Cours 7 : Mémoire à court-terme Flashcards
(43 cards)
V ou F : La conscience (pensées/faits accessibles à la conscience) sont contenues dans la MCT.
Vrai
V ou F : Toute l’information dans la MCT est nécessairement consciente
Faux
Quelles sont les propriétés de la mémoire à court-terme selon le Modèle modal de mémoire d’Atkinson et Shiffrin ? (6)
Indique celles qui ont été réfutées plus tard avec un (X).
1) Capacitée limitée
2) Courte durée (15-30 secondes)
3) Oubli causée par la dégradation (X)
4) Interprété par le codage Auditif-Verbal-Linguistique (AVL) (X)
5) Si le contenu est maintenu en MCT assez longtemps, il sera automatiquement transféré en MLT (X)
6) Contrôle la répétition et l’encodage (X)
o Construit unitaire (structure/processus)
o Pas de sous-système
Voici les propriétés de la mémoire à court-terme selon le Modèle modal de mémoire d’Atkinson et Shiffrin :
1) Capacitée limitée
2) Courte durée (15-30 secondes)
3) Oubli causée par la dégradation (X)
4) Interprété par le codage Auditif-Verbal-Linguistique (AVL) (X)
5) Si le contenu est maintenu en MCT assez longtemps, il sera automatiquement transféré en MLT (X)
6) Contrôle la répétition et l’encodage (X)
o Construit unitaire (structure/processus)
o Pas de sous-système
Pour la 6e propriété,
- À quoi réfère la structure et le processus ?
- Ça veut dire quoi «constuit unitaire» ?
- Ça veut dire quoi «pas de sous-système» ?
- Structure = capacité ; Processus = répétition
- Constuit unitaire : un qui s’occupe de la répétition et l’autre qui s’occupe de la capacité
- Pas de sous-système : La MCT est UN système qui contrôle la répétition, l’encodage et la capacité
Capacité de la mémoire à court-terme
Décrit la découverte de Miller (chunks).
Il a été découvert part Miller, que ce qui est important ce n’est pas le nombre d’items, mais le nombre d’unités significatives qui sont les chunks. Les chunks sont des petites unités combinées pour créer de plus grandes unités significatives.
Capacité de la mémoire à court-terme
Caractéristiques de chunks (3)
- Collection d’éléments qui sont fortement associées entre eux mais faiblement associées aux éléments d’autres chunks .
- Les chunks ne sont pas une unité fixe d’information :
o Varie selon les connaissances préalables
o Constamment réorganisée - Les chunks sont subjectifs
Capacité de la mémoire à court-terme
Les chunks sont une collection d’éléments qui sont fortement associées entre eux mais faiblement associées aux éléments d’autres chunks .
Ça veut dire quoi ?
Deux éléments importants :
1. Doivent faire du sens ensemble
2. Doivent être exclusifs à d’autres chunks
Capacité de la mémoire à court-terme
Quelle est la capacité de la MCT en chunks ?
7 +/- 2 chunks
Capacité de la mémoire à court-terme
[Pourquoi les maîtres joueurs d’échecs sont-ils meilleurs que les joueurs débutants? (Chase & Simon 1973)]
Aux échecs, il ne s’agit pas seulement de préparer le prochain coup pour battre l’adversaire, il est aussi important de prendre en compte l’informations et les alternatives futures. Chase & Simon se sont demandé si à force de se pratiquer c’est la capacité de la MCT qui augmente ou c’est seulement la taille des chunks qui augmente.
[Méthode]
Matériel
Configuration d’échiquiers de vrais matchs d’échecs entre joueurs de haut niveau.
Participants
* Maîtres
* Intermédiaires (Classe A)
* Débutants
Procédure
Présentation de l’échiquier pendant 5 secondes (condition 1 : vraies positions de jeu ; condition 2 : positions aléatoires) et le participant doit ensuite le reconstruire sur un vrai échiquier avec des pièces.
Mesure d’exactitude : nombre de pièces correctement positionnées
Quelles sont les résultats de l’étude ?
Vraies positions
- Débutant : 4 ;
- Intermédiaire : 7+/-1 ;
- maître :16
Positions aléatoires
Les trois groupes sont mauvais
Capacité de la mémoire à court-terme
[Pourquoi les maîtres joueurs d’échecs sont-ils meilleurs que les joueurs débutants? (Chase & Simon 1973)]
Aux échecs, il ne s’agit pas seulement de préparer le prochain coup pour battre l’adversaire, il est aussi important de prendre en compte l’informations et les alternatives futures. Chase & Simon se sont demandé si à force de se pratiquer c’est la capacité de la MCT qui augmente ou c’est seulement la taille des chunks qui augmente.
