Cours 7 Flashcards

Question

Comment se déroule l'Entretien entre le patient et le thérapeute (À la kernberg)

Answer 1

Entretien structural axé sur les symptomes, conflits et la manière dont le patient traduit les intéractions dans le ici et maintenant L'entretien soumet le patient à une certaine tension pour voir son organisation

Answer 2

Évaluation des symptômes/diagnostic Exploration de la situation de vie présente (amour, travail, etc.) Évaluation des représentations de la personnalité de soi et des autres (Très Kernberg) Confrontation avec tact des contradictions apparues durant l’entrevue (Évalue épreuve de la réalité)

Answer 3

On évalue l’intégration de l’identité et l’épreuve de réalité Avec des question on regarde le clivage --> ex: décrivez moi votre mère La façon de réagir aux confrontations permet d’évaluer l’empathie du client avec la perspective du clinicien, la force de l’épreuve de réalité et la capacité d’introspection

Answer 4

* Devient moins cohérente, plus confuse --> OPP * Bon d’Accord vous avez raison je n’étais pas nécessairement bon enfant : OPB * Une personne Névrotique sera nuancé dans ses dires

Answer 5

Psychothérapie manualisée et soumise à l’investigation empirique o On veut que ca soit manualiser pour que tout les thérapeutes font la même choses o Grandes directives stratégiques en début de thérapie, pour menace suicidaire

Answer 6

- Travail sur le transfert grâce aux clarifications, confrontations et interprétations (du clivage) Utilisation du contre-transfert du thérapeute o Comme du fer chaud qui se fait tapper par un forgeron c’est dans le transfert qu’on réussit à traiter o Le thérapeute utilise le contre-transfert pour se guider dans la relation (Le thérapeute pense à quelque chose et s’en rend compte donc utilise ce qu’il ressent)

Answer 7

Objectif principal: augmenter l’intégration de l’identité en favorisant la résolution du clivage o On dissous le clivage en le clarifiant

Answer 8

Il met l’accent sur l’estime de soi (narcissisme) des patients et leur vulnérabilité à la dépression Les considère comme des pré-psychotiques

Answer 9

on laisse tomber un cristal par terre, il se brise, mais pas n’importe comment; les cassures se font en fonction de lignes de clivage invisibles extérieurement d’abord mais déterminées de façon originale et immuable dans la structure du cristal avant la rupture Si la structure est soumise à des pressions internes et externes trop fortes, le « cristal » se brise (la personnalité décompense) en fonction de la structure sous-jacente: - Il y a un bris de la structure qui laisse « couler » de la névrose ou de la psychose o La structure névrotique donnera lieu à une névrose avec symptomes o La structure psychotique donnera lieu à une psychose avec symptomes Une fois cristallisée, la structure est permanente: il est impossible de passer d’une structure à l’autre

Answer 10

La structure est permanente et l'organisation est flexible

Answer 11

entre psychotique et névrotique, qui n’est pas une structure en soi, un paquet de choses non structuré

Answer 12

Cette organisation est instable (c’est une « astructure ») et peut évoluer vers, et se cristalliser définitivement dans, une des deux structures; cette organisation précaire peut également durer toute la vie

Answer 13

Aménagement : ce que la personnalité développement quelque chose pour tenir cette structure ensembles --> Les aménagements sont les TP

Answer 14

Enfance : Moi névrotique préorganisé : Potentiel de névrose à cause du conflit d’oedipe (Névrose infantile) Adolescence : Moi névrotique organisé : Tout est rebrasser  étape décisive qui peut faire changer de névrose à psychotique ou borderline Maturité : On est figer dans notre structure

Answer 15

Période fœtale : Traumatismes et frustrations précocissimes qui développe un moi psychotique préorganisé à l’enfance Adolescence : Si on a un bon environnement, on pourrait retourner à une structure névrotique, si ca va mal structure psychotique

Answer 16

Enfance : traumatisme à l’enfance Aucune période de latence Adolescence : Choisit aménagement : soit perversion ou caractérisés (TP)  Possibilité d’aller vers une structure psychotique ou névrotique Maturité : d’autres traumatismes qui nous font continue dans l’état limite qui cause de l’angoisse pouvant mener vers :  Une régression psychosomatique (épisode/symptomes corporels) : tellement dépasser par l’anxiété que ca devient trop et on devient malade dans notre corps (Ex : allergie, cancer) --> le corps n’Est plus protégé par le psychologique  Un état psychotique  Un état névrotique

