Cours 3 - developpement de la psychopathologie Flashcards

1
Q

relation d’objet

A
  • Les relations avec les proches sont « intériorisées » (relations d’objet)  realité subjective.
  • Les relations d’objet internes sont l’union de: une représentation de soi – un affect – une représentation de l’objet
  • Les perceptions de soi et des figures parentales forgées au cours des expériences précoces vont colorer comment un individu se perçoit et perçoit les autres dans la vie adulte
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2
Q

Mélanie Klein : stade oral, concept d’identification projective

A
  • Certains naissent avec une pulsion agressive plus forte (facteur biologique)
  • Plus vulnérables à la frustration, ils sont « fixés » au stade oral, source de frustrations trop intenses
  • Par une chaîne de projections et d’introjections, les objets internes deviennent sadiques et envieux (position schizo-paranoïde)
  • Afin de sauver les bons objets internes, ils ont recours au mécanisme de clivage; les objets et le soi deviennent alors soit tout bons ou tout mauvais, tout gratifiants ou tout frustrants
  • Développe également le concept d’identification projective (forme primitive de projection): une partie de soi est « déposée » à l’intérieur de l’autre
  • Les personnes qui ont un TPB utilisent le clivage et l’IP
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3
Q

Donald W. Winnicott: Espace transitionnel

A
  • Le rôle de la mère est essentiel dans le développement de l’enfant (« un bébé, ça n’existe pas »)  Un bebe seul n’existe pas, c’est toujours un bebe avec sa mere
  • Une mère suffisamment bonne assure un maintien (holding) de l’enfant et lui présente l’environnement de sorte qu’il n’est pas désillusionné trop rapidement
  • Elle favorise la mise en place d’un espace transitionnel (je cree le sein, et il se retrouve dans la realite) dans lequel la mère satisfaisante est « trouvée/créée » par l’enfant
  • L’enfant utilise des objets transitionnels, substituts symboliques de la mère, pour opérer une autonomisation progressive
  • La mère suffisamment bonne se laisse également utiliser par son enfant en tolérant et en « survivant » à ses attaques de colère.
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4
Q

Donald W. Winnicott: L’enfant desillusionné

A

• L’enfant désillusionné trop rapidement devient excessivement frustré et en colère. ==> une mere non presente
• Les objets transitionnels sont utilisés concrètement et de façon compensatoire: perversion, abus de substance, dépendances ou addictions diverses (dont relationnelles)
o Les adultes TPB utilisent plus d’objets transitionnels que les adultes souffrant d’autres troubles mentaux  modele d’addiction
• Selon Modell (1963), les autres, dont le thérapeute, servent d’objet transitionnel au TPB
• L’enfant trop utilisé par la mère pour satisfaire ses besoins à elle, ou trop contrôlé, développe un faux soi (trouble de l’identité qui est « détournée », personnalité « as if »)
 Les borderlines ont plus d’objets transitionnels. La mère est pas assez la pour qu’elle soit introjectée dans le borderline. L’objet transitionnel devient alors une representation compensatoire de la mere. Modele d’addiction.

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5
Q

Margaret Mahler

A

• Conçoit la « naissance psychologique de l’être humain » comme se déroulant par phases successives:

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6
Q

Quels sont les phases de la naissance psychologique de l’humain?

A

1) Phase autistique normale (0 à 1 mois)  dans sa bulle
2) Phase symbiotique normale (1 à 5 mois)  l’enfant est fusionné avec la mère
3) Processus de séparation-individuation  La naissance arrive dans cette phase, car sa perception se raffine.

