Cours 9 - L'approche CC, l'activation comportementale Flashcards

1
Q

Vrai ou faux; Les émotions des humains sont surtout causées par leurs pensées ou leur perception plutôt que par les événements en eux-mêmes.

A

vrai.Ce qu’on vit comme événement peut être vécu de façon complètement différente par les personnes présente. Le même événement provoque une réaction émotionnelle différente.

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2
Q

Vrai ou faux:Les émotions dysfonctionnelles sont habituellement causées par des pensées irréalistes. Pour réduire les émotions dysfonctionnelles, il faut donc changer les pensées irréalistes

A

Vrai

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3
Q

(les gens qui souffrent, etc., c’est pcq dans leur tête, leurs pensées leur envoi de mauvais message et ces messages leur provoque de la douleur. Émotion dysfonctionnelle sont sleon 3 critères, soient elles sont X, X ou X. EXAMEN

A

EXAMEN)= soit qu’elle est trop fréquente, trop intense, ou de trop longue durée (durable).

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4
Q

Qu’es que la questionnements socratique? (pour les pensées irrationnelles)

A

sur quelles preuves cette idée est basée? Serait-il possible de voir les choses autrement? Et si « cela » se produisait, quelles seraient les conséquences?) pour mettre en évidence les pensées irrationnelles (on essaie de te faire douter de ce que ton cerveau te dit. On utilise le questionnement socratique pour ça pour te faire réaliser que ton cerveau est mal giré. On déconstruit les pensées irrationnelles.

En posant des questions, cela permet à l’interlocuteur d’examiner différentes perspectives par rapport à l’hypothèse qui est la sienne et d’en dégager les conséquences.

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5
Q

Plusieurs principes (à mon avis stigmatisants) fond parties de l’approche CC quels sont-ils? (à lire)

A

1-Les émotions des humains sont surtout causées par leurs pensées ou leur perception plutôt que par les événements en eux-mêmes
2- Les événements, les pensées, les émotions, les comportements et les réactions physiologiques s’influencent mutuellement
a. On peut donc agir sur l’une ou l’autre de ces composantes pour modifier tout le système
b. Peu importe laquelle on travaille, on doit s’attendre à des répercussions sur l’ensemble du système
3- Les émotions dysfonctionnelles sont habituellement causées par des pensées irréalistes. Pour réduire les émotions dysfonctionnelles, il faut donc changer les pensées irréalistes
4- Les êtres humains ont une tendance marquée à penser de façon irrationnelle et cette tendance est renforcée par l’environnement (comportement adaptatif passé où les ancêtres n’avaient pas le temps d’effectuer des distinctions subtiles entre les menaces environnantes.
5- L’être humain adulte est largement responsable de ses émotions dysfonctionnelles et par conséquent, de sa propre détresse, car il entretient et accentue ses croyances irrationnelles
6- Seuls des efforts prolongés et soutenus permettent de modifier de façon efficace les pensées, les émotions et les comportements dysfonctionnels.
7- L’approche cognitive utilise le questionnement socratique (outil no 1 de l’intervention) (sur quelles preuves cette idée est basée? Serait-il possible de voir les choses autrement? Et si « cela » se produisait, quelles seraient les conséquences?) pour mettre en évidence les pensées irrationnelles
8- les travaux à domicile constituent un élément essentiel de l’approche cognitive (ex. vous devez appeler un ami/e à chaque soir cette semaine et engager la conversation pendant au moins dix minutes). On intervient très peu en live, le gros du travail c’est la personne qui le fait vu qu’elle est responsable de son mal-être. On lui donne donc des choses à faire par elle-même. On lui met une énorme responsabilité sur le dos. Toutes les approches sont les mêmes.

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6
Q

Vrai ou faux: Dans la CC, on intervient très peu en live, le gros du travail c’est la personne qui le fait vu qu’elle est responsable de son mal-être

A

Vrai…

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7
Q

On distingue généralement 4 grandes familles d’approches CC, quelles sont-elles?: (ne sont pas tous pareil, mais on en commun de faire partie des approches CC)

A

1- la théorie de l’apprentissage social de Bandura
2- la théorie de l’attribution
3- la théorie du modèle cognitif de Beck
4- le modèle ABC, ABCDE d’Ellis

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8
Q

Explique moi dans ta compréhension, la théorie de l’apprentissage social de Bandura, ainsi que ses principales étapes

A
Les principales étapes de l’apprentissage:  
1-	L’observation
2-	l’anticipation
3-	la mémorisation (l’encodage) 
4-	l’imitation
5-	le renforcement

