Cours 3 : Calcul et évaluation Flashcards

1
Q

Quelles sont les stratégies de calcul par addition ?

A

1- Compte tout
2- Compte à partir du premier terme (stratégie max)
3- Compte à partir du plus grand terme (stratégie min)
4- Décomposition
5- Récupération directe (MLT)

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Q

En addition, quelles sont les décompositions possibles ?

A
  • En fonction des doubles
  • En fonction du 10
  • Aller plus loin et s’ajuster
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3
Q

Donne un exemple d’utilisation de la décomposition en fonction des doubles avec 7+8.

A

Je connais
7+7 = 14
J’ajoute 1 = 15

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4
Q

Donne un exemple d’utilisation de la décomposition en fonction du 10 avec 7+8.

A

Je connais :
7 + 3 = 10 (8-3 = 5)
10 + 5 = 15

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Q

Donne un exemple d’utilisation de la décomposition en fonction d’aller plus loin et s’ajuster avec 7+8.

A

Je connais
7+10 = 17
J’en ai 2 de trop
17-2 = 15

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6
Q

Quand se fait la récupération directe en addition ?

A
  • Pour les doubles
  • Pour le reste, il n’y a pas de consensus dans la recherche
    SOIT c’est vraiment « par coeur » (connaissances déclaratives; récupération directe en MLT)
    SOIT c’est une apparence de par coeur qui viendrait de l’automatisation des procédures de comptage devenues inconscientes
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7
Q

Quelles sont les stratégies de calcul par soustraction ?

A

1- Compte tout
2- Comptage descendant à rebours
3- Comptage ascendant (trouble la distance/différence)
4- Décomposition
5- Récupération

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8
Q

Quelles sont les stratégies en décomposition pour les soustraction ?

A
  • En fonction des doubles
  • En fonction du 10
  • Trouver la distance/différence
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9
Q

Donne un exemple d’utilisation de la décomposition en fonction des doubles avec 15-7.

A

Je connais
14-7=7
J’ajoute +1

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10
Q

Donne un exemple d’utilisation de la décomposition en fonction du 10 avec 15-7.

A

Je connais
15-5=10 (7-5=2)
10-2 = 8

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11
Q

Donne un exemple d’utilisation de la décomposition en fonction de la distance avec 15-7.

A

7+3=10
10+5 = 5
5+3=8

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12
Q

Comment se fait la récupération en soustraction ?

A

En fonction des faits additifs associés.
4-2=2 car on connait 2+2=4

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13
Q

Qu’est-ce qu’un bon calculateur ?

A
  • Est précis (bonnes réponses) et rapide.
  • Sait donc adapter son choix de stratégie comme tel :
    1. Récupération en MLT (ou apparence de)
    2. Stratégie « back-up » consciente (doute, fait arithmétique non emmagasiné / automatisé): éventail de choix; sélection de la plus efficace pour un calcul donné.
  • a généralement une bonne mémoire de travail et une bonne conscience phonémique (associations).
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14
Q

Vrai ou faux.

Au premier cycle, les enfants ne devraient plus utiliser les doigts (automatisation).

A

Faux, c’est encore normal.

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15
Q

À quoi sert l’usage des doigts ?

A

Libèrent la mémoire de travail, permettant ainsi que les ressources cognitives soient utilisées autrement.

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16
Q

Quelle stratégie additive est la plus utilisée en 1ere année ?

A

MIN (avec support des doigts jusqu’à la 2e année ou au-delà)

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17
Q

Complète la phrase :

Au début du primaire (vers 6 ans), il y aurait une corrélation positive entre l’usage des doigts et la …

A

Mémoire de travail

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18
Q

Quand l’usage fréquent des doigts seraient associé à une faible mémoire de travail ?

A

À partir du 2e cycle.

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19
Q

Vrai ou faux.

Il est correcte d’utiliser les doigts au premier cycle.

A

Vrai.

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20
Q

Vrai ou faux.

Il est approprié d’utiliser les doigts au deuxième cycle.

A

Faux.

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21
Q

Quels sont les signes d’alerte des calculs ?

A

1re année : l’enfant qui « devine » encore ses réponses (ne semble utiliser aucune stratégie de calcul) ou compte encore à partir de 1

4e année: l’enfant qui utilise encore souvent des stratégies de comptage (même verbal). La transition du comptage vers la récupération en MLT devrait être en bonne voie lors de la 3e année.

En 5e année : l’enfant qui ne résout pas la majorité des additions simples (dont la somme est supérieure à 10) « par coeur ».

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22
Q

Quand se fait l’acquisition des multiplications et des divisions ?

