Cours 3 - ENVERS LES ENFANTS Flashcards

1
Q

Quels sont les dossiers ayant initié la Commission Laurent ?

A

Thomas Audet
La petite fille de Granby

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quel était la demande du grand-père de Thomas envers la DPJ ?

A

Une uniformisation des services à travers les DPJ du Qc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Comment se prennent les décisions par la DPJ ?

A
  1. Signalement => réception des appels
  2. Évaluation (présenter la situation à la chef ou au chef de service ; SSP ; Code 1-2-3 )
  3. Intervention
  4. Prise en charge ou référer
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Le logiciel SSP permet de faire quoi ?

A

Il permet de traiter le signalement et de déterminer le Code associé à la situation. En revanche, sa validité et sa fidélité n’ont pas été démontré.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

La Commission Laurent a une position quant au logiciel SSP. Quelle est leur position ?

A

À abolir l’utilisation du logiciel et de reposer l’évaluation sur le jugement clinique seulement. La Commission blâme le logiciel et ses incohérences qui mènent à la mauvaise prise de décision (Code 1-2-3). La Commision a recommandé son abolition.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quelles habiletés / cpts sont travaillées en Centre de réadaptation ?

A

Le délai ; la patience ; l’adaptation ; avoir une routine / quotidien sein ; respect de l’autorité ; etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Un parent nomme avoir consommé de la marijuana dans le dernier mois. Qu’est-ce qui représente un facteur de protection dans cette situation ?

A

La transparence du parent.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Les données de Statistiques Canada concernant la prévalence quant à la violence familiale présentent une faiblesse : de quoi il s’agit ?

A

Les données font états des signalements reçus et retenus seulement par la police.

Les statistiques ne représentent pas les cas de violence envers les enfants. Elles sont grandement sous-estimées.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Selon Statistiques Canada, 18 965 mineurs auraient été victimes de violence familiale en 2020. Quelle est la proportion approximative quant à la violence infligée par un parent ?
A) 15 %
B) 40 %
C) 60%
D) 75%

A

Selon Statistiques Canada, 60% cas de violence familiale seraient infligés par les parents (C).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Nommez une limite quant à la documentation sur le phénomène de la violence envers les enfants.

A

La cooccurrence des différentes formes de violence n’est pas documentée, ou très peu.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Vrai ou faux. Les enfants victimes de violence familiale subissent, d’une manière générale, une forme de violence en particulier.

A

Faux. Nous reconnaissons de + en + que les enfants sont victimes de plusieurs formes de violence.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Pourquoi serait-il pertinent de prendre en considération la cooccurrence des différentes formes de violence que les enfants subissent ?

A

Les conséquences sont amplifiées s’il y a plusieurs formes de violence. Des traitements et programmes devraient être mis en place.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels sont les professionnels ayant un pouvoir d’enquête ?

A

Les policiers, les Tribunaux

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Quel.s niveau.x documente.nt les statistiques par rapport aux cas de violence envers les enfants ?

A

Le niveau 1 : la DPJ.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels sont les professionnels qui n’ont pas de pouvoir d’enquête ?

A

Les psychologue, TS, psychoéd, criminologue, etc.
Ces derniers reçoivent les informations et les acheminent à la DPJ si le signalement est nécessaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quel est le 4e niveau ?

A

Ce sont les cas connus par la communauté. Par exemple, la grand-mère sait que son petit-fils victime de négligence.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quelle est la conclusion à tirer des niveaux ?

A

Plus de cas que ce qui est affiché par les statistiques. Beaucoup de cas ne sont pas répertoriés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quelles observations peuvent-être faites entre les Rapports québécois sur la violence et la santé de 1998 versus celui d’aujourd’hui ?

A
  • Avant : violence physique seulement de reconnus
  • Augmentation du nombre de signalements: Il n’y a pas nécessairement plus de violence.

-

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quel est l’objectif principal du Rapport québécois sur la violence et la santé ?

A

De produire des estimations fiables du nombre d’enfants québécois signalés et reconnus par la DPJ comme étant en besoin de protection de la part de l’État.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Peut-on dire que les efforts mis contre la violence envers les enfants ont permis de résoudre ce phénomène ? Élaborez.

A

Non. La violence demeure d’actualité. Les chiffres sont toujours élevés.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Selon l’OMS quelle est la priorité de la santé publique ?

A

La prévention de la violence envers les enfants. L’enfant devrait être au centre de nos priorité.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Afin de prévenir la violence envers les enfants, qu’est-ce qui est recommandé ?