Answer 17

Le moi est organisé autour du génital (Phallique, sexualité sexualisé, l’enfant se représente comme étant l’amoureux de papa/maman) et de l’oedipe Le conflit se joue entre le Ça (pulsions) et le Surmoi à travers le Moi Le refoulement des représentations pulsionnelles domine les autres défenses La libido objectale prédomine o Peut prendre deux grandes directions :  On investit les objets (papa/maman) (Vers les autres)  Narcissique, tourner vers le moi, autocentrer --> libido narcissique o DANS LA STRUCTURE NÉVROTIQUE : OBJECTALE o Dans la structure psychotique : transfert impossible car la personne est focus sur elle-même

Answer 18

- Le processus secondaire conserve un rôle efficace respectant la notion de réalité - Processus primaire : est le rêve, l’insconcient

Answer 19

Le mode de relation à l’objet est anaclitique Le conflit se joue entre l’Idéal du Moi et le Ça ou la réalité o L’idéal du moi est souvent trop exigeant (L’instance du narcissique)  l’idéal à atteindre, mais qui est jamais atteint, jamais satisfait La défense principale est le clivage À cause que l’idéal du moi est innatteignable : L’état-limite lutte contre un état de dépression chronique: sans l’objet, il va tomber dans la dépression o À cause que j’ai un objet avec moi (Une personne) je ne suis pas si mauvais

Answer 20

L’Idéal du Moi sert une fonction de modèle de ce qu’il faut faire (par opposition au Surmoi et ce qu’il ne faut pas faire); il est fondé sur l’image grandiose du soi de l’enfant et sur l’identification aux figures parentales (parties aimées)

Answer 21

Un échec crée la honte ou un dégoût de soi-même et l’angoisse d’abandon

Answer 22

Le narcissisme comme guide: l’état-limite « comprend » qu’il n’est pas assez bon pour être aimé. S’il parvient à l’être, sera aimé (ou pas abandonné). Voir l’effort de logique téléologique pour justifier un amour conditionnel… Le narcissisme comme compensation: après avoir été invalidé et méprisé, l’é-l s’imagine idéal, ou les autres, pour soulager la honte

Answer 23

- Vient du grec anaklitos: se trouver renversé en arrière, couché sur le dos, de façon passive o Je me couche contre quelqu’un pour me tenir (Dépendance à quelqu’un dans une relation) La relation d’objet anaclitique constitue une relation de grande dépendance qui demeure vécue et jouée à deux o La présence de l’Autre me fait sentir comme si je valait quelque chose Est essentiellement un état d’invalidation interne chronique qui ne peut être soulagé (dysphorie levée) que par la validation d’un autre (par sa présence seule parfois).

Answer 24

Pas attachement sécurisé profond. Est attachement insécurisé « calmé » par un autre.

Answer 25

TP et perversions

Answer 26

Ce sont les TP Sont des « maladies de la relation »; les proches souffrent souvent plus qu’eux L’autre est recruté pour jouer un rôle qui compense l’incomplétude anaclitique (addictions interpersonnelles) ou la fragilité narcissique (domination et dévalorisation des autres) S’apparente aux troubles de la personnalité du DSM

Answer 27

C’Est comme un trouble de personnalité, mais l’utilisation de l’autre est encore plus toxique, c’Est un ustensile (Fetichisme, voyeurisme) Le pervers est « un peu » psychotique car il dénie la réalité de la différence des sexes (castration)  Fétichisme : Pas pouvoir de satisfaction sexuelle sans un objet fétichiste • L’autre a pas de penis? WTF impossible, j’ai peur de perdre mon penis (Peur de castration)  donc le fétichisme fait en sorte que la personne se dit je vais avoir une relation sexuelle va avoir un fétichiste qui vient substituer le penis  l’objet fétichisme vient remplacer le pénis Désigne une utilisation « toxique » de l’autre visant à combler un défaut narcissique essentiel. L’autre devient:  Une femme phallique (non castrée) afin qu’un homme puisse nier sa propre castration (ex. fétiches)  Une bonne maman qui n’est pas séparée du sujet, parfois par le biais d’un objet « transitionnel » concrétisé (ex. addictions)  Une partie de soi méprisable afin qu’une personne puisse nier et extérioriser (et contrôler de l’extérieur) son sentiment d’infériorité • Une personne pervers narcissique va écraser les autres dans le but de se remonter ou pour pas se sentir inférieur

Answer 28

Par opposition au conflit intrapsychique du névrotique, la perversion est une forme extrême de conflit « interpersonnalisé »  La personne narcissique pervers voit quelque chose que l’autre a et va le punir, car lui ne l’a pas

