Cours 9 - Perception Flashcards

1
Q

Décrit dans tes mots c’est quoi l’hypohèse Sapir-Whorf

A

Cette hypothèse propose que le langage module notre perception et notre interprétation du monde. (Même chose que la théorie de l’émotion, on peut avoir des mots différents qui vient changer notre expérience)

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Q

Donne un exemple de l’impact du langage sur la cognition

A

Dans certaines langues, le mot pont est féminin et dans d’autre masculin. La perception de cette structure est alors affectée. Dans la langue ou le pont est m.s., ils vont décrire le pont de manière plus masculine: accent sur la force et la structure brute.

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3
Q

L’hypothèse Sapir Wohrf est peu controversé (V ou F)?

A

Faux elle est très controversée

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4
Q

C’est quoi exactement une couleur au niveau physique?

A

la couleur est une variable continue qui reflète une étendue de longueur d’ondes perçues.

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5
Q

C’est quoi exactement une couleure au niveau langagier?

A

la couleur est une variable catégorielle
On associe une étiquette verbale à certains regroupements de longueur d’ondes.

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6
Q

D’un POV sociale, comme la catégorisation de la couelur peut influencer notre perception?

A

Exemple couleur de peau: C’est un continuum, mais on catégorise les différentes couleurs de peau.

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7
Q

Explique comment focntionne la cartégorisation des couelures selon la culture

A

Varie de manière systématique selon le nombre de catégorie qu’elle font
Quand des culture utilisent 2 catégorie, Celles-ci représente la même longueur d’onde

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8
Q

Le nombre de catégorie de couelurs varie entre ( ) et ( )

A

2 et 11

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9
Q

L’Étude de Roberson et al. (2005)
Se base sur le principe de perception catégorielle pour démontrer quoi?

A

que les catégories de couleurs d’une culture ont un impact sur la perception.

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10
Q

Explique comment fonctionne le passe d’une catégorie à l’autre (Ex: du vert au bleu)

A

Lorsque les caractéristiques physiques d’un stimulus varient sur un continuum mais que des catégories discrètes lui sont associées, le percept passe soudainement d’une catégorie à l’autre.

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11
Q

Quel est la conséquence de la catégorisation des couleures?

A

Une catégorisation peut donner l’impression que certaines couleurs sont plus différentes que ce qu’elles sont réellement

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12
Q

Sur quelle principe de base Roberson et al. pour leur étude sur les couleures?

A

Se base sur le principe de perception catégorielle pour démontrer que les catégories de couleurs d’une culture ont un impact sur la perception.

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13
Q

Comment fonctionne la perception catégorielle des couleures?

A

Lorsque les caractéristiques physiques d’un stimulus varient sur un continuum mais que des catégories discrètes lui sont associées, le percept passe soudainement d’une catégorie à l’autre.

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14
Q

Vrai ou faux: Une catégorisation peut donner l’impression que certaines couleurs sont plus similaires que ce qu’elles sont réellement.

A

Faux!: plus différentes

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15
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Quel était leur outils de mesure?

A

Vidéos de scènes sous-marines

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16
Q

Pour les peuples Berinmo et Himbam quelles coulures font partie de la même catégorie?

A

bleu et vert

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17
Q

Vrai ou faux: Les Berinmo et Himba utilisent des couleures différentes

A

Vrai

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18
Q

Combien de catégorie de couleures les Berinmo et les Himba utilisent?

A

5

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19
Q

Combien de catégorie de couleur la population américaine utilise?