A
  1. D’éliminer ou de réduire les facteurs de risques favorisant l’apparition ou le maintient d’un problème ;
  2. De favoriser les capacités individuelles et collectives (augmenter les facteurs de protection).
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Nommer les cinq conditions mises en place pour les efforts de prévention.

A
  1. Individuelles
  2. Familiales
  3. Sociales
  4. Communautaires
  5. Économiques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Nommer les cinq stratégies de mesures préventives.

A
  1. Renforcer le SOUTIEN ÉCONOMIQUE aux familles
  2. Changer les NORMES SOCIALES en faveur du soutien aux parents et aux pratiques parentales positives
  3. c
  4. Rehausser les HABILETÉS PARENTALES pour promouvoir le développement de l’enfant
  5. RÉDUIRE LES MÉFAITS de la maltraitante de façon à prévenir les risques futurs.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Vrai ou faux. Il est recommandé de combiner les cinq stratégies de mesures préventive. Expliquer.

A

Vrai. Les unes tendent à renforcer les effets des autres.

26
Q

Pourquoi est-il pertinent de renforcer le soutien économique aux familles. Expliquez.

A

Car avoir peu de revenus => Difficultés pour combler les besoins des enfants.

Une augmentation du stress (financier, entre autres) augmente le risque que l’enfant soit victime de violence familiale.

27
Q

Donnez un exemple de soutien économique aux familles (programme mis en place).

A

Le programme des Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance (SIPPE) (0-5 ans)

28
Q

Donnez un exemple de mesure qui témoigne de la stratégie « Fournir aux enfants des SOINS et de ÉDUCATION de qualité TÔT DANS LA VIE ».

A

La maternelle 4 ans.

29
Q

Pourquoi est-il pertinent d’encourager les soins et l’éducation des enfants tôt dans leur vie ?

A

Car plus tôt un enfant va à l’école, plus tôt il sera en contact avec d’autres enfants ; plus tôt il aura des personnes de confiance autour de lui (enseignant.e.s ; surveillant.e.s, etc.)
Une prise en charge pourra être effectuée plus tôt.

30
Q

Donnez un exemple de mesure afin de rehausser les habiletés parentales pour promouvoir le développement. Expliquez.

A

Le congé parental aux mères ET aux pères avec le programme de la RQAP. Ce programme permet aux parents de créer de meilleurs liens avec leur enfant, dans l’espoir de diminuer la violence familiale.

31
Q

Expliquez la cinquième stratégie : réduire les méfaits de la maltraitante de façon à prévenir les risques futurs.

A

Les études montrent qu’un enfant victime d’une forme de violence a plus de risques d’en commettre par la suite.

Par la réduction des méfaits, le gouvernement a tenté d’offrir plus de services en santé mentale pour les enfants dans les CLSC. Le tout permet de diminuer la probabilité que l’enfant commette de la violence à son tour.

32
Q

Vrai ou faux. Les conséquences de la violence envers les enfants sont multiples. Les enfants victimes d’abus sexuels subissent davantage les conséquences.

A

Faux. Les conséquences de la violence envers les enfants sont multiples, et ce, peu importe la forme de violence subie.

33
Q

Quels sont les facteurs qui influencent les conséquences de la violence envers les enfants ?

A
  1. La chronicité
  2. La cooccurrence
  3. La récurrence
  4. La sévérité de la violence
  5. L’âge de l’enfant
34
Q

À quoi fait référence le facteur de la chronicité quant à l’impact de la violence envers les enfants ?

A

La chronicité fait référence à la durée de la forme de la violence.

35
Q

À quoi fait référence le facteur de la cooccurrence quant à l’impact de la violence envers les enfants ?

A

La cooccurrence fait référence à la présence d’une, de deux, de trois, de quatre ou de cinq formes de violence.

36
Q

À quoi fait référence le facteur de la récurrence quant à l’impact de la violence envers les enfants ?

A

La récurrence fait référence à la fréquence de la présence de la violence.

37
Q

À quoi fait référence le facteur de la sévérité quant à l’impact de la violence envers les enfants ?

A

La sévérité fait référence à la nature de la forme de la violence. Selon les études, un viol aurait davantage d’impacts que la violence verbale.

38
Q

À quoi fait référence le facteur de l’âge quant à l’impact de la violence envers les enfants ?

A

Un enfant plus jeune subirait davantage les conséquences qu’un enfant plus âgé.

39
Q

Vrai ou faux. Malgré les cinq facteurs qui influencent les conséquence de la violence envers les enfants, tout dépend de l’enfant : les facteurs individuels, sociaux, etc. doivent être pris en considération.

A

Vrai.

