Cours 3 Flashcards
(30 cards)
Chronotype
horaire préféré pour le sommeil et les activités diurnes lorsque libre de contraintes extérieures
o Il y a plus de personnes dans les stades intermédiaires
o Il y a une relation entre la période endogène et la chronotype
Plus période endogène long, plus on a un chronotype tardif
o Relation entre période, phase et chronotype
Période courte -> phase hâtive -> sommeil hâtif (type matin)
Période longue -> phase tardive -> sommeil tardif (type soir)
Plus grand rôle non-défini et il y a un effet héréditaire
processus homéostatique
Diminution du besoin homéostatique de sommeil durant l’épisode de sommeil : plus rapide chez les chronotypes du matin
Pas uniquement la phase de mélatonine qui régit le chronotype (m/e similaires)
Cycle éveil-sommeil chez le nourrisson
o Naissance -> rythme éveil-sommeil est en libre-cours
o 1 mois -> cycle éveil-sommeil ultradien, avec une périodicité de 3 à4 heures
o Après 1 mois -> 50% éveil le jour
o Entre 2 à 4 mois -> établissement d’un rythme circadien éveil-sommeil
développement du rythme de la mélatonine
o 9 semaines : augmentation de la sécrétion durant la nuit
o 3 mois : rythme circadien
o 6 mois : durée de sécrétion (22h-10h) similaire à adulte; quantité totale = 25% de chez adulte
o Production suit le rythme de développement du bébé
o Il n’y a pas de sécrétion de mélatonine à la naissance
consolidation du sommeil nocturne et éveil diurne
o Pour distinguer jour et nuit, parce qu’on n’a pas de rythmes circadiens encore, on doit faire des changements d’environnement
MSF - midpoint of sleep on free days
o Chronotype homme plus tardif que femme
o Milieu sommeil pendant la fin de semaine ou la journée libre
o Ados : milieu = plus tard
évolution du sommeil et puberté
o Changements physiologiques expliquent le chronotype plus tardif
o On constate une diminution de N3 et une augmentation de N2
o Les stades de Tanner définissent la maturité physique à partir des caractéristiques sexuelles secondaires
adolescence = délai
o Phase plus tardive : chronotype et mélatonine
o Amplitude de la mélatonine diminuée
o Période endogène plus longue : plus on avance dans le développement
o Changement dans l’exposition lumineuse?
horaire de sommeil avec l’âge
o Social jetlag (grand décalage entre la semaine et la fin de semaine
Chronotype vs obligations
o Il y a un décalage important entre les nuits de semaine et les nuits de fin de semaine
Il y a un délai de phase à l’adolescence
Explication possible : phase de la mélatonine et puberté
* Melatonin offset phase se décale selon les phases de Tanner et le développement sexuel
* Amplitude de la mélatonine : plus faible au Tanner 5
* Les femmes produisent plus de mélatonine que les hommes à l’adolescence
Chronotype et adolescence
o Il y a des impacts sur la performance
o Pas d’association entre QI et chronotype
o CT + tôt : peak différent de CT + tardif
o Modulation de l’éveil, vigilance, humeur, etc.
o Il n’y a pas de différence liée au chronotype sur les performances scolaires : tout le monde est meilleur en début d’après-midi (performance égale)
o Ados ont des périodes endos plus longues que les adultes
Personnes âgées: évolution du chronotype avec l’âge
o CT plus stable mais légèrement plus hâtif
o Avance de phase/variabilité interindividuelle
Couche/lève tôt, cycles moins consolidés
o Lever et coucher plus tôt : possiblement avance de phase circadienne
o Cycle moins consolidé : plus d’éveil la nuit et plus de siestes le jour
Diminution de l’amplitude circadienne, changements dans l’exposition lumineuse, changements dans la perception circadien de la lumière?
o Évolution de la DLMO avec l’âge
Production de la mélatonine est plus hâtive avec l’âge
o Besoin de sieste et phase circadienne
o Diminution de l’oscillation endogène dans les NSC, transmission du signal endogène, réponse des systèmes effecteurs
o Ou diminution de l’entraînement par le cycle lumière-obscurité
Exposition et sensibilité à la lumière
Troubles circadiens
o 1er symptôme : problème de sommeil ou d’éveil
o Cause la plus fréquente : phase anormale entre le rythme endogène et le cycle jour-nuit
o Décalage physiologique interne et besoin sommeil/éveil
o Troubles circadiens d’origine interne : avance de phase, délai de phase et hypernycthéméral chez les personnes aveugles
o Troubles circadiens d’origine comportementale : syndrome du jet lag et adaptation au travail de nuit
o Quand le CT n’est pas problématique, il n’y a pas de trouble : si on a une plainte, c’est problématique
Trouble du sommeil en avance de phase
o Forte somnolence en soirée, incapacité à reporter le moment du coucher, éveil prématuré le matin, pas de difficulté à maintenir le sommeil, pas de trouble de l’humeur durant l’éveil
o Typiquement : coucher entre 18-20h et éveil final avant 5h
o Conséquences : isolement social le soir, risques d’accidents en soirée et privation chronique de sommeil (effets cognitifs)
o Touche environ 1% de la population et forme familiale d’origine génétique
Trouble du sommeil en délai de phase (le plus fréquent)
o Difficulté à se lever le matin et à s’endormir le soir, pas de difficulté à maintenir le sommeil, si obligations : sommeil très court et forte somnolence diurne, si libre : coucher entre 2-6h et lever entre 11-15h
o Conséquences : insomnie, forcés de quitter école/emploi, risques accrus de troubles de l’humeur (dépression/anxiété), toxicomanie et troubles du comportement
o Principale différence avec chronotype tardif : la plainte ->facteurs explicatifs: Longue période circadienne endogène, Lente accumulation de la pression homéostatique au sommeil, Profil d’exposition à la lumière
différences températures évidentes
* Délai d’environ 2h pour le début de la production de la mélatonine, ce qui est semblable au CT
Moins grande somnolence -> moins grande accumulation pression homéostatique
Plus d’exposition en début de nuit -> trouble de délai de phase -> lié à l’ordinateur -> usage technologie à des heures anormales
Trouble nypernycthéméral
o Jeune fille (5 ans) aveugle
o Pas d’exposition lumineuse
o Adopte une période endogène -> plus longue que 24h et on augmente avec le temps
o Pas de récepteurs photiques pour synchroniser avec l’environnement jour et nuit PHOTO
o Mélatonine chez 7 personnes aveugles
o Envoie signal de noirceur avec la mélatonine pour entraîner et rectifier le rythme circadien
Resynchroniser peu importe la période endogène -> peut prendre quelques jours -> maintien avec des faibles doses
Syndrome du jet lag
o Dissociation transitoire entre le cycle environnemental dans le nouveau fuseau horaire et le cycle interne de l’horloge biologique
Fatigue, baisse de performance, difficultés à dormir durant la nuit, troubles gastrointestinaux, maux de tête
trouble d’adaptation au travail de nuit
o Phase circadienne inadéquate pour le sommeil le jour et pour le travail la nuit
o 80% des travailleurs de nuit ont des plaintes
76% : problèmes de sommeil, se réveillent tôt, sommeil fragmenté, ne se sentent pas reposés
55% : problèmes d’humeur (irritabilité, dépression, etc.)
