Cours 3 Flashcards

1
Q

RAPPEL HISTORIQUE (McKibben, 1993)

Freud

A

: Élabore la première classification et les concepts de fixation/régression

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2
Q

Freud : concepts

A

•Fixation
•Idée de fixation à un stade du développement
•Mode de satisfaction organisé selon ce stade
•Conduite perverse correspond à un agissement +/- persistant ou habituel

•Régression
•Conduite perverse semble être une brisure, c’est-à-dire un changement par rapport à l’adaptation sexuelle ultérieure
•Idée de régression à un stade antérieur du développement

Évolution de la taxonomie (classification) montre une tendance vers l’élaboration des critères à la fois observables et quantifiables

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3
Q

AVANTAGES DES CLASSIFICATIONS (McKibben, 1993)

A
  • Connaître les motivations des AS et le modus operandi (Knight, 1999)
  • Favorisent une meilleure compréhension de l’étiologie de l’AS et l’identification des facteurs de risque
  • Permettent d’anticiper l’évolution probable des différents types d’AS
  • Traitement spécifique pour différents sous-groupes d’AS
  • Dispositions légales et de gestion des peines à prendre en fonction des sous- groupes d’AS
  • Aident à formuler des stratégies de prévention systématiques

« Comprendre la structure taxinomique d’une population déviante est la clé pour la construction d’une théorie et la pierre angulaire de l’intervention. »
•Connaître les motivations des AS et le modus operandi (Knight, 1999)
•Favorisent une meilleure compréhension de l’étiologie de l’AS et l’identification des facteurs de risque
•Permettent d’anticiper l’évolution probable des différents types d’AS
•Traitement spécifique pour différents sous-groupes d’AS
•Dispositions légales et de gestion des peines à prendre en fonction des sous- groupes d’AS
•Aident à formuler des stratégies de prévention systématiques

« Comprendre la structure taxinomique d’une population déviante est la clé pour la construction d’une théorie et la pierre angulaire de l’intervention. »

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4
Q

LIMITES DES CLASSIFICATIONS (McKibben, 1993)

A

Elles sont associées aux problèmes méthodologiques suivants :
1.Absence de critères diagnostiques et opérationnels
•La description des sous-types est insuffisamment détaillée et s’appuie sur des critères subjectifs.
•Par exemple, à partir de quels critères peut-on qualifier un individu d’immature ou de dépendant ?

2.Absence de vérification de la fiabilité inter-juge
•En l’absence de critères diagnostiques opérationnels, il est difficile d’obtenir un accord inter-juge élevé.
•L’assignation des sujets à un ou l’autre des types comporte une certaine part de hasard.

3.Étanchéité des sous-types
•Les critères ne sont pas mutuellement exclusifs.
•Les catégories ne sont pas mutuellement exclusives, leurs définitions se recoupent, rendant imprécis leur diagnostic.

4.Problème d’exhautivité
•Plusieurs typologies ont recourt à une catégorie « fourre-tout ».
•Les typologies permettent de classifier adéquatement 50-60% de la population étudiée (diminue leur efficacité).

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5
Q

DÉVELOPPEMENT DES TYPOLOGIES (Prouxl, St-Yves, Guay et Ouimet, 1999)
De nombreuses typologies ont été développées pour expliquer la diversité des AS commises contre des femmes.
Selon les critères relatifs à/au :

A
  1. L’agresseur sexuel (ex : personnalité, habiletés sociales, motivation)
  2. La victime (ex : âge, sexe, vulnérabilité…)
  3. Délit (ex : degré de coercition, préméditation…)
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6
Q

PRINCIPAUX THÈMES DES CLASSIFICATIONS (McKibben, 1993)

(FEMMES)

A
  1. Le sadisme.
  2. Le mode de vie antisocial et des traits impulsifs qui sont accomplis dans un délit visant surtout la satisfaction immédiate des besoins
  3. L’hostilité et la rage envers les femmes avec son déplacement sur une victime au moyen d’une agression brutale.
  4. La recherche de pouvoir et la restauration de la masculinité par une agression compensatoire, sexualisée, incorporée aux rituels fantasmatiques et masturbatoires.
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7
Q

