Cours 6 Flashcards
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Sur quoi se base le choix du traitement en physiothérapie?
Le choix du traitement se fait en fonction du diagnostic, des déficiences identifiées, et des données probantes.
En physiothérapie, on ne traite pas nécessairement le diagnostic, mais plutôt les déficiences qui ressortent.
Quelles sont les classifications cliniques cervicales présentées?
Les classifications cliniques cervicales incluent les pathologies graves, les cervicalgies avec douleur irradiée (radiculopathie), et les désordres mécaniques (déficit de mobilité, déficit de contrôle moteur, céphalée cervicogénique).
Souvent, plusieurs atteintes sont combinées.
Quelles sont les classifications des pathologies thoraciques mentionnées?
Les pathologies thoraciques sont classées en douleur thoracique, qui peut être d’origine cardiaque ou non-cardiaque, et douleur non-cardiaque, qui peut être viscérale ou musculosquelettique.
Exemples de douleur viscérale : péricardique, œsophagite, embolie pulmonaire, indigestion, tumeur. Exemples de douleur musculosquelettique : douleur osseuse, déficit de mobilité, douleur radiculaire.
Quels sont les objectifs des questions initiales lors de l’histoire de cas #1?
L’objectif des questions initiales est d’éliminer la possibilité de drapeaux rouges, de déterminer la sévérité et l’irritabilité des symptômes, et de formuler des hypothèses diagnostiques.
Quels sont des exemples de ‘red flags’ à rechercher?
Des exemples de ‘red flags’ incluent :
* douleur nocturne
* perte de poids
* histoire de cancer.
Quels sont des éléments à considérer pour évaluer la stabilité craniovertébrale et l’artère vertébrale?
Les étourdissements sont un élément à considérer. Les signes d’ischémie de l’artère vertébrale incluent les 5 D, 2 N, et 1 A.
5 D : dizziness, drop attacks, diplopie, dysarthrie, dysphagia; 2 N : numbness, nystagmus; 1 A : ataxia.
Qu’est-ce qui suggère une atteinte de la moelle épinière?
Une atteinte bilatérale des membres supérieurs et inférieurs (MS/MI) suggère une atteinte de la moelle épinière.
Qu’a révélé l’examen radiologique du patient de l’histoire de cas #1?
La radiographie a révélé une dégénérescence des niveaux cervicaux C4-C7, sans diminution foraminale.
Quelles sont quelques hypothèses diagnostiques pour le patient de l’histoire de cas #1?
Les hypothèses diagnostiques pourraient inclure :
* un déficit de mobilité secondaire à une dégénérescence
* une cervico-brachialgie (radiculopathie) C5
* une atteinte tendineuse de l’épaule.
Quels éléments de l’examen physique seraient pertinents pour vérifier ces hypothèses?
Les éléments pertinents de l’examen incluraient :
* observations de la posture
* METS du cervical, de l’épaule et du thoracique
* tests de tractions/compressions + rotation ipsilatérale + ULNT + Spurling + bilan neurologique.
Qu’a révélé l’examen physique du patient de l’histoire de cas #1?
L’examen a révélé :
* posture en protraction
* raideur généralisée
* limitation douloureuse en extension, rotation gauche et flexion latérale gauche.
* pas de déficit neurologique.
Les MPPIV ont montré une limitation en cisaillement droit plus que gauche de C3 et C4.
Qu’a permis d’éliminer l’examen physique du patient de l’histoire de cas #1?
L’examen physique a permis d’éliminer une tendinopathie de l’épaule et une radiculopathie.
Quels sont les facteurs déterminants de l’irritabilité et de la sévérité d’une condition?
Les facteurs déterminants l’irritabilité incluent :
* type d’activité produisant les symptômes
* intensité des symptômes
* durée des symptômes.
Les facteurs déterminants la sévérité incluent un trauma, les signes d’une lésion d’une structure, et les signes inflammatoires.
Quel est l’impression diagnostique pour le patient de l’histoire de cas #1?
L’impression diagnostique est un désordre mécanique comprenant un déficit de mobilité et un déficit de contrôle moteur, secondaire à des phénomènes dégénératifs.
Quelles sont les phases de traitement en fonction de l’irritabilité?
Il existe trois phases de traitement :
* phase aiguë (irritabilité élevée)
* phase subaiguë (irritabilité modérée)
* phase chronique (irritabilité faible).
Quels sont les principes généraux du traitement pour le patient de l’histoire de cas #1?
Le traitement comprend :
* mobilisation des segments raides
* évaluation et mobilisation des régions cervicothoracique et thoracique haute
* correction de posture
* exercices de mobilité, de renforcement et de contrôle musculaire.
Quels sont les effets neurophysiologiques des mobilisations passives?
Les effets neurophysiologiques des mobilisations passives incluent :
* mécanismes périphériques
* mécanismes spinaux
* mécanismes supraspinaux.
Quels sont les effets mécaniques des mobilisations passives?
Les effets mécaniques des mobilisations passives incluent rétablir le mouvement et stimuler la guérison des structures articulaires.
Quel est l’effet psychologique des mobilisations passives?
L’effet psychologique principal est l’effet placebo.
Quelles sont les catégories générales de précautions et contre-indications aux mobilisations?
Les catégories générales incluent :
* facteurs liés au thérapeute
* facteurs liés au patient
* considérations osseuses
* signes neurologiques
* considérations vasculaires.
Quels sont des exemples de contre-indications aux mobilisations liées au thérapeute?
Les contre-indications liées au thérapeute incluent :
* ne pas avoir toutes les informations pour être certain du diagnostic
* omission de discuter des problèmes avec le patient
* contraintes physiques du thérapeute.
Quels sont des exemples de contre-indications aux mobilisations liées au patient?
Les contre-indications liées au patient incluent :
* non-consentement au traitement
* état mental émotif
* douleur constante d’origine non identifiée.
Quelles sont des précautions aux mobilisations liées à la fragilité des tissus?
Les précautions liées à la fragilité des tissus incluent :
* immobilisation prolongée
* traumatisme sévère ou récent
* signes et symptômes aigus.
Quelles sont des précautions aux mobilisations liées aux considérations neurologiques?
Les précautions neurologiques incluent :
* signes neurologiques d’une compression radiculaire
* douleur radiculaire modérée à sévère.