Pour apprendre un nouveau cpt, on doit d’abord l’observer (si on n’a jamais vu du golf, on ne peut pas savoir comment faire le mouvement exemple). Ensuite on demande de le refaire quelques fois et ensuite on se dit que pour atteindre cet objectif, on doit faire tel tel affaire. On anticipe donc ce que notre corps doit faire pour atteindre ça. On encode les phases à force de le faire et d’y réfléchir. Plus on voit le mouvement, plus on encode des phases et la connaissance du mouvement devient efficace. Là on se risque à l’imiter et si on l’a du premier coup, on va être contente et on va avoir du renforcement positif qui vient de moi et si en plus notre coéquipier nous félicite, ça renforce encore plus. Plus on observe un cpt dans notre environnement, plus on a de chances de l’adopter (ce qui arrive souvent avec les enfants de délinquants)L’apprentissage n’a pas besoin d’avoir un modèle en direct, on peut le regarder des vidéos, etc.

En lien avec l’étape de renforcement, il y aurait 3 types de renforcement justement, soit le vicariant (par imitation), l’interne (motivation intrinsèque) et l’externe (motivation extrinsèque).

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9
Q

Quels sont les 3 formes de renforcement

A

1) Vicariant (par imitation) (côte à côte avec le modèle et on la regarde faire. En intervention, on est le modèle.) C’est en fait le vécu partagé dans notre jargon, outil qu’on dispose dans notre intervention.
2) Interne (motivation intrinsèque) Plus ma motivation interne est élevée, plus y’a de chance que j’y arrive.
3) Externe (motivation extrinsèque) si notre conjoint jour au golf exemple, peut nous motiver aussi en plus de notre motivation interne. Ex aussi : notre famille si elle est fier de nos études ou pas, nous pousse ou restreint à poursuivre et mettre des efforts exemple.

Les 3 peuvent s’additionner et donner une motivation encore plus forte.
L’idéal est d’avoir les 3, ainsi, on a des bonnes chances que la personne adapte de nouveaux cpts.

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10
Q

Vrai ou fauxL le renforcement que l’on utilise pour l’intervention est le renforcement vicariant. On s’en sert principalement pour favoriser:

  • l’affirmation de soi
  • ou pour apprendre les habiletés sociales.
A

Vrai

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11
Q

Quelles sont les deux techniques d’intervention visant le renforcement vicariant?

A

1 Jeu de rôle; consiste à reproduire dans le milieu thérapeutique une situation jugée problématique par la personne. On endosse donc le rôle de l’autre personne et on joue la scène pour que la personne arrive à y faire face ou à faire le cpt désiré. C’est du modelage, à force de la travailler, on arrive à atteindre le cpt désiré (on ne veut pas qu’il soit parfait, juste qui soit au point pour que la personne se sente à l’aise de le tester dans la vraie vie).
2 La rééducation respiratoire; quand les gens sont nerveux, ils respirent moins bien. Normal de le faire dans un manège exemple, mais pas normal que ça arrive dans des situations courantes de la vie comme aller chercher sa malle. On montre donc à la personne de placer leur respiration avant d’aller faire le cpt qui crée du stress.

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12
Q

Explique moi ta compréhension de la théorie de l’attribution

A

Une attribution est une explication d’un événement ou d’une situation.
Le « locus of control ». (Le locus de contrôle et est son interne/externe, etc).
• Internalisé / externalité
• Stabilité / instabilité
• Globalité / spécificité (spécifié)

On a découvert ça avec des chiens déprimés. Les chiens étaient attachés à une corde, donc le chien fini par s’épuiser de tenter de sortir. Quand la chaine est enlevée, il bouge plus car trop épuisé. Un humain donc qui rencontre tjr des obstacles, même si on enlève les obstacles, il a appris à ne plus agir…

Les chercheurs on doit vu ça : une personne en dépression exemple, à internalisé que c’est de sa faute. Si elle est dépressive maintenant, elle le sera tjr et la défini comme la globalité de sa personne. Le travail que l’on fait dans cette situation est de changer le locus de contrôle, lui faire voir que pas de sa faute la dépression, que c’est passager, que ‘elle n’est pas défini par ça, ahh là on peut créer un mouvement. Le locus de contrôle est majeurrr. Même chose pour un alcoolique qui dit que c’est de la faute de tout le monde. Un locus de contrôle trop ferme amène de la souffrance, on souhaite donc qu’il soit flexible.