  1. 1) Phase de différenciation (5 à 9 mois)  enfant voit qu’il n’est pas la mere, voit progressivement qu’ils ne sont pas 1
  2. 2) Période des essais (9 à 16 mois)  L’enfant est en amour avec lui meme
  3. 3) Phase de rapprochement (16 à 24 mois) Borderline est pris la. C’est une phase de differenciation de sa mere. Conscient de la separation et va et vient.
  4. 4) Permanence de l’objet (24 à 36 mois)  Permanence de l’objet, a l’interieur de soi, il y a une mere qui est la pour l’enfant.
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7
Q

Phase de rapprochement ou crise de rapprochement

A
  • L’enfant sort de sa bulle de toute-puissance et devient sensible au fait qu’il est séparé de sa mère; il vit alors en même temps l’angoisse d’être séparé et le désir de poursuivre son autonomisation
  • L’enfant est ambivalent vis-à-vis de la mère et alterne entre des moments de rapprochement (clinging) et de prise de distance (darting away)
  • L’enfant est également plus colérique et anxieux; il a moins confiance en lui et va chercher plus activement l’attention de sa mère. Bref, l’enfant à cet âge n’est pas facile: il n’est jamais content, il est plus exigeant et il ne sait pas ce qu’il veut…
  • Si la mère tolère mal cette ambivalence (par ex. n’aime pas que l’enfant devienne autonome), la phase de rapprochement ne se résout pas; l’enfant finit par croire que toute manifestation de colère ou d’individuation va provoquer un retrait de l’investissement/amour maternel
  • Pour que la permanence de l’objet soit atteinte, il faut une résolution de la phase de rapprochement, avec l’intériorisation d’une représentation positive de la mère et de sa disponibilité
  • Cette permanence émotionnelle de l’objet fait défaut chez l’individu borderline qui ne tolère pas la séparation qu’il vit comme un abandon
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8
Q

John Bowlby

A
  • Selon lui, tous les enfants ont une tendance innée à s’attacher à la personne qui prodigue les soins de base.
  • La fonction adaptative de cette tendance est le développement de comportements qui visent à maintenir la proximité de cette personne (par ex. sourire ou pleurer pour susciter un rapprochement) pour augmenter ses chances de survie.
  • À partir des premiers échanges se rapportant à comment la personne soignante a réagi à ses réactions émotionnelles, l’enfant vit un sentiment de sécurité ou d’insécurité.
  • Il se forge également un système de représentations de soi et des autres (internal working models) qui servira de modèle aux relations futures de l’adulte.
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9
Q

John Bowlby: strategie primaire et strategie secondaire?

A

 Stratégie primaire est d’aller vers la mère pour être consolé. Stratégie secondaire est style d’attachement non sécurisé. Modèles internes opérants. Enfant apprend a anticiper les comportements de autres pour ses besoins

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10
Q

Une classification des styles d’attachement • Mary Ainsworth

A

o Sécurisés (secure) : Ils explorent leur environnement en la présence du parent, sont anxieux devant l’étranger et l’évitent, sont en détresse lors de la brève absence du parent, recherchent rapidement son contact à son retour, sont vite consolés et reprennent alors leur exploration

o Insécurisés-évitants (avoidant) : Certains enfants ne semblent pas être trop anxieux de la séparation avec le parent, ne recherchent pas sa proximité à son retour et ne préfèrent pas le parent à l’étranger

o Insécurisés-préoccupés (anxious-ambivalent) : Ils montrent une exploration limitée, sont très en détresse lors de la séparation du parent et ont de grandes difficultés à être consolés. Ils démontrent un comportement de résistance à la consolation et ils manifestent de l’anxiété ainsi que de la colère face au parent

o Désorganisés-désorientés (disorganized-disoriented) : Ils démontrent des comportements désorganisés, comme l’absence de mouvements, battre des mains, se cogner la tête sur un mur ainsi que la tendance à essayer de fuir la situation même dans la présence du parent; peut-être expliqué par la proximité à un objet source à la fois de menace et de réassurance (donc associé à l’expérience de traumas)

