Cours 9, carractéristiques des démances (Final) Flashcards
(73 cards)
<p>Quelles sont les présentations cliniques de l'alzheimer? (3 carractéristqiues)</p>
<ol><li>TNC léger ou majeur<br></br></li><li>Début insidieux et progression graduelle dans un ou plusieurs domaines cognitifs<br></br></li><li>Présence évidente d’un déclin se manifestant dans la mémoire et l’apprentissage et dans au moins un autre domaine cognitif</li></ol>
<p>Quels sont les symptomes comportementaux et psychologies de l'Alzheimer? Et leur prévalences?</p>
<ol><li>Agitation/agressivité 40%-60%</li><li>Symptômes psychotiques (délire) jusqu'à 76%</li><li>Dépression 20%-50%</li><li>Apathie (plus prévalente et plus persistance) 61-92%</li><li>Anxiété 38%</li></ol>
<p>Quelle est la différence entre l'apathie et la dépression?</p>
<p>→ apathie observée par les proche</p>
<p>→dépression vue par la personne elle-même</p>
<p>Quelles sont les types de mémoire en ordre de plus sensible à moins sensible à l'alzheimer?</p>
<p><strong>Mémoire épisodique Mémoire sémantique Mémoire procédurale Mémoire émotionnelle</strong></p>
<p>Qu'est-ce que la loi de Ribot?</p>
<p><span>présence d’un gradient temporel dans l'alzheimer :</span></p>
<p><span>préservation des souvenirs plus anciens (loi de Ribot) au détriment des souvenir les plus rescent, les personnes peuvent vivre dans le passé.</span></p>
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<p>Comment réagir avec une personne qui vit dans le passé?</p>
<ol><li><span>Éviter de l’orienter à la réalité</span></li><li><span>Parler de ce qui est significatif pour lui Lui parler du passé au passé Comprendre l’émotion derrière</span></li><li><span>Faire diversion (photos, livre, religion, ce qui est</span></li><li><span>significatif pour l’usager)</span></li><li><span>Tenter de l’occuper</span></li></ol>
<p>Quelles sont les présentations cliniques de l'alzheimer? (4 carractéristiques)</p>
<p>•<span>Critères pour TNC</span></p>
<p>•<span>Déficits cognitifs causés par une atteinte du réseau vasculaire cérébral</span></p>
<p>•<span>Déclin prédominant surtout au chapitre de l’attention complexe et des fonctions exécutives</span></p>
<p>•<span>Traces d’une maladie cérébrovasculaire antécédente, à l’examen physique et/ou à la neuroimagerie</span></p>
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<p>Qu'est-ce que la maladie microvasculaire?</p>
<ul><li><span>Présence de facteurs de risque vasculaires (hypertension artérielle, dyslipidémie, tabagisme, maladie coronarienne athérosclérotique (MCAS), diabète, arythmie) et de changements microvasculaires à l’imagerie cérébrale.</span></li><li><span>Évolution progressive et insidieuse</span></li><li><span>Profil dysexécutif : troubles de planification, d’organisation, de mémoire de travail</span></li><li><span>Leucoaraiose (encéphalopathie sous-corticale athérosclérotique)</span><ul><li><span>Petites zones de raréfaction de la matière blanche à l’imagerie</span></li></ul></li><li><span>Associée à âge</span></li><li><span>Associée à facteurs de risque vasculaires (HTA…)</span></li><li><span>Associée à troubles cognitifs dysexécutifs</span></li></ul>
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<p>Qu'est-ce que la maladie macrovasculaire (post-avc)?</p>
<ul><li><span>Antécédents d’accident cérébrovasculaire</span></li><li><span>En général, détérioration par palier</span></li><li><span>Symptômes dépendent de la zone du cerveau atteinte</span></li><li><span>Accident cérébrovasculaire : signes focaux de dysfonction cérébrale (p. ex. paralysie ou faiblesse d’un membre, trouble d’élocution, trouble de coordination à la marche) se développant rapidement, durée de plus de 24 heures, de cause vasculaire</span></li><li><span>Ischémique ou hémorragique</span></li><li><span>Massif ou lacunaire</span></li></ul>
<p>Quels sont les symptomes comportementaux et psychologies de la maladie vasculaire et leur prévalence?</p>
<ul><li>psychose 76%</li><li>dépression 6%-45%</li><li>apathie 23%-94%</li><li>anxiété 72%</li></ul>
