Cours 8 Flashcards

1
Q

Quelle est la proposition faite par Baddeley & Hitch en 1974 pour compléter le modèle de la mémoire à court terme?

A

ajout de la mémoire de travail

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Q

Quelles sont les 5 caractéristiques de la mémoire de travail?

A
  • système à capacité limitée
  • entreposage temporaire
  • composantes multiples pour codages différents
  • manipulation de l’info dans des tâches complexes (processus actif)
  • séparation en capacité et répétition
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Q

Comment se nomment les systèmes qui dépendent de l’exécutif central?

A

les systèmes esclaves

-ont des fonctions différentes

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4
Q

Quelles sont les 2 choses que fait l’exécutif central?

A
  • détermine la quantité d’informations qui va être distribuée dans toutes les tâches
  • gère l’attention
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Q

Dans l’expérience de Baddeley (1966) où il voulait montrer la capacité de traitement limitée de l’exécutif central et la dépendance de l’exécutif central sur la MALT et dont la tâche était la généralisation aléatoire de lettres, quelle était l’hypothèse?

A

*le participant est en laboratoire. Il ferme les yeux et imagine un chapeau qui contient toutes les lettres de l’alphabet. Il tire une lettre au hasard et dis la lettre. Il essaie de générer des séquences aléatoires. Le chercheur regarde s’il y a des patterns associés à ses réponses. Variable-clé : combien de fois par seconde il doit générer une lettre selon le métronome

  • l’exécutif central est responsable de la stratégie pour trouver les séquences aléatoires, mais la capacité de traitement est limitée
  • une plus grande demande à l’exécutif central demande une plus grande dépendance sur les patrons comportementaux commun (répétition) et une meilleure récupération de la MALT
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6
Q

Dans l’expérience de Baddeley (1966) où il voulait montrer la capacité de traitement limitée de l’exécutif central et la dépendance de l’exécutif central sur la MALT et dont la tâche était la généralisation aléatoire de lettres, quelle était la prédiction, les résultats et l’interprétation?

A
  • avec un taux de génération plus rapide, le niveau de hasard est bas donc l’occurence est plus élevée de séquences prévisibles (répétitions qui montrent que l’exécutif central est surchargé) et stéréoptypées (va voir dans la mémoire des ensembles que l’on connait pour générer plus rapidement)
  • les participants génèrent plus de séquences non-aléatoires (prévisibles ou stéréotypées) quand la pression (causée par le rythme) est plus élevée. Quand on demande à l’exécutif central de travailler rapidement, on augmente les 2 types de séquences : plus d’accès à la MALT et répétitions
  • Support pour l’idée que l’exécutif central dépend plus des comportements communs/connus lorsque les demandes de traitement sont élevées. Support pour la capacité général de traitement limitée : exécutif central responsable de gérer la capacité et séquences prévisibles. Support pour connexion entre l’exécutif central et la MALT : séquences stéréotypées.
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7
Q

Quels sont les 2 systèmes esclaves présents originalement? Comment on peut prouver leur présence?

A
  • boucle phonologique et tablette visuospatiale

- double dissociation

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8
Q

Dans l’expérience de Brooks, dont le but est de montrer des systèmes séparés à capacité limitée en MACT, où 2 tâches sont utilisées (processus verbal ou visuospatial) et où on mesure le temps de réponse, quel est le rationnel (logique du chercheur)?

A
  • 2 tâches (verbale ou visuospatiale) et 3 modalités de réponse (dire : réponse verbale, taper ou pointer: réponses visuospatiales). Doit garder l’entrée en mémoire en faisant une opération et en fournissant une réponse. Le traitement de l’entrée et réponse se font de façon simultanée. On s’intéresse au temps de réaction
  • une correspondance entre le type d’entrée et de réponse va surcharger l’un des systèmes. La non-corespondance n’aurait aucun effet. Preuve de sous-systèmes séparés.
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9
Q

Dans l’expérience de Brooks, dont le but est de montrer des systèmes séparés à capacité limitée en MACT, avec la tâche verbale et où on mesure le temps de réponse, quelle est l’hypothèse?