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13
Q

Quelles sont les deux techniques d’intervention visant la modification de l’attribution?

A
  • Le questionnement socratique
  • La rééducation cognitive : (ce que l’on va voir après avec le modèle de Beck, dans le fond on aide la personne à changer son mindset et développer sa souplesse)
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14
Q

Dans le modèle cognitif de Beck, 5 éléments font parti des cercles qui se suive (dessin), quels sont-ils?

A
  • Shémas
  • Croyances intermédiaires
  • Processus cognitif
  • Discours intérieur
  • Réactions
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15
Q

De quoi s’agit-il dans le modèle cognitif de Beck?des façons personnelles d’évaluer le vécu. Perception globale du fonctionnement.

A

Schémas

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16
Q

Quels sont les 4 grans types de schémas dans le modèle de Beck

A

les gens pessimistes, optimistes, méfiants (on peut des autres) ou craintifs (on peut de toute). Se construirait très tôt dans la vie nos schémas. Certains sont problématiques. Comme c’est la structure la plus vieille= la plus dur à changer).

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17
Q

De quoi s’agit-il dans le modèle cognitif de Beck?
En a de plusieurs niveaux, 3 niveaux : les présomptions (1er niveau) (liens que l’individu fait entre si et alors. Ex : si je coule le cours alors j’aurais pas le 3.2 pour la maitrise.) Les règles (2ème niveau) qui sont inconscientes mais on les a à l’intérieur de nous ex : je dois avoir 3.2 absolument. Je dois avoir A+ et on n’en est pas tjr conscience. Nos attitudes (3ème niveau) qui sont parfois stéréotypés. Ex : devant l’échec one st tjr en désespoir, devient comme automatique et peuvent entrainer des réactions sociales inadaptés. Ce qui est automatique fait qu’on ne le remet pas en question et peut entrainer souffrance. Plus les croyances intermédiaires sont nombreuses, plus les processus cognitifs négatifs)

A

Les croyances intermédiaires qui ont 3 niveaux.

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18
Q

De quoi s’agit-il dans le modèle cognitif de Beck?
notre cerveau fait 4 types d’erreur systématiquement :
1.Les déductions sans preuves.
(3 groupes de déductions sans preuves) =
1-Le raisonnement émotif (je me sens nul donc je suis nul)
2- Personnalisation (prendre sur soi des événements pour lesquels on n’avait pas de lien ou de contrôle. Ex : notre mère vient nous porter au yoga, mais fait un accident dans le parking. On dit donc si y’était pas venu me porter elle n’aurait pas eu un accident).
3-Les lectures dans les pensées d’autrui (on pense qu’on peut deviner ce que qqn pense en la regardant)

  1. Généralisations abusives : prennent 2 formes;
    1-La dramatisation : j’ai échoué le quiz, ça y est je vais couler ma session, ma vie est finie. On en voit bcp en fin de session.
    2-La disqualification du positif : avoir 100% à un examen pis se dire ouin mais c’était facile. Pas apprécier que qqch de positif nous arrive.
  2. La pensée tout ou rien. Ex : si on ne fait pas tous les sports, on sera jamais des sportifs. C’est pas noir ou blanc la vie, on est tjr dans le gris.
  3. Le jugement global sur sa personne; il nous arrive un événement et tout à coup, il nous définir. Ex : j’ai un échec dans le cours, je suis donc un échec total.
A

Processus cognitifs

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19
Q

Dans les processus cognitifs du modèle de Beck, quels sont les 3 groupes de déductions sans preuves?

A

1-Le raisonnement émotif (je me sens nul donc je suis nul)
2- Personnalisation (prendre sur soi des événements pour lesquels on n’avait pas de lien ou de contrôle. Ex : notre mère vient nous porter au yoga, mais fait un accident dans le parking. On dit donc si y’était pas venu me porter elle n’aurait pas eu un accident).
3-Les lectures dans les pensées d’autrui (on pense qu’on peut deviner ce que qqn pense en la regardant)

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20
Q

Dans les processus cognitifs du modèle de Beck, quels sont les deux types de généralisation abusives?

A

1-La dramatisation : j’ai échoué le quiz, ça y est je vais couler ma session, ma vie est finie. On en voit bcp en fin de session.
2-La disqualification du positif : avoir 100% à un examen pis se dire ouin mais c’était facile. Pas apprécier que qqch de positif nous arrive.

21
Q

je me sens nul donc je suis nul, de quoi s’agit-il?