<p>Quelles sont les présentations cliniques de la dégénérescence lobaire frontale?</p>
<p><span>■</span><span><u>Deux types </u>affectant principalement le <strong>langage </strong>(aphasie primaire progressive de type non fluente et de type sémantique)</span></p>
<ul><li><span>■</span><span><u>Un type </u><strong>comportemental </strong>provoquant :</span></li><li><span>■</span><span>Désinhibition comportementale précoce</span></li><li><span>■</span><span>Apathie ou inertie précoce</span></li><li><span>■</span><span>Perte précoce de sympathie ou d’empathie</span></li><li><span>■</span><span>Comportements stéréotypés, persévératifs, rituels précoces</span></li><li><span>■</span><span>Hyperoralité et changements des goûts alimentaires</span></li></ul>
<p><span>■</span><span>Avec déclin principalement de la cognition sociale et des fonctions exécutives</span></p>
<p><span>■</span><span>Préservation relative de la mémoire, des apprentissages et des fonctions perceptivomotrices</span></p>
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<p>Quels sont les symptomes comportementaux et psychologies de la dégénérescence lobaire frontotemporale et leur prévalence?</p>
<ul><li>Agressivité 25%-61%</li><li>symptomes compulsifs jusqu'à 78%</li><li>dépression 40%</li><li>apathie 54-96%</li><li>désinhibition 73-98%</li><li>psychose (variente C9ORF72) 14-20%</li></ul>
<p>Quels sont les présentations cliniques de la maladie à corps de Lewy?</p>
<p><span>■</span><span>début insidieux et déclin cognitif progressif;</span></p>
<p><span>■</span><span><strong>fluctuations cognitives marquées;</strong></span></p>
<p><span>■</span><span><strong>parkinsonisme </strong>(surtout ralentissement et rigidité) qui se présente subséquemment aux troubles cognitifs;</span></p>
<p><span>■</span><span><strong>trouble du comportement en sommeil paradoxal;</strong></span></p>
<p><span>■</span><span>chutes répétées, syncope, pertes de connaissance, dysfonctions autonomiques, hypersensibilité aux neuroleptiques, délire, dépression;</span></p>
<p><span>■</span><span>domaines cognitifs atteints touchent principalement l’attention complexe et les fonctions exécutives et visuospatiales;</span></p>
<p><span>■</span><span><strong>hallucinations visuelles récurrentes:</strong></span></p>
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<p>Quels sont les symptomes comportementaux et psychologies de la maladie à corps de Lewy et leur prévalence?</p>
<ul><li>Agitation 55%</li><li>Trouble du sommeil 55%</li><li>Dépression 62%</li><li>Apathie 58%</li><li>Anxiété 67%</li><li>Hallucination plus de 80%</li></ul>
<p>Quels sont les présentation cliniques du Parkinson?</p>
<p>Moteur:</p>
<ul><li>•<span>Ralentissement psychomoteur</span></li><li>•<span>Tremblement de repos (principalement)</span></li><li>•<span>Rigidité</span></li><li>•<span>Troubles de la marche et de l’équilibre</span></li></ul>
<p>Non-moteur:</p>
<ul><li>•<span>Cognitifs</span></li><li>•<span>Psychiatriques</span><ul><li><span>Anxiété et dépression</span></li><li><span>Psychose</span></li><li><span>Troubles de contrôle des impulsions</span></li></ul></li><li>•<span>Sensitifs et douleur</span></li><li>•<span>Autonomiques</span></li></ul>
<p>Cognitif fronto-sous-cortical:</p>
<ul><li>•<span>Dysexécutif</span></li><li>•<span>Perte DA nigrostriée et dysfonction mésocorticale</span></li><li><span>Démence parkinsonienne</span></li></ul>
<p>Cognitif type corps de lewy:</p>
<ul><li>•<span>Dysexécutif et visuospatial</span></li><li>•<span>Corps de Lewy corticaux</span></li></ul>
<p>Cognitif de type alzheimer:</p>
<ul><li>•<span>Amnésique</span></li><li>•<span>Pathologie Alzheimer</span></li></ul>
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<p>Quels sont les symptomes comportementaux et psychologies du Parkinson et leur prévalence?</p>
<ul><li>Anxiété 43%</li><li>Dépression 20%-40%</li><li>Symptomes dépressifs jusqu'à 90%</li><li>Apathie 55%</li><li>Psychose jusqu'à 60%</li><li>Fluctuations non motrices psychiatriques : anxiété, labilité, attaques de panique<br></br></li></ul>