A

*On fait entendre une phrase dans les écouteurs. Le participant la répète à voix haute, pour s’assurer qu’il a bien compris. Reçoit un signal pour savoir ce qu’il doit traiter. Il doit se répéter la phrase en tête pour ensuite répondre oui ou non selon l’opération. 3 façons de répondre possibles

  • si c’est un système unitaire: si on traite juste l’information verbale; l’entrée prendrait une partie de la capacité de traitement. Si en plus on doit traiter le matériel et fournir une réponse, c’est plus difficile, donc on aurait un moins bon résultat. Va avoir un impact peu importe la façon de répondre. Les temps de réactions seront égaux pour les 3 types de réponse.
  • si ce sont des sous-systèmes séparés: en écoutant la phrase, va juste prendre la capacité au niveau verbal (mais pas tout, donc n’aura pas de surcharge). Ne prendrait rien au niveau visuospatial. Si on traite et on répond en même temps, utilise seulement le système qui fait la tâche (ici verbal), va le surcharger et aura un TR plus grand. Si traitement verbal et fournir une réponse visuospatiale : se fera dans les 2 systèmes, donc n’aura pas de surcharge. –> TR plus long pour répondre quand il y a une correspondance entre ce que je traite et la façon dont je réponds (aurait plus d’interférence).
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10
Q

Dans l’expérience de Brooks, dont le but est de montrer des systèmes séparés à capacité limitée en MACT, avec la tâche verbale et où on mesure le temps de réponse, quels sont les résultats?

A
  • impact moyen sur les TR: plus marqué quand correspondance entre le type d’entrée et la réponse
  • support pour systèmes verbal et visuospatial : donc supporte l’idée de 2 sous-systèmes
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11
Q

Dans l’expérience de Brooks, dont le but est de montrer des systèmes séparés à capacité limitée en MACT, avec la tâche visuospatiale et où on mesure le temps de réponse, quelle est l’hypothèse et les résultats?

A
  • on montre une lettre dessinée. On doit la dessiner sur une feuille. On doit traiter les intersections (coins) de la lettre. Indique où on commence (avec un *) et la direction que l’on va traiter (avec flèche). Demande si l’intersection est située en haut/bas ou non de la lettre. On doit garder la lettre en mémoire (visuo) et se promener (spatiale)
  • si le traitement de l’info verbal/visuospatiale se fait séparément: plus d’interférence quand entrée/réponse sollicite la même modalité. Effet inverse que la tâche verbale (TR plus grand pour taper et pointer)
  • impact moyen sur TR. Plus marqué quand il y a une correspondance entre le type d’entrée et de réponse. Support pour systèmes verbal et visuospatial.
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12
Q

Dans l’expérience de Brooks, dont le but est de montrer des systèmes séparés à capacité limitée en MACT, quelle est les résultats comparatifs entre les tâches verbale et visuospatiale et l’interprétation?

A
  • si on passe de non-correspondance à correspondance entre le type d’entrée et la réponse (ex. pointer avec verbal –> non correspondance à pointer avec entrée visuospatial –> correspondance) : augmentation du TR
  • preuve générale d’interférence
  • modèles à système unitaire invalides
  • support pour systèmes verbal et visuospatial à court terme séparés
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13
Q

Comment la boucle phonologique fonctionne pour les entrées auditive et visuelle/visuospatiale?

A

entrées auditives:
-Mémoire sensorielle → Exécutif central → Entrepôt phonologique
Capacité de la boucle: 2 secondes
Trace gardée active par système de répétition articulatoire
Si entrée non rafraîchie, disparaît (en 15-30 sec)

entrées visuelles/visuospatiales:
-Mémoire sensorielle → Exécutif central (détermine que c’est une information visuelle)→ Tablette visuospatiale
Si info de type AVL: Transfert au système de répétition articulatoire pour nommer de façon sous-vocale ou “traduire”
Info transférée à la boucle phonologique : Limite de 2 sec./Répétition articulatoire possible

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14
Q

Quelle est la différence entre capacité et durée?

A
  • capacité : quantité de matériel que l’on peut garder en mémoire (matériel que l’on peut dire en 2 sec si la capacité est de 2 sec)
  • durée : si je ne suis pas capable de répéter, combien de temps l’information va rester
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15
Q

Quels sont les 3 phénomènes importants et interreliés qui soutiennent la boucle phonologique?

A
  • effet de similarité phonologique : codage auditif
  • effet de longueur du mot : capacité de 2 sec, lié au taux de lecture
  • suppression articulatoire: répétition sous-vocale et traduction du visuel au phonologique
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16
Q

Dans l’expérience de Baddeley en 1966 pour déterminer si le codage AVL est utilisé/important en MDT, dont la tâche est une tâche de rappel sériel avec présentation auditive ou visuelle, quelle est l’hypothèse et les résultats?

