Cours 9 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’imagerie visuelle?

A

Habileté à recréer le monde visuel dans notre esprit en l’absence de stimulus physique

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2
Q

Historiquement, qu’est-ce qui nous a mené à considérer l’imagerie visuelle comme un champ d’études? (4)

A
  • Wundt utilisait l’introspection analytique
  • Il y a eu un débat de pensée avec/sans image
  • Rejet de cette méthode par Watson
  • Révolution cognitive: Kosslyn dit qu’avec l’utilisation de mesures objectives (surtout TR) on peut considérer l’imagerie comme un champ d’études en soi
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3
Q

Dans l’expérience sur la rotation mentale de Shepard & Metzler pour déterminer si l’imagerie visuelle procède comme la perception, quelle est l’hypothèse? Résultats?

A
  • Conditions mêmes et différents. On montre une image SD puis fait une rotation sur la plan de l’image ou en profondeur et participants doivent dire si la 2e structure est la même que la première.
  • Plus il y a une grande différence angulaire entre les deux images, plus le TR sera grand
  • Forte relation linéaire entre la différence angulaire et le TR. Participants semblent être capables de faire un max de 45 à 60 degrés de rotation par seconde, donc semble y avoir un taux de rotation max (6 à 7 sec pour une rotation complète)
  • Pas d’Impact du type de rotation sur les TR
  • Paires différentes c’est plus lents que la moyenne pour répondre car on doit faire une rotation complète
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4
Q

Quelle est la différence entre rotation sur le plan de l’image et rotation en profondeur?

A

Plan: On voit toujours la même face de l’objet lors de la rotation

Profondeur: Lors de la rotation, on ne verra pas tjrs la même façade

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5
Q

Dans l’expérience sur la rotation mentale de Shepard & Metzler pour déterminer si l’imagerie visuelle procède comme la perception, quelle est l’interprétation? (4)

A

Robustesse dans la linéarité des résultats

  • Preuves claires du processus additif: Cohérent avec la proposition que les participants utilisent une version interne similaire à une rotation externe pour rendre les 2 images identiques. Processus analogue réalisé à un taux limite maximal de rotation de 45 à 60 degrés par seconde
  • Degré de similarité entre images 2D statiques n’est pas pris en compte par les participants: On pourrait avoir une mesure de ressemblance basé non pas sur l’angle mais sur le fait qu’on pose une grille sur les images. Si par exemple, un carré contient une partie de l’image à gauche et à droite, alors on pourrait faire +1 point de ressemblance par exemple. Cela a été testé et conclu que cela n’explique pas les résultats
  • Participants performent opérations mentales en 3D analogues (même si on leur montre des images en 2D)
  • Soutien pour les représentation figuratives (donc on utilise l’image dans notre esprit pour réaliser la tâche et cette image respecte les caractéristiques de ce qui se passe en visuelle dans le monde réel
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6
Q

Dans l’expérience de balayage mental de Kosslyn pour voir si l’imagerie est analogue (semblable) à la vision en regardant et se concentrant sur des parties de dessins, quelles sont les hypothèses? Résultats? Conclusion?

A

*Entend le nom d’un objet, puis il faut l’imaginer (objet complet ou se concentre sur une partie) et répondre à une question par rapport à ça. On regarde le TR.

Ce sera équivalent au traitement visuel. Si on regarde l’objet complet, TR moyen ne dépendera pas de la position de la partie car on la distance virtuelle est la même pour chaque partie de l’Objet. Si on regarde une partie (zoomer), TR sera en fonction de la distance entre l’emplacement de l’extrémité

Pour objet complet, les TR sont les mêmes. Pour une partie, sur le lieu de focus, TR rapide. Plus on s’éloigne du lieu de focus, plus le TR est grand

Soutien pour les représentations figuratives

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7
Q

Quelles sont les critiques de Pylyshyn (1973) sur le balayage mental? (2)

A
  • Introspection n’est pas fiable: Ne veut pas dire que c’est un phénomène courant, participants pourraient dire ce que l’expérimentateur veut entendre
  • Impénétrabilité cognitive: Humains sont conscients de peu de processus mentaux. Faire l’expérience ne signifie pas nécessairement utiliser l’image (image pourrait être un épiphénomène)
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8
Q

Qu’est-ce qu’un épiphénomène?

A

Phénomène qui apparait en même temps mais qui n’est pas lié à la résolution du problème .

  • Processus/Représentation est non-spacial/non-visuel
  • Image est produite après le traitement (après résolution du problème)
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9
Q

Quelle est l’hypothèse de Pylyshyn par rapport au balayage mental?

A

Hypothèse de connaissance tacite

  • Utilise du savoir déjà acquis à propos de l’environnemnt pour accomplir la tâche
  • On a dèjà dans notre mémoire des façons de représenter les relations entre parties d’objets et distances entre villes/monuments
  • N’implique pas d’avoir une image nécessairement en tête
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10
Q

Quelle est la représentation alternative proposée par Pylyshyn pour expliquer le balayage mental? La logique derrière?

