Cours 4 - Activité physique et vieillissement Flashcards

1
Q

Vrai ou faux : Un mode de vie sain et actif peut empêcher le déclin cognitif associé à l’âge

A

Faux, il peut le prévenir le déclin, mais pas l’empêcher

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2
Q

Distinguer les deux types de prévention

A

Prévention primaire : Elle se compose d’actions de prévention destinées à retarder l’apparition des troubles cognitifs. Par conséquent, cette prévention s’adresse aux personnes qui ne sont pas atteintes de maladies neurocognitives. Elle peut également s’appliquer auprès des personnes qui ont un risque élevé d’en développer une.

Prévention secondaire : Elle est essentiellement réservée aux actions de prévention à mener chez les personnes qui ont été diagnostiquées pour une maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée. Elle est donc définie comme l’ensemble des démarches médicales mises en œuvre pour éviter une aggravation accélérée de la maladie et une dégradation rapide de l’état de santé de la personne.

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3
Q

Nommer des facteurs de risque de développer une démence selon La commission de Lancet (2017)

A
  • Un niveau d’éducation moindre
  • L’hypertension
  • La déficience auditive
  • Le tabagisme
  • L’obésité
  • La dépression
  • La sédentarité
  • Le diabète
  • Les faibles contact sociaux
  • Consommation excessive d’alcool
  • Lésions cérébrales traumatiques
  • Pollution atmosphérique
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4
Q

Vrai ou faux : Les facteurs de risque de développer une démence de Lancet sont responsable d’au moins 40 % des démences dans le monde.

A

Vrai, donc diminuer ses facteurs de risque peut éviter ou retarder le développement de démence

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5
Q

Vrai ou faux : Les pays moins développés ou à faible revenu ont un taux de démence moins haut.

A

Faux, il est plus élevé car moins accès aux ressources et moins de prévention est faite.

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6
Q

Nommer les bio marqueurs identifiés dans le développement de la maladie d’Alzheimer et quelques maladies apparentées

A

B-amyloïde et protéine Tau

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7
Q

Vrai ou faux : Si on présente les biomarqueurs comme la protéine Tau, on développe automatiquement la maladie d’Alzheimer.

A

Faux, il faut que ce soit une accumulation pathologique

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8
Q

Vrai ou faux : On peut prévenir le 1/3 des des cas de démence en faisant des interventions appropriées sur les facteurs de risque.

A

vrai

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9
Q

Nommer les trois aspects qui peuvent contribuer à réduire le déclin cognitif

A
  1. L’entrainement cognitif
  2. Maintenir une bonne pression artérielle
  3. Activité physique
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10
Q

Nommer les bienfaits de faire de l’activité physique régulièrement

A
  • Pouls plus lent
  • Pression artérielle plus basse
  • Meilleure capacité pulmonaire
  • Meilleure santé cardiovasculaire
  • Moindre tendance à l’anxiété et la dépression
  • Perte osseuse diminuée
  • Moins de risques de chute (plus de mobilité dans l’environnement)
  • Moins de symptômes anxieux et dépressifs
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11
Q

Différence entre l’activité physique et l’exercice physique

A

L’exercice physique se distingue souvent de l’activité physique par le fait qu’il est plus contrôlé en termes d’intensité et de durée, tandis que les études sur l’activité physique ont tendance à intégrer une grande variété d’activités non spécifiées.

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12
Q

Décrire les résultats de l’étude de Wen et al. (Minimal amount of exercise to prolong life)

A

Une course de 5 minutes est aussi efficace qu’une marche de 15 minutes, et une course de 25 minutes peut générer des bénéfices qui nécessiteraient 4 fois plus de temps pour être réalisés en marchant. Comme l’ont indiqué les chercheurs, pour les personnes plus jeunes qui sont pressées par le temps, la course est une bien meilleure option pour gagner du temps.

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13
Q

Différence entre les activités d’aérobie et d’anaréobie

A

L’organisme dispose de deux grands moyens pour fabriquer de l’énergie par un ensemble de réactions chimiques : les métabolismes aérobie (ex : course) et anaérobie (ex : haltérophilie). La principale différence entre les deux est l’utilisation ou non de l’oxygène apporté par la respiration.

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14
Q

Vrai ou faux : À 80 ans, l’entrainement en gardant un niveau de VO2 élevé est semblable à une personne de 50 ans qui ne s’entraine pas.

