les actions.
À quoi répondent les neurones miroir?
Ils répondent à des gestes de la main, des actions de la bouche, des gestes faciaux et des sons d’action si le son fait penser à une actions. C’est donc relativement spécifique de façon multidimensionnelle. De plus, chez les humains et pas chez les singes, certaines régions (autres que celles des mouvements) sont activées par l’expérience d’une émotion et voir l’émotion chez les autres. Les personnes ayant des scores plus élevés en empathie ont aussi une activation plus élevée dans le système miroir au niveau émotif. Les neurones miroir répondent aussi aux intentions perçues dans les actions, répondant différemment si le cerveau prête une différente intention à une même action.
Quel est le lien entre neurones miroir et autisme?
Avec des EEG, on peut voir que les neurotypiques ont une inhibition de l’activité cérébrale dans les aires motrices en voyant quelqu’un faire une action, ce qui n’est pas le cas chez les autistes. Par contre, le système des neurones miroir est fonctionnel chez les autistes, juste un peu moins. De plus, au niveau anatomique, les autistes qui ont des symptômes importants ont des aires liés aux neurones miroir plus minces que les autres autistes aux symptômes moins importants. Certains chercheurs affirment que des déficiences dans le système miroir causerait l’autisme, mais cela fait polémique, car cela pourrait seulement être une corrélation.
Qu’est-ce que l’équipotentialité cortical?
Au 19e siècle, les scientifiques pensaient que le cerveau fonctionnait comme un tout indivisible, ce qui a été disprouvé par les résultats neuropsychologiques de Broca et Wernicke selon lesquelles il existe des localisations spécifiques pour la production et la compréhension du langage lorsque des lésions à ces aires entraînent des troubles.
Qu’est-ce que l’encodage spécifique?
Autrement dit, c’est la théorie de la cellule grand-mère de Barlow. C’est une théorie du codage des neurones selon laquelle chaque neurone est activé par un un stimulus spécifique.