A

Représentations propositionnelles: Propriétés des stimuli sont représentées symboliquement par des listes de faits/propositions

Le nombre de propositions utilisées explique TR. Aucune image nécessaire

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11
Q

Dans l’expérience de balayage mental de Kosslyn pour déterminer si l’information spatiale métrique est préservée dans la mémoire de stimuli visuels où on se promène sur une carte d’une ile, quel est le rationnel? Hypothèses?

A
  • Participants s’imaginent la carte complète. Ensuite, ils entendent un mot(lieu) et doivent se concentrer sur le lieu auquel on fait référence. 5 sec plus tard, un autre mot est dit et les participants doivent se déplacer jusqu’au 2e lieu. Une fois le lieu atteint, expérience se termine
  • Si l’image mentale de l’île est réellement une copie analogue, cette copie devrait préserver les relations en termes de distance
  • Plus la distance augmente entre les cibles, plus TR est long
  • On aura une relation linéaire entre distance et TR causée par la représentation figurative car on utilise la carte qui a des caractéristiques physiques
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12
Q

Dans l’expérience de balayage mental de Kosslyn pour déterminer si l’information spatiale métrique est préservée dans la mémoire de stimuli visuels où on se promène sur une carte d’une ile, quels sont les résultats?

A

Le TR augmente linéairement avec la distance. Corrélation quasi-parfaite entre distance et TR lorsque les deux objets sont présents

Le nb d’objets entre les 2 points n’a pas d’importance

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13
Q

Dans l’expérience de balayage mental de Kosslyn pour déterminer si l’information spatiale métrique est préservée dans la mémoire de stimuli visuels où on se promène sur une carte d’une ile, quelle est l’Interprétation?

A

Les distances métriques sont représentées de la même façon que lorsque la carte est visuellement perçue

Soutien pour représentation figuratives en tablette visuospatiale

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14
Q

Quelle est l’analyse structurelle de Kosslyn sur la représentation de l’information dans les images visuelles? Exemple?

A

Si l’imagerie fonctionne comme la perception visuelle, les mêmes facteurs devraient influencer la facilité à classifier une partie d’une image

*En gros, on aura les mêmes limites en perception et en imagerie

Ex: Si un objet est plus gros, il sera plus détaillé perceptuellement

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15
Q

Qu’est-ce que le phénomène d’Overflow (dépassement) dans le champ visuel?

A

On a un éléphant qu’on voit en entier dans notre champ visuel. (On se concentre sur le champ qu’on peut traiter clairement, donc pas la périphérie) Si on s’avance vers lui, à un moment on ne pourra pas le traiter au complet car il dépasse notre champ visuel. Les parties qui dépassent sont l’overflow

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16
Q

Dans l’expérience 1 de Kosslyn où on imagine mentalement une mouche ou un éléphant puis un 2e animal à côté, quelles sont les prédictions?

A
  • On répond à une question sur le 2e animal. Mesure le TR et variable d’intérêt est la taille relative entre animaux

Si le 1er animal est plus, ça laisse moins de place au 2e animal qui sera plus petit et donc le jugement sera plus lent

*Fonctionne seulement si on utilise l’image. SI on fait avec les représentations propositionnelles, on connait déjà les caractéristiques de l’animal donc ça ne devrait pas influence les TR

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17
Q

Dans l’expérience 1 de Kosslyn où on imagine mentalement une mouche ou un éléphant puis un 2e animal à côté, quelles sont les résultats? Conclusion?

A

Si l’éléphant est le 1er animal, le jugement se fait plus lentement car moins de place pour le 2e animal

Si mouche est le 1er animal, jugement se fait plus rapidement car 2e animal prend plus de place

Soutien pour représentations figuratives (connaissance tacite inutile)

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18
Q

Dans l’expérience 2 de Kosslyn où on image un éléphant ou une mouche (modifie la taille de l’animal principal) et imagine un 2e animal, quelles sont les prédictions?

A
  • Voit éléphant de la taille d’une mouche etc. Répond à une question sur le 2e animal

Résultats inverse de l’expérience 1: Temps plus longs si imaginé à côté de la mouche. Temps plus rapides si imaginé à côté de l’éléphant

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19
Q

Dans l’expérience 2 de Kosslyn où on image un éléphant ou une mouche (modifie la taille de l’animal principal) et imagine un 2e animal, quelles sont les résultats? Conclusion?

A

Taille relative influence temps nécessaire pour juger de la présence d’une propriété

Jugement plus rapide si éléphant est le 1er animal. Jugement plus lent si mouche est le 1er animal.

Soutien pour représentations figuratives

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20
Q

Que peut-on dire sur l’imagerie visuelle en relation avec la mémoire?

A

Composante très importante en mémoire de travail: Utilisée dans le tampon visuel dans la tablette VS

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21
Q

Quelles sont les caractéristiques des représentations figuratives?