A

Raisonnement émotif (processus cognitif)

22
Q

si je coule le cours, alors j’aurais pas 3.2 pour entrer/ à la maîtrise

A

présomptions (croyances intermédiaires)

23
Q

Je dois absolument avoir 3.2

A

règles (croyances intermédiaires)

24
Q

Devant l’échec, on est toujours en désespoir

A

Attitudes (croyances intermédiaires)

25
Q

prendre sur soi des événements pour lesquels on a aucun contrôle

A

Personnalisation (processus cognitif)

26
Q

j’ai échoué le quiz, ça y est je vais couler ma session, ma vie est finie. On en voit bcp en fin de session.

A

Dramatisation (généralisation abusive)

27
Q

avoir 100% à un examen pis se dire ouin mais c’était facile. Pas apprécier que qqch de positif nous arrive.

A

La disqualification du positif

28
Q

si on ne fait pas tous les sports, on sera jamais des sportifs. C’est pas noir ou blanc la vie, on est tjr dans le gris.

A

La pensée tout ou rien

29
Q

il nous arrive un événement et tout à coup, il nous définir. Ex : j’ai un échec dans le cours, je suis donc un échec total.

A

Le jugement global sur la personne

30
Q

Le discours intérieur peut prendre deux formes, quelles sont elles

A

Contrôlé - On a des pensées contrôlées : mais on en a peu, on a surtout des pensées automatiques
Incontrôlé - Pensées automatiques : les pensées arrivent sans qu’on les a demandés. Part dans toutes les directions et tout le monde en a, mais plus on en a, moins on peut avoir des pensées contrôlées en pleine consciente.

Ce discours intérieur décole tout seul. On peut aussi avoir le contrôle sur le discours intérieur. Assez simple de travailler sur le discours intérieur.

31
Q

Ce qu’on voit le plus, on travaille surtout ça comme intervenant, car c’est ce qui est visible. Dépendamment de la gravité d’un problème, on travaille à différent niveau. Plus on est proche des réactions, plus c’est facile d’intervenir, car sont visibles. Quand on travaille les réactions, on travaille la pointe de l’iceberg, si on ne remonte pas dans la base de l’iceberg, la personne est plus à risque. C’est les émotions, les sx et les comportements.

A

Juste lire la carte

32
Q

Explique-moi le modèle ABC, ABCDE d’Élis

A

(A) n événement déclencheur survient, ce que ça fait bien ça déclenche des croyances et des cognitions(B), ce qui entraîne une réaction émotive/comportementale (C).

plus précisément, un événements survient (A), des croyances et des cognitions sont donc déclenchés (B), ce qui provoque une réaction émotive/comportementale chez la personne (C), devra donc procéder à une correction cognitive (par la rééducation cognitive) (D), ce qui finalement entraînera une nouvelle réaction émotive/comportementale.

rééducation cognitive: ce qui est vu dans le modèle de spirale de Beck, on aide la personne à changer son mindset et développer sa souplesse.

33
Q

Pour procéder à une correction cognitive, la thérapie TCCC à plusieurs ingrédients, quels sont ils?

A

1- thérapie de soutien:
a) Une écoute empathique
b) Des conseils éclairés
¬ Objectifs modestes, durée brève, grandes ressources du « client ».

La durée est brève car la personne a bcp de ressources, sinon on peut avoir besoin d’aller à la thérapie introspective.

2- thérapie introspective

a) Niveau conscient
b) Niveau des croyances
c) Niveau des croyances fondamentales (schémas)

Qcch qui ne fonctionne pas au niveau des schémas. On demande donc à la personne de s’observer (voir auto-observation)

34
Q

L’auto-observation est une technique de base utilisé en TCC lorsque les schémas sont dysfonctionnels, quels ses étapes?

A

Technique de base, utilisée presque systématiquement dans les approches cc pour:
1- identifier les facteurs qui provoquent l’apparition des symptômes;
2- jauger la motivation de la personne (remplir ses fiches); plus la personne collabora, plus on dit qu’elle est motivé qu’on peut l’aider. Sinon on doit travailler la motivation.
3- généraliser les acquis à d’autres situations
4 - augmenter la discrimination et la prise de conscience de la répétition de certains comportements/habitudes/attitudes
5- établir une ligne de référence (« baseline ») pour évaluer les progrès

On peut aussi utiliser l’auto-observation pour les 5.
Elle fait ça pour pouvoir les mobiliser ensuite.

35
Q

Qu’es que le TED?