A

Vrai

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15
Q

Vrai ou faux : La course à pied quotidienne peut réduire la mortalité et les maladies cardiovasculaires.

A

Vrai

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16
Q

Effets de l’entrainement sur la cognition (études longitudinales)

A

Les cohortes de personnes âgées actives montrent moins de déclin cognitif que les personnes inactives sur des périodes de 2 à 10 ans.

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17
Q

Effets de l’entrainement sur la cognition (études transversales)

A

Les personnes âgées qui pratiquent une activité physique régulière présentent moins de déclin cognitif associé à l’âge (vs jeunes) que les individus sédentaires.

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18
Q

Effets de l’entrainement sur la cognition (études d’intervention)

A

Un programme d’entrainement physique favorise l’amélioration des performances chez les personnes âgées sédentaires.

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19
Q

Décrire les résultats de l’étude de Barnes et al. (2003)

A

C’est une étude longitudinale qui divise les gens en trois groupes : sédentaire, intermédiaire, actif. On remarque que la performance cognitive est meilleure pour le groupe actif en ce qui à trait à tous les tests neuropsychologiques (attention/vitesse de traitement, mémoire verbale, fluidité).

20
Q

Décrire les résultats de l’étude de Larson et al. (Exercise is associated with reduced risk for incident dementia among persons 65 years of age and older)

A
  • Personnes âgées de 65 ans et plus suivi sur 6,2 ans
  • Les personnes qui faisaient de l’exercice 3 fois ou plus par semaine avaient plus de chances de ne pas souffrir de démence que celles qui faisaient de l’exercice moins de 3 fois par semaine.
  • Les gens qui font de l’exercice ont 32 % moins de chance de développer une démence.
    Ceux qui faisaient de l’activité physique 3x semaine : 13 / 1000 ont développé une démence
    Ceux qui faisaient moins de 3x semaine de l’activité physique : 20 / 1000 ont développé une démence
21
Q

Décrire les résultats de l’étude de Sofi et al. (Physical activity and risk of cognitive decline : a meta-analysis of prospective studies)

A
  • 15 études prospectives (12 cohortes)
  • 33 816 individus non-déments (3210 personnes ont développé des troubles cognitifs entre 1 et 12 ans)
  • L’activité physique prévient de manière systématique et significative le déclin cognitif
  • Les gens hautement actifs physiquement montrent 38 % moins de risques de présenter un déclin cognitif.
  • Les gens modérément actifs ont aussi montré un risque de 35 % moins important de déclin cognitif.
21
Q

Décrire les résultats de l’étude de Sofi et al. (Physical activity and risk of cognitive decline : a meta-analysis of prospective studies)

A
  • 15 études prospectives (12 cohortes)
  • 33 816 individus non-déments (3210 personnes ont développé des troubles cognitifs entre 1 et 12 ans)
  • L’activité physique prévient de manière systématique et significative le déclin cognitif
  • Les gens hautement actifs physiquement montrent 38 % moins de risques de présenter un déclin cognitif.
  • Les gens modérément actifs ont aussi montré un risque de 35 % moins important de déclin cognitif.
22
Q

Vrai ou faux : On peut confirmer les études expérimentales avec des études transversales

A

Vrai

23
Q

Décrire les résultats de l’étude de Renaud, Bherer et Maquestiaux (2010). (Étude transversale)

A

Les gens plus en forme (meilleure performance cardiovasculaire) montre une meilleure attention préparatoire et rapidité d’exécution.

La condition physique peut avoir un effet protecteur contre le ralentissement lié à l’âge dans l’exécution de réponses motrices rapides.

24
Q

Est-ce que le sport peut être dangereux pour les personnes âgées ?

A

Une intensité trop élevée peut favoriser les blessures, mais autrement non.

25
Q

Vrai ou faux : la durée, la fréquence, l’intensité et le type d’entrainement sont des choses à prendre en compte quand on fait de l’activité physique.

A

Vrai

26
Q

Vrai ou faux : L’exercice aérobique pendant 6 mois ne permet pas d’améliorer les capacités cardiorespiratoires.

A

Faux, elles ont un effet bénéfique sur le fonctionnement cognitif chez les aînées sans troubles cognitifs.

