Cours 5 Flashcards

1
Q

Quels sont les aspects qu’on recherche et qui construisent une satisfaction en amitié?

A
  1. Le support social et émotionnel
    • Le divorce est super complexe pour la stabilité et le support social (qui garde quel ami) –> difficile pour le support social et émotionnel
  2. L’aide et l’assistance
    • Les gens se fient plus à leur famille ou leur partenaire de vie, mais on s’entend tout de même à ça de la part de nos amis
  3. Le partage d’intérêts communs.
    • Peut-être plus au secondaire/primaire
      –> tout de même important, mais en vieillissant ce n’est pas ça qu’on regarde en premier
      –> Importance égal autant pour les amis, la famille ou le partenaire
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2
Q

Qu’est-ce que l’amitié?

A
  • Amitié : deux individus qui s’aiment, s’estiment, passent des moments ensemble
  • Aspect volontaire dans l’amitié, pas de restriction. Pas de prescription quant aux choix d’activité. Il y a différents degrés d’intimité dans l’amitié
  • Connaissances amicales, font tout de même partie intégrante du support social
  • Continuum jusqu’au meilleur ami
  • Plutôt pour s’amuser, se distraire à l’enfance. Plus on vieillit, plus on recherche des relations de qualité.
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3
Q

Comment l’amitié est elle liée au support social?

A
  • L’amitié est liée à la santé mentale et physique
    • C’est important d’avoir un cercle social qui nous est satisfaisant
  • Les amis offrent de la compagnie, réduisent la solitude, renforcent l’estime de soi et la satisfaction de la vie
    • On n’a pas tous les mêmes besoins ou la même soif d’affiliation sociale, mais ça reste important d’avoir un support social
      –> Protecteur surtout pour les adolescents, mais ça reste vrai plus tard tout de même
  • Les amis ont une influence sur les comportements (sains et malsains)
    • Si tu traînes avec des gens qui sèchent les cours, plus de chances de les suivre (influence des pairs)
      –> Surtout pour l’adolescence encore une fois
      –> À l’âge adulte, fait plus de choix indépendants.
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4
Q

Comment l’amitié peut être une source de détresse?

A
  • Conflits, blessures, actes de trahison
    • Éléments souffrants
    • Une « peine d’amitié » déstabilise le support social essentiel au bien-être, surtout à l’adolescence
    • L’amitié répond à d’autres besoins que le partenaire ne peut pas répondre.
  • Fin active versus fin passive de l’amitié (Amitié peut déclencher des fins active ou passive)
    • Active et abrupte : grande dispute, rupture immédiate et claire
      –> Moins probable que l’amitié reprenne
    • Passive : prendre des chemins différents, moins de points en communs
      –> Plus de chances que l’amitié reprenne
  • Effritement de la relation proche versus relation de surface
  • Les amitiés moins proches (de surface) ont plus de chance de se dissoudre en raison du manque de proximité
  • Les amitiés plus proches résistent mieux aux défis. Ce qui mettrait fin à une relation proche : changement dans le réseau social de l’un des amis (change d’école et se fait de nouveaux amis, priorités changent), perception qu’un ami ne consacre pas suffisant de temps ou d’effort à la relation (perçoit un désinvestissement), déclin dans l’affection mutuelle, valeurs divergentes (passif), sentiment de trahison clair (actif)
  • Points tournants dans la relation : déménagement, début d’un nouvel emploi, perte d’un être cher, traumatisme, l’entrée dans une nouvelle étape de vie
    –> Doit trouver comment s’adapter à tous ces changements
    –> Peut briser/effriter la relation, mais peut aussi temporairement ébranlé la relation pour renforcer le lien par la suite
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5
Q

Qu’est-ce qui diffère entre les habiletés sociales et l’extraversion?

A

–> Être extraverti n’est pas être bon socialement. Quelqu’un d’extraverti peut être inadéquat socialement, malaisant.

–> Quelque d’introverti peut être très bon au niveau de ses habiletés, mais être drainé par ces interactions. Une personne extravertie est rechargée par les interactions sociales

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6
Q

Quelle est la nature des amitiés?