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11
Q

Le style d’attachement chez l’adulte

A
  • Sécurisés: Décrivent les aspects positifs et négatifs de leurs expériences de l’enfance de façon ouverte et cohérente; sont réalistes, flexibles et indulgents dans leurs relations. Il a accès au émotions.
  • Préoccupés: Parlent longuement de leurs expériences et de façon confuse et incohérente; manquent de distance vis-à-vis leurs relations passées
  • Évitants: Dévalorisent leurs relations d’attachement ou les décrivent de façon idéalisée et finissent par se contredire
  • Non résolus (par rapport aux traumatismes ou pertes): Démontrent des dérapages dans leur raisonnement; ils peuvent être cohérents mais donner des explications très peu plausibles. Perte d’objectivité
  • Non classifiables: Désorganisation plus générale du discours et utilisation inconsistante de différentes stratégies d’attachement
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12
Q

Style d’attachement du TPB

A
  • Style sécurisé est peu fréquent: Autour de 6-8% des patients borderline
  • Style préoccupé: Le plus fréquent, environ 56%, mais pas toujours plus que pour les autres groupes cliniques. Beaucoup de troubles mentaux qui sont accompagné avec le style préoccupé.
  • Style non résolu: Environ 50%, ce qui n’est pas très différent des autres groupes cliniques.
  • Style non classifiable: Environ 30%
  • Style évitant: Environ 35%

 Pas de causalité spécifique entre TPB et l’attachement. Le trouble borderline n’est pas un trouble d’attachement précis, c’est comme ça avec tous les autres troubles mentaux.

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13
Q

Peter Fonagy

A
  • Il a introduit une variable qui module l’effet du style d’attachement
  • Il s’agit d’une capacité réflexive (reflective function – RF ou mentalizing) qui se développe par stades durant le développement
  • Il existerait un module inné d’interprétation des états mentaux, et il ferait fondamentalement (neurologiquement) défaut chez plusieurs troubles mentaux comme l’autisme
  • La pleine RF témoigne d’une capacité à se représenter les relations et les actions des autres et de soi en termes d’états mentaux et d’intentions (théorie de l’esprit)

 Lien entre borderline et style d’attachement c’est la capacité réflexive. Module inné: activé par l’environnement; qui explique le comportement;

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14
Q

RF et régulation émotionnelle

A

• La RF est une habileté qui repose sur les compétences cognitives acquises durant le développement d’une théorie de l’esprit  On l’apprend
• La RF a une fonction psychologique particulièrement utile dans le contexte de la régulation émotionnelle (hot cognition)
• L’habileté de pleine RF peut être utilisée ou non (on/off) dans certains contextes
• Si la pleine RF n’est pas disponible, l’individu régule ses émotions dans un mode antérieur du développement de la RF.
 Quand on mentalise pas; on voit l’autre d’une façon non mentalisé

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15
Q

Développement de la RF -Peter Fonagy

A

1- Représentation du soi corporel (0 à 8 mois)
2- Attitude téléologique (8 mois à 2e année)
3- Mode d’équivalence psychique (2e à 3e année):
4- Mode « comme si » (pretend mode)(3e à 6e année)

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16
Q

Développement de la RF

- Représentation du soi corporel (0 à 8 mois)

A

• Représentation du soi corporel (0 à 8 mois): module inné de détection des contingences avec préférence pour les accords parfaits, ayant donc d’abord pour but l’autodétection  S’autodetecter dans son corps

17
Q

Développement de la RF

- Attitude téléologique (8 mois à 2e année)

A

l’enfant commence à penser aux actions comme menant à un but, il se voit donc comme un agent téléologique (se rapportant à des effets de causalité); l’enfant peut comprendre l’intentionnalité mais que par le biais du monde physique, visible (concret) (voir étude de l’obstacle qui disparaît) Téléologie: étude des fins et des moyens ou processus causaux qui les y amènent
o Régulation téléologique : Ça prend une cause visible pour expliquer un effet visible
-Les états mentaux sont invisibles, ils ne causent donc pas les actions
o Explique pourquoi l’enfant pense que c’est son comportement qui cause les actions de ses parents
- Si papa me frappe c’est que j’ai dû faire quelque chose de pas correct
o Tyrannie de la causalité du visible, non-mental
Faire des liens avec Bergeret et l’idéal du moi: si je suis parfait, mon parent sera gentil avec moi, il m’aimera…
 ils mentalisent pas leur parents.