27
Q

Donner des exemples d’effets observés chez les personnes âgées qui font de l’exercice physique pendant au moins 6 mois.

A
  • Amélioration des fonctions motrice
  • Amélioration de la vitesse de traitement de l’information
  • Amélioration de la mémoire à long-terme
  • Amélioration de l’attention

Il y aurait donc un lien causal entre l’augmentation des capacités cardiovasculaire et l’amélioration du fonctionnement cognitif.

28
Q

Décrire les résultats de l’étude de Colcombe et Kramer. (Fitness effects on the cognitive function of older adults)

A

Les plus grandes tailles d’effet sont observées avec les entrainements combinés (aérobie + résistance), de durée modérée (30-45 min) au long cours (6 mois et +).

Plus grands bénéfices observés sur les tâches exécutives ou qui requièrent du contrôle attentionnel (ex : inhibition, attention divisée, alternance)

L’entrainement physique a des effets bénéfiques sur la cognition des personnes âgées sédentaires et qu’il améliore la vitalité cognitives des adultes âgés.

29
Q

Vrai ou faux : On peut voit des effets importants de l’entrainement après seulement 3 mois d’entraînement.

A

Vrai

30
Q

Décrire les résultats de l’étude de Renaud et Maquestiaux (The effect of three months of aerobic training on response preperation in older adult)

A

Cette étude a évalué les effets d’un programme d’entraînement aérobique sur des tâches de temps de réaction qui manipulaient les intervalles préparatoires (IP) afin de produire des effets de préparation temporelle en utilisant des IP courts (1, 3, 5 s) et longs (5, 7, 9 s). Les adultes âgés ont été affectés soit à un groupe d’entraînement aérobique de trois mois, soit à un groupe témoin. Les personnes du groupe d’entraînement ont participé à un programme d’entraînement aérobique de trois séances de 60 minutes par semaine. Le groupe témoin n’a reçu aucun entraînement. Les résultats ont indiqué que 12 semaines d’entraînement aérobique ont induit une amélioration significative de la capacité cardiorespiratoire (estimation de la VO2max). Tous les participants qui ont suivi le programme d’aérobic ont montré une amélioration après l’entraînement dans la tâche de choix du TR, ainsi qu’une meilleure préparation, de sorte qu’ils ont maintenu leur préparation dans le temps plus efficacement après le programme d’entraînement. De plus, une meilleure capacité à utiliser l’IP court a été observée, mais uniquement chez les personnes en moins bonne forme physique. Les résultats de la présente étude suggèrent que l’amélioration de la condition aérobie peut renforcer les mécanismes de contrôle de l’attention chez les personnes âgées.

31
Q

Vrai ou faux : Plus les gens s’améliore en santé physique, moins leurs performances sont bonnes à la tâche de stroop

A

Faux

32
Q

Vrai ou faux : Entrainer la force musculaire peut aussi mener à des améliorations de la performance cognitive (performance mnésique, abstraction verbale, fonctions exécutives)

A

Vrai

33
Q

Décrire les résultats de l’étude de Barnes (Exercise, cognitive function and aging)

A

Le flux sanguin cérébral augmente pendant l’exercice modéré/intense –> diminution des dysfunctions vasculaires (quand on est âgée) lorsqu’on fait de l’exercice –> flux et fonction vasculaire maintenus chez les gens actifs –> meilleure hémodynamie –> meilleure réactivité cérébrovasculaire

La surveillance systématique du système vasculaire et de la régulation du débit sanguin pour détecter les dysfonctionnements vasculaires a une grande importance clinique pour les maladies cardiovasculaires. Étant donné que les modifications du système vasculaire précèdent l’apparition des facteurs de risque traditionnels, il existe une “fenêtre d’opportunité” pour identifier les personnes susceptibles de développer des facteurs de risque et intervenir activement afin de retarder ou de prévenir l’apparition de la maladie. Comme le dysfonctionnement vasculaire perturbe le couplage neurovasculaire dans le cerveau, il pourrait constituer un lien clé entre l’hypertension, le diabète, l’obésité et le déclin cognitif.

34
Q

Barnes parle de que l’interaction des variables associées au vieillissement peuvent affecter la cognition. Comment l’exerciez inhibe-t-il ce processus ?