[Méthode]
Matériel
Configuration d’échiquiers de vrais matchs d’échecs entre joueurs de haut niveau.
Participants
* Maîtres
* Intermédiaires (Classe A)
* Débutants
Procédure
Présentation de l’échiquier pendant 5 secondes (condition 1 : vraies positions de jeu ; condition 2 : positions aléatoires) et le participant doit ensuite le reconstruire sur un vrai échiquier avec des pièces.
Mesure d’exactitude : nombre de pièces correctement positionnées
Résultat :
Positions aléatoires = Les trois groupes sont mauvais…
- Donc le maître perd sont avantage. Pourquoi ?
- Qu’est-ce qu’on peut conclure de cette étude ?
- Les maîtres étudient les parties d’échecs passées. Pour se souvenir des positions, ils utilisent le chunking pour créer des configurations possibles et significatives de pièces d’échecs.
- Les maîtres n’ont donc pas d’empan mnésique en MCT plus élevé que la moyenne, car ils utilisent aussi 7 +/- 2 chunks de connaissance à la fois.
=> Donc la capacité de la MCT est limitée (7+/-2 chuncks)
Durée de la mémoire à court-terme
Short-term retention of individual verbal items (Peterson et Peterson – 1959)
[Méthode]
Matériel :
48 trigrammes (3 consonnes)
Procédure :
Chaque participant devait se souvenir de huit trigrammes pour six intervalles de rappel différents (3,6,9,12,15 et 18 secondes). Il y a 48 essais au total.
1. L’expérimentateur prononce un trigramme pour le participant (temps 0 2. L’expérimentateur prononce un nombre (ex : 506) (temps 1) 3. Le participant doit répéter le nombre à voix haute (temps 2) et soustraire trois du nombre de manière répétitive en suivant le rythme d’un métronome (temps 3) 4. Un signal lumineux est présenté (temps 4) + pause (temps 5) 5. Le participant doit rapporter le trigramme (temps 6)
Quel est le but de cette étude ? Comment on fait pour calculer la durée de la MCT ?
Tester la capacité de rappel après une courte période.
Durée de la MCT = Durée où plus capable de rapporter le trigramme, car effacé
Durée de la mémoire à court-terme
Short-term retention of individual verbal items (Peterson et Peterson – 1959)
[Méthode]
Matériel :
48 trigrammes (3 consonnes)
Procédure :
Chaque participant devait se souvenir de huit trigrammes pour six intervalles de rappel différents (3,6,9,12,15 et 18 secondes). Il y a 48 essais au total.
1. L’expérimentateur prononce un trigramme pour le participant (temps 0 2. L’expérimentateur prononce un nombre (ex : 506) (temps 1) 3. Le participant doit répéter le nombre à voix haute (temps 2) et soustraire trois du nombre de manière répétitive en suivant le rythme d’un métronome (temps 3) 4. Un signal lumineux est présenté (temps 4) + pause (temps 5) 5. Le participant doit rapporter le trigramme (temps 6)
Quel est le résultat de cette étude ? Qu’est-ce qu’on peut en conclure ?
Intervalle de rappel :
* 3 secondes : exactitude = 50%
* 18 secondes : exactitude <10%
Estimation de la durée de la MCT sans répétition : 15-20 secondes
Si les participants ne se souviennent pas du trigramme dans les premières secondes après le signal, c’est perdu…
Oubli en MCT est causé par l’interférence ou la dégradation ?
C’est quoi la différence entre interférence et dégradation ?
Interférence : Quand t’essayes de récupérer une information de la MLT, mais que tu récupres la mauvaise information.
Dégradation : Pas capable de se rappeler, car a perdu de la force.
Oubli en MCT est causé par l’interférence ou la dégradation ?
L’interférence est un mécanisme d’oubli de la MLT. Il y en a deux types. Quels sont-ils ? C’est quoi la différence entre les deux ?
-
Interférence rétroactive
Évènement/expérience récent qui influence notre mémoire pour un évènement/expérience passé. -
Inférence proactive
Évènement/expérience passée qui influence notre mémoire pour un évènement/expérience récent.
Oubli en MCT est causé par l’interférence ou la dégradation ?
Short-term retention of individual verbal items (Peterson et Peterson – 1959) – suite …
Selon Peterson et Peterson, le décompte inversé ne produit pas d’inférence rétroactive. Pourquoi?
[Méthode]
Ils ont moyenné par bloc de 12 essais (bloc 1, bloc 2, bloc 3, bloc 4) et ont séparé les différents intervalles de rappel en 2 (intervalle long : 3-6 secondes ; intervalle court : 15-18 secondes).
Quel est le but de cette expérience?