18
Q

Mode d’équivalence psychique (2e à 3e année):

A

l’enfant commence à considérer les états mentaux des autres mais seulement dans la mesure où ils sont perçus comme équivalents aux siens; ce qui est mental existe dans le monde et l’inverse – les pensées sont vécues comme trop « vraies » (ex. du costume de Batman)
 Ce qui se passe dans sa tête c’est la réalité. Les émotions sont trop vraies. Sont prementalisés.
o Régulation en équivalence psychique :
o Les états mentaux existent mais l’émotion du sujet prend toute la place, elle est trop « vraie » (mental = réalité)
- L’émotion est entière et intense; le sentiment est la réalité: la tristesse veut dire que la situation est désespérée
- Il n’y a qu’une perspective possible, source de conviction inébranlable: une action ne peut avoir plusieurs causes ou elle ne peut être expliquée de plusieurs façons
 si on se sent blessé c’est la seule chose qui est vraie et elle est intense et entiere.
o Les autres agissent en accord avec la logique de l’émotion du sujet
- Si je suis triste, c’est que quelqu’un me fait du mal
o Tyrannie de l’émotion trop intense et d’une unique façon d’interpréter les actions
 Une façon de comprendre les choses dépendant de l’émotions que la personne ressent = dans le trouble borderline.

19
Q

Mode « comme si » (pretend mode)(3e à 6e année)

A

l’enfant comprend les autres et lui-même comme ayant des désirs et croyances de nature représentationnelle; cependant, l’expérience est trop séparée de la réalité extérieure (trop peu vraie)
 Phase symbolique. On la voit chez l’adulte qui mentalise pas bien, donc un mode comme si.
o Régulation en « comme si » :
o La pensée symbolique s’installe mais elle est déconnectée des émotions, trop théorique
o Les émotions ne sont « pas assez vraies »
o Plusieurs perspectives sont possibles mais elles ne sont pas intégrées à l’expérience (= du blabla) - Comprendre ne calme ou ne soulage pas
o Tyrannie de la déconnection (dissociation) = elle peux parler des émotions, mais de façon déconnecté, avec du cynisme, deconnecte de l’impact emotionnel.

• Mode réflexif ou mentalisation proprement dite (vers la 6e année et ensuite): l’enfant peut associer sa mémoire à ses activités intentionnelles dans une organisation temporelle et causale cohérente (soi autobiographique) (voir étude du collant)
o Survient par le biais du jeu qui intègre les modes d’équivalence et de « comme si »
 Est capable de combiner le trop vrai et le pas assez vrai. Le symbolique rend l’émotion trop vraie diminué. C’est l’utilisation optimale
o Régulation en pleine capacité réflexive :
o Émotion et pensée symbolique sont intégrées, prise de distance possible
- Permet de réduire l’intensité émotionnelle
o Plusieurs explications du comportement des autres sont possibles
-L’état mental des autres peut être considéré, donc leur part de responsabilité dans l’interaction
o Le sujet a une représentation complexe de lui-même, stable dans le temps
- Une émotion n’est juste qu’une émotion, elle passe

20
Q

RF et TPB : Téléologique, equivalence psychique et mode comme si

A

• L’individu borderline peut vivre des expériences émotionnelles sur des modes de mentalisation antérieurs à la pleine RF:
o Téléologique: besoin de preuves ou de signes concrets d’amour (par ex. contact physique, efforts particuliers comme voir un client le dimanche; « causer » de l’affection par l’automutilation) ex: téléphone
o Équivalence psychique = psychose de transfert = clivage : l’individu a peur de ses pensées, il ne veut plus penser, elles sont trop douloureuses (être vraiment mauvais; souffrance psychologique plus douloureuse que physique) (c’est tellement souffrant quelle préfère se blesse) (La tristesse évolue mais la borderline ne voit pas qu’elle va se dissoudre avec le temps.)
o « Comme si » : les pensées sont dissociées, dépouillées de leur réalité psychique. (dissociation)