A
  • listes de mots similaires au niveau auditif ou listes de mots différents au niveau auditif
  • il sera plus difficile de rapporter les listes de mots similaires en raison de confusion auditive
  • peu importe la modalité de présentation, les listes de mots similaires au niveau auditif sont plus difficiles à rapporter. Importance de la disposition à nommer/traduire les mots sous forme AVL

–>montre que le codage auditif est important en MDT. On a testé que la boucle phonologique (et donc que la MDT) contient les traces de matériel AVL

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17
Q

Avec l’expérience 1 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) sur l’effet de longueur du mot avec une tâche de rappel sériel dont le but est de montrer que la capacité de la MDT n’est pas constante et varie avec la longueur des mots à rapporter, quelle est l’hypothèse?

A

*jusqu’à maintenant, on disait que la capacité de MCT est de 7 +/- 2 chunks. Présente 4-8 mots, 1 vs 5 syllabes. Doit rapporter la séquence complète pour que l’essai soit considéré comme correct

-si MDT limitée en termes de nombre de chunks; aucun effet de longueur du mot sur l’empan mnésique. Le nombre de syllabes n’aurait aucun effet.
si MDT limitée en termes de durée, il y aurait un effet de la longueur du mot sur l’empan mnésique : mots plus longs voudraient dire moins de mots en mémoire et prendraient plus de temps à répéter

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18
Q

Avec l’expérience 1 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) sur l’effet de longueur du mot avec une tâche de rappel sériel dont le but est de montrer que la capacité de la MDT n’est pas constante et varie avec la longueur des mots à rapporter, quels sont les résultats et la conclusion?

A
  • Effet de longueur du mot pour toutes les longueurs de listes : avantage clair pour les mots plus courts
  • limite temporelle et non basée sur le nombre d’unités significatives (chunks)
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19
Q

Avec l’expérience 6 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) dont le but est de déterminer la durée de la boucle à l’aide de 2 tâches (mesure de taux de lecture et tâche de rappel sériel), quel est le rationnel (logique du chercheur) et l’hypothèse?

A
  • taux de lecture: # de mots lus par secondes, selon le # de syllabes. 5 mots de 1 à 5 syllabes par liste
  • répétition articulatoire analogue à la parole. Les mots plus courts sont lus et répétés plus vite. Plus de mots cours entrent dans la boucle
  • taux de lecture prédit le rappel/détermine la durée de la boucle
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20
Q

Avec l’expérience 6 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) dont le but est de déterminer la durée de la boucle à l’aide de 2 tâches (mesure de taux de lecture et tâche de rappel sériel), quels sont les résultats/interprétation?

A
  • comme vu dans l’expérience 1, # de syllabes par mot est lié à la performance de rappel sériel (plus les mots sont courts, plus on peut en rapporter)
  • taux de lecture prédit le # de séquences correctes
  • en moyenne, 2 sec de matériel disponible pour le rappel
  • durée temporelle=facteur-clé

–> montre que c’est un temps et non un nombre d’items. Testé que la boucle phonologique (donc de la MDT) contient jusqu’à 2 secondes de matériel

21
Q

Avec l’expérience 8 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) sur la suppression articulatoire dont le but est de montrer que le système de répétition articulatoire maintient les traces mnésiques phonologiques, traduit l’information en mode AVL en nommant de façon sous-vocale et est responsable de l’effet de longueur du mot, explique la prédiction 1 sur l’effet du longueur du mot présent lorsque la répétition de la liste est permise et les résultats?

A

*tâche sériel. Variables : longueur de mot, type de présentation et possibilité de répétition (contrôle ou suppression : les participants comptent à voix haute avant, pendant et après la présentation de la liste ce qui rend la tâche plus complexe. )

  • auditif-contrôle : info transférée dans la boucle phonologique/répétée. La capacité de la boucle dépend de la longueur du mot
  • visuel-contrôle: info à composante AVL transférée de la tablette visuospatiale vers l’entrepôt phonologique par le système de répétition articulatoire. une fois transféré, la performance est basée sur les limites de la boucle

-effet de longueur du mot obtenu pour les 2 types de présentation. Un peu moins bon quand les mots sont présentés visuellement, mais voit quand même un effet de longueur du mot. Soutien pour le processus de traduction de visuel à phonologique

22
Q

Avec l’expérience 8 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) sur la suppression articulatoire dont le but est de montrer que le système de répétition articulatoire maintient les traces mnésiques phonologiques, traduit l’information en mode AVL en nommant de façon sous-vocale et est responsable de l’effet de longueur du mot, explique la prédiction 2 en auditif sur la suppression, que l’effet de longueur du mot est absent quand la répétition est non permise et les résultats?