- Parce que ce n’est pas le même genre de matériel : chiffres vs lettres
- But : Déterminer si on oubli par l’inférence proactive ou la dégradation
Oubli en MCT est causé par l’interférence ou la dégradation ?
Short-term retention of individual verbal items (Peterson et Peterson – 1959) – suite …
[Méthode]
Ils ont moyenné par bloc de 12 essais (bloc 1, bloc 2, bloc 3, bloc 4) et ont séparé les différents intervalles de rappel en 2 (intervalle long : 3-6 secondes ; intervalle court : 15-18 secondes).
Quel est le résultat de cette étude ?
Il n’y a pas de baisse de performance, donc le mécanisme d’oubli dans la tâche n’est pas de l’interférence (se fait donc par dégradation).
S’il y avait de l’interférence proactive, l’exactitude diminuerait avec la pratique. Ici, augmentation (ou pas de changement), qui est un effet général de pratique.
Oubli en MCT est causé par l’interférence ou la dégradation ?
Short-term retention of individual verbal items (Peterson et Peterson – 1959) – suite …
[Méthode]
Ils ont moyenné par bloc de 12 essais (bloc 1, bloc 2, bloc 3, bloc 4) et ont séparé les différents intervalles de rappel en 2 (intervalle long : 3-6 secondes ; intervalle court : 15-18 secondes).
Qu’est-ce qu’on peut conclure de cette étude ?
L’oubli en mémoire à long-terme est causé par l’interférence, alors que l’oubli en mémoire à court-terme ne l’est pas (causé par la dégradation de la trace).
Ce serait peut-être un indice que la MCT/MLT sont des systèmes distincts.
Oubli en MCT est causé par l’interférence ou la dégradation ?
Oubli en mémoire à court-terme – Keppel & Underwood (1962)
Keppel & Underwood sont sceptiques par rapport à la conclusion de Peterson & Peterson. Ils ne sont pas certains que leurs données montrent clairement qu’il n’y a pas d’interférence proactive.
Ils trouvaient que c’était weird qu’ils aient moyenné leurs données … c’est comme si leurs moyenne cache des choses.
Quel est le but de leur expérience ? Quelle est leur hypothèse sue le mécanisme d’oubli ?
But : Prouver que l’oubli occasionné en MCT est fait par inférence proactive.
Hypothèse: L’inférence proactive est invisible, car elle est contrée par l’effet de pratique
Oubli en MCT est causé par l’interférence ou la dégradation ?
Oubli en mémoire à court-terme – Keppel & Underwood (1962)
Keppel & Underwood sont sceptiques par rapport à la conclusion de Peterson & Peterson. Ils ne sont pas certains que leurs données montrent clairement qu’il n’y a pas d’interférence proactive.
[But]
Prouver que l’oubli occasionné en MCT est fait par inférence proactive.
[Hypothèse]
L’inférence proactive est invisible, car elle est contrée par l’effet de pratique
[Méthode]
Presqu’identique à Peterson & Peterson, mais il y a seulement trois essais par participant + intervalles de temps différents : 3 sec OU 9 sec OU 18 sec.
Paradigme Brown-Peterson : C’est quoi la logique de cette expérience (de quelle manière l’interférence proactive va-t-elle apparaître dans la tâche) ? (2)
Il y a de l’interférence proactive tout au long de la tâche.
En MLT, deux facteurs interagissent/influencent en inférence proactive
1. Nombre de présentations (trigrammes en mémoire)
- Plus il y a d’essais préalables, plus il y a d’interférence potentielle
Plus il y a de chance que le trigramme déjà en mémoire va venir interférer, ce qui occasionne une baisse de performance.
2.Intervalle de rappel
- Plus l’intervalle est long = ↑ probabilité de récupérer un item qui interfère
- Explique l’effet du temps avant le rappel
=> Selon Keppel & Underwood, cette même interaction devrait apparaître en MLT (car aucune preuve qu’il y a deux type d’oubli dans deux systèmes de mémoire distincts)
Oubli en MCT est causé par l’interférence ou la dégradation ?
Oubli en mémoire à court-terme – Keppel & Underwood (1962)
Keppel & Underwood sont sceptiques par rapport à la conclusion de Peterson & Peterson. Ils ne sont pas certains que leurs données montrent clairement qu’il n’y a pas d’interférence proactive.
[But]
Prouver que l’oubli occasionné en MCT est fait par inférence proactive.
[Hypothèse]
L’inférence proactive est invisible, car elle est contrée par l’effet de pratique
[Méthode]
Presqu’identique à Peterson & Peterson, mais il y a seulement trois essais par participant + intervalles de temps différents : 3 sec OU 9 sec OU 18 sec.
