Cours 4 Flashcards
Théorie de rogers
le motif principal dans la vie était de s’accomplir comme être humain et de développer notre soi comme il était censé exister.
nous avons une tendance innée à développer nos capacités et notre potentiel (i.e. à travers l’actualisation de soi), et nous naissons avec la capacité de déterminer ce qui actualisera (ou non) nos capacités et notre potentiel comme êtres humains.
Rogers croyait que les gens étaient fondamentalement bons et que la nature humaine était fondamentalement bienveillante et positive.
Il pensait que l’état naturel de l’être humain était de fonctionner à son plein potentiel, mais que dans certaines conditions, les gens pouvaient devenir bloqués dans leur mouvement vers la réalisation de soi. Sa théorie explique comment les gens perdent leur chemin vers la pleine réalisation et il a proposé des techniques pour aider les gens à «se replacer» sur la voie de la réalisation de leur potentiel.
La psychopathologie survient lorsque…
notre potentiel est bloqué par des influences environnementales nuisibles (ex. une éducation parentale négative).
Les symptômes les plus courants sont l’anxiété, et l’incapacité de reconnaître ce que ce que l’on veut vraiment et de profiter d’une vie qui a du sens.
Par exemple, la psychopathologie se produit lorsque l’affection parentale est conditionnelle à ce que l’enfant réponde aux exigences imposées par ses parents, ce qui amène l’enfant à renoncer à son désir d’actualisation afin de conserver le regard positif des parents (parce qu’il a également besoin d’être aimé par ses parents). L’enfant intériorise donc les normes de conduite des parents et tente de satisfaire leurs exigences (i.e. Ce qu’il devrait être ou devenir) au lieu d’actualiser son vrai potentiel de croissance (i.e. Ce qu’il veut être ou devenir).
Les théories humanistes mettent l’emphase sur…
notre potentiel inné axé sur la croissance et le développement personnel sain.
Le psychothérapeute utilise une approche centrée sur l’authenticité, l’empathie et le regard positif inconditionnel pour établir une relation constructive et positive avec le client, ce qui lui permet d’apprendre à graduellement abandonner la conceptualisation de soi dépendante du regard positif d’autrui (ex. répondre aux exigences des autres pour être aimé, valorisé et respecté), et à la remplacer par une conceptualisation de soi plus saine et centrée sur ses aspirations réelles.
Rupture avec la théorie de Freud:
La vision de Rogers de l’être humain va à l’encontre de celle plus pessimiste de Freud, c-à-d qu’il croit qu’un individu n’est pas le produit de forces inconscientes (conflits, pulsions, tensions) qui exercent un pouvoir contre lequel il a aucun contrôle, mais plutôt qu’il est le maître de son univers et un agent de son propre changement.
Théorie centrée sur le client
le «client» (pas un «patient», selon Rogers) ne reçoit jamais d’interprétation de son problème, et ne reçoit pas non plus d’indications sur la marche à suivre pour résoudre son problème. Essentiellement, le thérapeute ne tente pas de changer directement le client, mais plutôt tente de créer les conditions favorables pour que le client puisse se changer lui-même.
L’approche humaniste (phénoménologique) a été développée en réaction :
aux approches psychanalytique (vision trop pessimiste de l’être humain) et béhavioriste (trop mécanique comme approche, pas assez humain).
Rogers a conceptualisé une approche thérapeutique centrée sur:
la personne et fondée sur l’hypothèse que l’individu à la capacité d’agir sur sa vie et de choisir son propre chemin.
Selon Rogers, un changement thérapeutique positif ne peut être accompli que d’une seule manière :
en facilitant le développement d’une relation saine et constructive avec une autre personne (le thérapeute), ce qui permet au client de retrouver sa tendance naturelle à l’actualisation de soi.
Pour que cette relation thérapeute-client puisse être saine, le thérapeute ne doit pas agir comme une autorité sur le client, mais plutôt comme un agent qui facilite le changement.