<p>Qu'est-ce qu'un symptome comportemental et psychologie dans la démence?</p>
<p>Désignent des symptomes de trouble de la perception, du contenu de la pensée, de l'humeur et du comportement fréquemment observé chez les personnes présentant une démence (IPA 2003)</p>
<p>Quelles sont les carractéristiques des SCPD?</p>
<p><span><strong>SCPD les plus fréquents :</strong></span></p>
<p><span>Apathie, dépression, anxiété (l’apathie est le symptôme le plus persistent et prévalent)</span></p>
<p><span>Haute prévalence d’apathie, d’agitation et de comportements moteurs stéréotypés aux stades avancés de la démence</span></p>
<p><span><strong>Évolution des SCPD :</strong></span></p>
<p><span>Symptômes présents à tous les stades et augmentent avec l’évolution de la maladie</span></p>
<p><span><strong>Spécificités des SCPD :</strong></span></p>
<p><span>Hommes = plus d’agressivité</span></p>
<p><span>Femmes = plus de symptômes dépressifs</span></p>
<p>Quel est la prévalence des SCPD dans la maladie d'alzheimer?</p>
<p><span>80 à 97 % des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer présenteront des SCPD, à un moment de leur maladie.</span></p>
<p>Quels signes cliniques pourraient être un précurseur des SCPD?</p>
<p><span>La dépression pourrait précéder le déclin cognitif et ainsi, être un des premiers symptômes d’un TNC.</span></p>
<p>Quels sont les impacts généraux des SCPD?</p>
<p><span>Les SCPD sont sous-diagnostiqués et sous-traités, ce qui entraîne les conséquences suivantes :</span></p>
<ul><li><span>dim cognition plus rapide</span></li><li><span>aug institutionnalisation</span></li><li><span>aug incapacité fonctionnelle</span></li><li><span>aug mortalité</span></li><li><span>dim qualité de vie de l’usager et de sa famille</span></li><li><span>augdépression et anxiété chez les aidants</span></li><li><span>aug utilisation de contentions physiques et chimiques</span></li><li><span>aug coûts</span></li></ul>
<p>Quels sont les trois cathégorie de SCPD?</p>
<p><span><strong><u>Troubles de l’humeur</u></strong></span></p>
<p><span>(dépression, anxiété, apathie)</span></p>
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<p><span><strong>Psychose </strong>(délire, hallucinations)</span></p>
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<p><span><strong>Comportements hyperactifs et frontaux</strong></span></p>
<p><span>(désinhibition, euphorie, comportements moteurs aberrants)</span></p>
<p>Qu'est-ce que la dépression?</p>
<ul><li><span>Un des troubles le plus fréquemment associés aux démences (jusqu’à 50 % des cas)</span></li><li><span>Sous-diagnostiquée et pourtant la dépression cause :</span><ul><li><span>une plus grande atteinte fonctionnelle;</span></li><li><span>un déclin cognitif plus rapide;</span></li><li><span>une mortalité relativement plus élevée;</span></li><li><span>plus de comorbidité médicale;</span></li><li><span>plus d’hospitalisation;</span></li><li><span>plus de douleur.</span></li></ul></li><li><span>Nécessite un traitement approprié</span></li></ul>
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<p>Qu'est-ce que l'anxiété?</p>
<p><span><strong>État interne caractérisé par :</strong></span></p>
<ul><li><span>des pensées </span><span>(appréhension, inquiétudes diverses);</span></li><li><span>des émotions</span><span>(anxiété, peur);</span></li><li><span>des sensations physiques </span><span>(tension musculaire, palpitations, dyspnée, diaphorèse, malaises gastro-intestinaux, céphalées);</span></li><li><span>des comportements: </span><span>(évitement, demandes répétitives, dépendance excessive, agitation)</span></li></ul>
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<p><span>→Est un symptôme fréquent dans les tnc;</span></p>
<p><span>→Est souvent associée à la dépression;</span></p>
<p><span>→Nécessite un traitement approprié.</span></p>
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Qu'est-ce que l'apathie?