A

Les conséquences médicales, psychosociales et économiques des troubles cognitifs, associées à l’augmentation de la population des plus de 65 ans, nécessiteront des solutions multidimensionnelles. Le vieillissement est associé à des risques de maladies cardiovasculaires, à un dysfonctionnement vasculaire et à l’augmentation de la pathologie de la MA, qui affectera la fonction vasculaire cérébrale, la perfusion et les taux d’atrophie du cerveau. Sur le plan clinique, ces changements se traduiront par une réduction de la fonction cognitive, une neurodégénérescence et l’apparition de la démence. L’exercice régulier améliore la fonction cognitive, et nous supposons que cela se produit par des modifications de la physiologie vasculaire. On connaît moins bien les effets de l’exercice sur la pathologie de la MA, mais de nombreuses études connexes sont en cours. Cette revue met en évidence les interactions potentielles et les idées sur la façon dont les variables associées à l’âge peuvent affecter la cognition, comme le montre la figure 5.

35
Q

Nommer les mécanismes via lesquels l’activité physique a des impacts sur la cognition

A
  • Effets indirects : amélioration du sommeil, réduction du stress, changements dans la diète, diminution des maladies chroniques…
  • Effets directs de l’activité physique
36
Q

Effets directs de l’activité physique sur les structures et fonctions cérébrales

A

Les théories émergentes indiquent que l’activité physique déclenche la libération de divers facteurs dans la circulation à partir des muscles squelettiques (neurotrophines, myokines et cytokines) et/ou du tissu adipeux (adipokines). Dans ce chapitre, nous passons en revue plusieurs de ces molécules qui sont potentiellement impliquées dans ce processus, notamment les facteurs neurotrophiques (BDNF, IGF-1 et VEGF), les adipokines (adiponectine et irisine) et les myokines/cytokines (IL-15). La relation, causale ou concomitante, entre les niveaux de ces molécules (notamment dans le sang) et la fonction cérébrale après l’exercice peut aider à identifier des biomarqueurs pouvant servir d’indicateurs objectifs pour évaluer la thérapie par l’exercice sur un cerveau malade ou vieillissant. En outre, la mise en évidence de biomarqueurs peut contribuer à l’élucidation des mécanismes médiateurs de la santé cérébrale induite par l’exercice, contribuant ainsi à la découverte de nouveaux médicaments pour des traitements visant à maintenir la santé du cerveau.

37
Q

Myokines

A

Les myokines sont des cytokines sécrétées par les muscles lors des contractions. Des recepteurs à myokines sont présents partout dans le corps, sur les cellules cardiaques, pancréatiques, immunitaires, cérébrales… Les myokines sont impliquées dans la transformation métabolique à l’exercice physique et participent à la régénération des tissus. Elles participent également au maintien d’un fonctionnement corporel sain.

38
Q

Vrai ou faux : Les études d’imagerie mettent en lumière que l’exercice physique induit des changements non permanents au niveau des structures du cerveau

A

Faux, les changements sont transitoires et permanents

39
Q

Décrire les résultats de l’étude de Colcombe et Erickson (2003) (Aerobic fitness reduces brain tissue loss in aging humans)

A
  • Préservation du volume cérébral dans la matière blanche et la matière grise chez les aînés plus en forme.
  • Les régions préservées sont les plus sensibles au vieillissement normal

Les chercheurs ont observés une détérioration substantielle de la densité des tissus gris et blancs en fonction de l’âge. Des déclins liés à l’âge de la densité de la matière grise ont été observés dans les cortex préfrontal, pariétal supérieur et temporal moyen/inférieur.

Les régions les plus gravement touchées par le vieillissement présentent également les plus grands avantages de l’aptitude aérobie. Les effets bénéfiques de l’aptitude cardiovasculaire sur la matière grise sont les plus importants dans les cortex préfrontal, pariétal supérieur et temporal. Dans la matière blanche, les effets bénéfiques les plus importants de la condition physique sont observés dans les trajets antérieurs et dans les trajets transversaux entre les lobes frontal et pariétal postérieur.

40
Q

Vrai ou faux : Il y a une corrélation entre l’activité physique et la matière grise

A

Vrai, plus d’activité physique corrèle avec une augmentation de la matière grise dans certaines parties du cerveau

41
Q

Décrire les résultats de l’étude de Pentikanen (Cardiorespiratory fitness and brain volumes in men and Women in the finger study)

A

Notre principale conclusion est que le CRF (condition cardiorespiratoire) est associé aux volumes cortical GM et total GM chez les hommes âgés présentant un risque accru de MA, mais pas chez les femmes. Nous n’avons pas trouvé d’association entre le CRF et le volume de la MM. De même, la CRF n’était pas associée aux volumes de la MTL ou du striatum.

