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PSY3249 - AUT2022 > Cours 9 : Violence conjugale > Flashcards

Cours 9 : Violence conjugale Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la violence conjugale ?

Selon l’INSPQ (2020)

A

Elle comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique.

Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, d’un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle.

Elle peut être vécue dans une relation maritale, extraconjugale ou amoureuse à tous les âges de la vie.

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2
Q

Quelles sont les deux perspectives de la violence conjugale ?

Élaborer.

A
  1. La violence comme une prise de contrôle :
    Prendre contrôle sur son partenaire, complètement
    Avoir ascendance
  2. La violence situationnelle :
    Réaction mal adaptée à une situation stressante, frustrante, etc.
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3
Q

Vrai ou faux. La VC résulte d’une perte de contrôle.

A

Faux. C’est plutôt un moyen choisi pour dominer l’autre personne et affirmer son pouvoir sur elle.

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4
Q

Vrai ou faux. La violence entre deux personnes lors d’un one-night ne sera pas considérée comme de la VC.

A

Faux. La VC peut se produire chez deux partenaires intimes, même si seulement une nuit.

Violence entre partenaires intimes = dans le contexte d’une relation intime.

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5
Q

Vrai ou faux. Selon Statiques Canada (2021), il existe une différence entre la violence conjugale ; entre partenaires amoureux et entre partenaires intimes.

A

Vrai. Mais dans le cadre du cours : VC dans tout type de relation.

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6
Q

Dans les années 60, comment était perçue la VC ? Expliquer le contexte sociohistorique.

A

Dans les années 60 : se marier pour le meilleur et pour le pire, peu importe si le.la conjoint.e est violent.e
Le divorce était mal vu.
Au Qc, dans une société patriarcale : une femme seule avec ses enfants sans indépendance financière n’était pas « réaliste ».

« Contraintes au silence et à l’isolement, elles subissent la violence physique, psychologique, économique et sexuelle dans l’indifférence totale. L’Église les encourage à endurer leurs maux dans l’abnégation, et la société considère la violence conjugale comme un problème privé. Il n’est pas rare de voir des femmes être internées en asile psychiatrique en raison de la détresse psychologique qu’elles vivent.

Sans recours, les femmes qui tentent de quitter le domicile conjugal sont souvent rejetées par leur entourage et contraintes à vivre dans la pauvreté. En effet, le divorce est très mal vu et condamné par l’Église, et les possibilités d’autonomie économique pour les femmes sont presque nulles. Une femme divorcée est catégorisée comme une femme de mauvaise vie. »

https://maisons-femmes.qc.ca/historique/#avant1970

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7
Q

Qu’est-ce que la Loi sur le divorce et vers quelle année est apparue cette loi ?

A

1968.
Allocations : les femmes pouvaient avoir un revenu du Gouvernement pour sortir d’une relation violente (ou non violente).

Rendre légal le divorce.

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8
Q

Vers quelle période les premières maisons d’hébergement pour femmes sont apparues ?

A

1970-1989

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9
Q

Quels sont les quatre grands principes de base des Maisons d’hébergement pour femmes ?

A
  1. Confidentialité : pour la personne et le lieu
  2. Gratuité
  3. Accessibilité
  4. Approche féministe
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10
Q

Vrai ou faux. Les Maisons d’hébergement sont accessibles.
Expliquer selon la réponse.

A

Faux. Bien que l’accessibilité soit un principe des Maisons, elles ne sont pas accessibles (peu de places, peu de Maisons, peu de territoire couvert, barrières langagière et culturelle, etc.)

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11
Q

Vers quelles années a-t-on reconnu l’existence de la VC

A

Vers 1990-2009.

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12
Q

Quel événement a influencé la reconnaissance de l’existence de la violence envers les femmes ?

A

Tuerie de la Polytechnique (1989)

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13
Q

Quelle idéologie l’ONU et le Regroupement des maisons pour femmes victimes de VC ont créé ?

A

La violence conjugale / violence envers les femmes = problème social et non individuel.

Problème de société

« Le Regroupement participe à l’élaboration d’une nouvelle politique : Prévenir, dépister, contrer la violence conjugale. S’appuyant sur la Déclaration de l’ONU, cette politique reconnaît enfin le caractère social et non individuel de la violence conjugale et la nécessité d’assurer la sécurité des femmes et des enfants touchés. Elle est signée par six ministères et secrétariats marquant l’engagement du gouvernement du Québec. »

https://maisons-femmes.qc.ca/historique/#1990-2009

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14
Q

Que peut-on ajouter ? « Des études, dans les années 2000 ont démontré que les hommes sont victimes de violence conjugale. […]

A

[…] Malheureusement, les données ont émergé d’une manière anti-féministe.Cela a fait que nous avons retiré la reconnaissance de la victimisation des femmes. »

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15
Q

Compléter la phrase :
« La violence conjugale est un ____ difficile à quantifier pour une variété de raisons »

A

La violence conjugale est un __phénomène__ difficile à quantifier pour une variété de raisons

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16
Q

Qu’est-ce qui explique que la VC est un phénomène difficile à quantifier ?
Jusitifer.

