Cours 5: Hirsch Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le coasting?

A

Coasting : savoir qu’un contre-transfert est à l’œuvre, mais que le thérapeute refuse volontairement d’analyser puisque cela le convient à garder un statut quo qui est confortable pour les 2 membres de la psychothérapie. Choisir le confort et l’équilibre plutôt que de créer une déstabilisation utile. « le choix se présente alors de créer, soit un déséquilibre inconfortable en utilisant ses données d’interaction pour aborder de manière productive le thème du transfert et du contre-transfert, ou inversement de surfer sur le statu quo et de maintenir ce qui peut être un équilibre confortable entre patient et analyste. Il se passe qqc de l’ordre de la reproduction, mais pour des raisons souvent personnelles, on refuse de s’y engager.

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2
Q

Est-ce que les besoins du psy peuvent être complètement écartés de la situation thérapeutique?

A

Non.

Divers choix au niveau du cadre du psy montrent comment la question des besoins du thérapeute ne peut pas être écartée pleinement de la situation thérapeutique. (ex : choix de l’horaire, nombres de patients)

Ex: Conflit assez fréquent : la question de la préparation qui rentre en conflit avec l’impératif économique de voir davantage de patients. Dans des conditions idéales, on devrait avoir une petite pause entre chaque patient pour lire ses notes cliniques mais on ne le fait pas tjrs pour voir plus de patients en une journée.

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3
Q

Vrai ou faux: la plupart des psy échouent à utiliser de manière constructive le contre-transfert.

A

Vrai

La plupart des psy échouent à utiliser de manière productive la matrice transfert-contre-transfert dans un point de vue 2 persons, c’est-à-dire de réfléchir aux émotions en cours à partir de ce qui se passe concrètement dans la relation qui est co-construite. Les progrès des patients sont souvent limités par le fait que les analystes ne parviennent pas à traduire ce qu’ils savent de leur expérience contre-transférentielle en changement utile dans la relation analytique. Le psy doit aller dans les zones inconfortables de lui-même si il veut être le plus utile possible.

La plupart des psy évitent d’aborder des éléments contre-transférentiels. Il dit que les analystes tentent d’éviter les thèmes transférentiels inconfortables comme celui de Murray ou Rory.

Alors que la plupart des thérapeutes se disent confortables à travailler avec le transfert, rares sont ceux en vérité qui savent utiliser la relation. C’est tlm confortable de travailler avec le contenu extra-transférentiel alors que de travailler sur le contenu de la relation thérapeutique demande un effort supplémentaire.

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4
Q

Vrai ou faux: - C’est la responsabilité du psy de sortir de l’équilibre au nom de la faire progresser

A

Vrai
Il faut créer une forme d’instabilité dans la relation pour la faire progresser. Mais il y a tjrs la possibilité de perdre la relation, mais c’est mieux que de rester dans le statut quo improductif.

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5
Q

Est-ce que la mémoire d’un psy est aussi bonne d’un patient à l’autre?

A

Non
Avec certains patients, le psy se rappelle de tout alors qu’avec un autre, ça peut être extrêmement difficile de se rappeler de quoi que ce soit.

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6
Q

Explique l’exemple de Murray et la réaction de Hisrch à son égard

A

Murray est un patient réfugié dans ses fantaisies, qui parle tout doucement et d’une manière impersonnelle, qui est attaché et dépendant. Demande un gros effort pour Hirsch de rester concentré sur ce qu’il dit. Ne confronte jamais Hirsch et Hirsch dit qu’il pourrait l’ignorer pendant une séance entière sans que celui-ci soit dérangé. Il dit : « Je peux consulter mes notes sur l’histoire de Murray, mais je ne le fais généralement pas. Ceci prendrait bcp de temps, considérant que Murray n’est pas la seule personne dont les données historiques me manquent. Ceci viendrait interférer avec le nombre de patients que je pourrais voir chaque jour. Cela représenterait un déficit financier. Murray veut sortir de son état d’abandon et il veut être aimé et avoir de l’attention. Cependant, il est trop à l’aise à recevoir et à offrir peu d’attention. Nous pouvons tous les 2 vivre dans notre situation telle qu’elle est, mais c’est à moi de faire un effort et le sacrifice de créer une situation de plus grand désagrément pour nous 2. »