Pour que cette relation thérapeute-client puisse être saine, le thérapeute ne doit pas…
le thérapeute ne doit pas agir comme une autorité sur le client, mais plutôt comme un agent qui facilite le changement.
Trois conditions fondamentales de la thérapie centrée sur le client:
1. Une acceptation authentique du client: Le thérapeute doit être réellement capable d’accepter le client, et ça se manifeste chez le thérapeute en étant soi-même, vrai et authentique avec le client.
2. Un regard positif inconditionnel pour le client: Le thérapeute accepte tout ce que dit le client sans porter de jugement sur lui.
3. Une compréhension empathique du client: Le client doit sentir que le thérapeute le comprend, donc, un thérapeute centré sur le client essaie de connaître les pensées et les sentiments du client comme s’il s’agissait des siens. (Empathie: Ça consiste à comprendre l’autre personne de son point de vue à elle.)
Trois conditions fondamentales de la thérapie centrée sur le client:
- Une acceptation authentique du client:
Le thérapeute doit être réellement capable d’accepter le client, et ça se manifeste chez le thérapeute en étant soi-même, vrai et authentique avec le client. - Un regard positif inconditionnel pour le client:
Le thérapeute accepte tout ce que dit le client sans porter de jugement sur lui. - Une compréhension empathique du client:
Le client doit sentir que le thérapeute le comprend, donc, un thérapeute centré sur le client essaie de connaître les pensées et les sentiments du client comme s’il s’agissait des siens. (Empathie: Ça consiste à comprendre l’autre personne de son point de vue à elle.)
Une nouvelle manière de conceptualiser le changement en psychothérapie:
Le client est responsable de son propre changement (i.e. il est le maître de son propre destin et a les outils en lui pour engendrer la transformation de soi) et le thérapeute n’est là que pour favoriser le changement
La psychologie positive:
un courant en psychologie qui se concentre principalement sur les forces, les vertus et les compétences qui contribuent au bon fonctionnement et qui permettent aux individus de s’épanouir.
Thèmes principaux abordés: le bonheur, la résilience, la motivation, le bien-être et l’engagement.
La raison de cette approche:
la psychologie traditionnelle s’est attachée à identifier les sources de détresse, de désordre et de dysfonctionnement humain pour pouvoir y remédier.
Elle s’est concentrée en grande partie sur la diminution des émotions et des comportements inadaptés, et a généralement ignoré le fonctionnement positif et optimal.
En revanche, l’objectif de la psychologie positive est d’identifier et d’améliorer les forces et les vertus humaines rattachées au bien-être, à la santé et au fonctionnement optimal.
L’idée de la potentialité humaine:
Trouver un moyen de favoriser l’actualisation de l’être humain en exploitant les qualités jugées comme propices au fonctionnement optimal (ex. le bien-être, la motivation, la performance, la créativité, la sagesse et la gratitude).
L’approche phénoménologique
L’importance de l’expérience personnelle:
Nos émotions, notre conception de soi et du monde (Comment on se perçoit et comment on se représente le monde dans notre esprit), etc. – on parle donc des expériences intimes (propres à nous, intérieures) qui structurent notre monde subjectif. (Monde intérieur personnel)
La façon dont une personne conçoit et interprète les évènements de sa vie va déterminer comment il va composer avec ces évènements.
Phénoménologie
C’est l’étude des phénomènes psychologiques (les émotions, les états, les croyances, les perceptions) tels qu’ils peuvent se manifester dans l’espritde celui qui en fait l’expérience. C’est donc décrire le phénomène pour comprendre le sens que la personne donne au phénomène et comment elle est arrivée à lui donner ce sens.
Approche phénoménologique:
Approche centrée sur l’expérience subjective (composée des différents phénomènes psychologiques) et unique à la personne.
Le soi (ou Concept de soi):
Comment on se représente dans notre esprit, comment on se sent par rapport à qui ont est, comment cette représentation s’est forgée à travers nos expériences vécues, etc.
Stable, organisée et qui reste dans le temps
Une manière que quelqu’un se perçoit, mais aussi comment il (elle) perçoit le reste du monde et comment cette perception (de soi et du monde) sert de cadre de référence pour évaluer ses expériences (sentiments, émotions, croyances, perceptions).