A

11

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20
Q

Quels sont les résultats de l’étude de Roberson et al. sur la perception des couleures? Nomes les résultats des anglais, himba et berinmo

A

Anglais utilisent plus souvent la frontière vert bleu = bais de catégorisation perceptive (plus de jugement catégoriel)

Himba: frontière dumbu-burou (beige-jaune / bleu vert mauve) est la plus souvent utilisée (mène à le plus de biais (plus de jugement catégoriel)

Berinmo: frontière Nol-Wor (vert bleu mauve / jaune vert orange brun) = plus de jugement catégoriel

21
Q

Nomme les conclusions de l’étude de Roberson et al. (2005)

A

Les participants avaient plus tendance à faire un jugement catégoriel lorsque l’une des pastilles faisait partie d’une catégorie différente des deux autres dans leur propre culture.

Ces frontières ne se trouvent pas au même endroit d’une culture à l’autre.

Suggère que la perception est modelée par les catégories langagières.

22
Q

2.Les modes de pensée holistique et analytique

Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant quel mode de pensé?

A

analytique vs. holistique.

23
Q

2.Les modes de pensée holistique et analytique

Nomme la perception et cognition du mode de pensée analytique (culture individuliste)

A

Perception:
Focus sur les objets et leurs attributs.
Objets perçus comme indépendants du contexte.

Cognition:
Un ensemble de règles abstraites et peu flexibles est utilisé pour prédire le comportement de ces objets

24
Q

2.Les modes de pensée holistique et analytique

Nomme la perception et cognition du mode de pensée holistique (culture collectiviste)

A

Perception:
Appréhendent une scène visuelle comme un tout.
Emphase sur les relations entre les objets, et entre les objets et le contexte.

Cognition:
Le comportement d’un objet est prédit sur la base de ses relations avec le contexte.

25
Q

Les cultures individualiste ont quel type de concept de soi? explique

A

concept de soi indépendant:
L’individu se perçoit comme une entité distincte des autres.
Ces individus utilisent davantage un mode de pensée analytique.

26
Q

Les cultures collectivites ont quel type de concept de soi? explique

A

concept de soi interdépendant:
L’individu se perçoit comme faisant partie inhérente d’un groupe et se définit par ses relations à ce groupe.
Ces individus utilisent davantage un mode de pensée holistique.

27
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Quel était la question de l’étude

A

Est-ce qu’il existe des différences culturelles sur le type d’information auquel on porte attention dans une scène visuelle?

28
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Quels sont les deux taches de l’étude?

A

Tâche 1: Rappel
Une fois que la vignette a été présentée, on demande au participant de décrire ce qu’il a vu en prenant maximum 2 minutes.
Tâche 2: Reconnaissance
Une fois que toutes les vignettes ont été présentées, on présente des images avec des objets qui faisaient ou non partie de ces vignettes.
Tâche du sujet: dire si l’objet faisait partie d’une des vignettes vues dans la phase précédente.

29
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Quels sont les résultats de la première tache?

A

Asiatiques: rapportent plus d’informations par rapport à l’arrière-plan que les occidentaux.
Les deux groupes ne diffèrent pas sur leur tendance à rapporter de l’information par rapport aux objets principaux et actifs.
Par contre, si on considère comment ils commencent leur description: les asiatiques ont plus tendance que les occidentaux à commencer par une description de l’arrière- plan, et les occidentaux ont plus tendance que les asiatique à commencer par une description des objets principaux.

30
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Quels sont les résultats de la 2e tache?

A

La performance des occidentaux n’est pas affectée par l’arrièreplan de l’objet (Pas de différence significative)
La performance des asiatiques diminue lorsqu’un arrière-plan différent est présent

31
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Quels sont les conclusions de l’étude?

A

Asiatiques: les objets d’une scène visuelle sont liés au contexte dans lequel ils apparaissent.
Les objets principaux étaient mémorisés AVEC le contexte. La trace mnésique du poisson incluant l’arrière-plan
La représentation mnésique code cette relation, donc si l’objet est présenté sans son contexte original, il est moins bien reconnu.

Occidentaux: les objets ne sont pas liés à leur contexte. Donc la représentation mnésique de l’objet code seulement l’objet lui-même.

32
Q

3.Attention

Étude de Chua, Boland & Nisbett (2005)
Quel était leur objectif de recherche?