21
Q

Selon Fonagy, le TPB est lié spécifiquement à une interaction entre:

A

o le style d’attachement non résolu (désorganisé)
o la présence de traumatismes
o et un niveau bas de RF (mentalisation)

22
Q

Thérapie basée sur la mentalisation (MBT)

A

• Modèle de psychothérapie manualisé qui a démontré son efficacité auprès d’adultes TPB
• Vise à améliorer la capacité réflexive
• Programme en hôpital de jour de 18 mois qui combine thérapie individuelle et de groupe
• A été appliqué à d’autres populations cliniques
o Adolescents TPB; familles; enfants
o Personnalité antisociale; addictions; troubles alimentaires; automutilation; psychose
 Font de façon explicite et prouvé empiriquement

23
Q

Abus sexuels prevalence des borderlines

A

o 52% (médiane: va de 16 à 75%) globalement
o 26% (médiane: va de 0 à 33%) pour les abus commis par les parents ou beaux-parents. Les plus traumatiques.
• Selon Michael Stone, le fait que les femmes soient davantage victimes d’abus sexuels (2 à 3 x plus que les hommes) explique que le TPB touche plus particulièrement les femmes (75%) Hypothèses mais pas prouvé scientifiquement

24
Q

Abus physiques chez les borderlines

A

• La prévalence des abus physiques (battue, frappée) va comme suit:
o 46% (médiane: va de 10 à 73%)
• Ces chiffres ne sont peut-être pas représentatifs à cause de la difficulté à s’entendre sur la définition des abus physiques (une punition corporelle est-elle un abus?)

25
Q

Invalidation et négligence

A

• 92% des TPB ont rapporté (rétrospectivement) avoir vécu une forme de négligence ou de déni émotionnel biparental (invalidation) avant l’âge de 18 ans
• L’invalidation peut prendre plusieurs formes:
o Commentaires invalidant les émotions, pensées, besoins et autres états mentaux (dévalorisation, critique, déni, réactions de colère)
o Invalidation des comportements (punitions excessives et invalidantes)
o Minimisation des difficultés (pas de soutien, mépris)
o Invalidation du sens de soi et des comportements auto-initiés (impose besoins, pensées, nie individualité)

26
Q

Quels sont les consequences des effets d’une application systématique ou chronique des réponses invalidantes

A

o Une hyperactivation émotionnelle (réactivité plus grande)
o Une dérégulation cognitive et attentionnelle (difficulté à se concentrer sur les émotions car hyperactivé par ex.)
o Un déficit dans les habiletés émotionnelles (manque de mots pour dire les émotions, alexithymie)
o Des émotions secondaires (sentir de la honte au lieu de la tristesse) (emotion sur des emotions comme triste et honte)
o Une dérégulation émotionnelle (agirs impulsifs au lieu d’habiletés relationnelles) = ils ont pas le droit d’etre en colere
o Une passivité dans la résolution de problèmes (dépendance, résignation acquise)
o L’auto-invalidation (manque d’estime de soi, pessimisme)
o Une dérégulation sociale ou interpersonnelle (ne prend pas sa place, attire des relations toxiques, victimisation)

27
Q

• Pour faire un borderline, il faut donc:

A

o une vulnérabilité biologique (sans vulnérabilité, on est relativement resillient)
o une vulnérabilité du développement de la personnalité (d’etre au centre de nos emotions, de pouvoir le developper) (→ environnement interne), qui actualise la vulnérabilité biologique et fragilise les fonctions psychologiques
o ainsi qu’une histoire de stresseurs (par ex. abus) qui accentuent la désorganisation du fonctionnement de la personnalité
• Pour beaucoup d’auteurs, tous ces facteurs convergent pour fragiliser la capacité du borderline à réguler ses émotions (problème central)
• Cette difficulté à réguler les émotions serait au centre de la problématique du TPB; ce serait elle qui serait le facteur de causalité le plus rapproché de la présentation du trouble