A

1-Les réseaux d’amitié
- Dépendent de l’intensité du besoin d’affiliation : Il s’agit d’un modèle, mais ce n’est pas une règle, ça dépend de chaque personne et leurs besoins. Le besoin d’affiliation dicte si la personne a plus ou moins de personnes dans ses réseaux. Les habiletés sociales, éléments de la personnalité sont aussi des facteurs cruciaux à savoir combien de personnes se retrouvent dans les réseaux sociaux d’une personne.
–> On doit voir l’amitié comme plusieurs réseaux inscrits sur un continuum d’intimité. L’auteur souligne 4 réseaux :
1. Réseau du meilleur ami (une ou deux personnes) –> confident exclusif, lorsque ça va mal, on se tourne vers cette personne
2. Réseau des amis intimes (deux à quatre personnes) –> personnes qu’on fréquente souvent, certaine régularité
3. Réseau d’amis (quinzaine de personnes) –> l’intimité n’est pas très élevé, mais il y a intérêts partagés, se voit de temps en temps, amis du secondaire
4. Les autres (fratrie, connaissances amicales, membre d’un club). Ce réseau reste utile et essentiel (partage de notes de cours, partage d’impression), répond à des besoins tout de même.

2-La relation de confidence
* On n’a pas la même relation de confiance avec chaque ami.
–> Bien connaitre ses réseaux et de choisir la personne selon les besoins à répondre

3-L’amitié intime
- Communication stylistique : implique un arrimage des styles, façon de voir les choses. Observe des manières similaires de réagir à différentes situations
* Pas toutes les amitiés incluent un haut degré d’intimité. L’intimité implique l’autorévélation et la compréhension mutuelle (deux éléments nécessaires à une relation intime)
–> Des amis non intimes sont plutôt source de distraction

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7
Q

Comment l’amitié s’observe à l’enfance?

A
  • 3-5 ans: disponibilité, proximité physique, activités partagées, amitiés non permanentes
    –> Voisins, début de la socialisation
  • 4-9 ans: admiration, coopération accrue, intérêts égoïstes
    –> Joue moins en parallèle, on ne s’intéresse pas encore sincèrement à l’autre, admiration superficiel (beaux cheveux)
  • 8-10 ans: collaboration, bénéfices mutuels, possibilité de durabilité
    –> Niveau supérieur entre collaboration et coopération, conscience de l’autre qui s’installe = plus facile à s’attacher et durer
  • 12 ans et +: besoins d’intimité, indépendance par rapport aux parents, interaction au sein d’un groupe
    –> Phénomènes de groupe (clic)
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8
Q

Comment l’amitié s’observe à l’adolescence?

A
  • Amitiés intenses
    –> Désinvestissement de la famille, les amis deviennent « toute ta vie »
  • Choix basé sur: similitudes, admiration, idéal du soi
  • Différences garçons et filles commencent
  • Étude: préférences amicales de jeunes entre 13-17 ans (Wright et Keple, 1981) :
    Au niveau de la gratification :
  • Les filles considèrent leur amitié comme les plus gratifiantes, ensuite c’est leur relation avec leur mère et finalement leur père.
  • Les garçons considèrent leurs amitiés avec des filles de leur âge, ensuite leur relation avec leur mère, ensuite leur père et finalement leurs amis garçons.

Explication :
* On peut s’attendre à ce qu’il y ait de l’intimité, partage émotionnelle dans les amitiés filles-filles. Les amitiés garçon-garçon ont moins cela. L’aspect émotionnelle, intime est rattaché à de la gratification = ce qui est plus gratifiant pour les garçons est leur amitié avec une fille puisqu’il n’ont pas l’aspect émotionnel et intime dans leur relation avec leur ami garçon.
* L’aspect émotionnel et intime que le garçon trouve gratifiant dans son amitié avec une fille ne peut être trouvé avec sa mère puisque l’adolescent se distancie de ses parents pour investir ses besoins amicales

EN BREF : les adolescents ont besoin de connexions émotionnelles et intimes qu’ils retrouvent avec leurs amies filles

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9
Q

Comment l’amitié s’observe à l’âge adulte?

A
  • (18-24 ans): Amitiés intimes, rencontres fréquentes
    –> Vie étudiante prend une place importante. Opportunité de créer de l’intimité en raison de ces rencontres fréquentes
  • (30-60 ans): Déclinaison du nombre d’ami.es (nombre et intensité)
    –> Plutôt dans des rencontres de travail et famille (moins de temps)
  • Amitiés issues des relations de travail, loisir, ami.es de couple
  • Impact du mariage sur les amitiés
    –> Émergence de couples d’amis et investissement accru de la vie familiale = cercle sociale se rétrécit. Par contre, augmentation de l’intensité/qualité/intimité des relations présentes pour les femmes surtout.
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10
Q

Qu’est-ce qui différencie les amitiés féminines des amitiés masculines?