A
  • Imagerie mentale “imiterait” la perception visuelle.
  • Préservent les caractéristiques physiques des stimuli qui les génèrent (distance/taille, relation entre parties)
  • Pourrait donc expliquer transformations mentales/balayage mental/analyse structurelle
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22
Q

À quelles autres méthodes a-t-on fait appel pour résoudre le débat représentationnel?

A

On regarde dans le cerveau si vision et imagerie repose sur l’activation des mêmes parties . Si c’est le cas, on commence à voir des évidences qu’on utilise des images du monde réel dans notre tête

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23
Q

Dans l’expérience de simple présentation de Kreisman et al. où on cherche à voir s’il existe des neurones uniques pour l’imagerie, quelles sont les résultats? Conclusion?

A
  • On montre image d’un visage puis image d’une balle et on regarde si le neurone active. Ensuite, on leur demande d’imaginer ces deux images et on mesure l’activation

Quand le visage est montré, on a une faible activation. Pour la balle, on a une forte activation. Donc, le neurone est très spécifique à la balle

Quand on imagine la dame, peu ou pas d’activation. Quand on imagine la balle, active le même neurone mais moins.

Donc, semble y avoir des neurones uniques communs pour l’imagerie et la perception. Mais, correspondance imparfaite, car le neurone est beaucoup plus activé en vision qu’en imagerie.

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24
Q

Dans l’expérience de simple présentation de Le Bihan et al. où on mesure l’activation dans le cortex visuel primaire, quels sont les résultats? Conclusion?

A

*Montre une image et mesure activation dans le lobe qui nous intéresse. Ensuite, retire l’objet et demande de se l’imaginer puis on remesure l’activation. On savait déjà que des lésions dans lobe occipital cause des problème en vision mais aussi en imagerie

On a de l’activation en vision mais aussi en imagerie dans le lobe occipital. On remarque que l’activation est tjrs plus élevée en vision.

Donc, il y a des aires cérébrales communes pour perception et imagerie mais la correspondance est imparfaite

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25
Q

Dans l’expérience de simple présentation de Le Bihan et al. où on mesure l’activation dans le cortex visuel primaire, qu’est-ce qui pourrait expliquer que la correspondance est imparfaite?

A

En perception, on a besoin de la perception de vision et de la mémoire de travail alors que l’imagerie implique la mémoire de travail mais pas la perception. Ainsi, en imagerie on doit aller activer la bonne représentation en MLT. Cela signifie que ce n’est pas exactement le même processus qui est utilisé.

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26
Q

Dans l’expérience de Ganis et al. où on mesure l’activation dans le cerveau entier en présentant un objet puis posant des questions à son sujet, quels sont les résultats? Conclusion?

A

*Regarde une image ou se l’imagine puis ils doivent répondre à des questions sur ces images et on regarde si ça active les mêmes régions dans la cerveau par méthode soustractive

Au niveau frontal, temporel et du cervelet, on a une correspondance quasi-parfaite entre les processus (activation). Au lobe occipital, il y a moins d’activité en imagerie et donne des régions d’activation en partie différentes

Donc, il y a des aires cérébrales communes pour perception et imagerie mais moins de correspondance pour le lobe occipital

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27
Q

Qu’est-ce que la tâche de marche mentale?

A

On s’imagine un éléphant qu’on voit au complet dans notre champ de vision. Ensuite, on s’avance vers lui le plus possible sans causer d’overflow. Une fois arrêté, on estime la distance entre nous et l’éléphant

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28
Q

Dans l’expérience de marche mentale de Farah et al. chez une patiente avec un lobe occipital en partie enlevé, quels sont les résultats? Conclusion?

A
  • Patiente fait la tâche avant et après son opération de retrait d’une partie du lobe occipital. Dans la vie réelle, on sait que l’ablation du lobe occipital rétrécit notre champ de vision

Avant chirurgie: pouvait s’approcher à environ 15 pieds
Après opération: Champ visuel rétrécit donc peut moins s’approcher.

Rétrécit le champ visuel et imaginatif. Augmente la taille relative de l’objet en vision et imagerie.

Donc, similarité en vision et imagerie. C’est un indice qu’ils utilisent les mêmes parties du cerveau

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29
Q

Dans l’étude de la perception des couleurs en vision et en imagerie de DeVreese sur des personnes souffrant d’agnosie visuelle, quels sont les résultats?

A

Perception: Patients ont de la difficulté à nommer des couleurs présentées visuellement et des couleurs d’objets courants. Ce n’est pas un déficit au niveau sensoriel, car sont capables de différencier les couleurs

Imagerie: Patients montrent des déficits dans toutes les tâches liées aux couleurs (ne peut pas nommer la couleur d’un objet, comparer la couleur d’objets)

Donc, cas de similarités en perception et imagerie (mêmes déficits). Donne une idée de processus correspondants au niveau cérébral

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30
Q

Qu’est-ce que l’héminégligence? Quelles sont ses deux formes?

A

C’est l’Ignorance d’un côté. Peut être perceptuelle ou motrice

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31
Q

Dans l’étude d’héminégligence de Bisiach et Luzatti pour savoir si ce déficit est présent en imagerie et vision, quels sont les résultats?