2.2. GROTH ET COLLÈGUES

TYPOLOGIE DES VIOLEURS (1977, 1979)

A
  • Selon Groth et coll., le viol n’est pas un acte sexuel, mais pseudo-sexuel, qui met en cause d’autres enjeux (ou besoins) que la gratification sexuelle.
  • Ils soulignent que les recherches cliniques démontrent que le viol répond avant tout à des besoins non-sexuels.
  • Le viol est l’expression sexuelle de la colère (hostilité) et du pouvoir.
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8
Q

GROTH : 1

A

CATÉGORIE 1 : LA RECHERCHE DE POUVOIR
•Sexualité = expression de conquête.
•But est davantage de capturer, maîtriser et conquérir leur victime, que de répondre à un besoin sexuel.
•AS cherche à se réassurer via un sentiment de domination et de supériorité.
•Motivé par un important besoin d’être rassuré quant à leur virilité et compétence sexuelle (viol = test).
•Délit est planifié ou opportuniste.
•AS préoccupé par les réactions de la victime.
•Besoin de croire que la victime a été impressionnée, séduite, subjuguée …
•AS rarement satisfait puisque son fantasme n’est pas réalisé.
•Peut mener répéter le délit sexuel.
•Usage de la force « nécessaire » pour soumettre la victime (force instrumentale)
•Victimes souvent même âge ou plus jeunes

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9
Q

GROTH 2

A

CATÉGORIE 2 : LA RAGE
•La sexualité = acte hostile (animé par la rage/colère).
•But est de blesser, dégrader, et même détruire la victime.
•Agression est brutale = victime a souvent des lésions à plusieurs endroits suite à la violence de l’agression.
•Événement déclencheur fréquemment présent.
•Ex : Dispute avec la conjointe ou l’employeur.
•Moteur premier est la rage et non l’excitation sexuelle.
•Ex : « Je voulais la faire tomber de son piédestal, et j’avais le sentiment que la violer était la pire chose que je pouvais lui faire. »
•Souvent geste impulsif, spontané et non prémédité.
•La victime est souvent inconnue, du même âge ou plus jeune.

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10
Q

GROTH 3

A

CATÉGORIE 3 : LE SADISME
•Sexualité = érotisation du pouvoir et de la colère.
•Déplacement de son hostilité et de sa rage envers les femmes sur une victime
•La motivation est de punir et détruire.
•Blessures infligées à la victime sont érotisées (souffrance = plaisir).
•Infligé de la souffrance à préséance sur les gestes sexuels.
•La recherche de pouvoir et la restauration de sa masculinité par une agression compensatoire, sexualisée, et incorporée aux rituels fantasmatiques.
•AS sont hautement ritualisées
•Délits prémédités (préparés / planifiés / fantasmés) = exécuter le rituel.
•Victimes sont souvent inconnues, mais l’AS recherche des caractéristiques particulières pour les incorporer dans son rituel.
•Ex : Âge, habillement, statut social*, etc.

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11
Q

GROTH : catégorie manquante

A

L’ANTISOCIAL
•Histoire de comportements antisociaux.
•Mode de vie est caractérisé par l’impulsivité et la recherche de satisfaction immédiate des besoins.
•Perçoivent les femmes comme un objet permettant d’assouvir leurs besoins … mais sans éprouver de la colère.
•L’AS est souvent liée à un autre crime (ex: AS lors d’un cambriolage)
•Le délit sexuel est secondaire au mode de vie de prédation.

