Cours 6 Flashcards
(131 cards)
Décrivez le processus de la sélection clonale. (rappel)
Lors de ce processus, un antigène se lie à une cellule T ou B particulière et la stimule, afin qu’elle se divise de façon répétitive en clones de cellules de la même spécificité antigénique que la cellule parentale d’origine.
Le CMH de type 1 présente un antigène à quel type de lymphocyte T? (rappel)
Lymphocyte T CD8.
Le CMH de type 2 présente un antigène à quel type de lymphocyte T? (rappel)
Lymphocyte T CD4.
Vrai ou faux, les cellules T lient les virus ou les antigènes viraux sous leur forme naïve.
Faux.
Qu’implique la restriction au CMH de la reconnaissance antigénique?
Ceci implique qu’une reconnaissance conjointe de l’antigène et du soi du pepetide viral est nécessaire, afin qu’il y ait destruction de la cellule cible.
Vrai ou faux, l’identification du TCR et de la détermination qu’un fragment peptidique de l’antigène associé au CMH était reconnu par le TCR a toujours été connu depuis de début des études en immunologie.
Faux, avant cette identification, il y avait deux modèles de reconnaissances antigéniques par les cellules T.
Quels sont les deux modèles de la reconnaissance antigénique par les cellules T qui ont été proposés avant l’identification des TCR?
- Deux récepteurs séparés (double récepteur)
- Un seul récepteur (“soi modifié”)
Avant l’identification du récepteur des cellules T (RCT), les scientifiques étaient-ils capables de produire des cellules T cytotoxiques (CTL) spécifiques à des cibles infectées ? Qu’est-ce que la découverte du RCT a permis de mieux comprendre ?
Avant de découvrir le RCT, on savait déjà entraîner et utiliser des cellules T cytotoxiques pour cibler et tuer des cellules infectées ou cancéreuses, mais on ne comprenait pas encore comment ces cellules reconnaissaient leurs cibles.
La découverte du RCT a permis d’expliquer ce mécanisme de reconnaissance spécifique.
Décrivez brièvement le modèle de reconnaissance à deux récepteurs séparés.
Ce modèle propose que deux récepteurs distincts existent sur la cellule T, l’un reconnaissant la molécule CMH et l’autre reconnaissant l’antigène.
Décrivez brièvement le modèle de reconnaissance à un seul récepteur.
Ce modèle propose qu’un seul récepteur est capable de reconnaître à la fois la molécule du CMH et l’antigène présenté par une cellule du soi. “Soi modifié”
Quel était le but de l’expérience de Kappler et Marrack?
De déterminer lequel des deux modèles de reconnaissance antigénique est vrai, le double récepteur ou le “soi modifié”.
Décrivez les manipulations de l’expérience de Kappler et Marrack.
Ils ont fusionné deux clones de cellules T ayant des spécificités différentes pour des antigènes et des molécules de CMH.
Clone 1 : Reconnaît l’antigène OVA (ovalbumine) en présence de la molécule de classe II I-Ak du CMH.
Clone 2 : Reconnaît l’antigène KLH (keyhole limpet hemocyanin) en présence de la molécule de classe II I-Af du CMH.
Dans l’expérience de Kappler et Marrack, si le modèle du double récepteur est correct, quels sont les résultats attendus ?
La cellule fusionnée devrait pouvoir reconnaître l’antigène OVA sur des cellules exprimant à la fois CMH IAk et CMH IAf.
Dans l’expérience de Kappler et Marrack, si le modèle du Soi modifié est correct, quels sont les résultats attendus ?
La cellule fusionnée ne pourrait reconnaître l’antigène OVA que sur une cellule exprimant le CMH IAk, mais pas sur une cellule exprimant IAf.
Quel était le résultat de l’expérience de Kappler et Marrack?
Les résultats expérimentaux ont démontrés que le modèle du soi-modifié est vrai.
Quel est le nom du récepteur dans le modèle de reconnaissance du soi-modifié?
Le récepteur spécifique des cellules T ou récepteur T (RCT).
(En anglais : T cell receptor (TCR)).
Que permet le TCR?
Récepteur spécifique des cellules T qui permet la reconnaissance de l’antigène (peptide) en association avec le CMH du soi (classe I ou II).
Le TCR a-t-il une restriction au CMH?
Oui.
Quelles ont été les difficultés rencontrées lors de l’identification du TCR qui a rendu cette identification tardive? (5)
- Les cellules T devaient posséder un récepteur antigénique spécifique et clonotypique. (Différences entre les cellules T) ;
- Les anticorps ont été identifiés bien avant ;
- Les récepteurs membranaires n’ont pas de formes solubles ;
- Ils ont une interaction plus faible avec l’antigène que les anticorps ;
- Ils sont spécifiques pour l’antigène et le CMH.
Qu’est-ce qui a été assumé par la première expérience d’identification du TCR et qui a été le commencement de son identification?
Que puisque le TCR est spécifique pour l’Ag et le CMH, il devait y avoir des différences structurales importantes entre les récepteurs des divers clones.
(Clone de cellule T = Cellule T spécifique pour un complexe peptidique antigénique-CMH du soi donné)
Vrai ou Faux ? Les cellules T spécifiques à différents antigènes possèdent des RCT différents.
Vrai
Les cellules T spécifiques à différents antigènes, comme l’ovalbumine (OVA) et le KLH, possèdent des RCT différents, puisque chaque cellule T a un récepteur spécifique pour un complexe antigène-CMH particulier.
Pourquoi chaque cellule T a-t-elle un récepteur (RCT) de séquence différente ?
Chaque cellule T exprime un RCT unique qui reconnaît un antigène spécifique, ce qui est dû à la variabilité dans la séquence d’acides aminés (a.a.) du RCT.
Comment pourrait-on isoler et identifier le RCT ?
Pour isoler le RCT, on peut produire des anticorps spécifiques qui reconnaissent et se lient au RCT. Ces anticorps peuvent ensuite être utilisés pour identifier et caractériser le RCT de manière biochimique, par exemple via des techniques comme l’immunoprécipitation ou l’électrophorèse.
Comment peut-on générer des cellules T spécifiques à un antigène donné en laboratoire ?
On peut immuniser une souris avec un antigène (comme OVA) pour stimuler la prolifération des cellules T spécifiques à cet antigène.
Après immunisation, les ganglions lymphatiques, où ces cellules prolifèrent, sont récoltés pour isoler les cellules T.