A

Perception: Patient montre héminégligence. Dommage au lobe pariétal (ignore moitié du champ visuel et du corps)

Imagerie: Même chose qu’en perception. Ignore les objets imaginés à sa gauche

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32
Q

Dans l’étude d’héminégligence de Guaraglia, quels sont les résultats? Conclusion?

A

Perception: Le patient est testé pour héminégligence perceptuelle et motrice. Tests négatifs (aucune héminégligence)

Imagerie: Imagine une piazza connue en Italie. Demande de rapporter les bâtiments autour de lieu. Il ne rapporte que ceux à sa droite

Donc, cas rare d’héminégligence seulement en imagerie.

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33
Q

Dans l’expérience de Farah et al. sur l’habileté à dessiner, quels sont les résultats? Conclusion?

A

Perception: Patient peut identifier les bonnes couleurs pour colorier les objets. Peut recopier les objets présentés

Imagerie: Patient ne peut pas dessiner les objets de mémoire (ne s’en souvient pas). Il a de la difficulté à répondre à des questions demandant un haut niveau d’imagerie.

Semble y avoir un problème en imagerie et non en perception

34
Q

Dans l’expérience de reconnaissance d’objets de Behrmann et al., quels sont les résultats?

A

Perception:

  • Difficulté à nommer les objets 3D mais peut le faire en les touchant.
  • Incapacité à reconnaitre des objets dessinés.
  • Incapacité à dire quel objet est le plus gros
  • Difficulté à discriminer entre différentes lettres (les reconnaitre)

Imagerie:

  • Capable de nommer la couleur des objets en mémoire
  • Capable de dire quel objet est plus gros de mémoire
  • Capable de répondre à des question “haute imagerie”
  • Capable de décrire des lettres de l’alphabet de mémoire
  • Peut dessiner des images d’objets
35
Q

Au final, quelles sont les similarités en imagerie et vision au niveau des lésions cérébrales? (3)

A
  • Retrait d’une partie du cortex visuel réduit champ visuel et d’imagerie
  • Patients qui ne voient plus les couleurs ne peuvent plus imaginer en couleur
  • Héminégligence répliquée en imagerie
36
Q

Au final, quelles sont les différences en imagerie et vision au niveau des lésions cérébrales? (3)

A
  • Héminégligence en imagerie mais pas enperception
  • Habileté à dessiner, mais pas de mémoire
  • Impossibilité de nommer des images d’objets, mais habileté à dessiner de mémoire
37
Q

Quelle est la critique la plus récente de Pylyshyn sur l’imagerie? Exemples.

A

-Résultats en neuroimagerie ne sont pas clairs. –Correspondance entre perception et imagerie n’est pas parfaite.

Ex: Cube de Necker et Image d’oiseau

Cube: Quand on le regarde, les façades se succèdent mais en imagerie les alternances ne se font pas

Oiseau: En réalité, quand on fait une rotation, l’animal change, mais en imagerie ce n’est pas une réinterprétation qu’on peut faire

38
Q

Quelles sont les conclusions finales sur l’imagerie? (4)

A
  • Support énorme pour les représentations figuratives
  • Pourrait ne pas tout expliquer: Dissociations neuropsychologiques pas parfaites, plusieurs phénomènes visuels impossibles à reproduire
  • Pylyshyn (1981): Participants pourraient utiliser de multiples sources de connaissance pour résoudre les problèmes dans les expériences d’Imagerie. Donc, représentations figuratives ET propositionnelles
  • Berhmann et al. (1994): Mécanismes en perception/imagerie correspondent, mais partiellement. Cela expliquerait la plupart des différences
39
Q

Dans l’expérience de Murdock sur la possibilité de modification de la courbe sérielle où il utilise le rappel libre avec des listes plus longues, quels sont les résultats?

A

*Utilise des listes de plus en plus longues et veulent déterminer si le nb de mots dans la liste influence la forme de la courbe de position sérielle

Semble y avoir une constance dans la forme général

  • Avantage 3-4 premiers mots
  • Section milieu plate
  • Avantage pour les 6 derniers mots environ

Ajout de mots ne fait qu’allonger la partie du milieu (courbe est robuste)

40
Q

Dans l’expérience 1 de Rundus qui étudie la relation entre la répétition et l’effet de primauté/récence dans une tâche de rappel libre, quel est le rationnel?

A
  • Présente visuellement 20 mots peu reliés (5 sec par mot) que les participants doivent répéter à voix haute. On compte le nombre de répétition pour chaque mot lors d’un essai

Répétition devrait être seulement reliée à la performance en MLT. Devrait corréler avec effet de primauté pas avec effet de récence

41
Q

Dans l’expérience 1 de Rundus qui étudie la relation entre la répétition et l’effet de primauté/récence dans une tâche de rappel libre, quelles sont les hypothèses et la logique derrière?