A

Vérifier si les asiatiques et les occidentaux ont des patrons de mouvements oculaires différents lorsqu’ils traitent des scènes visuelles.

33
Q

3.Attention

Étude de Chua, Boland & Nisbett (2005)
Quels sont les résultats de leur étude?

A

Asiatiques: reconnaissent moins souvent l’objet si celui-ci est présenté sur un nouvel arrière-plan (i.e. réplication de Masuda et Nisbett, 2001)
Occidentaux: Pas de diff significative

Début: Américain et Chinois regarde de manière similaire l’arrière-plan principalement (on s’en fou un peu, cest yeux les yeux tombent par hasard

34
Q

3.Attention

Étude de Chua, Boland & Nisbett (2005)
Quel sont les conclusions des leur étude?

A

Les asiatiques regardent davantage l’arrière-plan et mémorisent les objets et l’arrière-plan de manière non indépendante (ENSEMBLE)

35
Q

3.Attention

Les résultats de l’étude de Chua, Boland & Nisbett tendent être expliqués par le mode de pensée hollistique (favorisé par leur culture collectiviste) des asitatique. Toutefois quelle est la critique de cette association et de l’étude en générale?

A

l’étude suppose que les collecteurs de l’asie de l’est sont plus collectivistes et les cultures Occidentales sans réellement mesurer le niveau de collectivisme des cultures observées. (PAS de déballage de résultats)

36
Q

Par quelle autre étude, les résultats de l’étude de Chua, Boland & Nisbett a-t-elle été contesté?

A

Études de Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020 sur la tribu des Himbas, dans le nord-ouest de la Namibie.
Illusions qui sont affecté par l’individualisme et le collectivisme

37
Q

Quels sont les résultats des études de Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020?

A

Les Himbas sont plus collectivistes que les britanniques, pourtant ils ont un biais local plutôt que global.

Ces résultats vont à l’encontre de ce que la théorie de Nisbett prédit.

De plus, dans une série d’études, les auteurs ont montré que plus les individus ont été exposés à un environnement urbain, plus ils ont un biais global (plutôt que local).

38
Q

Quelle théorique sur la perception a émergés des résultats des études de Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020

A

Plus le gens sont exposé à des environnement urbains, plus ils ont de biais globale
Raison: Environnement plus dense en information. Nous sommes obligés de déployer notre attention sur plus de choses en même temps

39
Q

Étude de Blais, Jack, et al. (2008)
Vérifient si les patrons de mouvements oculaires durant le traitement des visages sont les mêmes pour les Asiatiques et les Occidentaux

Quels sont leur résultats

A

Occidentaux: regardent plus la région des yeux et de la bouche que les Asiatiques.

Asiatiques: regardent plus la région centrale du visage que les Occidentaux.

40
Q

Étude de Blais, Jack, et al. (2008)
Vérifient si les patrons de mouvements oculaires durant le traitement des visages sont les mêmes pour les Asiatiques et les Occidentaux

Quels sont leur conclusion

A

Les patrons de mouvements oculaires, donc la stratégie visuelle utilisée pour extraire l’information, est influencée par la culture d’origine.

À première vue, ces résultats sont congruents avec l’hypothèse que les Asiatiques utilisent une stratégie plus holistique et les Occidentaux une stratégie plus analytique.
Le centre du visage est une position optimale pour appréhender le visage comme un tout.

41
Q

Est-ce que les différences observées entre les Occidentaux et les Asiatiques au niveau des fixations oculaires sont innées (i.e. prédisposition biologique) ou acquises (i.e. la culture les influence)?

Quels sont les deux hypiothèse posées?