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12
Q

KNIGHT & PRENTKY (femmes)

A

TYPOLOGIE DES VIOLEURS (1990)
•Basée sur la motivation du violeur.
•Se distingue des typologies antérieures sur 3 points (Proulx et coll., 1999)
1.Recours à des critères relatifs au modus operandi et à des facteurs précrimes (fantasmes déviants)
2.Nouveau critère relatif à l’agresseur, soit la compétence sociale.
3.Méthodes quantitatives multivariées (Brennan, 1987)
•Notamment, des analyses de regroupements («cluster») ayant permis d’identifier des sous-groupes d’AS avec des profils similaires.

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13
Q

KNIGHT TYPOLOGIE DES VIOLEURS (1990)

Évaluateur doit classifier l’AS en fonction de la similarité des critères suivants

A

1.Thèmes motivationnels
2.Mode de vie (comportement antisocial / impulsif)
3.Compétence sociale
4.Niveau d’agressivité du délit
5.Sexualisation du délit
Bref, grande rigueur méthodologique.

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14
Q

TYPOLOGIE DES VIOLEURS (1990)

Trois motivations primaires à commettre un viol

A
  • La colère
  • La sexualité (gratification sexuelle)
  • L’antisocialité
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15
Q

TYPO DES VIOLEURS Quatre catégories selon la motivation primaire

A

.Opportunisme

  1. Rage indifférenciée
  2. Motivation sexuelle
  3. Motivation vindicative
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16
Q

CATÉGORIE : OPPORTUNISTE

A

•Mode de vie centré sur la criminalité et caractérisé par l’impulsivité
•AS = Acte de prédation impulsif
•Facteurs situationnels et contextuels = Peu de planification. Ce n’est pas planifié. Ce n’est pas de la vengeance ou de la colère. C’est de la force nécessaire pour obtenir sa gratification sexuelle.
•Violence instrumentale : niveau nécessaire pour briser les résistances de la victimes.
•Indifférent face à la victime et aux conséquences de ses actes. Il ne pense pas à ça. Il pense seulement à se gratifier. C’est impulsif parce que les conditions sont là.
•Motivation : gratification sexuelle
Exemple typique : Va à la toilette et il voit une personne saoule. Il en profite. OU Il croise une fille seule intoxiquée.

  • Classés en deux sous-catégories selon le niveau de compétence sociale

TYPE 1 : OPPORTUNISTE À FORTE COMPÉTENCE SOCIALE
•Compétence sociale, mais impulsivité à l’âge adulte
•Tendance à agresser des femmes connues
Exemple ? Genre gérant d’artiste.

TYPE 2 : OPPORTUNISTE À FAIBLE COMPÉTENCE SOCIALE
•Cmpts antisociaux à l’adolescence
Exemple ?. Le gars seul dans le bar. Dans la ruelle, il retrouve une fille. Il se sent mal.

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17
Q

CATÉGORIE : RAGE INDIFFÉRENCIÉE

A

TYPE 3 : RAGE INDIFFÉRENCIÉE – ne différencie pas le type de victime. Agresse tous les genres. Plusieurs formes. Il est hors de lui. Hors contrôle.
•Motivation primaire = colère généralisée et indifférenciée
•Rage s’exprime par des cmpts coercitifs à l’endroits des 2 sexes
•Cmpts antisociaux agressifs polymorphes
•Faible capacité à tolérer la frustration / impulsivité
•Violence expressive : niveau de coercition plus élevé que nécessaire
•Blessure graves, voire entrainer la mort de la victime.
•Rage n’est pas sexualisée (pas de fantaisies sexuelles déviantes)
•Délit non-prémédité
Exemple ? Se faire laisser.
Si c’est dans un contexte de consommation, victime connue. Sinon, pas vraiment

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18
Q

CATÉGORIE : MOTIVATION SEXUELLE -

A
  • Présence de fantaisies sexuelles déviantes
  • Préméditation (anticipent le délit) – IL EST DOWN. Vs opportuniste qui n’est pas prémédité.
  • Caractéristiques centrales du délit
  • Préoccupation sexuelle persistante qui est déformée par l’agressivité
  • Besoin de dominance/coercition
  • Sentiment d’inadéquation