Quels sont les résultats de cette étude ? Qu’est-ce qu’on peut en conclure ?
Le taux d’exactitude varie selon le délai de l’intervalle de rappel.
* Participant 1 (délai 3s) : o T-1 : Performance parfaite o T-2 : Performance réduite (oubli) o T-3 : Encore plus d’oubli * Participant 2 (délai 9s) : o T-1 : Performance parfaite o T-2 : Performance réduite (mais plus que délai 3s) o T-3 : Encore plus d’oubli mais plus que délai 3s * Participant 3 (délai 19s) : o T-1 : Performance parfaite o T-2 : Performance réduite (mais plus que délai 3s et 9s) o T-3 : Encore plus d’oubli (mais plus que délai 3s et 9s)
Conclusion : Pas d’oubli pour le 1er trigramme pour tous les délais, donc pas de dégradation.
Oubli en MCT est causé par l’interférence ou la dégradation ?
Par interférence proactive.
1ère réfutation du modèle modal de mémoire d’Atkinson et Shiffrin (selon eux, oubli = dégradation
Type de codage en mémoire à court-terme
Acoustic confusions in immediate memory – Conrad (1964)
[But]
Montrer l’utilisation du codage AVL en MCT
[Méthode]
Tâche : Identification de lettres
Matériel : Lettres BCPTVFMNSX (en anglais)
Procédure : 2 groupes (2 modalités)
* Présentation auditive : Lettre présentée à toutes les 5s - Bruit de fond ajouté pour créer de la confusion (bruit blanc) - Lettres écrites immédiatement * Présentation visuelle : Nouvelle lettre à l’écran à toutes les 750ms - Séquences de 6 lettres - Après séquence, lettres écrites dans l’ordre
N.B: La modalité visuelle n’est pas aussi rapide que la modalité auditive. Donc le but de la tâche n’est pas de créer de la confusion dans la perception, mais dans la mémoire.
- Quelles est l’hypothèse de l’étude ?
- Quels sont les résultats de l’Étude ?
Hypothèse : Il y aura de la confusion AVL dans les deux groupes
Résultats
* Présentation auditive : 95% d’erreurs de similarité auditive
* Présentation visuelle : Pas de patrons d’erreur de similarité visuelle ET 75% d’erreurs de similarité auditive (corrélation élevée entre visuel et auditif)
Type de codage en mémoire à court-terme
Acoustic confusions in immediate memory – Conrad (1964)
[But]
Montrer l’utilisation du codage AVL en MCT
[Méthode]
Tâche : Identification de lettres
Matériel : Lettres BCPTVFMNSX (en anglais)
Procédure : 2 groupes (2 modalités)
* Présentation auditive : Lettre présentée à toutes les 5s - Bruit de fond ajouté pour créer de la confusion (bruit blanc) - Lettres écrites immédiatement * Présentation visuelle : Nouvelle lettre à l’écran à toutes les 750ms - Séquences de 6 lettres - Après séquence, lettres écrites dans l’ordre
N.B: La modalité visuelle n’est pas aussi rapide que la modalité auditive. Donc le but de la tâche n’est pas de créer de la confusion dans la perception, mais dans la mémoire.
- Qu’est-ce qu’on peut conclure de cette étude ?
- Les erreurs de confusion dans la condition visuelle sont causées par la similarité auditive (PAS par la similarité visuelle)
- Pour expliquer ce résultat, l’entrée visuelle a dû être traduite par un code de type AVL dans la MCT
- DONC : Le codage AVL est utilisé en MCT (mais pas le codage visuel …)
Type de codage en mémoire à court-terme
STM capacity for Chinese words and idioms – Zlang & Simons (1985)
[But]
Déterminer si le postulat du code AVL est trop strict … ou s’il y a un autre type de codage en MCT
Permet de voir si on est capable de maintenir des éléments purement visuels du langage sans confusion avec la modalité auditive
[Méthode]
Tâche de rappel sériel pour des gens qui connaissent la langue mandarine (on regarde s’ils sont capables de maintenir les radicaux sans son dans la MCT).
Matériel : Idiomes de l’alphabet mandarin
=> Radicaux (pas de son)
=> Caractères (radical sans son + autre radical avec son)
Son (radical phonétique) + son (radical phonétique) = son Rouge = forme visuelle associé à un son Noir = radical phonétique, car il y a un son Si le radical est pairé avec un autre radical phonétique, ça devient un autre caractère (change de signification)
Procédure : Reproduction d’une série de radicaux ou de caractères présentés visuellement un à la fois.
Si le codage en MCT est strictement AVL, quel devrait être le résultat de cette étude ? (hypothèse)
Si le codage en MCT est strictement AVL, alors il serait impossible de reproduire des radicaux sans son.