A

Effet de primauté: Représente contenu de la MLT
- C’est le gros bon sens. Répétition a lieu car c’est automatique en faisant la tâche. Nombre de répétition prédit la performance de rappel pour les premiers mots

Effet de récence: Contenu de la MCT
-Pas le temps de répéter, mais performance élevée quand même. Nombre de répétition non reliée à la performance pour les derniers mot

42
Q

Dans l’expérience 1 de Rundus qui étudie la relation entre la répétition et l’effet de primauté/récence dans une tâche de rappel libre, quels sont les résultats?

A

Probabilité de rappel pour le début de la courbe directement liée au nombre de répétitions
-Plus on répète un mot, plus on a de chances de s’en rappeler

Pas de relation pour la fin de la courbe
-Pas besoin de répéter, les items sont encore en MCT

43
Q

Dans l’expérience 1 de Rundus qui étudie la relation entre la répétition et l’effet de primauté/récence dans une tâche de rappel libre, quelle est l’interprétation?

A

Répétition est le processus utilisé par les participants.

  • C’est nécessaire pour maintenir l’effet de primauté, donc ça renforce les traces mnésiques en MLT et le taux de répétition est une mesure de la force de la trace. Alors, pour le rappel, récupération doit venir de MLT.
  • Pas de répétition nécessaire pour l’effet de récence. La fin de la liste, mots sont généralement pas répétés. Donc les mots sont déjà disponibles pour le rappel en MCT.
44
Q

Dans l’expérience 1 de Rundus qui étudie la relation entre la répétition et l’effet de primauté/récence dans une tâche de rappel libre, quelle est la conclusion?

A

Montre que la répétition a un effet sur la force de la trace mnésique en MLT et c’est un processus nécessaire pour transférer minimalement les premiers mots entendus en MLT

Différence entre MLT et MCT. Confirme que le processus de transfert principal est la répétition dans le modèle modal de mémoire d’Atkinson et Shiffrin

45
Q

Dans l’expérience 1 de Glandez & Cunitz avec une tâche de rappel libre avec délai faite pour éliminer l’effet de récence et maintenir l’effet de primauté, quel est le rationnel?

A
  • 3 conditions: Standard, Délai 10 sec et délai 30 sec. Présente la liste de mots auditivement et un # apparait à l’écran à partir duquel on doit compter dans les conditions avec délai, puis rapporter les mots entendus

Si effet de récence est dû aux mots enregistrés en MCT, alors imposer un délai entre fin de liste et indice de rappel devrait réduire l’effet

46
Q

Dans l’expérience 1 de Glandez & Cunitz avec une tâche de rappel libre avec délai faite pour éliminer l’effet de récence et maintenir l’effet de primauté, quels sont les résultats?

A

Au début de la courbe, avoir un délai ou non n’a aucun impact sur l’effet de primauté. L’effet se voit à la fin de la courbe.

Délai 10 sec: Impact significatif à la fin de la courbe. Diminue la performance

Délai 30 sec: Impact encore plus grand à la fin de la courbe. Annule l’effet de récence.

47
Q

Dans l’expérience 1 de Glandez & Cunitz avec une tâche de rappel libre avec délai faite pour éliminer l’effet de récence et maintenir l’effet de primauté, quelle est l’interprétation? Conclusion?

A

En demandant aux participants de compter entre la fin de la liste et le rappel, il y a de l’interférence alors les items en MCT sont oubliés. Effet de récence plus faible ou absent

Premiers items sont bien rapportés car ils sont transférés dans un entrepôt plus permanent (MLT) suite à répétition suffisante. Effet de primauté inchangé

On a une dissociation entre MCT et MLT

48
Q

Dans l’expérience 2 de Glandez & Cunitz avec la tâche de rappel libre avec espacement dans le but d’augmenter l’effet de primauté et maintenir l’effet de récence, quel est le rationnel?

A
  • 3 conditions: Standard, espacé de 6 sec et espacé de 9 sec. Présente auditivement la liste (un mot toutes les 3 sec pour standard) puis rappel. Plus de temps pour répéter chaque mot.

Si l’effet de primauté est dû à des ressources de mémorisation supplémentaires (répétition avec chunks) pour mots initiaux, alors lire la liste plus lentement améliorera l’effet

49
Q

Dans l’expérience 2 de Glandez & Cunitz avec la tâche de rappel libre avec espacement dans le but d’augmenter l’effet de primauté et maintenir l’effet de récence, quels sont les résultats?

A

Au début de la courbe, courbe avec espacement de 9 secondes diffère significativement des 2 autres (6 sec et standard). Donc, espacement est un facteur qui améliore l’effet de primauté.

Aucun effet pour la fin de la courbe, car effet de récence n’est pas basé sur la répétition

50
Q

Dans l’expérience 2 de Glandez & Cunitz avec la tâche de rappel libre avec espacement dans le but d’augmenter l’effet de primauté et maintenir l’effet de récence, quelle est l’interprétation?

A

Une présentation plus lente (espacement) augmente la capacité de rappel

Affecte effet de primauté (MLT) mais pas effet de récence (MCT). Parce que répétition non utilisée pour le matériel récent. Reflète seulement la capacité courante

Dissociation entre MCT et MLT

51
Q

Dans l’expérience 1 et 2 de Glandez & Cunitz avec la tâche de rappel libre avec espacement ou délai , quelle est conclusion?

