cours 8. mémoire sémantique Flashcards

(39 cards)

1
Q

Qu’est-ce que la mémoire sémantique ?

A

Ensemble des concepts, de leurs définitions et des relations qu’ils entretiennent. Le contenu de la mémoire sémantique est abstrait et relativement stable.

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2
Q

À quoi est liée la mémoire ?

A

À l’organisation sémantique

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3
Q

Quels sont les 2 types de mémoire à long terme ?

A

Épisodique & sémantique

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4
Q

Qu’est-ce que la mémoire épisodique

A

1) Premier type de mémoire. À la base de la mémoire sémantique.
2) concret, particulier. Mémoire autobiographique. Tous les souvenirs qu’on emmagasine à tous les instants.
3) En évolution constante (contenu moins stable, donc on a tendance à plus oublier).

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5
Q

Selon Collins et Quillian (1969), les concepts sont organisés en combien de niveaux hiérarchiques ?

A

3

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6
Q

Qu’est-ce que la taxonomie ?

A

Regroupement entre la description des concepts et les liens entre ces différents concepts.

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7
Q

Dans la théorie de Collins et Quillian (1969), quel est le principe d’économie ?

A

Définition d’un concept qui est à un niveau
plus bas n’inclut pas explicitement les éléments qui font partie de la définition du concept plus élevé auquel il est attaché.

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8
Q

Quelles sont les tâches réalisées dans l’expérience de Collins & Quillian (1969) ?

A

Le sujet indique le plus rapidement possible si l’énoncé est vrai ou faux. Les énoncés concernent soit l’appartenance à une catégorie ou les propriétés d’un objet.

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9
Q

Quelle est l’hypothèse reliée à l’expérience de Collins & Quillian (1969) ?

A

Le temps requis pour prendre une décision portant sur l’inclusion d’un concept dans un autre (“est-ce qu’ un X est un Y?) variera selon le nombre de noeuds qui séparent les deux concepts.

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10
Q

Selon le modèle de Collins & Quillian (1969), qu’est-ce qu’on peut prédire des différences dans les temps de réaction aux énoncés suivants?

A

1) Il est globalement plus long de juger des propriétés.

2) Le temps de réponse augmente en fonction du niveau hiérarchique impliqué dans l’énoncé.

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11
Q

Quelle est la structure de la mémoire sémantique selon l’idée d’un réseau hiérarchique ?

A

1) Organisation hiérarchique (concepts représentés par un ensemble de caractéristiques)
2) Organisation économique (propriétés des niveaux supérieurs ne sont pas répétées aux niveaux inférieurs)

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12
Q

Quels sont les 3 problèmes de la théorie de Collins et Quillian (1969) ?

A

1) effet d’inversion des niveaux (ex: un cheval = mammifère. Cheval = animal. Plus rapide de dire animal que mammifère, même si mammifère = spécialisation de animal. Ne fonctionne pas dans la hiérarchie !)
2) effet de représentativité (poulet = oiseau VS pigeon = oiseau. Pigeon = plus rapide, meme si est sur le même niveau que poulet.
3) temp de réponse variable pour des items de même niveau (vache = mammifère VS porc = mammifère. + rapide pour la vache)

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13
Q

Quelles sont les 2 étapes du modèle de comparaison des traits de Smith, Shopen et Rips, 1974 ?

A

1) comparer tous les traits de l’élément et de l’énoncé pour établir une similarité
2) comparer les traits définitionnels de l’élément et de l’énoncé

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14
Q

Quel modèle partage la vision de Rosch ?

A

Le modèle de comparaison des traits de Smith, Shopen et Rips, 1974

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15
Q

Dans quel cas devons nous passer au 2e stade de comparaison, dans le modèle de Smith, Shopen et Rips, 1974 ?

A

Lorsque l’indice de similarité entre les 2 concepts est intermédiaire (0,5). Sert à examiner les listes de traits de manière beaucoup plus minutieuse.

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16
Q

Quels sont les 3 processus du premier stade de comparaisons du modèle de Smith, Shopen et Rips, 1974 ?

A

1) retrouver les listes de traits
2) comparer les listes
3) production d’un indice de similarité (0,1)

17
Q

La similarité sémantique dépend de quoi?

A

fréquence de production (fréquence selon laquelle les individus nomment une catégorie pour un concept donné)

18
Q

VRAI OU FAUX: la fréquence de production est un facteur culturel

A

VRAI. Le facteur culturel contribue à diminuer la distance sémantique.