A
  • parce que le système de répétition articulatoire ne peut pas rafraichir les traces mnésiques de l’entrepôt phonologique
  • auditif-contrôle : info transférée dans la boucle phonologique et est répétée. Capacité pleinement utilisée
  • auditif-suppression (de l’entrepôt à SRA): info transférée, mais non répétée. Perte de la trace

-Suppression cause une baisse de la performance, mais pas une absence, donc montre qu’il a une 2e composante en jeu.. Effet de longueur du mot disparait: utilité de répétition articulatoire pour le maintien des traces actives. Système de répétition articulatoire est responsable de la longueur du mot

23
Q

Avec l’expérience 8 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) sur la suppression articulatoire dont le but est de montrer que le système de répétition articulatoire maintient les traces mnésiques phonologiques, traduit l’information en mode AVL en nommant de façon sous-vocale et est responsable de l’effet de longueur du mot, explique la prédiction 3 en visuel sur la suppression et que l’effet de longueur du mot sera perdu car il n’y a aucune traduction par le SRA et les résultats?

A
  • visuel-contrôle: info à composante AVL transférée de la tablette visuospatiale vers l’entrepôt phonologique, par le SRA. Une fois transféré, la performance est basée sur les limites de la boucle
  • visuel-supression (de l’exécutif au SRA): système de répétition articulatoire occupé, donc ne peut pas traduire. l’information que l’on va pouvoir utiliser est l’information qui reste dans la tablette visuospatiale. N’aurait pas d’effet sur la longueur du mot. Performance basée sur l’info visuelle restante traduite pendant le rappel

-suppression élimine l’effet de longueur du mot, parce que le matériel est non codé en AVL. Valide la traduction comme processus plausible pour maintenir les traces mnésiques d’information visuelle à la composante AVL

24
Q

Quel est le sommaire des résultats pour la modalité auditive et visuelle pour l’expérience 8 de Baddeley, Thomson et Buchana (1975) sur la suppression articulatoire?

A
  • auditive: effet de longueur du mot seulement si la répétition est possible : valide le processus de maintient à court terme
  • visuelle: effet de longueur du mot seulement si la traduction et répétition sont possibles: valide le processus de traduction phonologique

–> nous avons montré que le SRA maintient les traces mnésiques phonologiques et traduit l’information visuelle en nommant de façon sous-vocale. Montré que la boucle phonologique est composée de 2 sous-systèmes

25
Q

Quelles sont les 2 conclusions générales sur la boucle phonologique?

A
  • au cours des années, Baddeley a fourni beaucoup de preuves empiriques qui soutiennent la boucle
  • bien qu’il existe d’autres modèles, celui-ci demeure le standard dans ce domaine de recherche
26
Q

Avec l’expérience de Logie & Marchetti (1991) sur la tablette visuospatiale dont le but est de déterminer si les composantes visuelle et spatiale sont gérées pas des sous-systèmes différentes, dont la tâche est la rétention de couleurs ou séquences spatiales et la mesure et le nombre de fausses reconnaissances, quel est le rationnel et l’hypothèse?

A
  • 6 conditions. Tâche principale: -Rétention de 4 nuances de couleur (Bleu/vert/mauve). Présentation : 1/sec. (visuelle), -Rétention d’une séquence spatiale de 6 positions. Présentation : 1/sec (spatiale). Tâche secondaire: Aucune, Mouvement actif, Visionnement d’images non-reliées.
  • procédure: Présentation du stimulus original, tonalité, écran blanc (rétention + tâche secondaire) : 10 s, présentation du stimulus test (50/50), réponse : identique (oui/non?)
  • si sous-systèmes distincts, on peut montrer l’effet d’une manipulation expérimentale sur un sous-système spatial mais pas visuel (double dissociation)
  • si la tablette visuospatiale contient 2 sous-systèmes (un pour l’information spatiale et dynamique et un pour l’information visuelle et statique), alors la condition ‘mouvement actif’ va augmenter le nombre de fausses reconnaissances seulement pour le groupe de ‘séquence spatiale’ (car interférence) et la condition ‘images non-reliées’ va augmenter le nombre de fausses reconnaissances seulement pour le groupe ‘nuance de couleurs’
27
Q

Avec l’expérience de Logie & Marchetti (1991) sur la tablette visuospatiale dont le but est de déterminer si les composantes visuelle et spatiale sont gérées pas des sous-systèmes différentes, dont la tâche est la rétention de couleurs ou séquences spatiales et la mesure et le nombre de fausses reconnaissances, quels sont les résultats et l’interprétation?