Perte ou baisse de motivation relativement au niveau fonctionnel préalable de l’usager
Amotivation touche le comportement, les pensées et les émotions
N’égale pas dépression mais peut y être associée
Usager silencieux
Souffrance de l’entourage
Qu'est-ce qu'un délire?
Conviction fausse et irrationnelle à laquelle le sujet adhère de façon inébranlable
→ Les plus fréquents en démence :
Paranoïde
Troubles d’identification
Qu'est-ce qu'une hallucination?
Fausse perception qui n’est pas associée à un stimulus externe réel
Ex. entendre des voix
Quels sont les comportement hyperactifs et frontaux?
■Errance
■Vocalisations répétitives
■Mouvements répétitifs ou stéréotypés
■Désinhibition aggressive
■Désinhibition sexuelle
■Gloutonnerie
■Comportements d’utilisation
■Comportements d’imitation
Qu'est-ce que l'agitation?
■Pas de consensus de définition (inclut jusqu’à 47 comportements différents)
■Pour Cohen-Mansfield, l’agitation se définit comme une activité verbale, vocale ou motrice inappropriée par sa fréquence ou par sa survenue dans un contexte social.
→ Le concept d’agitation est souvent associé aux trois autres catégories de SCPD. = découle des autres…
Quelle est la prévalence de l'agitation?
L’agitation et l’agressivité peuvent survenir chez 40 à 60 % des personnes atteintes d’Alzheimer
Études québécoises en soins prolongés :
- 21,2 % de comportements physiques agressifs
- 21,5 % de comportements verbaux agressifs
- Pic d’agitation :▪16 h (syndrome crépusculaire)
Les contentions physiques augmentent :le stress et l’agitation
Quels sont les types d'agitation?
- Agitation verbale sans agressivité
- Agitation physique sans agressivité
- Agitation verbale avec agressivité
- Agitation physique avec agressivité
Quelles sont les manifestation de l'agitation verbale sans agressivité?
- Crier (sans contenu hostile)
- Parler constamment
- Effectuer des demandes répétitives ou des sons répétitifs
- Marmonner
- Fredonner sans arrêt
Quelles sont les manifestation de l'agitation physique sans agressivité?
- Errer Déambuler
- Fouiller et s'emparer des objets des autres
- Uriner ou déféquer à des endroits inappropriés
- Cogner des objets sans les briser
- Manger la nourriture des autres (piger dans l'assiette de l'autre)
- Lancer des objets ou de la nourriture
- Cracher ses médicaments
- Avoir des comportements sexuels inappropriés
- Se déshabiller à répétition
Quelles sont les manifestation de l'agitation verbale avec agressivité?
- Crier ou hurler (avec propos hostiles), menacer
- Blasphémer
- Avoir un langage hostile ou accusateur envers les autres
Quelles sont les manifestation de l'agitation physique avec agressivité?
- Pincer, griffer, mordre, cracher sur les autres
- Frapper, donner des coups de pied
- Briser ou tordre des objets
- Bousculer ou empoigner les autres
- Utiliser un objet pour le lancer ou pour frapper
- S'automutiler
Quelles question cliniques doit-on se poser autour des SCPD?
- L’usager a t-il un nouveau problème médical?
- L’usager a-t-il de la douleur?
- L’usager pourrait-il avoir un effet secondaire d’une médication?
- L’usager pourrait-il abuser de substances qui influent son comportement?
- L’usager est-il déprimé? Est-il psychotique?
- A t-on répondu à tous les besoins de l’usager?
Quelles question sur le millieu de vie doit-on se poser autour des SCPD?
- Y a-t-il un niveau de stimulation sensoriel adéquat dans son environnement?
- Y a-t-il une routine quotidienne adaptée à l’usager?
- Y a-t-il des repères de temps et d’espace?
- Est-ce que l’usager s’ennuie ou est-il isolé?