45% : difficultés sociales (amis, activités sportives, etc.)
41% : problèmes d’appétit, de digestion, de prise de poids
o Cause principale : conflit entre le signal de l’horloge biologique et l’horaire imposé pour le travail et le sommeil
o L’horloge ne s’ajuste pas chez la majorité
o Risques psychosociaux
Mood disturbances : depression, anxiety, irritability, personality disorders
Social difficulties
Marital and family life
o Risques de santé mentale sont plus hautes chez la femme
o Headaches, metabolic disturbances : metabolic syndrome, hyperglycemia, increased cholesterol, high blood pressure, type 2 diabetes, weight gain, gastrointestinal effects: disturbed appetite, coronary heart disease, cancers : breast and prostate, immune effects: increased inflammatory response, hormonal disorders
Faut-il ajuster l’horloge d’un travailleur de nuit?
Pour : améliore la qualité du sommeil, vigilance, digestion, humeur, bien-être
Contre : nécessite 3-4 jours, désynchronisé au retour du travail de jour ou en congé
Option privilégiée : ajustement partiel
* Compromis : travailleur toujours un peu décalé, mais le rythme interne reste stable
Il n’y a pas de solution parfaite, l’angle de phase interne n’est pas optimale
Risques de désynchronisation entre RC et cycle éveil-sommeil imposé
Risques à court-terme : troubles du sommeil, somnolence diurne, baisse de performance, vigilance, risque d’accident, fatigue chronique
Risques à long-terme : risques accrus de troubles cardiovasculaires, métaboliques et de cancer
Chronothérapies
o Effets directs sur la vigilance
Stimulant : lumière et hypnotique : mélatonine
o Effets chronobiotiques
Phase, période et amplitude
Luminothérapie (effet stimulant)
o Effets stimulants de l’exposition à la lumière semblent dépendre du même système de photoréception que le système circadien
o Effets immédiate (lumière allumée), effets immédiates (première minute d’exposition), effets après 16-20 minutes d’exposition
o À suivre selon la courbe de réponse de phase à la lumière
Mélatonine : effets hypnotiques et chronobiotiques
o MT1
Produisent l’inhibition de l’activité neuronale des NSC, ce qui diminue le signal circadien d’éveil
Plus spécifiquement impliqués dans les effets hypnotiques de la mélatonine
o MT2
Modifient le moment de l’activité neuronale dans les NSC
Plus spécifiquement impliqués dans les effets chronobiotiques de la mélatonine
o La mélatonine va induire la somnolence peu importe le moment de la prise de mélatonine
Traitement délai de phase
o Principale difficulté : déterminer le bon moment pour administrer le traitement
o Les effets de la lumière varient en fonction de l’heure biologique du patient au moment de l’administration
o Exactement le même traitement peut avoir des effets opposés s’il est administré à des moments différents selon l’heure interne : il y a donc des risques d’empirer l’état du patient au lieu de l’améliorer
Lumière matinale
o Commencer le traitement après l’heure habituelle du lever
o Avancer progressivement le moment du traitement jusqu’à ce que l’heure de lever visée soit atteinte
Panneaux lumineux : formats le plus larges sont les meilleurs car ils couvrent une plus grande partie du champ visuel
Lunettes lumineuses : pourraient faciliter l’utilisation mais peu d’études encore sur leur efficacité et effets secondaire possibles
Favoriser l’intensité et la lumière bleue autant que possible
o Stimulateur d’aube
Augmentation progressive du signal lumineux 30 minutes avant le réveil
Vise à reproduire le signal naturel produit par le lever du soleil
Avantage : traitement lumineux avant le réveil
o Lumière en soirée
Limiter l’utilisation des appareils à écrans lumineux en soirée
Possibilité d’utiliser des lunettes orangées qui bloquent la transmission du bleu
o Mélatonine
Stabiliser l’horaire de sommeil. Prendre mélatonine 4-5h avant heure habituelle du coucher
Rapprocher progressivement la prise de mélatonine de l’heure du coucher, à mesure que l’avance de phase se produit
+ limite la diminution de la sensibilité des récepteurs MT2