Classés en deux sous-catégories selon la motivation sexuelle

Sadique
•Distinguer selon le niveau d’actualisation des fantaisies sexuelles – est-ce qu’on les voit ?
•Mauvaise différenciation des pulsions sexuelles vs agressives
•Fantaisies sexuelles, agressives et destructrices

Non-sadique
•Distinguer selon le niveau de compétence sociale
•Manifeste moins de cmpts agressifs que les autres types

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19
Q

CATÉGORIE : MOTIVATION SEXUELLE SADIQUE

A

TYPE 4 : MOTIVATION SEXUELLE SADIQUE MANIFESTE
•Actes d’agression sadique visibles dans l’AS
Exemple ?
Abusé, séquestré, scènes de crimes. MARQUES DE SADISME.

TYPE 5 : MOTIVATION SEXUELLE SADIQUE DIFFÉRÉE À FORTE COMPÉTENCE SOCIALE
•Agression est représentée symboliquement ou demeure dans les fantasmes
•Plus de compétences sociales
Exemple ?
Ne l’a pas fait nécessairement sur sa victime (fantasme) et peut l’avoir exprimé autrement. Déchirer les vêtements ou dessiner avec du rouge à lèvres sur ça. Redirigé ailleurs comme sadisme.

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20
Q

CATÉGORIE : MOTIVATION SEXUELLE NON-SADIQUE – prémédité

A

TYPE 6 : MOTIVATION SEXUELLE NON-SADIQUE À FORTE COMPÉTENCE SOCIALE
Exemple ? Just too bad. Il y pense. Ya un fantasme

TYPE 7 : MOTIVATION SEXUELLE NON-SADIQUE À FAIBLE COMPÉTENCE SOCIALE
Exemple ? Reclu Exclu et fantasme. Il va le planifier par contre.

21
Q

CATÉGORIE : MOTIVATION VINDICATIVE – Exclusivement envers les femmes.

A
  • Motivation = colère
  • Violence expressive orientée exclusivement envers les femmes – Une femme qui représente le genre féminin
  • AS non prémédité : Assaut brutal, vise à humilier et dégrader la victime en tant que représentante de son genre (« Les Femmes »).
  • Mode de vie moins impulsif que le type 3 (rage indifférenciée). Moins de rage que type 3.

TYPE 8 : MOTIVATION VINDICATIVE À FAIBLE COMPÉTENCE SOCIALE
Exemple ?
TYPE 9 : MOTIVATION VINDICATIVE À COMPÉTENCE SOCIALE MOYENNE
Exemple ?

22
Q

CLASSIFICATIONS DES AGRESSEURS SEXUELS D’ENFANTS / PÉDOPHILES
À PRENDRE EN COMPTE

A

On note une absence de convergence dans les éléments de classification proposés, contrairement aux typologies des violeurs.

23
Q

CLASSIFICATIONS DES AGRESSEURS SEXUELS D’ENFANTS / PÉDOPHILES
Les éléments considérés sont notamment :

A
  • L’âge de l’agresseur
  • Les caractéristiques des victimes
  • Le niveau de violence
  • Le sexe des victimes
  • L’état mental de l’agresseur
  • Etc.
24
Q

3.2. GROTH ET COLLÈGUES (PÉDO)

A

CLASSIFICATION DES AS D’ENFANTS (1977, 1978, 1982)
Aspects motivationnels
•Les affects
•Le comportement

Le premier critère de classification est le niveau de violence utilisé par l’agresseur sexuel et se décline à partir de 2 catégories

  1. L’attentat à la pudeur
  2. Le viol
25
Q

CATÉGORIE 1 : ATTENTAT À LA PUDEUR – pseudo-affectif

A

L’attentat à la pudeur se caractérise par
•La séduction et la persuasion
•La pseudo-relation (une relation à la victime plus investie)
•Un sentiment de valorisation pour l’agresseur (impression d’être utile, important pour quelqu’un, d’être aimée, etc.)
•Le désir que l’enfant apprécie les contacts et y participe (pseudo-réciprocité)