A
  1. Différentes définitions : certains considèrent que la VC est juste physique + sexuelle, alors que d’autres non.
  2. Différents instruments de mesure pour quantifier :
    - ESG : études basées sur les nombres
    - Exemple : « Votre conjoint vous a-t-il déjà frappé ? Oui ou non. » Ce sont des qsts difficiles à répondre : concepts différents pour chacune des personnes.
  3. Provenance des données : Quanti vs quali (les statistiques sont plus fidèles si les études sont qualitatives, pour le récit de vie)
  4. Principe de l’iceberg : Pas tous portent plainte et souhaitent s’engager dans des poursuites judiciaires.
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17
Q

Quelles sont les deux sources principales des données recueillies sur l’ampleur de la VC au Qc ?

A
  1. Enquête populationnelle
  2. Données policières
18
Q

Les données pour déterminer de l’ampleur de la VC au Qc sont colligées d’une manière cyclique. Que veut-on dire par « cyclique » ?

A

Les données sont receuillies aux quatre ou cinq ans.

19
Q

Quelles sont les limites de l’enquête sociale générale ?

5 limites.

A
  1. Échantillon de 25 000 personnes / 8,5 millions de Qbcois
  2. Sous groupes représentatifs de la population québécoise
  3. Âge entre 15 et 89 ans
  4. Fait par téléphone
  5. Personnes avec adressive civique (SDF jamais interrogé) : échantillon non représentatif
20
Q

Selon l’ESG, quelle proportion de Qbcois a vécu de la violence conjugale ?

Quelles formes de violence sont incluses ?

A

3,5%

Physique et sexuelle

21
Q

Vrai ou faux. La prévalence de violence sévère (p.ex. agression sexuelle, être « battu) est la même entre les femmes et les hommes.

A

Faux. Selon les études, les F > H.
En fait, les H peuvent aussi être victimes d’agression sexuelle, mais plus subtilement.

22
Q

Quelle est la limite de l’évaluation de l’ampleur de la violence conjugale au Qc avec le taux de criminalité commise en contexte conjugal (2019) ?
Expliquer.

A

Principe de l’iceberg.

  • Pas tout le monde porte plainte pour dénoncer VC
  • Pas tous réalisent qu’ils sont victimes
  • Plaintes non retenues : beaucoup (!)
    ==> Surtout au niveau des hommes
23
Q

Quelle tranche d’âge, selon le taux de criminalité commise en contexte conjugal (2019), est plus touchée par la VC ?

Expliquer ce résultat.

A

18-29 ans.
Les jeunes entre 18-29 ans signalent plus aux corps policiers.

Possiblement, car ils sont plus conscientisés.

24
Q

Selon la criminalité commise en contexte conjugal, les auteurs présumés hommes représentent quelle proportion ?

A

80%

25
Q

Quel phénomène contribue à la sous représentation des H dans les statistiques des victimes de VC ?

A

Masculinité hégémonique.

26
Q

Nommer quelques-unes des formes de violence conjugale ?

A
  1. Physique
  2. Sexuelle
  3. Économique
  4. Pouvoir et contrôle
  5. Sociale
  6. Émotionnelle
  7. Spirituelle et identitaire
  8. Par proxy
  9. Technologique
  10. Psychologique
27
Q

La violence physique peut être divisée en deux formes plus précises. Quelles sont-elles ? Fournir des exemples.

A

Directe
- Cracher, mordre, pousser, frapper, étrangler, serrer le bras, etc. (sans le consentement de la victime)

Indirecte
- Briser des objets ou les lancer, frapper le mur, frapper l’animal de compagnie, conduite dangereuse, etc.
- Exposer la personne à un danger, sans la toucher directement. C’est en utilisant son corps qd mm.

28
Q

Nommer quelques exemples de violence sexuelle.

A
  1. Humiliation
  2. Pression ou menaces pour avoir des relations sexuelles
  3. Accuser la victime d’être fidèle
  4. Menacer « d’aller voir ailleurs »
  5. Partage d’image ou contenu numérique intime
  6. Obliger à certaines pratiques
  7. Initier un rapport sexuel quand la victime ne peut pas donner son consentement (consommation, sommeil)
  8. Contrainddre physiquement
  9. Coercition sexuelle
29
Q

Vrai ou faux. Si une personne boit un verre de vin et qu’un rapport sexuel suit cette consommation, cela signifie que le consentement n’est pas valide, en raison d’une intoxication.