A

Ce sont des effets complémentaires donc double dissociation obtenue.

Preuves supportant principe de deux systèmes de mémoire indépendants (MCT et MLT)

52
Q

Qu’est-ce que la mémoire explicite? (5)

A
  • Souvent ce qu’on entend par “mémoire”
  • Capacité de rappel conscient des faits et évènements
  • Affecté en amnésie
  • Permet comparaison et contraste du matériel remémoré: Supporte l’encodage en termes de relations entre multiples items/évènements
  • Représentationnelle: On peut se représenter les faits consciemment et on peut utiliser ces faits dans une façon de modéliser le monde externe
53
Q

Quelles sont les caractéristiques de la mémoire épisodique? (7)

A
  • Évènements spécifiques
  • Expérience personnelle unique (autobiographique)
  • Évènements concrets
  • Encodés avec contexte (spécificité de l’encodage)
  • Acquis immédiatement
  • Permet “voyage dans le temps mental” (conscience). Info mentale. Relations spatio-temporelles
  • Se souvenir
54
Q

Quelles sont les caractéristiques de la mémoire sémantique? (7)

A
  • Faits généraux/signification
  • Non lié à l’expérience (pas d’émotions/sensations/pensées)
  • Connaissance abstraite
  • Extraits du contexte (éliminer le contexte à mesure qu’on l’apprend)
  • Acquis progressivement dans de multiples contextes
  • Ne permet pas “voyage dans le temps mental”
  • Savoir
55
Q

Dans l’expérience de Knowlton et Squire pour montrer une différence dans l’oubli pour la mémoire épisodique et sémantique où il faut étudier des mots pour les reconnaitre plus tard, quels sont les résultats?

A
  • Étudie 36 mots (2 sec chaque). Ensuite, tâche de reconnaissance avec ces 36 mots et 36 autres mots non-vus. 2 réponses possibles: se souvenir ou savoir. 2 tests: après 10 min et après 1 semaine

10 min: Très bon pour discriminer des mots vus /non-vus et d’être capable de s’en souvenir. Moins bons pour les réponses savoir. On est capable de conserver les détails/contexte d’une connaissance dans la majorité des cas

1 semaine: Pour se souvenir, la baisse est extrêmement grande entre 10 min et 1 semaine. Donc, on perd beaucoup de détails des connaissances en 1 semaine. Beaucoup moins marqué pour savoir.

Baisse de discriminabilité plus marquée pour les réponses “Se souvenir” que “Savoir”.

56
Q

Dans l’expérience de Knowlton et Squire pour montrer une différence dans l’oubli pour la mémoire épisodique et sémantique où il faut étudier des mots pour les reconnaitre plus tard, quelle est la conclusion?

A
  • Les réponses “Se souvenir” (épisodique) ont un patron d’oubli différent des réponse “Savoir” (sémantique)
  • Indice selon lequel nous avons 2 types de mémoire explicite séparées avec des caractéristiques différentes (oubli)
  • Mémoire épisodique devient sémantique avec le temps
57
Q

Dans l’expérience de Petrican et al. pour montrer une différence dans l’évolution de la mémoire épisodique et sémantique chez les personnes plus ou moins âgées, quelle est la prédiction?

A

*Personnes moins âgées (58-69 ans), personnes plus âgées (74-85 ans). On leur présente 150 évènements réels et ils doivent dire s’ils s’en souviennent, savent ou ne savent pas. Pour éviter triche, on inclut évènements fictifs et si le taux de réponse de savoir et se souvenir est élevé, alors problème de validité. Mais, on a pas eu ce problème ici.

Quand on avance dans l’âge il y aura plus d’impact aux souvenirs que dans le savoir car mémoire épisodique est liée au cortex préfrontal et à l’hippocampe qui ont tendance à se dégénérer avec l’âge

58
Q

Dans l’expérience de Petrican et al. pour montrer une différence dans l’évolution de la mémoire épisodique et sémantique chez les personnes plus ou moins âgées, quels sont les résultats?

A

Moins âgés: En avançant avec l’âge, on semble perdre des détails épisodiques mais on garde des connaissances

Plus âgés: Baisse des réponses se souvenir (comparé aux moins âgés) donc mémoire épisodique se dégrade et on perd des détails et du contexte. Mais, on accumule des faits, donc mémoire sémantique augmente

On se souvient de moins en moins (dégénérescence de mémoire épisodique)

On sait de plus en plus (mémoire sémantique)

59
Q

Dans l’expérience de Petrican et al. pour montrer une différence dans l’évolution de la mémoire épisodique et sémantique chez les personnes plus ou moins âgées, quelle est la conclusion?