Les trois principales composantes du soi
l’image de soi, l’estime de soi et l’identité sociale
- L’image de soi:
Qui on est, les images importantes qu’on a de notre soi passé, et les images des futurs soi possibles (Comment on s’imagine comme personne dans le futur = le soi idéal?). - L’estime de soi: Est-ce qu’on aime qui on est ? Est-ce que notre concept de soi actuel est comparable à l’image idéalisée de qui on aimerait être ? (Ex. une manière de mesurer l’estime de soi consiste à comparer le concept de soi d’un individu avec ce qu’il aimerait être)
- L’identité sociale: On parle ici des rôles sociaux qu’on habite (ex. parent, étudiant, etc.) et le moi social (l’image) qu’on montre aux autres.
Le soi idéal:
c’est le concept de soi qu’on aimerait le plus posséder ou avoir.
• Autrement dit, la personne idéale qu’on aimerait être ou une conception idéalisée de nous-mêmes que l’on aspire à devenir.
• Concrètement, un soi idéal ça se traduit par la poursuite du désir de s’améliorer, d’atteindre un niveau d’épanouissement personnel, et de devenir le meilleur soi possible.
Important: Un soi idéal, oui, mais un soi qui est également réaliste (i.e. une image idéalisée et améliorée, mais dans la mesure de ce qui est possible comme amélioration, ce qui ramène à l’idée d’une acceptation de nos limites).
Problème avec le soi idéal
La volonté ou la nécessité d’atteindre un soi idéal inatteignable ou irréaliste, et comment ce soi irréaliste peut invariablement provoquer le développement d’un sentiment d’échec ou de déficit personnel en réaction.
Exemple de soi inatteignable: on parle d’un soi forgé selon des exigences personnelles exagérées et sans compromis de perfection, de réussite, de succès et de performance.
Lien entre le soi idéal et l’estime de soi: Plus l’écart entre le concept de soi actuel et le concept de soi idéalisé est élevé, plus l’estime de soi est faible, et inversement, plus l’écart est faible, plus l’estime de soi est élevée.
Les croyances erronées
Les croyances erronées
(des façons habituelles de penser qui sont souvent inexactes et biaisées négativement) que les personnes ont à leur sujet et qui sont fréquemment impliquées dans l’apparition ou la perpétuation d’états psychopathologiques ou de détresse psychologique (vues souvent dans la dépression et l’anxiété).
Donc, la détresse survient parce qu’on ne parvient à jamais atteindre notre conception de soi idéale, car inatteignable (toujours hors de la portée, mais absolument nécessaire = une combinaison incroyablement destructive !)
Croyance: «Je dois toujours être parfait et jamais faire d’erreur (Soi idéal parfait et sans faute), et une fois que j’y arriverai, je serai heureux».
Selon Rogers, la source principale (et unique) de motivation pour tous les êtres humains est
le besoin de poursuivre des buts et des objectifs qui optimisent notre potentiel personnel, c-à-d de s’actualiser pleinement.
L’actualisation de soi:
processus de développement du potentiel de la personne en congruence avec son image de soi et avec son expérience d’elle-même (i.e. ses sentiments) et de son environnement (i.e. la réalité externe).
L’actualisation de soi est atteint lorsque le potentiel personnel est pleinement réalisé.
Une tendance innée et naturelle chez chacun de vouloir développer nos capacités et notre potentiel (i.e. de s’actualiser).
Qu’est-ce qui joue un rôle fondamental dans la tendance de tous à vouloir s’actualiser:
L’expérience personnelle de chacun (nos perceptions et croyances, nos sentiments et émotions, mais aussi notre concept de soi, de qui on est)
c-à-d que c’est à travers nos expériences vécues (la perception et l’interprétation qu’on en fait) qu’on est en mesure de déterminer ce qui actualisera notre potentiel et ce qu’on a de besoin pour s’épanouir
CONGRUENCE