Une association entre le CRF et le volume de la MG corticale a également été trouvée dans des études précédentes. Cependant, la CRF n’était associée aux volumes du GM cortical et du GM total que chez les hommes. Ce résultat suggère que le CRF pourrait être particulièrement bénéfique pour la santé cérébrale des hommes âgés de 60 ans et plus.

42
Q

Décrire les résultats de l’étude d’Erickson et Prakash (2009) (Aerobic fitness is associated with hippocampal volume in elderly humans)

A

Nous avons démontré qu’une meilleure condition physique aérobie est associée à la préservation du volume de l’hippocampe gauche et droit dans un échantillon de personnes âgées non démentes, même après ajustement des facteurs de confusion potentiels, notamment l’âge, le sexe et les années d’études. Des niveaux de forme physique plus élevés étaient également associés à de meilleures performances dans la tâche de mémoire spatiale. Le volume hippocampique gauche a partiellement médié les effets de la condition physique sur la performance de la mémoire pour la condition à 3 items, tandis que les volumes hippocampiques gauche et droit ont médié les effets de la condition physique sur les temps de réponse pour la condition à 1 item. Par conséquent, ces résultats démontrent une triple association claire entre la forme physique, la performance de la mémoire spatiale et le volume hippocampique gauche et droit.

43
Q

Décrire les résultats de l’étude de Dupuy (Higher levels of cardiovascular fitness are associated with better executive function and prefrontal oxygenation in younger and older women)

A

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’association entre le niveau d’aptitude cardiorespiratoire, l’oxygénation cérébrale et les performances cognitives chez des femmes jeunes et âgées.

Les personnes en bonne condition physique qui font preuve de meilleures fonctions cardiorespiratoires (mesurées par le VO2max) présentent des temps de réaction plus rapides et une meilleure oxygénation cérébrale dans le gyrus frontal inférieur droit que les femmes ayant une condition physique inférieure. L’absence d’interaction avec l’âge, suggère que de bonnes fonctions cardiorespiratoires peuvent avoir un impact positif sur la cognition, indépendamment de l’âge.

44
Q

Décrire les résultats de l’étude de Kirk et Erickson (Exercise training increases size of hippocampus and improves memory)

A

Nous avons constaté que l’hippocampe reste plastique à la fin de l’âge adulte et qu’un an d’exercice aérobie est suffisant pour augmenter le volume. L’augmentation du volume de l’hippocampe se traduit par une amélioration de la fonction de mémoire et une augmentation du BDNF sérique. Nous démontrons également que des niveaux de forme physique plus élevés protègent contre la perte de volume de l’hippocampe. Ces résultats indiquent clairement que l’exercice aérobie est neuroprotecteur et qu’il n’est pas inutile de commencer un régime d’exercice plus tard dans la vie pour améliorer la cognition ou augmenter le volume cérébral.

Une intervention d’exercice aérobique d’une année a permis d’augmenter le volume de l’hippocampe de 2 % et de compenser la détérioration associée au vieillissement. Étant donné que le volume de l’hippocampe diminue de 1 à 2 % par an, une augmentation de 2 % du volume de l’hippocampe équivaut à l’ajout de 1 à 2 ans de volume à l’hippocampe pour ce groupe d’âge.

45
Q

Nommer les conclusions / recommandations de toutes les études présentées

A
  • L’activité physique a un effet protecteur contre le déclin cognitif et l’atrophie cérébrale
  • Les études d’intervention montrent que les programmes physiques permettent l’amélioration de plusieurs domaines cognitifs comme l’attention, la vitesse de traitement, la mémoire de travail…
  • L’entrainement en endurance (aérobie) est important pour la santé cardiovasculaire
  • L’entrainement qui combine la résistance (force musculaire) et l’aérobie est bénéfique.
  • La marche à tous les jours a un effet protecteur sur l’atrophie cérébrale.
  • Les effets bénéfiques pour la cognition sont importants à long-terme (plus de 6 mois)
  • Effets protecteurs contre la démence sont encore à revoir.