A
  • Les deux types de réponses demandés évoluent différemment dans le temps: Plus de mémoire sémantique et moins de mémoire épisodique
  • Un autre type de réponse est sensible à la dégénérescence de l’hippocampe et du cortex frontal (se souvenir - mémoire épisodique)
  • Autre indice selon lequel nous avons 2 types de mémoire explicites séparés avec des caractéristiques différentes (évolution dans le temps)
60
Q

Dans l’expérience de Sachs pour étudier la rétention d’information syntaxique et sémantique où on écoute une histoire courte et fait un test à propos d”une phrase spécifique, quel est le rationnel? Les 4 types de phrases tests?

A
  • Fait écouter une courte histoire. Clochette se fait entendre tout de suite après la phrase critique ou avec un délai (80 ou 160 syllabes). On présente une phrase test et le participants doit dire si c’est la même phrase entendue dans le texte ou non

Si seul le sens est encodé, un changement qui n’affecte pas le sens de la phrase ne sera pas détecté par le participant

  • Identique
  • Changement formel: Changement au niveau de la structure de la phrase, mais pas du sens
  • Changement passif/actif: Change nature passive ou active de la phrase, mais pas le sens
  • Changement sémantique
61
Q

Dans l’expérience de Sachs pour étudier la rétention d’information syntaxique et sémantique où on écoute une histoire courte et fait un test à propos d”une phrase spécifique, quelles sont les hypothèses? (3)

A
  • Participants devraient remarquer des changements très spécifiques si testés tout de suite
  • Si avec le passage du temps, la mémoire préserve TOUTE l’information, les participants devraient remarquer tous les changements et pouvoir dire si la phrase est identique
  • Si, avec le passage du temps, le mémoire préserve surtout l’info sémantique, les participants devraient pouvoir remarquer si le sens change seulement (pas la syntaxe) et ne pas pouvoir reconnaitre une phrase identique
62
Q

Dans l’expérience de Sachs pour étudier la rétention d’information syntaxique et sémantique où on écoute une histoire courte et fait un test à propos d”une phrase spécifique, quels sont les résultats?

A

Si testé immédiatement, les participants sont excellents pour identifier tout type de changement (si changement a lieu)

À mesure que le temps passe, exactitude est réduite en général, mais demeure élevée pour des changements sémantiques

  • Au début, le décelage est à 90%, puis baisse à 80% (pas une grosse baisse) pour le sémantique
  • Pour les changements autres que le sens, il y a une baisse rapide et marquée de la performance car ils impliquent des détails supplémentaires qui ne sont pas nécessaires en sémantique
63
Q

Dans l’expérience de Sachs pour étudier la rétention d’information syntaxique et sémantique où on écoute une histoire courte et fait un test à propos d”une phrase spécifique, quelle est l’interprétation?

A

Il y a preuve pour codage (surtout) sémantique en MLT (sens est préservé)

Propriétés de l’oubli en MLT explicite (selon Sachs)

  • Mémoire pour signification du message est préservée jusqu’à un certain point
  • Mémoire pour forme syntaxique du message disparait tranquillement à mesure que le temps passe
64
Q

Au final, que peut-on dire si on compare la mémoire épisodique et sémantique? (4)

A
  • Oubli différentiel
  • Traitement descendant influence mémoire épisodique: Le savoir/attentes peuvent diriger le faisceau attentionnel (mémoire épisodique dépend d’où on porte notre attention - cécité au changement/tâche de clignement)
  • Information épisodique enrichit mémoire sémantique: Faits qui ont une signification personnelle sont plus faciles à mémoriser
  • Dissociations neurologiques
65
Q

Qu’est-ce que l’imagerie visuelle? Imagerie mentale? #M

A

Visuelle: Voir des images en absence de stimulus visuel

Mentale: Recréer le monde sensoriel en absence de stimuli physiques

66
Q

Selon Wundt, quel sont les 3 éléments de base de la conscience? #M

A

Sensations, feelings et imagerie

67
Q

D’où vient le débat sur l’imagerie? Galton amène quelle évidence à ce sujet? #M

A

L’idée du lien entre imagerie et pensée amène un débat à savoir si pensée est impossible sans image

Galton amène l’évidence que l’image n’est pas nécessaire à la pensée

68
Q

Quelle est une des clés du succès de la révolution cognitive? #M

A

Les psychologues ont trouvé des moyens de mesurer le comportement de façon à permettre d’inférer des processus cognitifs

69
Q

Nomme 2 exemples de techniques permettant de mesurer le comportement de façon à inférer des processus cognitifs #M

A

Alan Paivio utilise l’apprentissage par paire de mots qui montre qu’on se rappelle mieux les objets concrets que non. Pour expliquer cela il propose le “Conceptual peg hypothesis” qui dit que des objets concrets permettent de visualiser des images qui fait un lien avec le mot (donc, mot stocké à plusieurs endroits dans notre mémorie)

Shepard et Metzler utilise la chronométrie mentale qui sert à déterminer si 2 objets dans différents angles sont le même ou non

70
Q

Qu’est-ce que montre l’expérience de Perky sur l’interaction entre imagerie et perception dans laquelle les participants doivent imaginer une image et que l’image est légèrement projetée devant eux sans qu’ils en aient conscience? #M

A

La description des participants est commune à l’image projetée. Ils ne réalisent pas qu’une image est projetée (pensent que c’est leur imagerie). Donc, la perception (inconsciente) affecte l’imagerie, ils partagent donc des mécanimses communs

71
Q

Qu’est-ce que montre l’expérience de Farah sur l’interaction entre imagerie et perception dans laquelle on projette rapidement 2 carrés dont un est un T ou H? #M

A

*Les participants doivent dire si la lettre est dans le 1er ou 2e carré.