A

Femmes
* Dyadique (deux) plutôt que de groupe

  • Genèse de l’amitié: conversations centrées sur les émotions
    –> Autorévélation sur ce qu’on vit, puis l’autre s’ouvre aussi. Relation plus émotionnelle, de partage
  • Modèle en étoile
    –> femme au centre et les amies sont connectées à elle, mais les amies ne sont pas connectées entre elles

Hommes
* Les clubs d’amis: informels et décontractés
–> Gang de hockey, gang de café co… On met l’importance du club de l’avant : pour faire partie de la gang de hockey, tu dois jouer au hockey (moins dans les caractéristiques personnelles de la personne)

  • Genèse de l’amitié: le rire et le plaisir
  • Modèle intégré
    –> Modèle intégré parce que tout le monde est lié.
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11
Q

Quelle est la notion d’intimité?

A

–> Interconnexion affective, cognitive et conative (intention, désir). Avec des aspects comportementaux et cognitifs

Plusieurs éléments parlants, mais ce n’est pas exhaustif :
* Proximité entre deux individus

  • Ouverture à l’autre
  • Honnêteté : Ne peut pas bâtir une relation d’intimité basé sur le mensonge
  • Autorévélation réciproque
  • Protection et aide
  • Démonstration mutuelle d’affectivité : Difficile de se sentir proche de quelqu’un sans démonstration affective
  • Exploration des similitudes et différences: Exploration implique ouverture d’esprit et acception/respect des différences –> exploration non-jugeante
  • Interdépendance comportementale (réalisation des besoins du partenaire): Prendre en considération les besoins de l’autre dans son propre comportement.
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12
Q

Quels sont les aspects de l’intimité selon Perlman et Fehr (1987)?

A

[Résumé des éléments essentiels de l’intimité en couple]
* Attachement mutel et investissement
–> Se manifeste par le désir des partenaires à restaurer la proximité lorsque les partenaires sont séparés

  • Interdépendance
    –> Impression d’avoir besoin de l’autre
  • Impression que la relation est irremplaçable
    –> Aspect unique, spécial de la relation), impression que tes besoins personnels sont pris en considération
  • Confiance mutuelle
  • Codes de communication propres à la relation
    –> Aptitude à déchiffrer et anticiper les attitudes et comportement du partenaire. Quand on est proche de quelqu’un, dimension historique s’accumule et l’anticipation de la dimension potentielle est plus facile.
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13
Q

Qu’est-ce qu’implique l’intimité et l’autorévélation dans les relations amoureuses?

A
  • Passage à un stade plus intime
  • Stades dans l’intimité qui vont de pair avec la profondeur de la relation.
  • Effet sur l’attraction
  • L’attraction favorise l’autorévélation
  • Attentes selon les stades
  • Chaque stade a un niveau optimal et attendu entre les deux partenaires. Pas nécessairement discuté de manière explicite. Doit être sur la même longueur d’onde. Exemple de clash : en première date, commence l’autorévélation concernant le stress à l’école alors que l’autre parle de ses traumas à l’enfance = pas ce qui est optimal et attendu, donc c’est bizarre
  • Accroissement de l’intimité des communications
  • La nature des conversations
  • L’ajustement réciproque : attentes selon les stades
  • S’ajuste au niveau d’intimité dit par l’autre
  • Progressive (2 exceptions)
  • En théorie, quand on monte les escaliers, c’est progressif
    • Exception 1 : coup de foudre (intimité super intense dès le début, fusionnel, autorévélation). Mais ne permet pas de bâtir sur une base solide de confiance mutuelle, plus de chances d’avoir des conflits dans le futur.
    • Exception 2 : échanges intimes avec des inconnus, tu sais que tu ne reverras plus jamais cette personne et tu vas en haut de l’escalier des stades le premier coup. Ex : croire que tu vas mourir
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14
Q

Quelles sont les particularités des relations amoureuses selon Rubin (1970, 1973)

A

La relation amicale implique:
* L’évaluation positive et le respect pour le partenaire
* L’impression de similitude entre moi et le partenaire

La relation amoureuse
implique (ce qu’implique une relation amicale ET les trois points suivants) :
* D’être concerné.e par le bonheur d’autrui
–> Pas de but de distraction/divertissement comme les connaissances amicales
* L’attachement au partenaire
* L’intimité
–> Intensité supérieur à ce qu’on vit dans les amitiés

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15
Q

Quels sont les types d’amour selon Rubin, 1973?