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7
Q

Explique l’exemple de Rory et la réaction de Hisrch à son égard

A

Rory (contre-exemple de Murray) : jeune et beau et athlétique et plein de succès. Motif : ne peut pas s’engager. Contrairement à Murray, Hirsch se souvient de tout ce qu’il dit. Hirsch dit : « Le narcissisme de Rory et le sens absolu de son traitement de faveur constitue notre principale perte transfert/contre-transfert, mais j’ai été jusqu’à maintenant réticent à l’aborder dans l’espace transférentiel et plus encore dans le transfert. » Il n’éviterait jamais à confronter Murray mais se montre full prudent à le faire avec Rory même si il est souvent en retard. Contrairement à Murray, il se sent chanceux de l’avoir comme patient et moi, comme tout le monde qu’il connait, lui donne mon traitement royal. « Dans la mesure où je reconnais la présence d’une reproduction de tranfert/contre-tranfert de nature importante, Rory reçoit un traitement médiocre de ma part. Rory est à l’aise avec le fait d’être spécial. Et même si je ne suis pas à l’aise avec mon rôle dans cette configuration mutuelle, j’évite le plus grand malaise de soulever sa colère et sa désapprobation. »

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8
Q

Explique comment les besoins du thérapeute s’invitent inévitablement dans la psychothérapie à travers l’exemple de Karen

A

Karen est une femme que Hirsch a supervisé. Karen avait peu de patients et trouvait que leurs suivis stagnaient. Il y a un bon et un mauvais côté à avoir peu de patients : Bon dans le sens qu’ils reçoivent pt plus d’engagement, mais mauvais car il y a plus de risque que le psy surinvestisse la relation et les besoins du thérapeute peuvent plus s’insérer dans la relation thérapeutique. Citation P. 35 : Karen affirmait qu’il lui était impossible d’établir un lien entre la vie insatisfaisante de ses patients et la façon dont ils étaient avec elle dans le terrain de jeu analytique. En gros, elle ne voyait pas la reproduction que leur patiente avaient dans la psychothérapie ni le lien transférentiel à l’œuvre. De plus, elle se sentait énormément accusatrice lorsqu’elle indiquait tout ce que ses patients faisaient dans le transfert autre que l’expression de douleur et de peine. Bref, quand elle n’était pas empathique ou qu’elle soulevait qqc de l’ordre de la responsabilité, elle se sentait accusatrice. Ses patients n’avaient pas examiner leur dépendance excessive, leur colère ou leur conflit dans leurs relations amoureuses. Karen était si empathique avec la part blessée ou victimisée de ses patients, qu’elle leur demandait rarement d’explorer leurs motivations inconscientes à répéter les blessures intériorisées du passé dans leur vie contemporaine. Hirsch propose à Karen qu’elle s’identifie trop à ses patients solitaires et qu’ils se procurent mutuellement le contact humain qui faisait sinon défaut dans leurs vies respectives. Hirsch dit que l’évitement à soulever cette situation pourrait soulever en fait une forme de reproduction à son avantage (car ses patients sont dépendants d’elle, ce que les bloque à trouver des relations matures dans leurs vies personnelles)Elle valide bcp les besoins de ses patients (affirmation) mais ne les pousse pas à changer. Jamais elle ne soulevait l’ambivalence de ses patients qui, par exemple, disaient vouloir être en couple mais où une autre partie d’eux ne le souhaitaient pas. Au fond, Karen avait un angle mort où elle était incapable de guider ses patients dans leur vie personnelle à trouver des relations satisfaisantes car elle-même ne savait pas comment le faire dans sa propre vie.

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9
Q

Explique l’exemple de Laura

A

Graduée de Harvard. Se retrouve femme aux foyer, a des enfants et trouve son mari ennuyeux. Se sent claustrophobe ds ses relations proche. Éventuellement, elle se sent étouffée par le rythme stable de la thérapie. Laura avait tjrs contrôlé le rythme de l’engagement thérapeutique, en arrivant assez tard ou en annulant les sessions. Elle doit tjrs être en contrôle du rythme de la psychothérapie. Reproduction ds la thérapie où elle trompait son mari et où, dans la relation thérapeutique elle est infidèle envers Hirsch en ne se pointant pas à leurs rdv. Hirsch dit : « Au cours de notre 2e année de travail, j’ai réussi à la pousser à parler d’à quel point ses sentiments pour moi étaient similaires pour ceux envers son mari, et elle a pu commencer à voir comment le mépris ressenti envers nous 2 avait un sens qui dépassait nos faiblesses respectives. Jusqu’à ce moment, lorsqu’elle se sentait ennuyée, elle attribuait cet ennui aux personnes impliquées. Dans la thérapie, elle a pu voir comment l’ennui n’appartenait pas complètement aux autres mais venait de la situation comme telle, qui est celle d’une forme de dépendance.

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10
Q

Explique l’exemple de Barney

A

full gentil mais très réactif lorsqu’il est blessé. Il est chef d’entreprise et très riche. Il voyage bcp et pose continuellement à Hirsch s’il a visité telle ou telle place alors qu’il sait très bien que Hirsch n’en a pas les moyens. Il répond tjrs que non car c’est le cas. Hirsch remarque alors que cela reflète une compétitivité chez le patient et qu’il aime faire une démonstration de sa richesse. Hirsch est inconfortable d’aborder cet aspect à cause de sa réactivité à la confrontation.

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