A
  1. Est-ce que ces différences existent déjà chez les jeunes enfants (bébé naissant)?
    Difficile à faire
  2. Est-ce que ces différences existent lorsqu’on compare les individus des deux ethnies, mais ayant tous grandi dans le même environnement? (Ex: Occidentaux né en Asie de l’Est)
42
Q
  1. Est-ce que ces différences existent déjà chez les jeunes enfants?
    Étude de Kelly, Liu et al. (2011): Ont comparé les stratégies d’enfants Asiatiques et Occidentaux de trois groupes d’âge (7- 8 ans, 9-10 ans, 11-12 ans).

Nomme les résultats

A

Même chez le plus jeune groupe, les biais observés chez les adultes sont déjà présents.

Les chercheurs ont aussi vérifié la corrélation entre les patrons de fixations oculaires de chaque groupe d’âge avec celui des adultes.

Ils ont trouvé une tendance non-significative: plus l’enfant vieillit, plus son patron se rapproche de celui des adultes de son groupe ethnique.

43
Q
  1. Est-ce que ces différences existent déjà chez les jeunes enfants?
    Étude de Kelly, Liu et al. (2011): Ont comparé les stratégies d’enfants Asiatiques et Occidentaux de trois groupes d’âge (7- 8 ans, 9-10 ans, 11-12 ans).

Nomme les conclusion

A

Pas vraiment de conclusion possible! Pour que leur hypothèse soit vérifiée, ils auraient dû révéler une augmentation significative à travers les groupes d’âge de la corrélation entre les patron des enfants et des adultes d’un même groupe ethnique.
Ils ont trouvé une tendance en ce sens… mais qui n’atteint pas le seuil de signification statistique!

44
Q
  1. Comparaison d’individus des deux ethnies, mais ayant grandi dans le même environnement.

Étude de Kelly, Jack, et al. (2011): Ont comparé les stratégies oculaires d’individus Occidentaux avec celles d’individus Asiatiques nés et élevés en occident (mais pas adoptés).

Nomme les résultats

A

70% des Asiatiques nés en Occident avaient une stratégie similaire à celle des Asiatiques nés en Asie.

30% des Asiatiques nés en Occident avaient une stratégie similaire à celle des Occidentaux.

45
Q
  1. Comparaison d’individus des deux ethnies, mais ayant grandi dans le même environnement.

Étude de Kelly, Jack, et al. (2011): Ont comparé les stratégies oculaires d’individus Occidentaux avec celles d’individus Asiatiques nés et élevés en occident (mais pas adoptés).

Nomme les conclusions

A

Conclusion: Encore une fois, pas vraiment de conclusion possible!
Des différences purement génétiques auraient prédit que qu’un très fort pourcentage des Asiatiques nés en Occident auraient eu une stratégie similaire à celle des Asiatiques nés en Asie.
Possibilité que les Asiatiques nés en Occident continuent d’être influencés par la culture Asiatique (ex. famille, groupes culturels, etc.), ce qui explique le maintien des différences dans les stratégies oculaires.

46
Q

La nature innée vs. acquise des différences observées au niveau des fixations oculaires en reconnaissance de visage demeure encore inconnue à ce jour
Quelle est l’hypothèser proposé?

A

Hypothèse proposé: Innée mais très tôt (première année de vie) et se cristallise beaucoup

47
Q

Étude de Tardif et al. (2017); suite
Comparaison directe des fréquences spatiales utilisées pour reconnaître les visages.

Quels sont les résultats de l’étude

A

Plus grande utilisation des basses fréquences spatiales par les Chinois que les Canadiens.
Plus grande utilisation des hautes fréquences spatiales par les Canadiens que par les Chinois.

48
Q

Étude de Tardif et al. (2017); suite
Comparaison directe des fréquences spatiales utilisées pour reconnaître les visages.

Quels sont les conclusions de l’étude

A

Conclusion: Les mécanismes visuels sous-jacents à la reconnaissance des visages sont influencés par la culture (ou du moins, la région géographique).

La culture (ou région géographique) module la nature même de l’information visuelle extraite durant la reconnaissance des visages.

49
Q
A