A

3e année à 5e année (3 ans)

23
Q

Quelles sont les stratégies de calcul des multiplications ?

A

1- Comptage d’ensembles (objets/dessins/doigts)
2- Addition répétée (calcul des sommes)
3- Comptine (bonds)
4- Procédures basées sur des patterns (trucs)
5- Décomposition/distributivité
6- Récupération directe

24
Q

Qu’implique la décomposition de la multiplication ?

A

Des connaissances spécifiques à certains nombres.

25
Q

Les faits multiplicatifs sont-ils normalement résolus « par coeur » par l’adulte ?

A

Généralement, c’est une combinaison de récupération directe et de stratégies procédurales.

26
Q

Quelles sont les stratégies des divisons ?

A

1- Comptage du nombre d’éléments par ensemble après avoir réalisé une distribution (objets / dessin)
2. Addition répétée du diviseur jusqu’à l’atteinte du dividende
3. Récupération des faits multiplicatifs associés

27
Q

Qu’implique l’addition répétée du diviseur jusqu’à l’atteinte du dividende ?

A
  • Calcul des sommes (long +++ et risque d’erreurs)
  • Comptine: bonds de 3 (dénombrement du nombre de bonds réussi ?)
28
Q

Quels sont les impacts du calcul chez les TAM et TDL ?

A

Les difficultés avec l’emmagasinage/récupération (ou l’apparence
de…) des faits arithmétiques sont fréquentes. L’usage de stratégies procédurales est par ailleurs aussi problématique.

29
Q

Quels sont les impacts du calcul chez les DL-DO?

A

DL-DO (3e année) : Multiplication et soustraction (du moins avec échange) moins précises et moins rapides.

Difficultés significatives à l’épreuve de faits arithmétiques à résoudre en 3s et à l’épreuve de calculs arithmétiques.

30
Q

Où se font généralement les évaluations en dyscalculie ?

A

Au privé

31
Q

Vrai ou faux.

Les évaluations en cognition mathématiques sont très
rarement réalisées au public.

A

Vrai.

32
Q

Vrai ou faux.

Il doit avoir prérequis pour faire une évaluation de la cognition mathématique au privé.

A

Faux. Ça peut être sur la base d’inquiétudes des parents et/ou des enseignant.e.s

33
Q

Vrai ou faux.

Il faut un diagnostic au primaire afin d’avoir des adaptations au PI.

Y-a-t’il des « exceptions » ?

A

Faux.

Mais dans la réalité, un diagnostic est parfois requis pour l’obtention d’un code de difficulté à l’interne (difficulté d’apprentissage) et celui-ci peut mener à plus de services… (dépend des CSS)

MAIS un diagnostic peut être requis pour avoir accès à une classe spécialisée (critères internes CSS)…

34
Q

Vrai ou faux.

Il faut un diagnostic au secondaire afin d’avoir des adaptations au PI.

Y-a-t’il des « exceptions » ?

A

Faux.

MAIS un diagnostic est requis pour faire une demande d’exemption de réussite d’une matière (maths) pour l’obtention du diplôme d’études secondaires.

35
Q

Vrai ou faux.

Il faut un diagnostic au études supérieures afin d’avoir des adaptations au PI.

A

Vrai.
Aux études supérieures, un diagnostic est requis pour mettre en place un PI.

36
Q

Pourquoi « vouloir » une conclusion ?

A
  • Pour avoir un code de difficulté 03 menant à plus de services (même si ce n’est pas cohérent avec le guide des sanctions…)
  • Pour accéder à une classe spécialisée
  • Pour mettre en place un PI aux études supérieures
  • Pour apporter une certaine closure: permettre à la famille et à l’enfant de mieux comprendre les difficultés, de s’informer et éventuellement d’accepter ces difficultés.
37
Q

Pourquoi évaluer ?

A

Pour la richesse des informations recueillies qui nous
permet de:
- Identifier le déficit cognitif sous-jacent (l’origine fonctionnelle);
- Établir un plan de traitement bien ciblé, afin d’offrir une intervention efficace;
- Faire des recommandations ciblées et offrir un soutien au milieu scolaire et aux parents.

38
Q

Quels sont les objectifs principaux de l’évaluation en
cognition mathématique ?

A
  1. Émettre une conclusion, basée sur les critères du
    DSM-V, en spécifiant l’ampleur des difficultés et les
    besoins d’intervention;
    - Difficultés à maîtriser le sens du nombre ?
    - Difficultés avec le calcul / les faits arithmétiques ?
    - Difficultés avec le raisonnement mathématique ?
  2. Identifier le déficit cognitif sous-jacent (sens du nombre; accès au sens du nombre; facteurs cognitifs
    généraux).
39
Q

Quelles sont les 6 étapes de la démarche d’évaluation en dyscalculie ?