A
  • nombre de fausses reconnaissances, pour la tâche spatiale (séquences): mouvement actif > (images non-reliées = contrôle)
  • pour la tâche visuelle (couleurs) : images non-reliées > (mouvement actif = contrôle)

-il est possible d’influencer la performance à une tâche spatiale dynamique sans influencer une tâche visuelle statique (et vice-versa). Double dissociation! On doit donc postuler 2 sous-systèmes dans la tablette visuospatiale : un qui s’occupe de l’information spatiale et dynamique, l’autre qui s’occupe de l’information visuelle et statique)

28
Q

Qu’est-ce qui est responsable de l’information visuelle et spatiale dans le tablette visuospatiale?

A
  • les systèmes esclaves: scribe interne et entrepôt visuel

- semblable à la boucle phonologique

29
Q

Qu’est-ce que l’entrepôt visuel dans la tablette visuospatiale (6)?

A
  • équivalent de l’entrepôt phonologique pour la boucle phonologique (entrepôt à court terme)
  • système passif : oubli par interférence
  • entreposage général visuospatial : caractéristiques physiques statiques
  • requiert une entrée visuospatiale
  • info consciente ou non
  • liée à la traduction sous-vocale
30
Q

Qu’est-ce que le scribe interne dans la tablette visuospatiale (6)?

A
  • fait de l’encodage : met les images à jour
  • système actif connecté à l’exécutif central (comme le SRA pour la boucle phonologique)
  • rafraichit l’entrepôt visuel
  • mécanisme de répétition spatiale
  • impliqué dans la rétention de mouvements/emplacements séquentiels : raison pour interférence en ‘mouvement actif’
  • utilisé durant la planification et l’exécution pour permettre un mouvement ciblé: extrait l’info de l’entrepôt pour permettre un mouvement ciblé
31
Q

Quels sont les 2 problèmes avec le modèle de départ de la tablette visuospatiale (avec le scribe interne et l’entrepôt visuel)? Quelle est la solution?

A
  • n’explique par les tâches qui demandent la création d’images mentales traitées de façon dynamique
  • on peut demander à des participants de créer des images mentales. Les tâches spatiales dynamiques et visuelles statiques n’interfèrent pas

-Pearson rajoute le tampon visuel

32
Q

Quelles sont les 6 caractéristiques du tampon visuel?

A
  • génère/maintient les images pour certaines tâches
  • pas d’entrée visuelle requise
  • toujours consciente
  • passage obligé entre entrepôt et scribe
  • peut recevoir l’info de la boucle phonologique : plus besoin de codage AVL si l’image est générée

Selon ce modèle, nous aurions accès à des images mentales visuelles conscientes pour réaliser des tâches en MDT

33
Q

Quelles sont les différences entre la boucle phonologique et la tablette visuospatiale dans le matériel, le maintien des traces AVL, l’utilité principale et le support empirique?

A
  • boucle phonologique (BP) contient du matériel AVL alors que tablette visuospatiale (TV) contient du matériel visuospatial
  • BP: maintient les traces AVL actives grâce à la répétition articulatoire. TV: maintient les traces VS actives en rafraichissant
  • mêmes utilités sauf que la TV fait en plus la génération d’images visuelles dans l’esprit
  • beaucoup de support empirique pour la BP, alors que peu pour la TV
34
Q

Quels sont les problèmes pour le tampon épisodique?

A

-problèmes de capacité:
limites de la boucle phonologique:
-rappel de prose (phrase significative demande empan de 16 mots et +)
-patients amnésiques peuvent se souvenir d’histoire en MDT

  • codage sémantique? Où le chunking se produit-il?
  • problème de mise en commun: information de plusieurs modalités (codes pour des représentations complexes)
35
Q

Que fait le tampon épisodique, quelles sont les caractéristiques (8)?