A

Le tableau d’enregistrement des pensées dysfonctionnelles

36
Q

Comment fonctionne la technique du tableau d’enregistrement des pensées dysfonctionnelles

A

1-dire la situation qui a amené la réaction ou bien ruminer. C’était quoi la situation.
2-C’était quoi ton émotion et à quelle intensité quand tu as vécu l’émotion
3-à ce moment-là, quoi les idées qui sont arrivées en même temps que les émotions.
4-ensuite on s’assoit avec la personne et on identifie les erreurs logiques. On aide la personne à voir ce que son cerveau lui a envoyé comme mauvaises informations.
5-Quelles seraient les solutions si ça se reproduit et les conséquences de chacune des situations.
(voir tableau aussi après)

37
Q

De quelle stratégie s’agit-il?:
1 Prendre conscience du discours intérieur inadapté (je vais mourir, tout le monde parle de moi, je vais devenir fou…)
2 Remplacer le discours négatif par un discours positif que l’on nomme d’abord à voix haute (je ressens de l’anxiété, ce n’est pas agréable, mais ce n’est pas dangereux) en même temps que l’on fait le comportement souhaité. On change le discours pour qqch de plus acceptable. On le dit à voix haut dans le fond.
3 Répéter plusieurs fois le comportement en baissant le ton jusqu’à ce qu’on le fasse en silence
4 Généraliser dans la « vraie vie » ou à d’autres situations anxiogènes.

A

L’entraînement aux auto-instructions

38
Q

Vrai ou faux: Les deux premières générations de TCC (comportementale et cognitive-comportementale) ont une vision mécaniste de la réalité (cause/effet) et posent comme, évidente, la relation causale entre les structures cognitives et le comportement observé (Dionne et Neveu, 2010: 21). Le chien de Pavlov genre, comme on la vu bcp elle nous le présente pas. Tout repose sur l’individu ici.

A

vrai

39
Q

Vrai ou faux: L’approche de troisième vague de la TCC, pose plutôt que le comportement est interdépendant de son environnement (contexte) et des conséquences qu’il entraîne.

A

Vrai.Ici c’est mieux, on ne base pas tout sur l’individu. On prend en compte l’environnement. On revient a Bandura qui dit que l’iceberg s’est pas fait comme ça tout seul.

40
Q

Quels sont les principes de de base de la 3ème génération de la TCC?

A

1 Un comportement ne peut être compris en dehors de son contexte. C’EST DONC LA FONCTION DU COMPORTEMENT QUI IMPORTE. (Changement majeur dans la conception. Pas pour rien que la personne à ce cpt. C’est un cpt adapté à la situation inadaptée. Important de se demander la conséquence du cpt. On quoi ce cpt est utile pour l’individu. On doit voir ce que l’individu gagne à avoir ce cpt)
2 Il faut adopter une philosophie contextualisante fonctionnelle: IL N’Y A PAS DE VÉRITÉ ABSOLUE, LA VÉRITÉ EST PRAGMATIQUE. Un cpt est considéré vrai s’il est efficace pour l’individu et produit l’effet voulu. On se questionne sur la fonction et non de la forme. Ex : l’anxiété donne à la personne l’évitement de certaines situations.
3 La cognition n’a pas de rôle causal. Les pensées sont traitées comme des comportements au sens large. Le pourquoi. On cherche la fonction, ce que la personne en tire (peut être positif ou non)
4 La psychopathologie provient de processus normaux. Vient déstigmatiser les tr de santé mentale. Y’a des environnements défavorables aux personnes et c’Est elle qui paie le prix avec un tr de santé mentale.
5 Il n’existe pas de « manuel » de traitement. Il faut s’adapter à l’histoire et à l’environnement spécifique de la personne. La personne a pris des mécanismes d’adaptation pas full adaptés mais c’Est-ce qui lui semblait le mieux à ce moment.

41
Q

Vrai ou faux concernant la 3ème vague de la TCC: Il n’existe pas de « manuel » de traitement. Il faut s’adapter à l’histoire et à l’environnement spécifique de la personne.

A

Vrai

42
Q

En pratique, comment on applique la TCC de 3ème vague?