Answer 29

Déni porte sur toute une partie de la réalité ---> par la relation fusionnel on déni l'autonomie de l'autre Le conflit se joue entre le Ça et la réalité C’est la libido narcissique qui domine: l’objet est fortement désinvesti Le processus primaire prédomine avec son caractère impérieux, immédiat, automatique o C’Est la facon de pensée de l’inconscient Condenscation : par exemple : c’était ma blonde, mais ma mère en même temps Déplacement : Un objet fait référence à un autre objet dans le rêve Par exemple : Je susi dans un garage avec ma blonde et ma blonde est habiller comme ma mère, et quelqu’un arrive fait un stationnement parallèle à côté de nous et on s’enfuit

Answer 30

Le clivage du Moi compartimente le Moi en parties qui respectent la réalité et en d’autres qui « réinventent » la réalité, de sorte qu’elles peuvent coexister sans fragmenter (complètement) le Moi o On sépare la partie psychotique du reste

Answer 31

Symptomes  Ressemble au toc, phobies, angoisses Angoisse  Peur de perdre l’Approbation des parents, peur de la perte de l’amour Relation d’objet  Aime le parent du sex opposé Défenses principales  Refoulement

Answer 32

Symptomes  Dépression anaclitique  dépression du manque Angoisse  Peur que l’objet s’en aille  peur de la perte de présence Relation d’objet  Anaclitique Défenses principales  Clivage des imagos  Forclusion : déni quelque chose qui est dans ma tête

Answer 33

Symptomes  Délire  Symptomes dissociatifs sévères Angoisse  Morcellement : Intégrité psychologique en danger, j’ai peur d’être trop fusionner et de disparaite Relation d’objet  Fusionnelle : plus qu’anaclitique --> les autres sont des organes internes --> ont peut pas s’en passer Défenses principales  Déni de la réalité  Clivage de moi

Answer 34

Ressemble au refoulement. Selon certains, c’est davantage un déni de quelque chose de psychologique ou de symbolique, par opposition au déni d’une perception de quelque chose dans la réalité.

Answer 35

La normalité est retrouvée chez des individus présentant un état d’adéquation fonctionnelle heureuse au sein d’une structure (névrotique ou psychotique) compensée; ils se défendent contre la décompensation par une adaptation à leur originalité o La normalité est une structure compensée o On utilise nos forces et faiblesses pour faire quelque chose qui nous plait  possible même dans la psychose

Answer 36

Les états-limites ne peuvent donc être normaux puisque leur adaptation est toujours précaire o Toujours entrain de compenser leur souffrance donc pas normal

Answer 37

Ces derniers peuvent paraître normaux: ils sont en fait des « pseudo-normaux », des « hypernormaux » ou des « normopathes », qui font preuve d’un aménagement rigide, mais précaire, de leur fonctionnement limite (hypomanie permanente, fonctionnement opératoire, etc.) o Mettent de coté toute la souffrance qui leur permet de fonctionner o Déni total de la vie émotionnelle o Quand quelque chose de très grave arrive  c’est le corps qui en souffre

Answer 38

Les symptomes, défenses et styles de personnalité peuvent se retrouver dans chaque structure Donc: puisque les signes visibles de la psychopathologie ne sont pas strictement réservés aux structures, il est plus prudent de se référer à la structure de la personnalité lorsque l’on parle de névrose ou de psychose (Regarder la structure générale et pas juste les mécanismes de défenses)

Answer 39

Ce qui est perdu: estime de soi dans le sens de « l’amour de l’objet »; la douleur est liée à la perte d’un sentiment de compétence o Je ne suis pas assez pour me faire aimer Associée à un échec, une perte, un abandon, mais à saveur oedipienne (échec des efforts de séduction et de compétition) Que perd le névrotique? L’approbation ou l’affection du parent.

Answer 40

La dépression est narcissique Ce qui est perdu: le bon objet interne qui n’a jamais été intériorisé de façon permanente; la douleur est liée au sentiment de non valeur ou de honte o On perd quelqu’un qui était la pour nous dire qu’on valait quelque chose, donc je perd mon sentiment de valoir quelque chose, je vaux pas la peine d’être aimer L’Idéal du Moi est excessivement exigeant et il provoque une honte intense - Que perd l’état-limite? L’autre dont la présence agit comme régulateur ou confirmateur de la valeur.

Answer 41

L’état dépressif chronique et latent

Answer 42

La dépression est un effondrement; elle se manifeste par la mélancolie (ou la manie) avec hallucinations ou délires - Ce qui est perdu: l’objet fusionné au moi, donc le moi; la toute-puissance; la douleur est liée à un sentiment profond d’impuissance; la manie est vue comme une défense contre cette perte de toute-puissance o Perd son existence --> Je suis jesus (Figure forte pour contre balancer le fait de perdre son existence) Le « Surmoi » primitif attaque violemment et sadiquement le Moi o On se persécute soi-même