A
  • L’amour passionnel
  • attirance physique, forte intensité émotionnelle qui se suit d’un engagement important (engagement ici et maintenant de par toute cette intensité, la personne est toute ta vie)
  • L’amour ludique
  • dans le jeu avec un brin de manipulation parfois, faible implication émotionnelle, pas stressant de changer de partenaire
  • L’amour-amitié
  • stable, agréable, amitié amicale, pas de passion
  • L’amour pragmatique
  • calculateur, logique, basé sur quelque chose de rationnel, cherche des qualités précises sur leur partenaire, utilitaire parfois
  • L’amour possessif
  • beaucoup à l’adolescence (aussi à l’âge adulte), la possessivité s’inscrit dans de l’incertitude de soi et incertitude de l’autre, on ne se fait pas tellement confiance et pas tellement confiance en l’autre, insécurité, haute tension, jalousie
  • L’amour altruiste
  • s’oublier soi-même pour répondre aux besoins de l’autre, dynamique inégale
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16
Q

Quels sont les trois ingrédients d’une relation amoureuse selon Sternberg (1998)?

A
  1. L’intimité
    * Confiance, communication, partage
  2. La passion
    * Absolument besoin de l’autre, obsession, fusionner sexuellement et sur tous les autres aspects aussi, ne s’imagine pas sans l’autre personne
  3. L’engagement
    * Côté plus rationnel
17
Q

Quel est le modèle de Sternberg sur les particularités des relations amoureuses?

A
  • Sympathie (intimité)
  • Engouement (passion)
  • On peut retrouver de l’idéalisation
  • Amour vide (engagement)
  • Sans connexion, dynamique d’amour pragmatique
  • Amour romantique (intimité-passion)
  • Dans les romans, c’est intense, passionnel et intime, mais instable puisqu’il n’y a pas d’engagement
  • Amour-Amitié (intimité-engagement)
  • phénomène dans les couples de longue durée, aspect de passion est parti, mais proximité relationnelle présente
  • Amour insensé (passion-engagement)
  • insensé puisqu’il n’y a pas d’intimité, dicté par le besoin de posséder, désir de fusion, termine en effondrement
  • Amour complet (intimité-passion-engagement)
  • Ce qui est souhaité
18
Q

Quels sont les résultats de l’étude basée sur le modèle de Sternberg examinant les associations entre les facteurs de personnalité, les dimensions de l’amour et la durée des relations amoureuses?

A
  • L’âge des participant.es était lié négativement à la passion et positivement à l’intimité et à l’engagement
    –> Quand ça fait 40 ans que tu es en couple, l’engagement est d’autant plus important, communication intense et intime, dimension historique s’accumule, se connait très bien, mais la passion diminue
  • L’agréabilité était positivement associée aux trois dimensions de l’amour
    –> Les gens dans l’agréabilité sont perçus plus positivement par les autres, s’engagent davantage et apprécie davantage la relation, plus facile de s’engager et se maintenir dans une relation
  • Conscience était positivement associé à l’intimité et à l’engagement
    –> Les gens consciencieux ont le sens du devoir, auto-contrôle, responsabilité, orientation des comportements vers le but, pas surprenant se s’engager. Réflexion plus consciente de travailler sur son couple et que ça marche, de faire tous ces efforts augmente l’intimité
  • L’extraversion était positivement associée à la passion
    –> Les gens extravertis ont plus de facilité à communiquer leur amour, sont dans les éloges, l’intensité = favorise la passion.
  • La passion était négativement liée à la durée de la relation
  • L’engagement était positivement corrélé à la durée de la relation
19
Q

Quels sont les résultats de l’étude avec le modèle de Sternerg vérifiant l’état du triangle lors de la grossesse dans un couple hétérosexuel?

A
  • Les niveaux d’intimité et de passion étaient plus élevés au début de la grossesse
  • La passion et l’intimité diminue, autant pour la femme que pour l’homme dans le couple

–> LE TRIANGLE CHANGE AU COURS DES ÉPISODES DE LA VIE, L’IMPORTANT C’EST LA CONCORDANCE DES TRIANGLES AU SEIN DU COUPLE

20
Q

Comment l’intimité est reliée à la sexualité dans le couple?