19
Q

VRAI OU FAUX: Selon la notion de fréquence de production, la catégorie la plus fréquemment rapportée devrait être associée à un temps de jugement plus court..

20
Q

Selon Collins, Quillian, Collins & Loftus, (1975), qu’est-ce que la mémoire sémantique ?

A

Ensemble de réseaux formés par des concepts en interaction, à travers lesquels se propage l’activation.

21
Q

Selon Collins, Quillian, Collins & Loftus (1975), qu’est ce qui met en relation les différents concepts ?

A

La propagation (distribution) d’activation

22
Q

Quelles sont les tâches dans l’étude de Meyer & Schvaneveldt (1976) ?

A

Présente au Stroop 2 mots/non-mots
- Le sujet doit indiquer si les deux sont des mots
On mesure le temps de réaction

23
Q

Quelles sont les 3 implications de la préparation sémantique ?

A

1) Réduit le temps de réponse à des informations subséquentes qui sont fortement associées en MLT.
2) Influence l’interprétation des informations.
3) Augmente le temps de réponse à des informations subséquentes qui sont faiblement associées en MLT

24
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Meyer & Schvaneveldt (1976) ?

A

TR 1 (HERBE/PAIN) plus long que TR2 (BEURRE/PAIN)

25
Pourquoi est-ce que la préparation sémantique expliquerait le phénomène de fausse mémoire ?
lire une liste de mot associé à neige, mais jamais lire le mot neige nous porte à croire qu'on a lu le mot neige (parce que les concepts associés ont été activés !)
26
VRAI OU FAUX: la façon que l’information est organisée en MLT reflète fondamentalement la compréhension que nous avons du monde.
VRAI: activations = attentes. Attentes = organisation en MLT
27
Qui est l'auteur du modèle ACT (Adaptative Control of Though) ?
Anderson, 1976
28
Quels sont les résultats de l'expérience d'Anderson, 1976 ?
le temps de vérification augmente avec l'accroissement du nombre d'arc en direction de la personne ou du lieu (difficile de retrouver l'information lorsqu'on a trop d'information sur un sujet!)
29
Qu'est-ce que l'effet de fan ?
la découverte que l'augmentation du nombre d'arcs vers un concept accroit le temps nécessaire pour vérifier un de ces arcs
30
Qu'est-ce qu'un schéma ?
structure générale de la connaissance qui offre un cadre permettant d'organiser des regroupements de connaissances. Pas seulement langagier. Suite d'événement, plus général.
31
Qu'est-ce qu'un script ?
organiser nos connaissances relatives à ce qui a lieu lors d'activités routinières. Doivent être clairement appris.
32
Quelles sont les 2 conclusions de Galambos & Rips (1982) concernant la théorie du schéma ?
1) évènements plus centraux ont été vérifiés plus rapidement (EX: le savon, quand on lave la vaisselle) 2) évènements initiaux n’ont pas été vérifiés plus vite (EX: frotter les assiettes)
33
Quelle était la tâche dans l'étude de Barsalou & Sewell (1985) ?
générer des listes d'actions (centrale ou ordonnée)
34
Quel était le résultat de l'étude de Barsalou & Sewell (1985) ?
Plus d’actions générées en 20 sec lorsque les actions sont listées dans l’ordre chronologique que lorsque les actions sont listées selon leur importance (LA SÉQUENCE EST IMPORTANTE !)
35
La mémoire autobiographique, c'est quoi ?
la mémoire de nos expériences personnelles
36
Quels sont les résultats de l'étude de Anderson & Conway (1993) ?
1) Plus d’évènements rappelés dans l’ordre chronologique que dans l’ordre d’importance 2) Éléments centraux = accès rapide au script 3) Ordre chronologique = récupération de tous les évènements contenus dans le script
37
Quelle était la tâche à réaliser dans l'étude de Anderson & Conway (1993) ?
se rappeler de souvenirs autobiographiques
38
Quel type de trouble neuropsychologique empêche d'apprendre des scripts ?
Dyspraxie.
39
Qu'est-ce qui explique le fait qu'il est difficile de suivre quelqu'un qui passe du coq à l'âne ?
Coupe nos pré activations sémantiques: anticipation inutile (toujours de nouvelles informations)