Se subdivise en 2 types :
Type 1 : Fixation
Type 2: Régression

26
Q

TYPE 1 : FIXATION – les vrais pédophiles

A
  • Définition de Groth (1977) : « Arrêt temporaire ou permanent de la maturation résultant de problèmes non-résolus du développement qui persistent et sous- tendent l’organisation des phases ultérieures du développement. »
  • Attirance primaire ou exclusive dès l’adolescence pour les personnes significativement plus jeunes (enfants).
  • S’il a déjà eu des contacts (relations) sexuels avec des pairs ou des personnes plus âgées, c’était «situationnel» et cela n’a jamais remplacé I’intérêt primaire pour les enfants.

Caractéristiques des AS :
•Préférence sexuelle pour les enfants
•Problématique sexuelle est au long cours (souvent depuis l’adolescence)
•Délit est prémédité/planifié et l’utilisation de désinhibiteurs est fréquente
•Contacts avec les adultes sont limités
•Relations avec des adultes peu fonctionnelles aux plans sexuels/affectifs
•Contacts sociaux ou professionnels formels
•Méfiance face aux adultes
•Enfants perçus comme compréhensifs, sincères, etc.

Distorsions cognitives. Fait penser au cycle d’abus de Finkelor.

27
Q

TYPE 2 : RÉGRESSION

A
  • Definition de Groth et Birnbaum (1978) : « Comportement primitif temporaire ou permanent qui apparait après que des formes plus matures d’expression aient été atteintes et ce, indépendamment du fait que le comportement immature a été manifeste plus tôt dans le développement de l’individu ou pas ».
  • Agresseurs régressifs ne présentent aucune attirance sexuelle prédominante envers des enfants au cours de leur développement sexuel.
  • Initialement une préférence sexuelle envers les adultes
  • Si contact avec des plus jeunes durant l’adolescence c’était de nature situationnelle ou expérimentale

Caractéristiques des AS :
•lntérêt pour les enfants est susceptible d’être apparu à l’âge adulte
•Premier délit est moins prémédité – Il s’est passé quelque chose et il a régressé. Il abuse par débit.
•Délits peuvent être multiples, mais à l’intérieur d’une période de temps limitée
•Mode de vie est traditionnel
•AS n’a pas investi le monde des enfants
•Présence de déclencheurs (ex : pb conjugaux) et souvent de désinhibiteurs

28
Q

CATÉGORIE 2 : VIOL – compts agressifs

A

Le viol se caractérise par
•Utilisation de menaces, d’intimidation et/ou de force physique
•Enfant = réceptacle de l’agressivité et du désir de domination de l’AS
•Investissement négatif de l’enfant : déshumanise, ridiculise dans sa vulnérabilité, humilie, etc.
•Ne se préoccupe pas de l’enfant ou de son « plaisir »
•Relation rarement maintenue, sauf si liens de parenté ou d’autorité

Se subdivise en trois types :

  1. Colère
  2. Puissance
  3. Sadisme
29
Q

TYPE 3 : COLÈRE

A

Caractéristiques des AS
•Est liée à la vengeance p/r à des blessures subies
•La colère est exprimée via des humiliations et obscénités
•Force excessive pour maîtriser la victime (force expressive)
•Délit est peu planifié, court et explosif
Pas nécessairement fantasmé

30
Q

TYPE 4 : PUISSANCE

A

Caractéristiques des AS
•Force nécessaire pour contrôler la victime
•Désir d’être le maître de la situation et de soumettre la victime
•Donne des ordres et contrôle la situation, il dirige l’échange verbal (c-à-d qu’il interroge la victime p/r à sa vie personnelle, sa réaction face au délit, sa satisfaction sexuelle, etc.)
•L’enfant victime = objet