A
  • L’intimité dans le couple et la satisfaction dans la relation : Bien établi dans la littérature actuelle
  • Les niveaux élevés d’intimité sont souvent associés à une satisfaction élevée dans la relation
  • Le manque d’intimité est une raison courante pour laquelle les couples recherchent une thérapie
  • L’intimité, un concept plus large que la sexualité –> l’intimité englobe l’aspect sexuel et émotionnel
  • La satisfaction sexuelle influence de manière significative l’intimité émotionnelle (tant pour les femmes que les hommes)
  • L’intimité émotionnelle n’influence pas de manière significative la satisfaction sexuelle (tant pour les femmes que les hommes)
    –>Intimité émotionnelle implique l’affectif et l’intellectuel

–> Vient contredire notre conception que la femme doit se sentir émotionnellement pour vivre une satisfaction sexuelle
–> Montre que la sexualité dans le couple a un rôle important : affecte le volet intime/sexuel en plus de la connexion émotionnelle/cognitive

21
Q

Comment la communication prend un rôle au niveau de la sexualité d’un couple?

A
  • Une association positive entre la communication sexuelle et la satisfaction relationnelle-sexuelle
    –> La communication sexuelle influence la satisfaction relationnelle et la satisfaction sexuelle
  • La qualité de la communication sexuelle a un effet important sur la satisfaction relationnelle-sexuelle
    –> Qualité : clarté, bien comprendre ce qui se passe pour l’autre, satisfaction
  • L’association entre la communication sexuelle et la satisfaction sexuelle est plus grande pour les couples vivant dans des pays individualistes
    –> Dans les pays individualistes, on encourage plus la communication directe
  • L’association entre la communication sexuelle et la satisfaction sexuelle est plus faible pour les couples vivant dans des pays où il y a beaucoup d’inégalités entre les sexes
    –> Dans les pays avec un débalancement entre le pouvoir offert au femme VS les hommes, on s’attend à ce que cette association soit vraie
22
Q

Quels sont les résultats de l’étude sur les motivations sexuelles et les émotions chez les couples de longue date?

A

L’attachement influence notre rapport à la sexualité
* Évitement et l’intimité et sexualité : ressent de l’inconfort dans la vulnérabilité, difficulté à s’ouvrir à l’autre, mal à l’aise
–> Leur motivation sexuelle peu lié au désir de prendre soin/faire plaisir de son partenaire et de lui montrer de l’amour, vivent des émotions plutôt négatives durant leur activité sexuelle (ennui, frustration)

  • Anxiété d’abandon et sexualité: doute persistant par rapport à sa valeur personnelle, peur de se faire rejeter
    –> Va aussi vivre des émotions négatives, mais plutôt quelque chose d’anxiogène parce qu’ils vont utiliser les relations intimes pour se sentir aimé (preuve tangible d’amour) = anxiété de performance, enjeux de validation, à travers la sexualité qu’on va se rassurer que la personne nous aime.
23
Q

Quelles sont les étapes du développement d’une relation selon Levinfer et Snoek?

A

Il s’agit d’un modèle de base :
1. Prise de conscience de la présence d’autrui

  1. Contacts superficiels
  2. Réciprocité et partage
24
Q

Quel est le modèle « ABCDE » de Levinger concernant les étapes du développement d’une relation?

A
  • Cinq stades du développement des relations :
    1. –Acquaintance- Exploration de la relation, faire connaissance
    –> Implique les deux première étapes du modèle de base de la diapo précédente
  1. –Buildup- Construction progressive de la relation
    –> Implique la troisième étape du modèle de base
    • Autorévélation réciproque et on tend progressivement vers l’intimité
  2. -Continuation– Développement de la relation
    –> Tendre vers une interdépendance satisfaisante et une stabilité ou quelque chose de plus courtois/de surface (compagnonnage)
  3. –Decline- Déclin ou détérioration de la relation
    –> À ce stade, les relations d’interdépendance satisfaisante et stables sont moins susceptibles au déclin que les relations de surface
  4. –Ending- Fin, rupture de la relation
25
Q

Quels sont les facteurs responsables de la rupture de la relation?

A
  • Le déclin de l’implication mutuelle : facteurs internes (propre au couple et propre à la personnalité des partenaires) et facteurs externes (comme deuil)
    –> Propre au couple : manque de communication, propre à la personnalité/caractéristiques individuelles de l’un ou l’autre (dépression, se désengage)
  • Décision de rompre : présence d’alternatives ?
    –> Ces auteurs disent qu’il y a bien présence d’alternatives plus attrayantes pour qu’il y ait rupture
  • Forces contradictoires : certaines en faveur de la stabilité et d’autres en faveur du désengagement
    –> La personne va être dans des forces contradictoires. Elle va être en faveur du désengagement s’il y a présences d’alternatives attrayantes (un autre parti, regagner sa liberté)
    –> Les forces en faveur de la stabilité sont plus fortes avec un vieux couple qu’un couple de 2 mois.