- L’approche du personnel soignant est-elle adaptée?
Quelles question sont liées aux problèmes médicaux?
L’usager a t-il un nouveau problème médical?
■Quels sont ses problèmes de santé habituels?
■Y a-t-il :
infection?
constipation?
déshydratation?
débalancement d’un de ses problèmes médicaux?
delirium?
nouvel accident vasculaire cérébral (AVC)?
Quelles questions sont liées à la douleur?
L’usager a-t-il de la douleur?
■Comment évaluer la douleur (règle de soin, échelle)?
■Quelles sont les signes de la douleur?
Quelles questions sont liées à la médication?
L’usager pourrait-il avoir un effet secondaire d’une médication?
Y a-t-il :
une nouvelle médication?
des médicaments pouvant influencer son comportement et/ou sa cognition?
des interactions potentielles avec ses autres médicaments?
Quelles questions sont liées à l'abus de substances?
L’usager pourrait-il abuser de substances qui influent son comportement?
Y a-t-il :
alcool? drogues?
benzodiazépines? narcotiques?
Quelles questions sont liées à la psychose?
L’usager est-il déprimé? Est-il psychotique?
Antécédents psychiatriques :
a déjà fait une dépression ou une psychose?
vu un psychiatre, un psychologue?
pris des antidépresseurs ou des antipsychotiques?
À vérifier
Est-ce que l’usager?
pleure, éprouve des troubles du sommeil, a des problèmes d’appétit, s’isole, a des idées noires?
A-t-il un discours paranoïde, des hallucinations?
Est-il méfiant?
Se croit- il en danger?
A-t-il un regard hostile?
Quelles questions sont liées aux besoins de l'usager?
A t-on répondu à tous les besoins de l’usager?
Faim Soif
Envie d’aller aux toilettes
Repos (comment est son sommeil?) Ennui
Isolement
Entend-il bien?
Voit-il bien?
Quelles questions sont liées aux stimulations sensorielle?
Y a-t-il un niveau de stimulation sensoriel adéquat dans son environnement?
Lumière
Aspect visuel
Bruits
Température
Nombre de personnes
La télé....
Pourquoi la routine est-elle iportante?
Y a-t-il une routine quotidienne adaptée à l’usager?
Pourquoi est-elle importante?
la démence amène une perte de repères. Ainsi, l’usager a une plus grande difficulté à s’adapter.
Quelles questions sont liées aux repères de temps et d'espace?
Y-a-t-il des repères de temps et d’espace?
Calendrier sur l’unité : date, mois, année, saison
Calendrier des activités
Identification des chambres
Personnalisation des chambres
Signalisation simplifiée (pictogramme)
Alternance lumière/noirceur : jour/soir
Quelles questions sont liées à l'ennuie?
Est-ce que l’usager s’ennuie ou est-il isolé?
Niveau d’activité physique
Niveau d’activité sociale
Sorties à l’extérieur
Visites
Quelles questions sont liées à l'approche du personnel soignat?
L’approche du personnel soignant est-elle adaptée?
Est-ce que le personnel a les connaissances suffisantes pour être à l’aise avec cette clientèle?
Le personnel soignant est-il stable?
Est-ce que le personnel a une approche centrée sur les besoins de l’usager (et non centrée sur la tâche)?
Quelle est l’histoire de vie de cet usager?
Que faut-il faire pour une bonne description du comportement?
Pour une bonne description du comportement, il faut :
Identifier avec précision le comportement le plus problématique.
Décrire le comportement à prioriser en terme observable et mesurable.
Exemple:
- Quand
- Où
- Avec qui
- Signes précurseur?
- L'intervention est-elle nécessaire?
Qu'est-ce qui aide à déterminer quand les SCPD arrivent?
Lors des interventions?
à la douche, au bain, lors du changement de la culotte d’incontinence?
lors de la prise de médicaments ou des signes vitaux?, etc.
Depuis quand le comportement est-il présent?
À quel moment de la journée se manisfeste-t-il?
(Ex: matin, après-midi, soir, nuit?)
Quelle est la fréquence? (Aux heures, à tous les jours, chaque semaine)
Y a t-il un moment où le comportement est :
absent?
plus fréquent?