31
Q

TYPE 5 : SADISME

A

Caractéristiques des AS
•Fusion de la sexualité et agression = Érotisation de la haine
•Plaisir provient du fait de faire mal à l’enfant
•Victime est enlevée et agressée selon un rituel précis et élaboré (délit est donc prémédité)
•Victime est torturée et l’abus est ritualisé, les cris et la douleur de la victime suscitent l’excitation sexuelle chez l’AS (terreur = excitation sex)
•Pouvoir de vie ou de mort peut être exprimé et ritualisé

32
Q

3.3. KNIGHT, CARTER ET PRENTKY

CLASSIFICATION DES AS D’ENFANTS (1989)

A
  • L’AS est âgé de 14 ans ou plus
  • La victime est âgée de 16 ans ou moins
  • La différence d’âge entre l’agresseur et la victime est de 5 ans et plus (n’inclut pas les délits ado/ado)
  • Plusieurs exclusions à considérer
  • AS sans contact (ex: exhibitionnisme)
  • AS incestueux (victime issue de la famille immédiate)
  • AS mixtes (enfant et adulte)
33
Q

AXE I : DEGRÉ DE FIXATION

A

•Évalue la force des intérêts pédophiles (forte ou faible fixation) sur une période d’au moins six mois.

34
Q

AXE II : FRÉQUENCE DES CONTACTS AVEC LES ENFANTS

A

•Évalue le degré de contacts (fort ou faible) et la signification des contacts (6 niveaux)

35
Q

AXE 1 : DEGRÉ DE FIXATION (1989)

FIXATION FORTE

A

Lorsqu’au moins 1 des 3 critères suivants est satisfait :
•3 contacts sexuels ou + avec une victime à l’intérieur de 6 mois
•Relations continues avec des enfants (contacts sexuels ou non-sexuels, contacts professionnels ou non, fréquence de contacts avec des enfants- excluant les contacts parentaux) – ex : moniteur scout
•Contacts avec des enfants à plusieurs reprises au cours de la vie de toutes nature

36
Q

AXE 1 : DEGRÉ DE FIXATION (1989)

FIXATION FAIBLE

A
  • Absence de preuve a l’effet que les fantaisies et les cognitions de l’AS sont dirigées vers les enfants. Ta fixation est faible si ta moins de 20 ans à moins que t’as deux critères.
  • AS est âgé de plus de 20 ans
  • Tous les contacts sexuels avec les enfants se sont produits à l’intérieur d’une période de 6 mois
  • Si AS de moins de 20 ans : mêmes critères, mais peut être exceptionnellement qualifié d’une forte fixation s’il présente des relations continues avec des enfants (excluant les contacts parentaux) et des contacts avec des enfants à plusieurs reprises au cours de la vie
37
Q

KNIGHT PÉDO : COMPÉTENCES SOCIALES

A

S’applique en présence d’au moins 2 critères sur 5
•AS a occupé un emploi durant au moins 3 ans
•AS a eu une relation intime avec un adulte (cohabitation) durant au moins 1 an
•AS a répondu à ses responsabilités parentales adéquatement pendant au moins 3 ans
•AS est membre actif dans un groupe social avec d’autres adultes PAS DÉVIANTS
•AS a eu une relation amicale avec un adulte durant au moins 1 an
… ou …

À FAIBLE COMPÉTENCE SOCIALE
Au maximum, 1 seul critère ci-haut.

38
Q

AXE 2 : FRÉQUENCE DES CONTACTS AVEC LES ENFANTS

A

Évaluation de la quantité de contacts avec des enfants
•Vise à différencier les individus qui passent beaucoup/peu de temps avec les enfants
•Cette mesure inclut les situations sexuelles et non sexuelles
•Exemples de situations non-sexuelles : professeur, animateur culturel, travailleur en garderie, entraineur d’une ligue mineure, etc.