A

Vrai. Mais en pratique, un verre ne fait pas que le consentement n’est pas valide.

30
Q

Nommer quelques exemples de violence économique.

A
  1. Contrôler les dépenses de l’autre : payer tout le temps ; empêcher d’avoir un compte bancaire ou d’y avoir accès.
  2. Ne pas laisser participer aux décisions financières
  3. Refuser que la victime occupe un emploi
31
Q

Nommer quelques exemples de pouvoir et de contrôle.

A
  1. Imposition de prise de décision unilatérale
  2. Imposition d’activités, présence d’amis
  3. Imposition de sa présence
  4. Imposition de tâches/responsabilités
  5. Punir la victime lorsqu’elle ne s’y contraint pas (p.ex. « tu as besoin d’un break : tu ne veux pas que je vienne te voir pendant deux jours ? Alors je ne viendrai pas pendant une semaine.»
32
Q

Nommer quelques exemples de violence émotionnelle.

A
  1. Ridiculiser
  2. Menacer
  3. Humilier
  4. Insulter
  5. Maintenir la victime sur le qui-vive
  6. Douter des sentiments / faire sentir que ses sentiments sont en jeu
33
Q

Nommer quelques exemples de violence spirituelle et identitaire.

A
  1. Ridiculiser les valeurs
  2. Ridiculiser les croyances
  3. Forcer à la pratique d’une religion
  4. Ridiculiser la religion
  5. Nuire à la réalisation de ses ambitions /rêves
34
Q

Nommer quelques exemples de violence par proxy.

A
  1. Manipuler les proches de la victime
  2. Blesser / menacer autrui pour faire peur à la victime

(Les animaux domestiques aussi)

35
Q

Nommer quelques exemples de violence technologique.

A
  1. Lire les textos, courriels, etc. de la victime *
  2. Filmer à son insu
  3. Application de la géolocalisation
  4. Harcèlement par textos, appels téléphoniques

* Si sans consentement

36
Q

Nommer quelques exemples de violence psychologiques.

A
  1. Constamment remettre en question la victime
  2. Imposer sa mauvaise humeur / climat de tension
  3. Ridiculiser
  4. Critiquer les décisions
  5. Manipuler sa vision de la réalité
  6. Remettre la santé mentale de la victime en question
37
Q

Nommer quelques exemples de violence sociale.

A
  1. Restriction des contacts (amis, familles, etc.)
  2. Interroger suite à ses sorties
  3. Jalousie envers les proches
38
Q

Expliquer, selon le cycle de la violence conjugale comment apparaît la violence conjugale ?

A

Progressif
C’est subtil et ça s’installe dans la relation tranquillement

Une fois installée, le cycle se répète. Plus la relation progresse, plus le cycle revient rapidement.

39
Q

Quelles sont les « étapes » du cycle de la violence conjugale ? Les nommer et les définir.

A
  1. Tension :
    - Tension crée un climat de peur et d’anxiété
    - Excès de colère
    - Menaces
    - Silences
  2. Explosion / agression
    - Agression physique, psychologique, sexuelle, économique ou spitiruelle envers le ou la partenaire
    - La victime est en état de choc, se sent honteuse, en colère ou humiliée
  3. Justification / rationalisation
    - L’agresseur recherche des excuses pour justifier son cpt
    - La victime cherche des explications au cpt. Les justifications de l’agresseur font naître un sentiment de culpabilité et de doute.
  4. Lune de miel / rémission
    - L’agresseur demande pardon, parle de thérapie ou de suicide. Il devient gentil et charmant.
    - La victime entre dans un cycle d’espoir. Elle lui (re)donne une chance, lui apporte son aide, voir ses efforts de changements, change ses habitudes, etc.
40
Q

À quelle phase du cycle associe-t-on les énoncés qui suivent ?

A) L’agresseur demande pardon, parle de thérapie ou de suicide. Il devient gentil et charmant.
B) La victime est en état de choc, se sent honteuse, en colère ou humiliée.
C) La victime cherche des explications au cpt.
D) Excès de colères.
E) Les justifications de l’agresseur font naître un sentiment de culpabilité et de doute.
F) La victime fait beaucoup d’efforts pour changer ses habitudes.

A

A) L’agresseur demande pardon, parle de thérapie ou de suicide. Il devient gentil et charmant. Lune de miel
B) La victime est en état de choc, se sent honteuse, en colère ou humiliée. Explosion / agression
C) La victime cherche des explications au cpt. Justification / rationalisation
D) Excès de colères. Tension
E) Les justifications de l’agresseur font naître un sentiment de culpabilité et de doute. Justification / rationalisation
F) La victime fait beaucoup d’efforts pour changer ses habitudes. Lune de miel

PSY3249 - AUT2022 (10 decks)

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