Si les participants imaginent la même lettre que celle projetée, ils détectent mieux dans quel carré la lettre projetée se situe

72
Q

Que sont les neurones d’‘imagerie (imagery neurons)? #M

A

Ce sont des neurones qui répondent de la même façon quand on fait de l’Imagerie que quad on regarde l’évènement (ex: lancer une balle de baseball)

73
Q

Que remarque-t-on dans l’expérience de Kosslyn où il demande aux participants de s’imaginer des petites, medium et grandes images? #M

A

Quand ils créent des petites images, l’activité est à l’arrière du cerveau. Plus la grosseur augmente, plus l’activité se déplace vers le devant du cerveau comme pour la perception

74
Q

Dans l’expérience avec stimulation magnétique transcrânienne de Kosslyn où on a 3 quadrants avec des dessins de barres de différentes longueurs et où les participants doivent faire un jugement sur les barre en fermant les yeux, que remarque-t-on? #M

A

*Doivent dire lequel entre 2 choix est plus long ou court

Quand on stimule le cortex visuel, la réponse est ralentie tant pour la perception que pour l’imagerie. Donc, le cortex visuel a un rôle causal dans perception et imagerie

75
Q

Quelle est la conclusion du débat sur l’imagerie? #M

A

Perception arrive automatiquement, mais l’imagerie demande un effort. Ils ont des points communs, mais aussi des points qui diffèrent

76
Q

Que remarque Simonides en plaçant des images à certaines localisations? #M

A

Créer une image de localisation permet de mieux se rappeler ce qui se trouvait où

Invente la méthode de Loci: Les choses qu’on se rappelle sont placées à des localisations différentes dans une image mentale de lieu spatial

77
Q

Qu’est-ce que la pegword technique? #

A

Demande de l’imagerie. C’est associer des items avec des mots concrets.

Quand ça rime, on s’en rappelle mieux. Puis, on associe une image

78
Q

Dans l’expérience de Khozevnikov sur les différences individuelles en imagerie visuelle où il utilise le Paper Foldin Test (PFT) et le Vividnesse of Visual Imagery Questionnaire (VVIQ) , quels sont les résultats? #M

A

*Donne un questionnaire pour déterminer si les participants sont Visualizers ou Verbalizers. Pour les visuels, on donne 2 tests pour mesurer imagerie spatial et imagerie d’objets.

Paper Foldin Test (PFT) : plie un papier et dessine de quoi il aurait l’air déplié sur 5 choix. Imagerie spatiale.

Vividness of visual imagery questionnaire (VVIQ): Disent sur 5 la vividness des images mentales qu’ils créent. Imagerie d’objets.

62% des personnes avec un bas niveau d’imagerie spatiale avaient des hauts scores en VVIQ. 51% des personnes de haut niveau d’imagerie spatiale avaient des scores bas en VVIQ

Les spatial imaginers sont meilleurs en tâche de rotation et les objects imaginers sont meilleurs en tâche de dégradation

*Personnes bonnes en imagerie sont souvent bonnes en un type d’imagerie (spatial ou objet)

79
Q

Dans l’expérience de Khozevnikov sur les différences individuelles en imagerie visuelle où la tâche est de résoudre un problème de physique (tâche faites chez les personnes n’ayant jamais fait de physique), quels sont les résutlats? Conclusion? #M

A

De ceux qui ont répondu correctement pour A, 70% des étudiants qui avaient un haut niveau en imagerie spatiale ont bien répondu pour B

Seulement 18% des personnes avec bas niveau d’imagerie spatiale avaient la bonne réponse

Donc, Kozhevnikov conclu que l’habileté spatiale est reliée à de nombreux problèmes physiques

80
Q

Que remarque-t-on en neuroimagerie sur l’activation de l’hippocampe en présence d’un visage familier vs non-familier? #M

A

Grande activation quand on présente un visage pendant 7 secondes, mais change peu quand on présente un visage familier

Donc, hippocampe est utile pour maintenir la nouvelle info en mémoire pendant de courtes périodes

81
Q

Que peut-on dire sur l’activation des régions du cerveau quand on pense au passé et au futur? Quelle est l’hypothèse de Schacter et Addis à ce sujet? #M

A

Les mêmes régions s’activent, donc ça impliquerait des mécanismes semblables pour prédire le futur et se rappeler le passé

Proposent l’hypothèse de simulation épisodique constructive (constructive episodic simultation hypothesis) qui dit que les éléments épisodiques sont extraits et recombinés pour construire des simulations du futur