A
  • système esclave qui encode, intègre et récupère l’info sous forme consciente
  • relié à la MLT épisodique
  • entreposage temporaire pour ‘trop-plein’
  • conscience y est située
  • maintient l’information complexe provenant de modalités multiples
  • peut utiliser plusieurs types de codages en même temps (pas juste sémantique)
  • intègre et manipule l’information
  • garde l’information active en mémoire pour de plus longues périodes de temps que les autres systèmes esclaves
36
Q

Quelle est la grande différence entre MACT et MDT? (#M)

A

il y a une manipulation possible en MDT qui ne l’est pas en MACT
ex. faire un calcul mental demande de garder l’info en mémoire et de travailler dessus en même temps

37
Q

Que pense Atkinson et Shiffrin par rapport au nombre de tâches que l’on peut faire en même temps qui demande de la mémoire?
Qu’a dit Baddeley? (#M)

A

pensent qu’il serait possible de faire une tâche à la fois, car la tâche occuperait toute la MACT
-il est possible de lire en comprenant le contenu et en même temps en se souvenant des chiffres

38
Q

Quelle est la conclusion de Baddeley par rapport à la MDT? (#M)

A

elle est dynamique et consiste en plusieurs composantes qui peuvent fonctionner ensemble : boucle phonologique, calepin visuospatial et exécutif central

39
Q

Quelle est la conclusion de l’expérience avec la comparaison entre 2 objets 3D qui ont une rotation et où on doit dire s’ils sont pareils ou non? (#M)

A
  • exemple de tâche du calepin visuospatial car demande une rotation visuelle dans l’espace
    -quand une forme est tournée de 40° p/r à l’autre, ça prend 2 secondes pour décider. Quand rotation de 140°, prend 4 sec
    TR plus grand pour des différences d’angles plus grandes
40
Q

Comment pensent Shepard et Metzler que les participants résouent le problème le problème de la rotation des objets 3D? (#M)

A

les participants feraient une rotation mentale de l’image

41
Q

Que montre l’expérience de Dalla Sala’s matrix où on donne une matrice avec certaines cases noircies et ensuite une matrice blanche et on doit noircir les cases? (#M)

A

Montre le fonctionnement de l’imagerie visuelle

on peut prendre les cases et les combiner en une sorte de chunk, ce qui permet d’augmenter le nombre de cases rappelées

42
Q

Que montre un dommage au lobe frontal chez un patient qui présente de la persévération? (#M)

A

problème à l’exécutif central

43
Q

Sur quelle structure s’est concentrée l’histoire de recherche sur la MDT et le cerveau? (#M)

A

cortex préfrontal

44
Q

Que fait une lésion au cortex préfrontal? (#M)

A

il garde l’information en mémoire pendant un court instant.
tâche delayed-response task : assiette avec nourriture et vide. délai. singe doit dire dans quelle assiette est la nourriture. Performance chute de 50% quand lésion au cortex préfrontal

explique la permanence de l’objet chez l’enfant; le cortex préfrontal ne se développe pas avant 8 mois

45
Q

Dans le modèle de Stockes où l’information est gardée en MDT par le changement de connectivité d’un réseau neuronale, quels sont les 3 états possibles? (#M)

A
  • état d’activité : quelques neurones du réseau sont activés par des stimuli entrants
  • état synaptique: connexions se renforcissent entre des neurones du réseau. activity-silent de la MDT dure quelques secondes
  • souvenir : activité est associée à la mémoire

l’info peut être gardée dans le SN par le changement de connexions du réseau neuronal
MDT implique des processus physiologiques qui s’étendent dans le cortex préfrontal
MDT implique plusieurs régions cérébrales en interaction (preuve de représentation distribuée)

46
Q

Est-ce qu’il y a des différences individuelles en MDT? (#M)

A

oui
meilleure MDT est reliée à une meilleure performance académique, meilleure chance de graduer du secondaire, habileté à contrôler les émotions et une meilleure créativité
différences individuelles en compréhension de lecture

47
Q

Quelles sont les différences observées dans l’expérience de Vogel et al. dans les groupes avec une grande MDT et une faible MDT? (#M)

A

groupe grande MDT très bons pour ignorer les distracteurs; ne prennent pas d’espace dans la MDT et l’exécutif central fonctionne normalement

pour le groupe avec une faible MDT, moins bons pour ignorer les distracteurs, prennent beaucoup d’espace dans la MDT, l’exécutif central n’est pas aussi efficace

48
Q

Comment est possible d’ignorer les distracteurs? (#M)

A

connexion de MDT et contrôle cognitif : mauvais contrôle cognitif = plus portés à être distrait.