Cours 9 - troubles concomitants Flashcards
(45 cards)
Trouble comorbide
1 trouble de SM et 1 trouble de santé physique, ou 2 troubles de SM non liés
Trouble concomitant
1 trouble de SM + 1 trouble d’abus de substance
Trouble induit par une substance
se développe après avoir consommé une substance, spécifique suite après conso
Affection médicale générale
c’est le problème médical qui emmène le trouble psychiatrique (ex : hypothyroïdie entraine sx de dépression, hyperthyroïdie entraine sx de trouble anxieux)
Quelles sont les interactions possibles d’un TM et de la conso de substances ? (5)
- Peut aggraver les problèmes de santé mentale et physique et les problèmes psychosociaux
- Peut mimer ou masquer les symptômes du trouble mental
- Peut réduire l’efficacité de certains médicaments
- Peut diminuer la motivation aux traitements ou faire oublier de prendre ses médicaments
- Des personnes consomment pour oublier les symptômes du trouble mental
Au moins un tiers des personnes vivant avec un trouble mental ont aussi un trouble lié aux substances. Augmentent le risque de… (8)
- problèmes physiques
- problèmes psychosociaux
- itinérance
- hospitalisation
- victimisation
- violence
- incarcération
- infections graves
V ou F Les troubles concomitants doivent être considérés comme une problématique en soi et non une simple addition de deux problématiques distinctes.
Les troubles concomitants sont suffisamment fréquents pour être considérés la norme et non l’exception. Leur repérage doit donc être réalisé de façon systématique.
V
Quelle est la substance psychoactive la plus consommée ?
alcool
Quels sont les éléments d’éval du TUS ? (6)
- Intoxication / sevrage : Historique de consommation et risques associés au sevrage
- Condition médicale : Historique et condition de santé actuelle
- Évaluation de l’état mental : Stratégies d’adaptation et défis au plan cognitifs, émotionnels ou comportementaux.
- Motivation au changement : À quelle étape du changement se situe la personne ?
- Rechutes ou persistance des problématique : Habiletés ou compétences dont dispose la personne pour éviter les rechutes ou l’augmentation des symptômes attribuables à sa problématique.
- Environnement de vie : Milieu physique, réseau social et ressources de soutien
Quelles sont les sources de données pour évaluer la conso ? (6)
- Manifestations cliniques observées
- Déclarations de la personne
- Analyse d’urine et tests de laboratoires
- Dossier médical
- Observations des autres intervenants (ambulanciers, police…)
- Observations de l’entourage
Quelles sont les manifestations cliniques d’une consommation chronique d’alcool ? (7)
- Ictère (peau/yeux jaunes)
- Arc cornéen
- Rosacée (rhinofima -> nez rouge)
- Tremblements
- HTA, tachycardie
- Hépatomégalie
- Angiome stellaire
Quelles sont les informations à recueillir dans la collecte de données ? (3)
-> Habitudes de consommation actuelles
Substances consommées
Fréquence
Quantité
Mode d’administration
-> Quantité consommée dans les derniers jours
Pour évaluer le risque de sevrage
-> Utilisation des services
Quelles sont les échelles d’évaluation du risque de sevrage de manière systématique à l’urgence et à quoi servent-elles ? (3)
- AUDIT-PC : Évaluer la présence d’un trouble d’usage de l’alcool
- PAWSS : Prédire le risque de sevrage sévère
- CIWA-AR : Évaluer signes et symptômes actifs de sevrage
Quelles sont les consignes d’utilisation d’AUDIT : The Alcohol Use Disorders Identification Test ? (4)
-> Sert à évaluer le niveau de risque de la consommation d’alcool, basé sur les 12 derniers mois
- La personne est capable de comprendre les questions et de répondre adéquatement
- Assurer la confidentialité des informations
- Expliquer la raison de l’évaluation et l’importance d’être honnête
- Administré oralement ou par écrit
Combien de consommations représentent un faible risque, modéré et élevé ?
Risque FAIBLE = 2 verres standardsou moins / semaine.
Risque MODÉRÉ= 3 à 6 verres standards
Risque ÉLEVÉ = 7 verres ou plus.
Plus de 6 verres / semaine auraient de graves impacts sur la santé
Quelles sont les caractéristiques du PAWSS ? (2)
-> Sert à prédire le risque de sevrage d’alcool et son intensité
- Aide à identifier les personnes à risque de sevrage modéré à sévère
- Explore les facteurs de risque associés au sevrage sévère
Par exemple, ATCD sevrage et complications antérieures de delirium ou de convulsion
Quelles sont les caractéristiques du CIWA-Ar - Clinical Institute Withdrawal Assessment – Alcohol Revised ? (4)
-> Sert à évaluer les signes et symptômes actifs de sevrage
- Permet une évaluation objective et standardisée des symptômes de sevrage
- Aide à la prise de décision quant au traitement
- Sert à identifier et surveiller les symptômes de sevrage afin d’éviter la détérioration de l’état en délirium tremens
- 10 groupes de symptômes à surveiller (tremblements, anxiété, nausées et vomissements, sudation, agitation, céphalée, troubles auditifs (avec potentielles hallucinations), troubles visuels (avec potentielles hallucinations), troubles tactiles (avec possibles hallucinations), orientation)
Quand est-il pertinent d’utiliser le CIWA-AR ? (3)
-> Quand l’histoire de la personne suggère un risque de sevrage
- La consommation de la personne est importante sur une longue période de temps
- Historique de symptômes de sevrage
Le délirium tremens peut s’installer quand ?
Le Délirium Tremens, forme la plus grave du sevrage, peut s’installer en 24h et 72h et durer entre 5 jours et 2 semaines s’il n’est pas pris en charge.
Quelles sont les interventions inf en lien avec le CIWA ? (7)
- Identifier le risque de sevrage
- Observer le patient
- Administrer la médication selon protocole
- Réveiller le patient s’il dort et qu’il présente des risque modéré à sévère ou en début d’observation
- Arrêter le monitorage si le score < 10 à trois reprises consécutives
- Voir au confort et à la réponse des besoins physiologiques
- Rassurer le patient et lui expliquer ce qui se passe
Quelles sont les complications possibles du sevrage alcoolique ? (4)
- Trouble psychotique induit par le sevrage
- Delirium Tremens
- Encéphalopathie de Wernicke
- Syndrôme de Kosakof
Quelle est l’interprétation du CIWA ?
0-10 = sevrage léger -> soutien
10-20 = sevrage modéré -> soutien, suivi infirmier q. 4-8 h, +/- médication
20 et + = sevrage sévère -> suivi infirmier q. 1-2h, médication
Quelle est l’approche pharmaco en lien avec l’alcool ? (4)
- Benzodiazépines avec longue demi-vie, peu d’effet euphorisant, moins d’effet sur le foie
- Thiamine (Vit. B1), Acide folique, B12, pour éviter encéphalopathie de Wernicke et autres complications
- Naltrexone (ReViaMD), Acamprosate (CampralMD) pour traiter état e manque
- Baclofène, Disulframe (AntabuseMD) thérapie par aversion
Quelles sont les approches non pharmacologiques en lien avec le sevrage ? (6)
- Soutien pour rétablir le cycle de sommeil
- Soutien pour alimentation régulière et hydratation
- Soutien psychologique pour diminuer l’anxiété
- Rétablir ou renforcer une relation avec la famille
- Aider à mettre en contact avec des réseaux de soutien
- Traitement des complications