A

1- Flexibilité et efficacité dans les comportements. Déceler si son cpt est efficace, car comme ça elle va bien.
2- L’acceptation émotionnelle. Plutôt que viser à contrôler et modifier/adapter les émotions, on aide la personne à les accepter, lâcher prise. On peut autoréguler ses émotions sans faire le chemin du pourquoi on réagit ainsi.
3- La distanciation par rapport aux pensées; ici on dit que les pensées sont transitoires, ne pas trop s’en faire avec ça. Contraire d’au début.
4- La pleine conscience. Aider la personne à faire un rapprochement entre les pensées, émotions, réactions physiologiques, profiter des instants de la vie. Plus tu es dans le présent avec tes pensées, moins on va avoir de place pour les pensées irrationnelles. Revirement majeur. Ce qu’on vise pour la personne.
5- La relation thérapeutique comme agent de changement (il fait partie intégrale du contexte). L’intervenant est vrm impliqué, on travaille avec la personne. Outil qui correspond à nos valeurs, la 3ème vague est donc intéressante.

(Les pensées irrationnelles c’est comme si tu promenais une meute de chiens, s’ils souhaitent aller à gauche, tu vas aller à gaucher ,mais toi tu peux arriver à les ramener)

43
Q

L’approche de la 1ère vague des TCC était comportementale, celle de la deuxième était cognitive, quelle est alors l’approche de la 3ème vague?

A

Expérientielle. La personne vit des choses.

44
Q

EX: L’ACTIVATION COMPORTEMENTALE DANS LE CAS DE LA DÉPRESSION
Les réponses d’évitement associées à la dépression (retrait social, inertie, procrastination) entraînent deux conséquences néfastes pour l’individu:
1 il se prive d’avoir accès à des sources de renforcement positives ayant un potentiel « antidépresseurs » (plaisir, satisfaction, sentiment d’accomplissement et de compétence);
2 en évitant, l’individu en vient à restreindre le répertoire de comportements dans lesquels il peut s’engager (peut entraîner d’autres problèmes). Peut y avoir des pertes psychologiques et physiques.

On observe aussi une rupture des routines (la personne dort et mange n’importe quand, etc)

A

Juste lire la carte

45
Q

Quel est le TRAITEMENT (dans la TCC)

A

Vise à briser le cycle de l’évitement: apprendre à faire face aux situations désagréables plutôt qu’à les éviter.
1 Modifier les contextes de vie: changer de direction, modifier sa façon de réagir aux situations stressantes en ayant des comportements davantage orientés vers un but (plutôt que passif, réactif) si tu ne changes pas ta direction, tu dois changer ta perception/émotions. Tu dois faire agir ton environnement plutôt que d’y réagir.
2 Se réengager dans des activités positives

L’OBJECTIF DE L’ACTION EST L’ACTION EN ELLE-MÊME ET SON IMPACT SUR L’HUMEUR ET NON SUR LA MODIFICATION DES PENSÉES OU AUTRES STRUCTURES INTERNES DE L’INDIVIDU.

46
Q

Nommes moi des techniques utilisées dans la TCC

A

1- tenir le journal de ses actions (centré uniquement sur le plaisir, sur les petites affaires. Ex : y’était tlm bon mon café ce matin)
2- Action dirigée vers un plan (en prévoyant des temps de repos.)
3 Tâches graduées qui visent à ce que l’individu s’engage dans des situations nouvelles ou adopte des comportements différents (renforcement naturel de l’environnement); on aide la personne à ouvrir son répertoire d’activités, on la met dans des environnements différents pour s’exposer à l’environnement positif. Élargir son répertoire comportemental.
4 Favoriser l’acceptation; accepter que tout n’est pas parfait tout le temps.
5 Utilisation de la règle des « deux minutes »; quand le cerveau de la personne part, quand on cherche des solutions, on peut continuer à maintenir ce discours, mais si on continue dans un discours négatif, on oblige à arrêter après 2 minutes. On doit se demander aussi pourquoi on fait cette réflexion-là, je me sens tu mieux ou pas en faisant ça? Ex : est en train d’éviter d’étudier, faire face émotion négative, etc.) Pas pcq c’est un cpt positif, qu’on peut le faire à l’infini, exemple s’entrainer pendant 5 heures.

47
Q

Vrai ou faux: Il n’existe pas UNE intervention cognitive comportementale, mais bien une famille d’interventions CC

A

Vrai

48
Q

Les thérapies TCC (les différentes, vagues et même celle de linehan), ont une chose en commun: C’est quelles sont directives. Vrai ou faux?

A

Ce qu’elles ont en commun: être directives**. Les personnes suivies doivent compléter des journaux de bord, faire des exercices, réaliser des tâches, etc… (on est position d’experts, on veut être très directif, on agit bcp pour dire à la personne quoi faire pour aller mieux. On doit être à l’aise avec cette approche, elle est musclée.)