A

1- Histoire de cas
2- Consulter bulletins, rapports antérieurs, PI s’il y a lieu
3- Planification de l’évaluation formelle
4- Adaptation en fonction des réussites et échecs
5- Devrait-on évaluer autre chose ?
6- Tâcher de noter une grande variété d’observations sur :
- Fonctions exécutives
- Difficultés qui pourraient exiger des évaluations complémentaires
- Sur le ressenti du jeune (anxiété, démotivation, faible estime, etc.)

40
Q

Quoi regarder dans l’histoire de cas ?

A
  • Plainte (difficultés rapportées par le parent, l’enseignant, le jeune, à l’école ou au quotidien?)
  • Depuis quand perdure les difficultés (début) ?
  • Intervention antérieure (ex. orthopédagogie/tutorat) ?
  • Informations générales sur la santé/l’éducation (autres diagnostics, vue/audition, enseignement dans la langue maternelle?, qualité de l’enseignement)
  • Antécédents familiaux
  • État d’anxiété ? Si oui, est-ce spécifique aux mathématiques ?
41
Q

Comment planifier les évaluations formelles ?

A
  • Sélectionner les outils standardisés (17 ans et moins)
  • On ne fera généralement PAS passer tous les sous-tests… Car cela prendrait trop de temps inutilement ($$ et ressources).
  • Il importe donc de partir de la plainte et de sélectionner des épreuves complémentaires en lien avec notre analyse.
42
Q

Quelles autres évaluations complémentaires pourraient être de mise ?

A

Inclure des épreuves de mémoire verbale (ex.: CELF CDN-Fr, répétition de nombres, ordre direct), de mémoire de travail verbale (ex.: CELF CDN-Fr, répétition de nombres, ordre indirect), DAR.

43
Q

Quels sont les outils d’évaluation prévilégiés ?

A
  • Examath 8-15
  • Tedi-MATH Grands
  • WIAT-II
44
Q

Quels outils ont la melleure validité de contenu théorique ?

A
  • Examath 8-15
  • Tedi-MATH Grands
45
Q

Quel.s outil.s a.ont la meilleure sensibilité/spécificité ?

A

Examath 8-15

46
Q

Quel âge couvre le Tedi-Math Grands ?

A

3e année à secondaire 1

47
Q

Quel âge couvre le WIAT ?

A

1re année à secondaire 5

48
Q

Qu’à de différent le Wiat ?

A

N’évalue pas :
- Traitement du nombre
- Dénombrement
- Numération et transcodage

49
Q

Qu’à de différent de Tedi-Math ?

A

N’évalue pas le dénombrement

50
Q

Vrai ou faux.

Ce sont les manuels des tests qui doivent normalement spécifier les seuils de pathologie.

A

Vrai.

51
Q

Dans l’examath, quels sont les points de fragilité ?

A
  • Majorité de scores sous le 25e percentile (i.e. Q1, P10 ou P5) = fragilité
  • P10 (c’est-à-dire sous le 10e percentile) signifie « difficultés significatives et importantes »
  • P5: marqueur de sévérité accrue
52
Q

Quelles sont les conclusions possibles ?

A
  • Un trouble spécifique des apprentissages avec déficit du calcul (ou dyscalculie);
  • Un trouble spécifique des apprentissages avec difficultés du raisonnement mathématique;
  • Un trouble spécifique des apprentissages avec déficit du calcul et difficultés du raisonnement mathématique (ou dyscalculie
53
Q

Donne des exemples de conclusion quand les critères du DSM ne sont pas remplis.

A

Difficultés mathématiques en calcul et/ou en résolution de problèmes. Les difficultés mathématiques ne sont actuellement pas assez significatives pour conclure en un TSAM.

À risque de présenter un trouble spécifique des apprentissages en mathématiques. Bien qu’un déficit cognitif numérique fut identifié, des interventions ciblées devront être mises en place afin de statuer sur la persistance des difficultés. Il conviendra par la suite de mettre à jour la conclusion orthophonique.

54
Q

Quelles sont les recommandations possibles ?

A

Évaluations complémentaires (en présence d’indices de
difficultés):
-Langage (advenant que votre mandat n’incluait pas le langage)
- Mémoire, fonctions exécutives, intelligence (neuropsychologie)
- Capacités motrices (ergothérapie)
- Etc.

Intervention nécessaire :
- Orthopédagogie
- Orthophonie