39
Q

QUANTÉ DE CONTACTS (KNIGHT PEDO)

A

•Surinvestissement du temps passé avec les enfants (contacts pseudo- affectifs)
•Preuves de contacts réguliers avec des enfants dans des contextes sexuels et non-sexuels.
•Contacts sexuels avec le même enfant à 3 reprises ou plus

… ou …
FAIBLE QUANTITÉ DE CONTACTS
•Aucun critère ci-haut.

En présence d’une grande quantité de contacts, il est ensuite nécessaire d’évaluer la motivation (signification)
•Est-ce que l’AS a tente d’établir une relation interpersonnelle (pas seulement sexuelle) avec les enfants ?
•Quel est le but de l’agression ?

40
Q

GRANDE QUANTITÉ DE CONTACTS

TYPE 1 : MOTIVATION (SIGNIFICATION) INTERPERSONNELLE

A

•Évidences que l’AS a tenté d’établir une relation interpersonnelle (pas seulement sexuelle) avec les enfants.
•But n’est pas orgasmique
•L’AS démontre un intérêt envers l’enfant en tant que compagnon, il perçoit la relation comme réciproque
•La victime est un objet d’affection
Il essaie d’établir une relation

41
Q

GRANDE QUANTIÉ DE CONTACTS : TYPE 2 : MOTIVATION (SIGNIFICATION) NARCISSIQUE ET ÉGOCENTRIQUE

A

TYPE 2 : MOTIVATION (SIGNIFICATION) NARCISSIQUE ET ÉGOCENTRIQUE

42
Q

AXE 2 : FRÉQUENCE DES CONTACTS AVEC LES ENFANTS

En présence d’une faible quantité de contacts, il est ensuite nécessaire d’évaluer le niveau de violence durant l’AS.

A

VIOLENCE RÉDUITE
•Absence de blessure apparentant sur la victime, même s’il y a eu présence d’agressivité (ex: menacer, claquer, retenir la victime…)
… ou …
VIOLENCE ÉLEVÉE
•Présence de blessures physiques clairement observables.

43
Q

FAIBLE QUANTITÉ DE CONTACTS

Ensuite, évaluation si présence de composantes sadiques ou non-sadiques.

A

SADIQUE
… ou …
NON-SADIQUE

44
Q

FAIBLE QUANTITÉ DE CONTACTS TYPE 3 : VIOLENCE RÉDUITE NON-SADIQUE

A
  • Caractérisé par la séduction et la persuasion
  • Utilisation de force minimale
  • Absence d’érotisation de l’agression
45
Q

FAIBLE QUANTITÉ DE CONTACTS TYPE 4 : VIOLENCE RÉDUITE SADIQUE

A
  • Présence d’érotisation de l’agression
  • Présence d’une (1) de ces caractéristiques :
  • Pénétration «bénigne» (c-à-d ne causant pas de blessure apparente)
  • Fantaisies sadiques non actualisées
  • Comportements associés (ex: faire peur, attacher, etc.)
46
Q

FAIBLE QUANTITÉ DE CONTACTS TYPE 5 : VIOLENCE ÉLEVÉE NON-SADIQUE

A
  • Non sadique, mais agressif (rage)
  • Brutalise la victime en raison d’une rage ressentie envers soit la victime, ses parents, les femmes, etc… ou …
  • Brutalité qui précède ou coïncide avec l’agression
  • Blessure infligées par accident ou en état de panique
47
Q

FAIBLE QUANTITÉ DE CONTACTS TYPE 5 : VIOLENCE ÉLEVÉE SADIQUE

A
  • Érotisation de l’agression

* Comportements ritualisés ou bizarres (ex : uriner sur victime, la raser, etc.)

48
Q

KNIGHT PEDO ÉVALUATION ÉLÉMENTS

A
  • Érotisation de l’agression

* Comportements ritualisés ou bizarres (ex : uriner sur victime, la raser, etc.)

49
Q

Avantages des typologies :

A
  • Elles sont utiles pour identifier les facteurs liés au délit, au type de traitement, aux mesures d’encadrement et à la récidive.
  • Elles permettent l’élaboration de stratégies de prévention.