Qu'est-ce qui aide à déterminer où les SCPD arrivent?
Est-ce :
Dans la chambre de l’usager
Dans les aires communes?
Dans le salon, salle à manger, corridor?
Salle d’eau (douche, bain)?
Qu'est-ce qui aide à déterminer avec qui les SCPD arrivent?
Avec qui :
le comportement survient le plus souvent?
le comportement survient le moins souvent?
Est-ce :
en présence de certains intervenants en particuliers?
en présence d’autres usagers? en présence des proches?
Quels sont les signes précurseurs des SCPD?
Ex. hausse de ton, regard méfiant ou furieux, refus de collaborer.
Comment peut-on déterminer la nécessité d'intervenir?
Y a-t-il une nécessité d’intervenir?
- Dangerosité?
- Intensité?
- Qui en souffre?
Quelles sont les interventions faites suite au comportement?
- Lesquelles fonctionnent?
- Lesquelles ne fonctionnent pas?
Quels sont les outils d'évaluations des SCPD?
- Questionnaire d’évaluation des SCPD de l’IUGM
- NPI-R = mesure l'effet des SCPD, le ressentiement sur l'environnement
- Inventaire d’agitation de Cohen-Mansfield (pas effet, juste quantifier, sert quand on veut voir si les interventions ont des effets)
- Échelle révisée de déambulation d’Algase
- Grille d'observation ou on demande de noter les moment ou ça arrive (quantifie et voie un patern)
- Grille d’observations - SCPD (introduit aussi le contexte)
Qu'elles sont les carractéristiques de l'échelle révisée de déambulation d'algase?
Études validées
Trois sous-ensembles :
- Marche persistante
- Désorientation spatiale
- Comportement de fugue
Score 1 (pas d’errance) à 4 (errance problématique)
Que comprends la grille d'observation des SCPD?
Date, heure, contexte, élément déclencheur, signes précurseurs, interventions, résultats…
Quelles sont les carractéristiques d'un plan d'intervention?
connu de tous les intervenants;
appliqué par tous les intervenants, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7;
appliqué pendant un temps suffisant
avant de conclure à son inefficacité;
réévalué après quatre semaines et ajusté en équipe, si nécessaire.
→ Si un intervenant ne l’applique pas :
les risques que les SCPD persistent;
les risques de conséquences pour l’usager ou pour vous, intervenant, perdurent (ex. : risques de blessures).
Qu'est-ce qu'un objectif d'intervention réaliste ?
■une diminution de 30 à 50 % du comportement problématique est signe d’efficacité de l’intervention
Quels sont les trois types d'interventions?
Approches pharmacologiques
Approches environnementales
Approches non pharmacologiques
Quelles sont les bonnes pratiques en interventon avec les SCPD?
La plupart des guides de pratiques recommandent d’intervenir d’abord avec des approches non pharmacologiques, principalement lorsque les symptômes sont légers à modérés et ne sont pas associés avec une dangerosité pour le résident ou autrui.
Quand doit-on avoir une approche pharmacologique?
lorsque les SCPD sont d’intensité modérée à sévère (ou lorsqu’il y une indication claire (ex. antidépresseur pour dépression);
lorsqu’il y présence de risque pour la santé et la sécurité de l’usager ou pour autrui;
Lorsque les bénéfices dépassent les risques associés au traitement.
Modalités d’utilisation:
Faire un essai pharmacologique à la fois
Viser une dose d’entretien stable afin d’éviter les PRN
Faire une réévaluation après 3 mois de stabilité
→ Toujours utiliser les approches pharmacologiques en combinaison avec les approches non pharmacologiques
Quelles sont les classes de médicaments dans les SCPD?
Antipsychotiques ou neuroleptiques
Haldol, Risperdal, Zyprexa, Seroquel
Antidépresseurs
Celexa, Zoloft, Effexor, Remeron
Anticonvulsivants
Epival, Tégrétol, Lamictal
Benzodiazépines et autres anxiolytiques
Ativan, Serax, Versed
Inhibiteurs de l’Acétylcholinestérase
Aricept, Exelon, ReminylMemantine (Ebixa)
Quels symptomes ne répondent pas aux médicamnets?
Errance (sauf si du à dépression, stress, etc.)