40
Q

Il existe cinq catégories de conséquences de la violence envers les enfants : quelles sont-elles ?

A
  1. Socioaffectives
  2. Comportementales
  3. Cognitives
  4. Neurobiologiques
  5. Physiques
41
Q

Nommez des exemples d’expériences à potentiel traumatique.

A
  1. Catastrophe naturelle
  2. Décès d’un proche
  3. Hospitalisation d’un proche
  4. Incarcération d’un proche
42
Q

Quel peut être l’impact d’une catastrophe naturelle sur un enfant victime de violence ?

A

Les conséquences des violences peuvent être augmentées.

43
Q

Qu’est-ce qu’un filicide ?

A

Homicide d’un enfant commis par un parent, un tuteur légal ou un beau-parent.

44
Q

Qu’est-ce qu’un familicide ?

A

Homicide du conkjoint, de la conjointe, de l’ami.e intime, de l’ex-conjoint, de l’ex-conjointe ou de l’ex-ami.e intime et d’un ou de plusieurs enfants, commis par un parent, un tuteur légal ou un beau-parent.

45
Q

Vrai ou faux. Comme une famille inclus les couples sans enfants, un conjoint qui tue sa conjointe peut être considéré comme un familicide.

A

Faux. Un enfant (ou plusieurs enfants) doit être victime de l’homicide.

46
Q

Vrai ou faux. Pour être considéré comme un familicide, la personne qui tue les membres de sa famille doit aussi se retirer la vie.

A

Faux. Parfois il y a un suicide, mais ce n’est pas toujours le cas.

47
Q

Quelles sont les 5 grands types de filicide.

A
  1. Altruiste
  2. Psychotique
  3. De l’enfant non désiré
  4. Par maltraitance / négligence
  5. Par vengeance
48
Q

Qu’est-ce qu’un filicide « altruiste » ?

A

Il peut s’agir d’une parent qui ne veut pas que son enfant vive dans une société « folle » (vaccination, COVID-19) => tuer son enfant, car il ne veut pas que son enfant se fasse vacciner.

C’est de « protéger » son enfant d’un danger qui n’est pas réel.

49
Q

Qu’est-ce qu’un filicide psychotique ?

A

C’est lorsqu’un parent tue son enfant en psychose, crée par une consommation ou d’un trouble en santé mentale.

50
Q

Qu’est-ce que le filicide de l’enfant non désiré ?

A

C’est lorsqu’un parent qui ne voulait pas d’enfant, en a un et le tue.

51
Q

Qu’est-ce qu’un filicide par vengeance ?

A

Lorsqu’un parent veut se venger de son ex-conjoint.e en tuant son enfant.

52
Q

Quel est le type de filicide le plus fréquent ?

A

Le filicide par vengeance.

53
Q

Vrai ou faux. Une juxtaposition de différents facteurs augmente le risque de violence.

A

Vrai, selon une perspective écologique et transactionnelle.

54
Q

Qu’est-ce que l’approche par cumul de risques personnels ?

A

Un facteur uniquement =/= risque accru de violence

Plusieurs facteurs cumulés = augmente du risque de violence

55
Q

Quels sont les facteurs pris en compte dans une perspective écologique ou transactionnelle ?

A
  1. Individuels
  2. Familiaux
  3. Socioéconomiques
  4. Culturels
  5. Temporels
56
Q

Nommez quelques facteurs de risque individuels (des enfants).

A

Le sexe
L’âge (plus jeunes > plus âgés)
Troubles internalisés/externalisés (TDAH ; trouble du comportement)
Troubles médicaux (prématurés, par exemple)
Faibles compétences sociales

57
Q

Nommez quelques facteurs de risque individuels (des parents).

A

Grosses non désirée
Tempérament
Trouble de santé mentale
Consommation
Faible niveau d’empathie
Faible estime de soi
Stress lié au rôle de parent
Événements de vie stressants
Maltraitance dans l’enfance

58
Q

Nommez quelques facteurs de risque familiaux.

A

Relation parent-enfant difficile (troubles de l’attachement)
Pratique coercitive (abus physique)
Conflits familiaux
Faible satisfaction conjugale
Violence familiale
Faible cohésion familiale

59
Q

Nommez quelques facteurs de risque socioéconomiques et culturels.

A

Monoparentalité
Plusieurs enfants sous un même toit (négligence)
Chômage ; aide sociale
Faible SSE
Normes légales et culturelles

60
Q

Nommez quelques facteurs de risque temporels.

A

Événements de vie stressants (deuils, hospitalisation, etc.)
Entrée à l’école primaire/secondaire