Fugue
Cris et mouvements répétitifs Rituels de collection
Oralité
Comportements d’élimination inappropriés
Comportements d’habillement inappropriés
Que doit-on considérer dans une approche environnementale?
Le niveau de stimulation visuelle et auditive Le niveau d’activité physique et sociale
Le camouflage des stimuli à risque
Les indices d’orientation temporaux-spatiaux
Le niveau d’encadrement et d’attention fourni
La personnalisation de l’espace
La stabilité des routines
Quelles sont les interventions non pharmacologiques?
- Intervention sensoriel
- Musicothérapie
- Aromathérapie
- Massage et toucher thérapeutique ; massage des mains
- Intervention dans une salle
- Snoezelen (thérapie multisensorielle)
- Luminothérapie
- Activité structurées
- Artisanat
- Horticulture et arrangement floral
- Thérapie par l’art
- Thérapie occupationnelle présentant un intérêt pour la personne (pliage de serviettes, timbrage d’enveloppes, etc.)
- Thérapie biographique ou de réminiscence
- Manipulation d’objets
- Stimulation cognitive : orientation à la réalité ; stimulation de la mémoire
- Activité physique
- Marche
- Danse
- Séances d’exercices
- Contact sociaux
- Contacts humains « un à un »
- Zoothérapie
- Contact social simulé (photos de famille, vidéos, enregistrements sonores)
- Approche environnementale
- Mise en place de conditions simulant la nature
- Accès à un jardin extérieur
- Aménagement comparable à celui de la maison
- Aménagement de repères spatiaux
- Installation de barrières visuelles
- Approche comportementale
- Renforcement différentiel (comportements désirables récompensés)
- Approche confort-stimulation-distraction
Qu'est-ce qu'une approche de base?
–Une approche de base adéquate est essentielle pour la gestion des SCPD.
–Sans elle, les interventions plus spécifiques ne seront pas efficaces.
-Aucun médicament ne peut venir pallier une approche déficiente
-L’approche de base s’emploie en tout temps, avec toute clientèle aînée.
Dans une approche de base, que doit-on faire tout au long de l'éhange?
Maintenir le contact avec la personne par le regard, la parole ou le toucher;
Favoriser une ambiance calme et apaisante;
Adopter une attitude non menaçante;
Intervenir précocement en cas de situation problématique avant que celle-ci ne dégénère en crise.
Comment amorcer l'échange?
Aborder la personne de face, lentement et calmement, en se mettant à sa hauteur;
Établir au départ un contact visuel;
Éviter d’envahir trop rapidement l’espace vital de la personne.
Quelles sont les carractéristiques de la voix et la langue dans une approche de base?
Appeler la personne par son nom et se nommer;
Utiliser un ton de voix doux et rassurant;
Ne pas hausser la voix si la personne ne répond pas;
Se servir de phrases courtes, simples et concrètes;
Parler lentement et prononcer les mots clairement;
Donner une consigne à la fois et attendre la réaction;
Annoncer à la personne ses intentions et lui expliquer ses interventions; en cas de refus ou d’augmentation de l’agitation, se limiter à expliquer globalement ce qu’on vient faire;
Être attentif à éviter de recourir à des termes infantilisants;
Créer un lien affectif en lui parlant d’un sujet significatif;
Éviter les mots qui peuvent faire réagir (ex. : « non », «bain »);
Éviter de raisonner la personne;
Remercier la personne de sa collaboration.
Quelles sont les carractéristiques des gestes dans une approche de base?
Employer des gestes, des mimiques et des démonstrations pour se faire comprendre;
Utiliser un toucher doux, rassurant, avec absence de prise en pince.
Comment peut-on utiliser l'environnement dans une intervention de base?
Distraire la personne, changer d’activité au besoin;
Encourager la participation de la personne;
S’assurer que l’usager porte ses lunettes ou son appareil auditif;
Tenter de tenir la personne à l’écart des situations et des individus susceptibles de provoquer des SCPD
Qu'est-ce qu'une stratégie de diversion?
→ déplacer l'attention du participant
→ toujours en lien avec son passé
→ 4 types: nourriture, conversation, objets à tenir, autre (musiques, trus à regarder…)